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Enseignement du Saint Père

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La Porte du Ciel

Enseignement du Saint Père 

N° 19

31 août 2005

 

 
     
 
 
 

 

31 août 2005

Rome
Ouragan « Katrina » : Message du pape Benoît XVI aux sinistrés
Solidarnosc : Benoît XVI pour la promotion de la justice sociale
Psaume 126 : La sueur inutile de qui ne travaille pas avec Dieu à ses côtés
Message de Benoît XVI aux jeunes : Placez Jésus au centre de votre vie
Benoît XVI salue les Dominicaines de Croatie : Centenaire de leur province
Début de l’année scolaire : Demander le don de sagesse, recommande le pape
Décès de deux évêques catholiques en Chine
L’Eucharistie doit être source d’unité, déclare le card. Kasper
Card. Poupard : « La foi est l’espérance en l’amour, même à travers la souffrance »


- Documents -
Psaume 126 : « Dieu récompense au contraire jusqu’au sommeil de ses amis »
Psaume 126 : La grâce divine donne consistance et valeur à l’action de l’homme
Intention de prière de septembre : le droit à la liberté religieuse

 


 

 
   
 

      


Rome



Ouragan « Katrina » : Message du pape Benoît XVI aux sinistrés
Télégramme

ROME, Mardi 30 août 2005 (ZENIT.org) – Le pape Benoît XVI dit sa « proximité dans la prière » aux victimes de l’ouragan « Katrina ».

Le pape a en effet fait parvenir par le cardinal secrétaire d’Etat Angelo Sodano, un télégramme de condoléances aux autorités civiles et religieuses du pays, pour les victimes de l’ouragan dévastateur « Katrina » qui a frappé la région sud des Etats-Unis d’Amérique.

Le pape a été « profondément attristé par les conséquences tragiques du récent ouragan » qui a frappé les Etats Unis.

Il assure « tous ceux qui sont touchés de sa proximité dans la prière ».

« Le Saint-Père, continue le télégramme, recommande les défunts à la miséricorde aimante du Dieu tout puissant, et invoque les bénédictions divines de force et de consolation sur les familles endeuillées ».

Le pape prie également « pour les sauveteurs et tous ceux qui sont impliqués dans l’assistance des victimes de ce désastre, les encourageant à persévérer dans leurs efforts pour apporter soulagement et soutien ».
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Solidarnosc : Benoît XVI pour la promotion de la justice sociale
Anniversaire de la fondation du syndicat libre polonais

ROME, Mardi 30 août 2005 (ZENIT.org) – « Que Dieu bénisse tous ceux qui s’engagent pour la promotion de la justice sociale et pour le bien des ouvriers », a déclaré le pape benoît XVI en évoquant l’anniversaire de la fondation du premier syndicat ouvrier libre de l’Union soviétique, Solidarnosc, à Gdansk, dans les chantiers navals.

En polonais, le pape a en effet déclaré à la fin de l’audience générale de ce mercredi : « J’adresse la bienvenue à tous les Polonais ici présents. C’est aujourd’hui le 25e anniversaire de l’institution de "Solidarnosc". Je remercie la Providence divine pour le souffle d’esprit nouveau que ce mouvement a apporté dans l’histoire de l’Europe contemporaine. Que Dieu bénisse tous ceux qui s’engagent pour la promotion de la justice sociale et pour le bien des ouvriers. Transmettez ma bénédiction à ceux qui vous sont chers. Loué soit Jésus Christ ! ».

A l’occasion de cet anniversaire, le pape Benoît XVI a également adressé une lettre à l’archevêque de Cracovie, Mgr Stanislas Dziwisz, envoyé spécial du pape à Gdansk, pour souligner la « grande signification » de la fondation de Solidarnosc, le 31 août 1980.

Non seulement, écrit le pape, le syndicat polonais « a provoqué de façon pacifique des changements politiques inimaginables en faisant entrer le peuple polonais sur le chemin de la liberté et de la démocratie », mais a aussi indiqué « aux autres peuples » de l’ancien bloc de l’Est européen la possibilité de réparer « l’injustice historique » qui les avait laissés de l’autre côté du rideau de fer.

Le pape rappelle également combien Jean-Paul II « avait à cœur » que « cet acte de justice historique s’accomplisse et que l’Europe puisse respirer par ses deux poumons », occidental et oriental.

Le pape polonais « soutenait Solidarnosc de son autorité et, lorsque c’était nécessaire, aussi grâce à une action diplomatique habile ».

« Je sais, déclare Benoît XVI, qu’il s’agit d’une cause juste et la chute du mur de Berlin et l’introduction dans l’Union européenne, des pays qui étaient restés derrière lui après la seconde guerre mondiale en est la meilleure preuve ».

Pour sa part, le président de la commission européenne, le Portugais José Manuel Barroso a reconnu que « sans Solidarnosc, l’Union européenne dans sa forme d’aujourd’hui ne pourrait pas exister ».

