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Enseignement du Saint Père

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La Porte du Ciel

Enseignement du Saint Père 

N° 1

du 2 septembre 2005

 

 
     
 
 
 

 

du 2 septembre 2005


Rome
Benoît XVI encourage le premier « parlement universitaire » latino-américain
La voix de Joseph Ratzinger: droits d’auteurs à Radio Vatican
1506-2006 : 500 ans de présence suisse au Vatican
« Les miracles de Jean-Paul II », publication

International
Irak: Une violence planifiée et perverse, analyse Mgr Sleiman
France: La question du statut de « l'être prénatal »
Diocèse de Paris: Les activités pour les jeunes dans le « Guide jeunes », gratuit!
Chine: Décès d’Allen Yuan, 92 ans, pasteur protestant de Pékin
 


 

 
   
 
        

 


Rome



Benoît XVI encourage le premier « parlement universitaire » latino-américain
Pour la recherche du bien commun et la communion

ROME, Jeudi 1 septembre 2005 (ZENIT.org) – Le pape Benoît XVI encourage les étudiants du premier « parlement universitaire » latino-américain à la recherche sincère du bien dans un esprit de communion, à la lumière de l’Evangile et des valeurs humaines authentiques.

Le pape a en effet adressé un message à Mgr Alfredo Zecca, recteur de l'Université catholique argentine (UCA), qui accueille les étudiants participant au premier Parlement universitaire latino-américain, qui s’est tenu à Buenos Aires du 31 août au 2 septembre.

Parmi les thématiques abordées: l’intégration entre les différents pays, la démocratie, le développement, la promotion de la famille, la formation aux responsabilités politiques, le trafic des stupéfiants, la promotion de la jeunesse.

L’initiative a eu le soutien de l’archevêque de Buenos Aires, grand chancelier de l’université, le cardinal Jorge Bergoglio, et des présidents des commissions épiscopales du monde universitaire et pour les laïcs.
ZF05090201

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La voix de Joseph Ratzinger: droits d’auteurs à Radio Vatican


ROME, Vendredi 2 septembre 2005 (ZENIT.org) – Les droits d’auteurs de la voix de Joseph Ratzinger, y compris avant son élection au siège de Pierre iront à Radio Vatican, indique un communiqué de la salle de presse du Saint-Siège.

« Benoît XVI a confié à Radio Vatican l’exercice et la protection des droits d’auteurs et de propriété intellectuelle aussi sur tous les enregistrements sonores de sa voix remontant à la période antécédente à son élévation à la chaire de Pierre, les droits légitimement acquis par des tiers restant saufs ».

En tant que radio du Saint-Siège, Radio Vatican, précise la note, « en vertu de son statut (art. 15), a pour tâche de constituer, de garder et gérer les archives sonores du Saint-Père, en en assurant la sauvegarde, et en ayant soin, en exclusivité, sous tous leurs aspects, les droits d’auteur et de propriété intellectuelle relatifs ».
ZF05090202

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1506-2006 : 500 ans de présence suisse au Vatican
Les événements du Jubilé de la Garde Suisse pontificale

ROME, Jeudi 1 septembre 2005 (ZENIT.org) – L’année 2006 sera l’année des 500 ans de la Garde suisse pontificale. Le site de la garde présente les événements de ce jubilé exceptionnel, à commencer, les 24 et 25 septembre 2005, par des manifestations organisées à Lucerne pour célébrer le départ du premier contingent (cf. http://212.77.1.245/roman_curia/swiss_guard/index_fr.htm).

La petite armée de l’Etat de la Cité du Vatican compte 110 recrues suisses, de religion catholique.

Le site rappelle que la Garde a été fondée par le pape Jules II della Rovere.

Durant le sac de Rome par les lansquenets de Charles Quint, le 6 mai 1527, ce sont 147 des 189 gardes qui seront massacrés pour défendre la vie du pape Clément VII qui pourra se réfugier au Château Saint-Ange par le fameux « passetto ». Parmi les victimes, on compte de nombreux ressortissants de la ville de Zurich.

Le 6 mai est aujourd’hui la journée commémorative annuelle durant laquelle les nouvelles recrues prêtent serment.

En 1970, lorsque le pape Paul VI a aboli tous les corps militaires pontificaux, seule la Garde suisse est restée en service.

L’uniforme des gardes est attribué de façon erronée à Michel Ange, car il a été dessiné par le commandant Jules Repond (1910-1921) qui s’est inspiré des fresques de Raphaël.

