User-agent: * Disallow  
 
 

 
 

Vous naviguez actuellement dans la Section du Site

Enseignement du Saint Père

Drapeau animé
 
 
flecheverte_gauche.gif flecheverte_droite.gif
 
 

ATELIER

INCæLIS
La Porte du Ciel

Enseignement du Saint Père 

N° 3

du 4 septembre 2005

 

 
     
 
 
 

 

du 4 septembre 2005


Rome
Le secret de la vie spirituelle de Jean-Paul II : sa relation avec le Christ dans l’Eucharistie
Le pape demande à toute l’Eglise de préparer le synode sur l’Eucharistie
Mgr Cordes envoyé spécial du pape auprès des victimes de l’ouragan Katrina
Le pape prie pour la réconciliation en Irak

Entretien
La « révolution de Solidarnosc », de la chute du Mur de Berlin à la fin du communisme

- Documents -
Paroles du pape à l’Angélus

 


 

 
   
 
                         

 


Rome



Le secret de la vie spirituelle de Jean-Paul II : sa relation avec le Christ dans l’Eucharistie
Allocution de Benoît XVI avant la prière de l’Angélus

ROME, dimanche 4 septembre 2005 (ZENIT.org) – Le pape Benoît XVI a souligné ce dimanche que le secret de la vie spirituelle de Jean-Paul II était sa relation avec Jésus dans l’Eucharistie.

Dans son allocution avant la prière de l’Angélus, prononcée en présence des pèlerins réunis dans la cour de la résidence pontificale de Castel Gandolfo, le pape a rappelé que l’Année de l’Eucharistie, convoquée par le pape Jean-Paul II, se terminera en octobre prochain.

« Cette Année spéciale consacrée au Mystère eucharistique a été voulue par le bien-aimé pape Jean-Paul II pour réveiller dans le peuple chrétien, la foi, l’émerveillement et l’amour envers ce grand Sacrement qui constitue le vrai trésor de l’Eglise », a déclaré Benoît XVI.

« Avec quelle dévotion il célébrait la sainte messe, centre de chacune de ses journées ! Et que de temps il passait en adoration, prière silencieuse devant le tabernacle ! » s’est exclamé celui qui fut l’un des plus proches collaborateurs de Jean-Paul II, en tant que préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, depuis 1982.

« Les derniers mois, la maladie l’a identifié de plus en plus au Christ souffrant. Il est frappant de penser qu’à l’heure de sa mort, il s’est retrouvé à unir l’offrande de sa propre vie à celle du Christ dans la messe qui était célébrée près de son lit », a-t-il rappelé.

La messe de la fête de la Miséricorde divine, qui a commencé à 20.00, le 2 avril, fut présidée par Mgr Stanislaw Dziwisz, alors secrétaire de Jean-Paul II, aujourd’hui archevêque de Cracovie, avec la participation du cardinal Marian Jaworski, archevêque de Lviv des latins, de Mgr Rylko, président du Conseil pontifical pour les Laïcs, et de Mgr Mieczyslaw Mokrzycki, également secrétaire du pape.

Le directeur de la salle de presse du Saint-Siège a précisé par la suite qu’au cours de cette messe Jean-Paul II avait reçu le saint Viatique et, une nouvelle fois, l’onction des malades. Le pape est décédé à 21.37 alors que plusieurs dizaines de milliers de fidèles priaient pour lui place Saint Pierre.

Benoît XVI a rappelé que « son existence terrestre s’est conclue pendant l’Octave de Pâques, précisément au cœur de cette Année de l’Eucharistie, au cours de laquelle a eu lieu le passage de son grand pontificat au mien ».

« C’est avec joie par conséquent, a poursuivi Benoît XVI, que depuis le début de ce service que le Seigneur m’a demandé, je réaffirme la centralité du Sacrement de la présence réelle du Christ dans la vie de l’Eglise et dans celle de tout chrétien ».