La messe a été présidée aux chantiers navals de Gdansk, foyer des grèves historiques de l’été 1980 contre le totalitarisme, et berceau de Solidarnosc, par celui qui a été pendant 40 ans secrétaire personnel de Karol Wojtyla.

Mgr Dziwisz disait dans son homélie, selon Radio Vatican: « Dans cette ville, les ouvriers ont prononcé de manière nouvelle et dans un contexte nouveau le mot “solidarité”. Ils l’ont prononcé de toutes leurs forces et avec détermination… puisque l’on ne pouvait plus tolérer un système qui se nourrissait de l’envie, de la lutte de classes, de la lutte d’un peuple contre un autre peuple, de l’homme contre l’homme ».

Le nouvel archevêque de Cracovie a ensuite rendu hommage au grand apport offert à Solidarnosc par des hommes de foi, non seulement Jean-Paul II, mais le cardinal Wyszynski, les nombreux prêtres, en premier lieu par l’aumônier martyr, le P. Jerzy Popieluszko et par tant de fidèles laïcs réunis par les messes pour la patrie qui y ont « puisé les forces pour survivre ».

« Cela ne fait aucun doute, ajoutait Mgr Dziwisz, que c’est Solidarnosc qui a réveillé dans les hommes opprimés par le régime totalitaire la conscience de leur subjectivité sociale ».

Pour ce qui est de tâches qui attendent aujourd’hui le syndicat, en Pologne, l’archevêque soulignait qu’il devait revenir à ses racines et à ses idéaux, afin qu’il puisse « passer la main », mais les travailleurs attendent de l’aide dans la défense de leurs justes droits », comme Jean-Paul II le demandait. « Nous sommes vraiment conscients, a-t-il conclu, qu’il y a encore besoins de nouveaux efforts et de nouveaux sacrifices, pour améliorer ici et ailleurs la situation matérielle des gens ».
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Psaume 126 : La sueur inutile de qui ne travaille pas avec Dieu à ses côtés
Catéchèse de Benoît XVI

ROME, Mardi 30 août 2005 (ZENIT.org) – Benoît XVI souligne que le Psaume 126 n’hésite pas à taxer d’ « inutile » la sueur de qui travaille sans avoir Dieu à ses côtés.

Le pape est venu ce matin en hélicoptère depuis sa résidence d’été de Castelgandolfo pour présider l’audience générale hebdomadaire qui a eu lieu place Saint-Pierre en présence de quelque 10.000 visiteurs venus d’Italie et du monde entier.

Benoît XVI a repris sa série de catéchèses sur les psaumes et les cantiques des vêpres, commentant le psaume 126, que l’Eglise latine chante aux vêpres le mercredi de la 3e semaine liturgique.

Le pape explique que le psaume nous présente « une maison en construction, la ville et ses gardes, la vie des familles, les veilles nocturnes, le travail quotidien, les petits et grands secrets de l’existence ».

« Mais sur le tout se lève une présence décisive, celle du Seigneur qui veille sur les œuvres de l’homme », poursuit-il, car , « comme le suggère l’introduction décisive du psaume : «Si le Seigneur ne bâtit la maison, en vain peinent les bâtisseurs» ».

« Une société solide, fait remarquer le pape, naît, certes, de l’engagement de tous ses membres, mais elle a besoin de la bénédiction et du soutien de ce Dieu qui, hélas est souvent au contraire exclu et ignoré ».

« Sans le Seigneur, explique le pape, c’est en vain que l’on cherche à bâtir une maison stable, à édifier une ville sûre, à faire fructifier sa propre peine. Avec le Seigneur, au contraire, on a prospérité et fécondité, une famille riche d’enfants et sereine, une cité bien munie et défendue, libre des cauchemars et de l’insécurité ».

« Le psalmiste, expliquait encore le pape, n’hésite pas à affirmer que tout ce travail est inutile, si Dieu n’est pas aux côtés de qui peine ».

« Et il affirme que Dieu récompense au contraire jusqu’au sommeil de ses amis », ajoute Benoît XVI.

« Dans l’abandon serein et fidèle de notre liberté au Seigneur, nos œuvres aussi deviennent solides, capables d’un fruit qui demeure. Notre « sommeil » devient, ainsi, un repos béni de Dieu, destiné à sceller une activité qui a sens et consistance », affirme le pape.

Benoît XVI passe ensuite à la deuxième scène décrite dans le psaume : le don des enfants.

Les enfants, explique-t-il, sont « vus comme une bénédiction et une grâce, signe de la vie qui continue et de l’histoire du salut tendue vers de nouvelles étapes ».

« L’image, prise à la culture du temps, a pour but de célébrer la sécurité, la stabilité, la force d’une famille nombreuse, comme le répètera le psaume 127, dans lequel est brossé le portrait d’une famille heureuse », poursuit-il.