Lucerne va célébrer le départ du premier contingent. En effet, dans une lettre datée du 21 juin 1505, le pape Jules II demande à la Diète helvétique de lui fournir d'urgence un contingent de 200 hommes pour assurer sa garde personnelle. Le recrutement commence à la fin du mois d'octobre 1505, principalement dans les cantons de Lucerne et de Zurich.

Un premier contingent de 150 hommes part en plein hiver, empruntant le col du Saint-Gothard. Il fait son entrée à Rome le 22 janvier 1506 et prend immédiatement son service. Dès lors, ce jour est considéré comme la date officielle de la création de la Garde Suisse Pontificale.
ZF05090203

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« Les miracles de Jean-Paul II », publication
Un livre de Andrea Tornielli

ROME, Vendredi 2 septembre 2005 (ZENIT.org) – L’historien italien Andrea Tornielli raconte dans un livre les « Les miracles de Jean-Paul II » (« I miracoli di Papa Wojtyla », éd. Piemme, 135 pages, 12,90 euro).

On se souvient que lors des funérailles du pape Jean-Paul II, le 8 avril dernier, la foule avait scandé « Santo Subito »: une acclamation renouvelée le 28 juin dernier, en la basilique Saint-Jean du Latran lors de l’ouverture de sa cause de béatification.

Andrea Tornielli a précisé à Zenit qu’il préfère parler de « grâces » reçues – le titre ayant été choisi par l’éditeur – parce que, dit-il, « il n’est pas possible d’affirmer qu’il s’agit de miracles » comme c’est le cas une fois que la congrégation pour les causes des saints s’est prononcée.

Il s’agit d’un recueil de « témoignages » qui se sont fait connaître dès la nouvelle du décès du pape Wojtyla. Dans certains cas, ces récits étaient déjà connus de l’auteur, mais sous réserve de ne rien publier du vivant du pape.

Dans la plupart des cas, ce sont des témoins oculaires: les personnes bénéficiaires elles-mêmes ou leurs parents.

« Pour un cas, celui du Juif américain guéri en recevant la communion des mains du pape, le témoin est Mgr Stanislas Dziwisz », précise Tornielli.

Mais l’auteur se défend d’avoir voulu « accélérer » le procès de béatification. « J’ai précisé dès le début, dit-il à Zenit, que mon travail n’entend pas interférer avec le procès de béatification. Il s’agit avant tout de grâces survenues alors que le pape Wojtyla était encore en vie et donc, pour cela, inutilisables pour le procès, qui ne prend en considération que les éventuels miracles survenus par l’intercession du Serviteur de Dieu après sa mort ».

D’autre part, en recueillant ces témoignages, l’auteur insiste que le fait qu’il « n’a pas voulu non plus anticiper le jugement de l’Eglise sur la sainteté de Jean-Paul II, mais plutôt faire voir combien de fois autour du pape et grâce à sa prière des personnes ont reçu des grâces ». « J’ai voulu, dit-il, écrire un chapitre à la fin du livre racontant des épisodes semblables qui sont arrivés à d’autres papes en odeur de sainteté ».

Pour ce qui est de la connaissance que Jean-Paul II a pu avoir de ces événements, Andrea Tornielli est affirmatif: « Il en était conscient parce que parfois il se rendait compte que quelque chose se passait, d’autres fois parce que les personnes lui en faisaient part immédiatement, et le remerciaient. Mais toujours, il exigeait qu’on n’en parle pas, qu’on se taise. Et surtout, il tenait à souligner que les miracles et les grâces c’était le Seigneur qui les faisaient, pas le pape! Lui, il ne faisait que prier pour que les demandes des personnes souffrantes soient exaucées ».

Mais pour Andrea Tornielli, il ne faudrait pas réduire l’influence du pape Jean-Paul II à ces événements, il souligne non seulement son rôle dans l’écroulement du Mur de Berlin, mais aussi des gestes « prophétiques » comme sa visite à la mosquée de Damas en mai 2001 « quelques mois avant le 11 septembre »: « C’était comme s’il indiquait à l’avance le chemin à suivre ».
ZF05090204

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International



Irak: Une violence planifiée et perverse, analyse Mgr Sleiman
Le quotidien tragique de cette situation

ROME, Vendredi 2 septembre 2005 (ZENIT.org) – Une violence « planifiée » frappe l’Irak, la « confusion » actuelle du pays est marquée par le retour du « tribalisme » et du « fatalisme », et le quotidien est « tragique », affirme aujourd’hui Mgr Jean-Benjamin Sleiman, ocd, évêque latin de Bagdad au micro de Radio Vatican.