Le pape a rappelé que l’Année de l’Eucharistie se terminera en octobre par le synode des évêques qui aura pour thème : « L’Eucharistie : source et sommet de la vie et de la mission de l’Eglise ».
ZF05090401

TOP

 



Le pape demande à toute l’Eglise de préparer le synode sur l’Eucharistie
Il rappelle l’importance de la rencontre avec le Christ dans la messe du dimanche

ROME, Dimanche 4 septembre 2005 (ZENIT.org) – Le pape Benoît XVI a demandé ce dimanche à toute la communauté ecclésiale – et pas seulement les évêques – de préparer le synode sur l’Eucharistie qui aura lieu à Rome en octobre.

Dans son allocution avant la prière de l’Angélus, ce dimanche, en présence des pèlerins réunis dans la cour de la résidence pontificale de Castel Gandolfo, le pape a rappelé que l’Année de l’Eucharistie se terminera en octobre par une Assemblée synodale qui aura pour thème : « L’Eucharistie : source et sommet de la vie et de la mission de l’Eglise ».

En ce moment, a-t-il expliqué, les évêques qui participeront à cette Assemblée sont en train d’examiner l’« instrument de travail » du synode qui servira de base pour leurs interventions dans la salle du synode.

« Je demande cependant que toute la communauté ecclésiale se sente impliquée dans cette phase de préparation immédiate et qu’elle y participe par la prière et la réflexion, en valorisant toute occasion, événement, rencontre », a déclaré Benoît XVI.

Le synode se déroulera du 2 au 23 octobre. Lors de la présentation de l’ « Instrumentum laboris », le 7 juillet dernier, Mgr Nikola Eterovic, secrétaire général du Synode des Evêques, a révélé que le pape a apporté quelques changements afin que l’Assemblée soit plus participative (il y aura des interventions libres chaque jour) et plus œcuménique (le nombre des représentants d’autres Eglises est passé de six à douze).

Comme exemple d’initiatives pouvant encourager la participation de tous les chrétiens à la préparation du Synode, le pape a cité la « récente Journée mondiale de la Jeunesse » au cours de laquelle « les références au mystère de l’Eucharistie ont été très nombreuses ».

« Je repense par exemple, a-t-il poursuivi, à la veillée suggestive de samedi soir, 20 août, à Marienfeld, dont le point culminant a été l’adoration eucharistique : un choix courageux qui a fait converger les regards et les cœurs des jeunes vers Jésus présent dans le Saint Sacrement ».

« Je me souviens par ailleurs, a ajouté Benoît XVI, qu’au cours de ces journées mémorables, l’adoration perpétuelle, jour et nuit, a eu lieu dans certaines églises de Cologne, Bonn et Düsseldorf, avec la participation de nombreux jeunes qui ont ainsi pu découvrir ensemble la beauté de la prière contemplative ».

Le pape espère que « grâce à l’engagement de pasteurs et de fidèles, la participation à l’Eucharistie sera de plus en plus assidue et fervente dans chaque communauté ».

Il conclut en exhortant les fidèles à « sanctifier avec joie le «jour du Seigneur», le dimanche, jour sacré pour les chrétiens », jour de « rencontre avec le Seigneur ressuscité ».
ZF05090402

TOP
 

 



Mgr Cordes envoyé spécial du pape auprès des victimes de l’ouragan Katrina


ROME, Dimanche 4 septembre 2005 (ZENIT.org) – Le pape Benoît XVI a annoncé ce dimanche qu’il chargeait l’un de ses collaborateurs, Mgr Paul Josef Cordes, de manifester concrètement sa solidarité aux victimes de l’ouragan Katrina qui a dévasté le sud-est des Etats-Unis.

Je prie « pour les défunts et leurs familles, pour les blessés, les sans-abri, pour les malades, les enfants, les personnes âgées ; je bénis ceux qui sont engagés dans les difficiles opérations de secours et de reconstruction », a déclaré le pape dans son allocution après la prière de l’Angélus, en présence des pèlerins réunis dans la cour de la résidence pontificale de Castel Gandolfo.

« J’ai chargé le président du Conseil pontifical Cor Unum, l’archevêque Paul Josef Cordes, de transmettre le témoignage de ma solidarité aux populations frappées par l’ouragan », a ajouté le pape.