« La génération est par conséquent un don qui apporte vie et bien-être à la société, ajoute le pape. Nous en sommes conscients de nos jours, devant des nations que le gel démographique prive de la fraîcheur, de l’énergie, de l’avenir incarné par les enfants. Mais sur tout cela se dresse la présence de Dieu qui bénit, source de vie et d’espérance ».

« Le tableau final, ajoutait Benoît XVI, représente un père entouré de ses enfants, qui est accueilli avec respect à la porte de la ville, siège de la vie publique.».

Le pape a ensuite résumé sa catéchèse en quatre langues et adressé des salutations en cinq autres langues, avant la prière du Notre Père et la bénédiction finale que le pape a donnée avec les évêques présents. Benoît XVI est ensuite rentré en hélicoptère à Castelgandolfo.
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Message de Benoît XVI aux jeunes : Placez Jésus au centre de votre vie
« Vous serez de vrais témoins d’espérance et de paix »

ROME, Mardi 30 août 2005 (ZENIT.org) – Placez Jésus « au centre de votre vie », et vous serez « de vrais témoins d’espérance et de paix », déclare la pape Benoît XVI aux jeunes, à la fin de l’audience générale de ce mercredi, place Saint-Pierre.

« Je salue finalement les jeunes, les malades, et les jeunes mariés, disait le pape. Je vous exhorte, chers jeunes, à placer Jésus au centre de votre vie, et vous serez de vrais témoins d’espérance et de paix ».

« Vous, chers malades, disait ensuite Benoît XVI, accueillez avec foi le mystère de la douleur à l’exemple de celui qui est mort sur la Croix pour la rédemption de tous les hommes ».

Il concluait : « Et vous, chers jeunes mariés, puisez chaque jour, dans le Seigneur la force spirituelle pour rendre votre amour authentique, durable, et ouvert aux autres ».

En français le pape disait : « Je salue cordialement les pèlerins de langue française présents à cette audience. Soyez attentifs à la présence de Dieu dans toutes les dimensions de votre vie et appuyez-vous sur la force de son amour ! »
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Benoît XVI salue les Dominicaines de Croatie : Centenaire de leur province
Audience générale

ROME, Mardi 30 août 2005 (ZENIT.org) – A la fin de l’audience générale de ce mercredi, le pape Benoît XVI a salué, dans leur langue, les Dominicaines de Croatie, à l’occasion du centenaire de la fondation de leur province religieuse.

« Je salue de tout cœur et je bénis tous les pèlerins croates, disait le pape, en particulier les sœurs dominicaines qui célèbrent cette année le centième anniversaire de leur province, et les étudiants et les professeurs des lycées diocésains classiques de Split et de Zagreb. En offrant votre vie au Christ, cheminez sur le chemin de la sainteté ! Que soient loués Jésus et Marie ! ».
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Début de l’année scolaire : Demander le don de sagesse, recommande le pape
Salutation en slovaque

ROME, Mardi 30 août 2005 (ZENIT.org) – A l’occasion du début de l’année scolaire, le pape Benoît XVI a invoqué le don de la sagesse, en s’adressant aux visiteurs de langue slovaque.

« Je salue cordialement les pèlerins provenant de Sväty Jur, disait le pape dans cette langue. Frères et sœurs, en ces jours, commence l’année scolaire. Implorons de l’Esprit Saint ses précieux dons, spécialement la sagesse véritable. Avec ce vœu, je vous bénis. Loué soit Jésus Christ ! »
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Décès de deux évêques catholiques en Chine
Note de la secrétairerie d’Etat

ROME, Mardi 30 août 2005 (ZENIT.org) – Le décès de deux évêques catholiques en Chine continentale, en août, et de causes naturelles, est annoncé par une note de la secrétairerie d’Etat: il s’agit de Mgr Thomas Zhao Fengwu, et de Mgr Jacques Xie Shiguang (cf. ZF050826).

Mgr Thomas Zhao Fengwu, évêque de Yanzhou, dans le Shandong, est décédé le 15 août, à l’âge de 85 ans. Il était né en 1920, et il avait été ordonné prêtre en 1945. Il avait été consacré évêque le 18 mai 1993. Il laisse le souvenir d’un homme « très dynamique, pauvre, et pratiquant la pénitence ».

Le diocèse de Yanzhou, se trouve à 156 Km au sud de Jinan, chef lieu du Shandong, qui compte une dizaine de prêtres et une vingtaine de religieuses appartenant à deux congrégations: celle de la Sainte famille, fondée par saint Joseph Freinademetz, de la Société du Verbe divin, en 1910, et celle des servantes de l’Esprit Saint, fondée par le P. J.B. von Anzer, fondateur de la Société du Verbe divin. La population catholique du diocèse comprend quelque 50 000 fidèles.