L’Irak vit trois jours de deuil, décrétés à la suite de la mort de plus de mille personnes à Bagdad, lors d’une bousculade mortelle qui a eu lieu le 31 août, à l’occasion d’une procession religieuse chiite, au pont al Aimah sur le Tigre. Mais les bombes ne se taisent pas pour autant et les affrontements armés ne cessent pas non plus. A Bassorah les chiites sont descendus dans la rue pour manifester leur soutien au projet de constitution qui devra être soumis à un referendum dans un mois et demi, le 15 octobre prochain.

« Substantiellement, a déclaré l’évêque, depuis la fin de la guerre et jusqu’à aujourd’hui, nous sommes dans une grande confusion. Nous sommes dans un pays vraiment sans règles. Sont réapparues, très fortes, des réalités que l’on croyait mortes, comme le tribalisme, le fatalisme. Ce sont vraiment des réalités fortes aujourd’hui. Nous sommes donc encore dans une grande confusion, mais la parole confusion n’exprime peut-être pas le quotidien tragique de cette situation. La confusion, en effet, est alimentée par une violence, je ne voudrais pas dire « aveugle », parce qu’elle semble au contraire bien planifiée et donc perverse ».

Pour ce qui est du risque d’une guerre civile, Mgr Sleiman répond: « J’espère que non. Qu’il y ait des risques, certainement, ils sont sérieux, mais je pense que de nombreux responsables sont au courant de cela et sont en train de faire tout leur possible pour éviter une guerre civile ».

En ce qui concerne la résolution de la division entre sunnites et chiites, Mgr Sleiman fait remarquer que « jusqu’ici, on s’est mis en route pour résoudre ces problèmes profonds, historiques. La situation actuelle a aussi sa nouveauté. Tant de conflits sont vraiment enracinés dans une culture et une histoire assez conflictuelle et violente. Pour assainir tout cela, il faut un effort supplémentaire, pour aider cette population à se réconcilier avec elle-même, avec son passé, avec ses problèmes, à encourager une nouvelle culture et une nouvelle mentalité ».

Enfin, pour ce qui est du chemin de la démocratie, Mgr Sleiman déclare: « Elle peut arriver vite ou ne jamais arriver. Je pense que le problème de la démocratie est un problème qui va au-delà d’un texte constitutionnel, qui va au-delà du scrutin lui-même. La démocratie est l’expression politique d’une philosophie, d’une anthropologie, d’une culture et je pense qu’il faudra faire encore beaucoup d’efforts. Ce sont des difficultés qui ne sont pas visibles, mais réelles, en plus du problème politique: il y a ceux qui ne veulent pas la démocratie, non pour la démocratie en tant que telle, mais parce que ce sont les autres qui sont en train de la construire. Donc il y a aussi des conflits politiques internes, internationaux, en superficie, mais l’arrière-fond social anthropologique est vraiment à réviser ».
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France: La question du statut de « l'être prénatal »
Après une macabre découverte

ROME, Vendredi 2 septembre 2005 (ZENIT.org) – A la suite de la découverte de l'existence de 351 corps de fœtus ou enfants mort-nés, à l'hôpital Saint Vincent de Paul, à Paris (cf. revue de presse du mois d'août), le professeur Claude Sureau, ancien président de l'Académie nationale de médecine et membre du Comité consultatif national d'éthique pose la question du statut de « l'être prénatal », annonce « Gènéthique », la revue de presse de la Fondation Jérôme Lejeune (genethique.org).

Selon lui les remous autour de cette affaire ont été disproportionnés. Les politiques devraient plutôt s'attacher « à la reconnaissance d'un statut spécifique pour l'être prénatal à partir de la viabilité. Depuis le droit romain, le monde juridique considère deux catégories du droit : les personnes et les choses. Qu'en est-il de l'embryon? Il n'est pas considéré comme sujet de droit ni comme objet de droit : il n'est rien. Nous devons sortir de cette conception binaire », explique t-il.

Il reconnaît que les parlementaires n'osent pas donner un statut à l'embryon « de peur de remettre en cause le droit à l'interruption volontaire de grossesse ». « Mais cela n'a rien à voir » conclut-il.
ZF05090206

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Diocèse de Paris: Les activités pour les jeunes dans le « Guide jeunes », gratuit!
« Autant d’invitations à découvrir une Église qui vit »

ROME, Jeudi 1 septembre 2005 (ZENIT.org) – L’Eglise catholique de Paris lance un « Guide jeunes 2005 » de 52 pages, illustrant toutes les activités pour la jeunesse à Paris.