A plusieurs occasions déjà, Mgr Cordes a été envoyé auprès de personnes sinistrées pour leur apporter une contribution financière de la part de l’évêque de Rome mais surtout pour leur manifester par sa présence et des rencontres de prière la proximité spirituelle du pape et des catholiques du monde.

Le Conseil pontifical « Cor Unum » (en latin, un seul cœur), a pour objectif de canaliser les gestes de solidarité du pape, de coordonner l’activité des institutions catholiques et de sensibiliser les croyants aux motifs évangéliques de la charité.

S’adressant ensuite en anglais aux pèlerins anglophones présents dans la cour de la résidence de Castel Gandolfo, le pape a demandé aux croyants de « s’unir » à lui « pour prier pour les victimes, ceux qui leur sont chers et toutes les personnes sinistrées ».

« Puissent les familles en deuil connaître le réconfort de la présence de Dieu et les sauveteurs être assurés de notre profonde sollicitude et de notre soutien », a déclaré le pape.
ZF05090403

TOP

 

 



Le pape prie pour la réconciliation en Irak


ROME, Dimanche 4 septembre 2005 (ZENIT.org) – Le pape prie pour que s’instaure un climat de réconciliation et de confiance réciproque en Irak.

Je pense « aux Irakiens qui, mercredi dernier ont vu périr des centaines de leurs concitoyens – essentiellement des personnes âgées, des femmes et des enfants, réunis à Bagdad pour une commémoration religieuse –, victimes d’un mouvement de panique incontrôlable », a déclaré le pape dans son allocution après la prière de l’Angélus, ce dimanche, depuis sa résidence de Castel Gandolfo, à environ 30 kilomètres au sud de Rome.

« Que le Tout-puissant daigne toucher le cœur de chacun, pour que s’instaure enfin un climat de réconciliation et de confiance réciproque dans ce pays tourmenté », a-t-il ajouté.

A l’annonce de la tragédie de Bagdad, le pape avait envoyé un télégramme au nonce apostolique l’archevêque Fernando Filoni dans lequel il dit souhaiter « que tous les croyants dans le Dieu Unique s’unissent pour déplorer toute violence et pour collaborer au retour de la concorde sur cette terre irakienne martyre ».
ZF05090404

TOP
 

 

 
   
 
 

Entretien



La « révolution de Solidarnosc », de la chute du Mur de Berlin à la fin du communisme
Entretien avec Gianfranco Svidercoschi, ancien vice-directeur de L’Osservatore Romano

ROME, Dimanche 4 septembre 2005 (ZENIT.org) – « C’est un souvenir que l’on porte encore dans son cœur, surtout pour ceux qui ont connu cette grande transformation de l’Europe. Et précisément à l’origine de cette transformation et de la transformation qui s’opère actuellement en Europe, se trouve la révolution de Solidarnosc », a affirmé le journaliste Gianfranco Svidercoschi.

Dans cet entretien accordé à Zenit, Gianfranco Svidercoschi, auteur d’un récent ouvrage intitulé « Storia di Karol » (Histoire de Karol), dont le nom pour la série télévisée est « Karol, un uomo diventato Papa » (Karol, un homme devenu Pape), retrace le caractère unique de ce mouvement ouvrier, fondé en Pologne en septembre 1980, qui contribua à l’effondrement du communisme.

Zenit : Pourquoi l’appelez-vous révolution ?

G. Svidercoschi : Parce que cela a été la révolution de tout un peuple. Parce que pendant tant d’années en Pologne il y avait eu ce que le cardinal Wyszynski appelait « les petites révolutions » : en 1956, les ouvriers, en 1968, les étudiants et les intellectuels. En 1970, à nouveau les ouvriers sur la Baltique… jusqu’à ce qu’en 1976 ait lieu une protestation ouvrière qui marqua l’union de toute la société.

Les ouvriers protestèrent et en payèrent les conséquences par la prison, mais pour la première fois, les étudiants et d’autres groupes sociaux se trouvèrent d’une certaine manière unis. Il s’était alors créé ce que nous appelons la subjectivité de la nation polonaise. De là naquit Solidarnosc. En 1980, le 1er juillet, une grève fut organisée. Le régime communiste chercha à calmer l’agitation en distribuant des augmentations, mais les grèves s’enchaînèrent. Un vrai effet domino dans tout le pays.