Mgr Jacques Xie Shiguang est décédé le 25 août, à l’âge de 88 ans, après une vie de « bon et fidèle serviteur », marquée par trente années de prison. Il était né en 1917, avait été ordonné prêtre en 1949, et consacré évêque le 25 janvier 1984. En mai dernier, on avait diagnostiqué un cancer du sang en phase avancée.

Son diocèse de Funing/Mindong, au nord de Fuzhou, chef lieu de la province du Fujian, compte quelque 75.000 fidèles, une trentaine de prêtre et une cinquantaine de religieuses de deux congrégations.
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L’Eucharistie doit être source d’unité, déclare le card. Kasper
Publication

ROME, Mardi 30 août 2005 (ZENIT.org) – L’Eucharistie doit être source d’unité, et non plus source de division entre les chrétiens, déclare le cardinal Walter Kasper, président du Conseil pontifical pour la Promotion de la Unité des chrétiens, dans son livre récent: « Sacrement de l’Unité. Eucharistie et Église » (www.editionsducerf.fr), “Sakrament der Einheit. Eucharistie und Kirche”, Verlag Herder, en version originale.

« Comprendre l’Eucharistie comme sacrement de l’unité n’est pas quelque chose d’accessoire. L’unité de l’Église est ce pour quoi l’Eucharistie existe », affirme le cardinal Kasper.

« Le lien entre Eucharistie et unité, entre Eucharistie et Église est exprimé avec force dans les écrits bibliques », souligne-t-il.

Il ajoute: « Le fait que dans la situation actuelle il n’est pas possible, au nom de la vérité, que tous les chrétiens se rassemblent autour de l’unique table du Seigneur et participent à l’unique Repas du Seigneur, est une blessure profonde infligée au corps du Christ et en fin de compte un scandale ».

« L’unité de l’Église, rappelle le cardinal Kasper, est un don de l’Esprit saint qui est donné à l’Église de façon inadmissible ; elle ne peut pas être détruite par la faute des hommes ».

Il insiste: « Elle est une réalité et non pas un but qu’il faudrait viser et moins encore une réalité purement eschatologique ».

Le cardinal Kasper conclut en rappelant que « l’unité œcuménique plus grande à venir ne sera pas une autre Église, ni une Église nouvelle : elle s’inscrira au contraire dans le sillon de la Tradition ».

Dans son livre, le cardinal met en lumière les dimensions spirituelles, pastorales et théologiques du lien entre célébration de l’Eucharistie et Église.
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Card. Poupard : « La foi est l’espérance en l’amour, même à travers la souffrance »
 


ROME, Mardi 30 août 2005 (ZENIT.org) – A l’occasion du 75ème anniversaire du cardinal Paul Poupard, qu’il a fêté hier, nous reprenons ci-dessous ce que le cardinal avait déclaré le 21 mai 2004, alors qu’il fêtait un double jubilé : les 50 ans de son ordination sacerdotale et les 25 ans de son ordination épiscopale.

Le cardinal Poupard, président du Conseil pontifical pour la Culture déclarait que ces années d’expérience lui ont enseigné que la foi est l’espérance en l’amour et que l’intelligence de la foi est donnée aux pauvres. « Je comprends la joie de sainte Thérèse lorsqu’elle se sent faible, lorsqu’elle se sent si petite", affirme-t-il.

Dans l’après-midi du 21 mai il a célébré une messe d’action de grâces en la Basilique Santa Maria in Trastevere, à Rome.

Le cardinal Poupard, qui a été proche collaborateur de Jean XXIII, de Paul VI et de Jean-Paul II, expliquait : « Ma foi a grandi de manière telle que j’oserais donner cette définition, certes pas théologique mais du coeur : la foi, pour moi, est de plus en plus l’espérance en l’amour, même à travers la souffrance ».

« Je comprends de mieux en mieux la joie de sainte Thérèse de Lisieux, lorsqu’elle se sent faible, lorsqu’elle se sent si petite. Que peut-elle faire ? Elle comprend que l’échelle de la vie est trop dure pour une fille aussi petite. Elle prendra donc l’ascenseur, c’est-à-dire les bras de Jésus. J’essaie de faire la même chose », a confié le cardinal Poupard dans des déclarations retransmises par « Radio Vatican ».

Le cardinal précise qu’il comprend également mieux les béatitudes. « Maintenant j’ai touché du doigt une béatitude paradoxale, c’est-à-dire que l’intelligence de la foi est donnée, comme le dit Jésus, aux pauvres, aux pauvres en esprit, aux affligés, aux doux, à ceux qui ont faim et soif de justice, aux miséricordieux, aux coeurs purs et aux artisans de paix. La joie est vraiment le premier et le dernier mot de l’Evangile et notre monde en a tant besoin ».

« Je ne cesse d’apprendre de mes collaborateurs, des personnes que je rencontre, de tous les évêques du monde et surtout des malades », ajoute-t-il.

Le cardinal voit la culture aujourd’hui comme « un vrai champ de bataille, où il n’y a aucune cohérence, et surtout où l’on trouve tout et son contraire ».