Il est possible de consulter le Guide Jeunes en version « pdf » en ligne, à l’adresse suivante : http://catholique-paris.cef.fr/jeunes/guide/guideintro.htm.

« Toutes les propositions qui jalonnent ces pages sont autant d’invitations à découvrir une Église qui vit, et qui, à l’image de son Dieu, est toujours une Église jeune », souligne pour sa part Mgr André Vingt-Trois, archevêque de Paris.

Ce guide gratuit sera diffusé à 200 000 exemplaires, pendant ce mois de septembre dans les paroisses, les aumôneries, les établissements de l'enseignement catholique à Paris.

« Les parents aspirent à trouver des projets adaptés pour permettre à leurs enfants de s’épanouir. Mais beaucoup ignorent encore l’aide que l’Eglise peut leur apporter dans leur rôle d’éducateurs. C’est pourquoi le diocèse de Paris a décidé d’éditer un guide pour présenter l’ensemble des projets », indique un communiqué du diocèse (http://www.catholique-paris.com).

Après l’accueil des enfants pour le catéchisme, puis l’aumônerie, et la préparation aux sacrements du baptême, de l’eucharistie, et de la confirmation, l’Église invite les jeunes à participer à des activités variées : sports et loisirs, rencontres à thème, groupes de prière et de réflexion, rassemblements et pèlerinages.

En outre, de nombreux mouvements de jeunes sont liés à l’Église catholique propose aussi des activités très diversifiées.

Enfin, l’Eglise offre des possibilités d’engagement et de service : chorale, encadrement des plus jeunes, service aux personnes âgées, seules ou démunies.

Mgr Vingt-Trois explique encore : « À Paris pour la Toussaint 2004, une grande croix était dressée sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame, au cœur de la cité. Recouverte de feuilles et de fleurs, elle fut, pour ceux qui l’ont regardée, un signe d’espérance. Elle évoquait la mort du Christ, mais surtout la Vie dans laquelle, par sa Résurrection, Jésus nous fait entrer pour toujours. Signe de la foi qui habite le cœur de tous les baptisés : quelle que soit notre vie, Jésus peut la transfigurer. C’est cette espérance, cette foi et cet amour, que l’Église catholique souhaite annoncer au plus grand nombre, pour leur bonheur. Et en tout premier lieu, à ceux qui commencent le chemin de leurs vies, les plus jeunes. Dans notre ville, il y a une espérance qui ne déçoit pas : c’est le Christ. Celui qui veut le suivre, celui qui choisit d’écouter sa parole, de l’accueillir et de la mettre en pratique, celui-là ne sera jamais déçu. Toutes les propositions qui jalonnent ces pages sont autant d’invitations à découvrir ou à redécouvrir la force de cet appel lancé à tout homme et particulièrement aux plus jeunes. La richesse de ces initiatives est le signe toujours plus fort d’une Église qui vit, et qui, à l’image de son Dieu, est toujours une Église jeune. »
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Chine: Décès d’Allen Yuan, 92 ans, pasteur protestant de Pékin
Une personnalité des milieux chrétiens protestants non officiels

ROME, Vendredi 2 septembre 2005 (ZENIT.org) – Allen Yuan, pasteur protestant de Pékin et personnalité des milieux chrétiens protestants non officiels, est décédé à Pékin à l’âge de 92 ans, annonce « Eglises d’Asie », l’agence des Missions étrangères de Paris dans son édition du 1er septembre 2005 (eglasie.mepasie.org), EDA n° 424).

Yuan Xiangchen, plus connu sous le nom de pasteur Allen Yuan, est décédé dans un hôpital de Pékin le 16 août dernier. Agé de 92 ans, il est mort entouré de son épouse et de ses six enfants et a été inhumé le 19 août dans le cimetière de Babaoshan, situé dans l’ouest de la capitale chinoise, en présence d’une foule estimée à près de 2 500 personnes. La police était également très présente sur les lieux et a empêché plusieurs centaines de personnes d’accéder à la cérémonie funéraire. Le pasteur Allen Yuan était une des personnalités les plus connues des milieux protestants de la capitale. Il était notamment réputé pour son opposition résolue et tranquille aux structures mises en place par les autorités pour contrôler les Eglises protestantes ; il refusait ainsi toute affiliation avec le Mouvement des trois autonomies, équivalent pour les protestants de l’Association patriotique des catholiques chinois, et le Conseil chrétien de Chine, qui réunit les Eglises protestantes affiliées au Mouvement des trois autonomies.