Le 15 août les chantiers de la Baltique commencèrent aussi à se mettre en grève. Là, ce fut la vraie protestation, la plus forte de toute la Pologne. Le régime communiste polonais – Brejnev de Moscou continuait d’insister pour que l’on signe, de peur que « la peste polonaise » ne s’étende partout – décida le 30/31 août de signer les accords de Gdansk.

Zenit : Pourquoi sont-ils passés à l’histoire ?

G. Svidercoschi : Parce qu’ils n’ont pas seulement représenté une plate-forme sociale mais également une plate-forme éthique… on demandait entre autres des émissions pour l’Eglise. Un aspect éthique et religieux déjà présent dans les protestations : des images de la Vierge noire et de Jean-Paul II étaient accrochées sur les grilles des chantiers de Gdansk.

Zenit : De quelle manière la présence de l’Eglise en Pologne a-t-elle encourager les ouvriers ?

G. Svidercoschi : Même ceux qui étaient de gauche, ou communistes dissidents, trouvaient dans l’Eglise un appui, un soutien. Pendant trop longtemps on a pensé que l’Eglise en Pologne était une Eglise conservatrice. Elle s’était au contraire renouvelée après le Concile et ne défendait pas sa propre liberté, mais elle défendait la liberté de l’homme indépendamment de la carte (du parti) ou de la croyance que l’on avait.

Qui plus est, au-delà même de l’engagement de l’Eglise polonaise – Staline répétait toujours : si au moins nous avions le cardinal Wyszynski avec nous – l’élection du pape polonais avait eu lieu deux ans auparavant. C’était comme une sorte de parapluie de protection pour cette révolution qui naissait en Pologne mais aurait eu la force de s’étendre à toute l’Europe de l’Est.

Zenit : Pourquoi « le pape polonais » était-il important ?

G. Svidercoschi : Il était important non parce que – comme lui-même le disait dans son dernier livre « Mémoire et identité » - il a été l’auteur de la chute du Mur… mais pour le fait même qu’il y avait un pape polonais à Rome, un pape de cette Nation où dans la grande majorité catholique de la population s’était créé ce mouvement populaire qui amena justement à la naissance de Solidarnosc et aussi aux transformations de la Pologne.

Zenit : Quel était le regard de l’Occident face à ces transformations qui survenaient en Pologne ?

G. Svidercoschi : Je crois que l’Occident a commis une grande erreur pendant cette période, avant tout parce qu’il n’avait pas compris ce qui se passait en Pologne. Je me suis rendu en Pologne en janvier 1977 pour mener une enquête, après la signature de l’accord entre ouvriers, intellectuels, étudiants et autres dissidents… Eh bien, pas un seul journaliste occidental n’était allé voir ce qui était en train de se passer. Quand on assista aux protestations en chaîne, comme je le disais plus haut, pas même un entrefilet ne fut publié à ce sujet pendant un mois dans les journaux occidentaux. On pensait désormais que le monde communiste était un monde fermé, un monde clos et que la séparation du reste de l’Europe était définitive.

Mais à Rome il y avait une personne, peut-être la seule personne au monde qui croyait au contraire en la possibilité que le monde puisse encore changer ; que la Pologne puisse encore respirer avec deux poumons : le poumon occidental et le poumon oriental. C’était Jean-Paul II. Voilà, en cela je crois que la présence d’un pape polonais et non occidental, a été fondamentale.

Zenit : Que reste-t-il aujourd’hui de Solidarnosc ?

G. Svidercoschi : Les choses ont changé, disons que le pape avait raison quand il se rendit en Pologne et fit sa prédication sur le credo : il comprenait que, une fois que les portes de la Pologne et des autres pays de l’Est se seraient ouvertes, après la chute du Mur de Berlin, un autre grave danger menacerait : le consumérisme. Cette forme de société déchristianisée, laïcisée qui a ensuite entraîné la Pologne et les autres pays.