« Mais dans l’Evangile nous avons le fil conducteur », ajoute-t-il.

Le cardinal Poupard conclut en affirmant que le christianisme a bel et bien quelque chose à dire au monde : « Plus que jamais aimer Jésus-Christ », car « personne ne peut vivre sans aimer et sans être aimé ».

Le cardinal Poupard est né en France, à Bouzillé (diocèse d’Angers), le 30 août 1930. Il a obtenu une licence en théologie et en histoire à la Sorbone. Après un an au Centre National de Recherche Scientifique (France) il devient official de la Secrétairerie d’Etat du Vatican en 1959.

Il 1979 il est nommé évêque auxiliaire de Paris. En 1980 Jean-Paul II le nomme président du Secrétariat pour les non croyants et deux années plus tard président du Conseil pontifical pour la Culture, qui vient d’être créé. Il est cardinal depuis le 25 mai 1985.
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- Documents -



Psaume 126 : « Dieu récompense au contraire jusqu’au sommeil de ses amis »
 

Catéchèse de Benoît XVI en italien

ROME, Mardi 30 août 2005 (ZENIT.org) – « Dieu récompense au contraire jusqu’au sommeil de ses amis », souligne le pape en commentant le psaume 126. Voici la traduction du texte intégral de la catéchèse de Benoît XVI.

 

* * *



Lecture: Ps 126, 1.3-5

Si le Seigneur ne bâtit la maison,
les bâtisseurs travaillent en vain
si le Seigneur ne garde la ville,
c’est en vain que veillent les gardes.

En vain tu devances le jour,
Tu retardes le moment de ton repos,
Tu manges un pain de douleur ;
Dieu comble son bien-aimé quand il dort.

Des fils, voilà ce que donne le Seigneur,
des enfants, la récompense qu’il accorde ;
comme des flèches aux mains d’un guerrier,
ainsi les fils de la jeunesse.

Heureux l’homme vaillant
qui a garni son carquois de telles armes !
S’ils affrontent leurs ennemis sur la place,
ils ne seront pas humiliés.


 

* * *



Chers frères et sœurs,

1. Le Psaume 126 qui vient d'être proclamé, présente à nos yeux un spectacle en mouvement: une maison en construction, la ville avec ses gardes, la vie des familles, les veillées nocturnes, le travail quotidien, les petits et les grands secrets de l'existence. Mais une présence décisive se dresse sur tout, celle du Seigneur qui plane sur les œuvres de l'homme, comme le suggère le début incisif du Psaume: « Si le Seigneur ne bâtit la maison, en vain peinent les bâtisseurs » (v. 1).

Une société solide naît, certes, de l'engagement de tous ses membres, mais elle a besoin de la bénédiction et du soutien de ce Dieu qui, malheureusement, est souvent exclu ou ignoré. Le Livre des Proverbes souligne le primat de l'action divine pour le bien-être d'une communauté et il le fait de façon radicale, en affirmant que « c'est la bénédiction du Seigneur qui enrichit, sans que l'effort y ajoute rien » (Pr 10, 22).

2. Ce Psaume sapientiel, fruit de la méditation sur la réalité de la vie de chaque jour, est construit substantiellement sur une opposition: sans le Seigneur, on cherche en vain à construire une maison stable, à édifier une ville sûre, à faire fructifier son propre labeur (cf. Ps 126, 1-2). Avec le Seigneur, en revanche, on a la prospérité et la fécondité, une famille riche d'enfants et sereine, une ville bien équipée et défendue, libre des cauchemars et du manque de sécurité (cf. vv. 3-5).

Le texte s'ouvre en mentionnant le Seigneur, représenté comme le bâtisseur de la maison et la sentinelle qui veille sur la ville (cf. Ps 120, 1-8). L'homme sort le matin pour accomplir le travail qui fait vivre sa famille et au service du développement de la société. C'est un travail qui occupe ses énergies, provoquant la sueur de son front (cf. Gn 3, 19) au cours de toute la journée (cf. Ps 126, 2).

3. Et bien le psalmiste, tout en reconnaissant l'importance du travail, n'hésite pas à affirmer que tout ce travail est inutile si Dieu n'est pas aux côtés de celui qui peine. Et il affirme que, en revanche, Dieu récompense même le sommeil de ses amis. Le psalmiste veut ainsi exalter le primat de la grâce divine, qui donne sa consistance et sa valeur à l'action humaine, bien qu'elle soit marquée par des limites et son caractère caduc. Dans l'abandon serein et fidèle de notre liberté au Seigneur, même nos œuvres deviennent solides, capables de porter un fruit permanent. Notre « sommeil » devient ainsi un repos béni par Dieu, destiné à sceller une activité qui a un sens et une teneur.