Né en 1912 (ou en 1913, les sources divergent), Yuan Xiangchen était étudiant en 1932, date à laquelle il fréquentait le YMCA (Young Men’s Christian Association) de Pékin. Son père l’y avait envoyé étudier l’anglais, contre son gré, le jeune étudiant jugeant qu’il n’avait rien de bon à apprendre de la langue des puissances coloniales et tenant en piètre estime la religion chrétienne. A l’époque, il n’était pas plus attiré par le bouddhisme, estimant que cette religion n’apportait aucune réponse aux temps présents, ou par le confucianisme, estimant que cette pensée n’offrait aucune réponse aux défis s’annonçant à l’horizon. C’est pourtant à cette époque, le soir du 29 décembre 1932 très exactement, que Yuan Xiangchen s’est converti au christianisme. « Je ne peux pas vous décrire précisément comment ni pourquoi, mais Dieu s’est révélé à moi et m’a donné la foi de croire en Lui. (…) J’ai confessé mes péchés et j’ai accepté Jésus pour mon sauveur », racontera-t-il plus tard, retraçant sa « renaissance » dans le Christ.

Converti, baptisé dans une église pentecôtiste, il se plongea dans l’étude de la Bible avant de partir prêcher dans les campagnes chinoises, durant les années de la guerre contre les Japonais, puis de la guerre civile entre communistes et nationalistes. Après la prise du pouvoir par Mao Zedong et l’instruction des nouvelles autorités à tous les mouvements protestants de s’affilier au Mouvement des trois autonomies, lancé au tout début des années 1950, Allen Yuan, désormais pasteur, ainsi que d’autres dirigeants protestants, refusent la nouvelle politique. En 1957, il se voit affubler de l’étiquette de « droitier ». L’année suivante, âgé de 44 ou 45 ans et père de six enfants, il est emprisonné, condamné à la prison à vie pour « crimes contre-révolutionnaires » et envoyé en camp de rééducation par le travail. Sa détention durera jusqu’au 20 décembre 1979. Dans le récit de sa vie, écrit des années plus tard, il a décrit « les souffrances endurées par [sa] femme pour survivre et éduquer [ses] enfants ». Envoyé dans un camp près de la frontière avec l’Union soviétique, il a passé près de 22 ans sans bible et sans rencontrer un protestant. « J’ai seulement croisé quatre prêtres catholiques, qui étaient dans la même situation que moi pour avoir refusé de rejoindre l’Association patriotique », racontera-t-il.

Remis en liberté et de retour à Pékin, le pasteur Allen Yuan a immédiatement recommencé à prêcher l’Evangile, réunissant des chrétiens et des curieux chez lui et fondant ainsi une des premières « Eglises domestiques » de la capitale. A ceux qu’il rencontrait, Allen Yuan expliquait qu’il ne se cachait pas pour accomplir sa mission et qu’il ne considérait pas que son action était « clandestine » ou « souterraine ». « En tant que responsable d’une Eglise domestique à Pékin, il n’avait pas peur. Il ne cachait jamais ce qu’il faisait », témoigne John Short, missionnaire australien qui a connu Allen Yuan. En 1994, lors de la visite de Billy Graham en Chine, c’est chez Allen Yuan que le télé-évangéliste américain se rendit pour prêcher. L’année suivante, en 1995, Allen Yuan était à la Maison Blanche, invité du gouvernement américain, et prenait part à une session de la « White House Morning Prayer Fellowship ». Cette visibilité sur la scène internationale n’empêchait pas la police chinoise d’intervenir régulièrement auprès d’Allen Yuan et de le placer en résidence surveillée lorsque le pasteur baptisait plusieurs centaines de personnes sans autorisation (1).

Selon les statistiques du Mouvement des trois autonomies, les communautés chrétiennes protestantes rassemblent aujourd’hui en Chine environ dix millions de fidèles. Selon les responsables des diverses « Eglises domestiques », très nombreuses, les chrétiens seraient très nettement plus nombreux, le chiffre – invérifiable – de 50 millions de fidèles étant parfois avancé.

(1) Voir EDA 271. Une biographie d’Allen Yuan a été écrite par une proche du pasteur. Lydia Lee : A Living Sacrifice: The Biography of Allen Yuan, Sovereign World Ltd, Londres, 2003, 256 p.
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