Solidarnosc représente en tout cas le levier qui a conduit à la chute du Mur, du communisme… par des voies secrètes, mystérieuses… tout ce qui est né entre le 30 et le 31 août 1980 sur la Baltique a conduit ensuite à la transformation de l’Europe. Tous ne seront peut-être pas satisfaits de l’Europe actuelle mais il existe une grande chose en Europe, la liberté – comme disait le pape en arrivant à Prague, consacrant d’une certaine manière la fin du communisme. Auparavant, ces peuples n’avaient pas de liberté, aujourd’hui ils l’ont.. Peut-être tous n’ont-ils pas fait un bon usage de la liberté reconquise, à commencer peut-être par les Polonais, mais au moins l’homme de l’Est de l’Europe vit aujourd’hui libre de manière égale à l’européen de l’autre côté de l’Europe.
ZF05090405

TOP
 

 

 
   
 

   


- Documents -



Paroles du pape à l’Angélus
Texte intégral

ROME, Dimanche 4 septembre 2005 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous la traduction des allocutions que le pape Benoît XVI a prononcées ce dimanche avant et après la prière de l’Angélus, depuis la résidence pontificale de Castel Gandolfo.

Avant l’Angélus

Chers frères et soeurs,

L’Année de l’Eucharistie touche désormais à sa fin. Elle se terminera au mois d’octobre prochain, par la célébration de l’Assemblée ordinaire du Synode des évêques au Vatican, qui aura pour thème : « L’Eucharistie : source et sommet de la vie et de la mission de l’Eglise ».

Cette Année spéciale consacrée au Mystère eucharistique a été voulue par le bien-aimé pape Jean-Paul II pour réveiller dans le peuple chrétien, la foi, l’émerveillement et l’amour pour ce grand Sacrement qui constitue le vrai trésor de l’Eglise. Avec quelle dévotion il célébrait la sainte messe, centre de chacune de ses journées ! Et que de temps il passait en adoration, prière silencieuse devant le tabernacle ! Les derniers mois, la maladie l’a identifié de plus en plus au Christ souffrant. Il est frappant de penser qu’à l’heure de sa mort, il s’est retrouvé à unir l’offrande de sa propre vie à celle du Christ dans la messe qui était célébrée près de son lit. Son existence terrestre s’est conclue pendant l’Octave de Pâques, précisément au cœur de cette Année de l’Eucharistie, au cours de laquelle a eu lieu le passage de son grand pontificat au mien. C’est avec joie par conséquent, depuis le début de ce service que le Seigneur m’a demandé, que je réaffirme la centralité du Sacrement de la présence réelle du Christ dans la vie de l’Eglise et dans celle de tout chrétien.

En vue de l’Assemblée synodale d’octobre, les évêques qui en seront membres sont en train d’examiner l’« instrument de travail » préparé pour cette Assemblée. Je demande cependant que toute la communauté ecclésiale se sente impliquée dans cette phase de préparation immédiate et qu’elle y participe par la prière et la réflexion, en valorisant toute occasion, événement, rencontre. Lors de la récente Journée mondiale de la Jeunesse également, les références au mystère de l’Eucharistie ont été très nombreuses. Je repense par exemple à la veillée suggestive de samedi soir, 20 août, à Marienfeld, dont le point culminant a été l’adoration eucharistique : un choix courageux qui a fait converger les regards et les cœurs des jeunes vers Jésus présent dans le Saint Sacrement. Je me souviens par ailleurs qu’au cours de ces journées mémorables, l’adoration perpétuelle, jour et nuit, a eu lieu dans certaines églises de Cologne, Bonn et Düsseldorf, avec la participation de nombreux jeunes qui ont ainsi pu découvrir ensemble la beauté de la prière contemplative !

J’espère que, grâce à l’engagement de pasteurs et de fidèles, la participation à l’Eucharistie sera de plus en plus assidue et fervente dans chaque communauté. Je voudrais aujourd’hui en particulier exhorter à sanctifier avec joie le « jour du Seigneur », le dimanche, jour sacré pour les chrétiens. Je suis heureux dans ce contexte de rappeler la figure de saint Grégoire le Grand, dont nous avons célébré hier la mémoire liturgique. Ce grand pape a apporté une contribution de portée historique à la promotion de la liturgie dans ses différents aspects et en particulier à une célébration appropriée de l’Eucharistie. Que son intercession, ainsi que celle de la très Sainte Vierge Marie nous aide à vivre pleinement chaque dimanche la joie de Pâques et de la rencontre avec le Seigneur ressuscité.