4. On passe, à ce point, à l'autre scène tirée de notre Psaume. Le Seigneur offre le don des enfants, considérés comme une bénédiction et une grâce, signe de la vie qui continue et de l'histoire du salut tendue vers de nouvelles étapes (cf. v. 3). Le psalmiste exalte en particulier « les fils de la jeunesse »: le père qui a eu des enfants dans sa jeunesse les verra non seulement dans toute leur vigueur, mais ils seront son soutien dans la vieillesse. Il pourra ainsi affronter l'avenir en sécurité, devenant semblable à un guerrier, armé de ces « flèches » pointues et victorieuses que sont les enfants. (cf. vv. 4-5).

L'image, prise à la culture de l'époque, a pour but de célébrer la sécurité, la stabilité, la force d'une famille nombreuse, comme on le répétera dans le Psaume 127 successif, dans lequel est brossé le portrait d'une famille heureuse.

La scène finale représente un père entouré de ses enfants, qui est accueilli avec respect à la porte de la ville, siège de la vie publique. Avoir des enfants est donc un don qui apporte vie et bien-être à la société. Nous en sommes conscients de nos jours, face aux pays que la baisse démographique prive de la fraîcheur, de l'énergie, de l'avenir incarné par les enfants. Sur tout cela se dresse cependant la présence bénissante de Dieu, source de vie et d'espérance.

5. Le Psaume 126 a souvent été utilisé par les auteurs spirituels précisément pour exalter cette présence divine, décisive pour avancer sur la voie du bien et du royaume de Dieu. Ainsi, le moine Isaïe (mort à Gaza en 491) dans son Asceticon (Logos 4, 118), rappelant l'exemple des antiques patriarches et prophètes, enseigne: « Ils se sont placés sous la protection de Dieu en implorant son assistance, sans placer leur confiance dans quelque labeur qu'ils aient pu accomplir. Et la protection de Dieu a été pour eux une ville fortifiée, car ils savaient que sans l'aide de Dieu, ils étaient impuissants et leur humilité leur faisait dire avec le Psalmiste: “Si le Seigneur ne construit pas la maison, en vain le gardien veille” » (Recueil ascétique, Abbaye de Bellefontaine, 1976, pp. 74-75).

Cela est aussi valable aujourd'hui: seule la communion avec le Seigneur peut préserver nos maisons et nos villes.

[Texte original : italien – Traduction réalisée par Zenit]
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Psaume 126 : La grâce divine donne consistance et valeur à l’action de l’homme
Catéchèse en français

ROME, Mardi 30 août 2005 (ZENIT.org) – C’est « la grâce divine qui donne consistance et valeur à l’action de l’homme », affirme Benoît XVI en commentant le Psaume 126.

Voici le texte du résumé en français de la catéchèse de Benoît XVI lors de l’audience générale de ce mercredi.

Chers Frères et Sœurs,

Le psaume 126 évoque les images de la maison, de la ville et de ses gardes, la vie de famille et le travail quotidien, les petites et les grandes choses de l’existence. Il révèle surtout la présence décisive du Seigneur : «Si le Seigneur ne bâtit la maison, les bâtisseurs travaillent en vain».

Le psalmiste veut ainsi exalter le primat de la grâce divine qui donne consistance et valeur à l’action de l’homme. C’est en Dieu qu’elle devient solide, donnant un fruit qui demeure.

Car le Seigneur donne «les fils de la jeunesse», qui sont bénédiction et grâce, signe de la vie qui continue. Avoir des enfants est un don qui apporte la vie et le bien-être à la société, nous le savons bien, en ces temps où la chute de la démographie prive certaines nations de la fraîcheur, de l’énergie, de l’avenir incarné par des enfants. Sur tout et sur tous, cependant, se lève la présence bénissante de Dieu, source de vie et d’espérance !

[Texte original: Français]
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Intention de prière de septembre : le droit à la liberté religieuse
 

Commentaire de Mgr Machado

ROME, Mardi 30 août 2005 (ZENIT.org) – Le pape Benoît XVI invite les fidèles à prier, en septembre « pour que le droit à la liberté religieuse soit reconnu par les gouvernements de tous les peuples de la Terre ».

Mgr Félix A. Machado, du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, propose cette méditation sur ce thème (cf. fides.org).