Après l’Angélus

Ces jours-ci nous sommes tous attristés par le désastre provoqué par un ouragan aux Etats-Unis, spécialement à la Nouvelle Orléans. Je souhaite vous assurer de ma prière pour les défunts et leurs familles, pour les blessés, les sans-abri, pour les malades, les enfants, les personnes âgées ; je bénis ceux qui sont engagés dans les difficiles opérations de secours et de reconstruction. J’ai chargé le président du Conseil pontifical Cor Unum, l’archevêque Paul Josef Cordes, de transmettre le témoignage de ma solidarité aux populations frappées par l’ouragan.

Je pense également aux Irakiens qui, mercredi dernier ont vu périr des centaines de leurs concitoyens – essentiellement des personnes âgées, des femmes et des enfants, réunis à Bagdad pour une commémoration religieuse –, victimes d’un mouvement de panique incontrôlable. Que le Tout-puissant daigne toucher le cœur de chacun, pour que s’instaure enfin un climat de réconciliation et de confiance réciproque dans ce pays tourmenté.

En anglais
Je salue tous les pèlerins anglophones présents à l’Angélus d’aujourd’hui. Nos cœurs se tournent de façon spéciale vers tous ceux qui souffrent des conséquences désastreuses de l’ouragan Katrina aux Etats-Unis. Alors que cette tragédie se déploie dans toute son ampleur, je vous demande de vous unir à moi pour prier pour les victimes, ceux qui leur sont chers et toutes les personnes sinistrées. Puissent les familles en deuil connaître le réconfort de la présence de Dieu et les sauveteurs être assurés de notre profonde sollicitude et de notre soutien.

En français
Je suis heureux de saluer les pèlerins de langue française présents aujourd’hui, et en particulier les représentants de la commune de Châteauneuf-du-Pape ainsi que ceux de la commune de Castel Gandolfo qui fêtent cette année leurs dix ans de jumelage. À cette occasion, je soulignerais volontiers l’importance de ces liens d’échanges, de connaissance et d’enrichissement mutuels, tissés au fil des années entre tant de communes à travers l’Europe et le monde et qui contribuent à la rencontre entre les hommes. Que le Seigneur vous donne à tous d’être des artisans de fraternité, de réconciliation et de paix !

En allemand
Un « bonjour » chaleureux aux pèlerins de langue allemande. Le Christ est au milieu de nous lorsque nous sommes réunis en son nom. Nous pouvons être sûrs que le Seigneur entend notre prière commune. Faites route avec lui ! Que l’esprit de Dieu vous accompagne !

En espagnol
Je salue cordialement les pèlerins de langue espagnole venus à Castel Gandolfo pour la prière mariale de l’Angélus ainsi que tous ceux qui s’y unissent à travers la radio et la télévision. Souvenez-vous toujours que la plénitude de la loi, c’est l’amour. Bon dimanche !

En polonais
Je salue les Polonais ici présents et ceux qui s’unissent à nous à travers la radio et la télévision. J’adresse mon salut en particulier aux enfants et aux jeunes qui entament une nouvelle année scolaire. Que Dieu vous bénisse dans cette acquisition de science et de sagesse. Que Jésus Christ soit loué !

Le pape a également salué en italien différents groupes présents à l’Angélus.
ZF05090406

TOP



----------------------------------------

Pour offrir un abonnement à Zenit, en cadeau, cliquez sur :
http://www.zenit.org/french/cadeau.html
----------------------------------------
 

 
    
......

flecheverte_gauche.gif

flechehaut_rose.gif flecheverte_droite.gif
 ..   
 
 
 
.
.

Voici le meilleur Site pour former et fortifier l'esprit. 

Voici le meilleur Site pour franchir  La Porte du Ciel allègrement.

doit être longue si nous la passons ailleurs qu'au « Ciel »!
Ce merveilleux endroit que notre Seigneur Jésus Christ lui-même, nous a promis

Papy pour vous Servir..

 
          ......