S'il est vrai qu'un nombre croissant de personnes attachées à diverses traditions religieuses reconnaissent qu'il est nécessaire de promouvoir des relations interconfessionnelles respectueuses, amicales et harmonieuses dans notre monde déchiré par les guerres et tourmenté par toutes sortes de conflits et de violences, l'Eglise catholique, pour sa part, a toujours soutenu qu'il faut impérativement insister sur le principe de la liberté religieuse, qui conditionne la crédibilité de toute religiosité franche et sincère et de toute relation interconfessionnelle. Le principe de la liberté religieuse est la pierre angulaire des droits de l'homme. La liberté des individus et des communautés de professer et de pratiquer leur religion forme donc un élément essentiel d'une société paisible et harmonieuse. La liberté religieuse fait également partie intégrante du magistère catholique, particulièrement depuis le Concile œcumenique Vatican II. Les textes conciliaires l'affirment de manière aussi claire que catégorique: "Le Concile du Vatican déclare que la personne humaine a droit à la liberté religieuse. Cette liberté consiste en ce que tous les hommes doivent être soustraits à toute contrainte de la part tant des individus que des groupes sociaux et de quelque pouvoir humain que ce soit, de telle sorte qu'en matière religieuse nul ne soit forcé d'agir contre sa conscience ni empêché d'agir, dans de justes limites, selon sa conscience, en privé comme en public, seul ou associé à d'autres... Cette exigence de liberté dans la société humaine regarde principalement ce qui est l'apanage de l'esprit humain, et, au premier chef, ce qui concerne le libre exercice de la religion dans la société." (Concile du Vatican II, Dignitatis huinanne, Déclaration sur la liberté religieuse). Le droit canon de l'Eglise catholique stipule également: "Il n'est jamais légitime d'induire les personnes par la force à embrasser la foi catholique contre leur conscience" (Can. 748, 2).

La quête religieuse est inséparablement liée à la quête de la vérité, et "la vérité doit être recherchée selon la manière propre à la personne humaine et à sa nature sociale, à savoir par une libre recherche, par le moyen de l'enseignement ou de l'éducation, de l'échange et du dialogue". Toutefois, le pape Jean Paul II fait soigneusement observer que, dans nos efforts de promotion de la paix dans le monde, la liberté de conscience et de religion ne signifie pas que nous relativisions la vérité objective que tout être humain est moralement obligé de rechercher. Appliquant les enseignements de l'Eglise catholique à la vie quotidienne des êtres humains dans notre société, le Pape renouvelle son appel et affirme qu'aucun Etat n'a la moindre compétence directe ou indirecte sur les convictions religieuses des personnes. L'Etat ne peut pas s'arroger le droit d'imposer ni d'empêcher. Le Pape loue les efforts de diverses organisations privées et publiques, nationales et internationales qui, dans les années récentes, se sont portées à la défense des victimes de discrimination ou de persécution à cause de leurs convictions religieuses. Le Pape, en son encyclique Centesimus Annus (Vatican, 1 mai 1991, n. 29), évoque les droits de la conscience humaine, qui n'est liée que par la vérité naturelle ou révélée. Dans ce document, le souverain pontife insiste sur ce point: "dans certains pays, émergent de nouvelles formes de fondamentalisme religieux qui, de manière dissimulée ou même au grand jour, dénient aux citoyens adeptes d'autres confessions que celle de la majorité le plein exercice de leurs droits civils et religieux, en les empêchant de prendre part au processus culturel, ainsi qu'en restreignant à la fois le droit de l'Eglise de proclamer l'Evangile et le droit qu'ont ceux qui entendent cette proclamation d'y adhérer et de se convertir au Christ. Aucun progrès authentique n'est possible sans que soit respecté le droit naturel et fondamental de connaître la vérité et de vivre conformément à son contenu".

Le respect du principe de liberté religieuse renforce incontestablement la crédibilité des efforts en faveur du dialogue interconfessionnel. S'adressant récemment aux ministres de l'Intérieur de l'Union européenne, le Pape rappelait ceci: "La garantie et la promotion de la liberté religieuse constituent un "test" du respect des droits d'autrui, qui se traduit dans les faits pour autant qu'une discipline juridique adéquate, applicable aux diverses confessions religieuses, se porte garante de leurs identités respectives et de leur liberté". De nouveau, dans son allocution du 12 janvier 2004 aux membres du Corps diplomatique accrédités auprès du Saint-Siège, le Pape a formulé la remarque suivante: "Au cours de la période récente, nous avons été témoins dans certains pays européens d'une attitude qui pourrait mettre en péril le respect effectif de la liberté religieuse. Peut-être chacun s'accorde-t-il à respecter le sentiment religieux des individus, mais il n'est pas possible d'en dire autant du 'facteur religieux', c'est-à-dire de la dimension sociale des religions. Sur ce point, les engagements qui avaient été pris dans le contexte du cadre naguère connu sous le nom de la "Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe" ont été oubliés. Le principe de laïcité est souvent invoqué, de façon légitime en soi s'il s'agit de distinguer la communauté politique et les religions (cf. Gaudiuni et spes, n. 76). Toutefois, distinguer ne veut pas dire ignorer! Laïcité n'est pas laïcisme! La laïcité n'est rien d'autre que le respect de toutes les croyances, de la part de l'Etat qui assure le libre exercice des activités rituelles, spirituelles, culturelles et charitables des communautés de fidèles".

La donnée religieuse, enracinée dans la conscience humaine, exerce un impact spécifique sur le sujet de la paix, et toute tentative d'empêcher ou de brider sa libre expression entraîne inévitablement des effets négatifs sur les chances de réalisation d'une société pacifique. La liberté religieuse contribue aussi de façon décisive à la formation de citoyens vraiment libres et prêts à assumer leurs devoirs en personnes responsables. Couplée à l'intégrité morale de la population, la liberté religieuse représente un préalable essentiel à la paix. Le Pape suggère aussi à tous les fidèles de se charger de certaines responsabilités spécifiques dans le contexte de la liberté religieuse: "Aux obligations d'Etat concernant l'exercice de la liberté religieuse, font pendant certaines responsabilités précises qui forment le lot des hommes et des femmes, tant pour leur pratique religieuse personnelle que pour l'organisation et la vie de leurs communautés d'appartenance. En premier lieu, les dirigeants des groupements religieux ont le devoir de présenter leur enseignement sans se laisser conditionner par des intérêts personnels, politiques ou sociaux mais en adoptant des approches conformes aux exigences d'une coexistence pacifique et du respect de la liberté de chaque personne".

Dans son message à l'occasion de la Journée mondiale de la paix en 1988 (Cité du Vatican, 1 janvier 1988, n. 4), le pape Jean Paul II invite les fidèles des diverses religions à contribuer à la paix et à l'harmonie dans le monde à travers un ferme engagement à respecter le droit à la liberté religieuse. Le Pape écrit notamment ceci: "Les disciples des différentes religions devraient, à titre individuel et collectivement, exprimer leurs convictions, organiser leur culte et toutes leurs autres activités spécifiques dans le respect strict des droits des personnes qui ne professent pas la même religion qu'eux ou qui ne professent aucune croyance religieuse.

En ce qui concerne la paix, aspiration suprême du genre humain, chaque communauté religieuse et chaque fidèle personnellement pourraient mesurer l'authenticité de leur engagement à l'aune de la solidarité démontrée à leurs frères et à leurs sœurs. Aujourd'hui sans doute plus que jamais, le monde est dans l'expectative au sujet de la paix et tourne le regard vers les différentes confessions religieuses".

Le principe de la liberté religieuse, qui est au cœur des droits humains, admet que les personnes, si leur conscience les y pousse, puissent même vouloir changer de religion, car elles sont obligées de suivre leur conscience en toute circonstance et ne peuvent pas être forcées d'agir contre elle (cf. Article 18 de la Déclaration universelle des droits humains, cité dans son discours Aux dirigeants religieux réunis à New Delhi, Inde, 7 novembre 1999).

L'Eglise invite ses fidèles à prier aux Intentions du Saint­Père, comprenant par exemple la prière pour la conversion, enseignement central du Christ Jésus, qui avait initié son ministère public en proclamant à son peuple: "Le temps est accompli, et le Royaume de Dieu est tout proche. Repentez-vous et croyez à l'Evangile" (Mc 1,15). Un document publié conjointement par le Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux et la Congrégation pour l'évangélisation des peuples, Dialogue et Proclamation, Vatican, 1991, n. 41 explique: "Dans le langage biblique et dans celui de la tradition chrétienne, la conversion est le retour humble et repentant du cœur à Dieu, dans le désir du pénitent de Lui soumettre plus généreusement sa vie". Le mot grec pour conversion dans le Nouveau Testament est metanoia, c'est-à-dire un changement du cœur. Dieu appelle constamment le pécheur, tout être humain, à cette conversion.

Il nous faut examiner soigneusement la relation entre la conversion, entendue comme retour à Dieu, et le transfert d'une religion à l'autre. Les deux notions sont bien distinctes l'une de l'autre, tout en étant corrélées, au moins du point de vue chrétien. L'Eglise admet l'éventualité d'un changement de religion. L'Eglise soutient que par obéissance à sa propre conscience, toute personne est libre de choisir sa religion, car ce choix peut faire partie du processus de conversion. Le document conjoint, Dialogue et Proclamation, énonce encore que: "... dans ce processus de conversion, l'intéressé peut être amené à décider de quitter sa situation spirituelle ou religieuse antérieure afin de s'orienter vers une autre... Un dialogue sincère implique... le respect de la libre décision que les personnes prennent conformément à la voix de leur conscience". Nous devons aussi distinguer le "témoignage" du "prosélytisme". Alors que le premier signifie tout simplement vivre sa vie religieuse de manière authentique, cohérente et sans concession, le second terme fait référence à une activité destinée à attirer les membres d'une autre tradition religieuse par des méthodes de force directe ou indirecte. Le prosélytisme comprend l'exploitation du besoin, ou de la faiblesse, ou du manque d'éducation des personnes auxquelles le témoignage est offert. Il est particulièrement inconvenant de faire référence "injuste ou peu charitable" aux croyances et aux pratiques des autres communautés religieuses (cf. Le défi du prosélytisme et la vocation du témoignage ordinaire, Groupe de travail conjoint du Conseil mondial des Eglises et de l'Eglise catholique romaine, (www.wcc-coe.org).

Mgr Félix A. Machado

Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux
ZF05083112

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