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Enseignement du Saint Père

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La Porte du Ciel

Enseignement du Saint Père 

N° 2

du 17 août 2005

 

 
     
 
 
 
17 août 2005  Spécial JMJ 2005.

Rome
Le frère Schütz « est arrivé à la joie éternelle », affirme le pape
La souffrance a toujours un sens aux yeux de Dieu, déclare Benoît XVI
Le pape demande de prier pour son pèlerinage à Cologne
Message de Benoît XVI pour la mort de 17 militaires espagnols morts en Afghanistan

Spécial JMJ 2005

Le site de Marienfeld à l’abri de la « gloire de Dieu »

L’accident de Marie, en bicyclette vers Cologne, « En Avance » au ciel
Catéchèses des évêques français

International
Le fondateur de la Communauté de Taizé a été assassiné
Frère Roger, une vie offerte pour la réconciliation entre les chrétiens
Message de Mgr Ricard à l’occasion de la catastrophe aérienne au Venezuela

- Documents -
Paroles du pape concernant la mort du frère Roger de Taizé
Catéchèse du pape prononcée lors de l’audience générale du 17 août
Angélus du dimanche 14 août : l’exemple de foi de la Cananéenne

 
 
 
   
 


 


Rome



Le frère Schütz « est arrivé à la joie éternelle », affirme le pape
Déclaration improvisée du pape à la fin de l’audience générale

ROME, Mercredi 17 août 2005 (ZENIT.org) – Sans cacher son émotion, le pape Benoît XVI a prononcé ce mercredi, à la fin de l’audience générale, une déclaration spontanée, exprimant sa tristesse pour l’assassinat du fondateur de la Comunauté de Taizé, le frère Roger Schütz, qui était âgé de 90 ans.

« J'ai reçu ce matin une nouvelle très triste, dramatique, a-t-il déclaré aux pèlerins rassemblés dans la cour de la résidence pontificale de Castelgandolfo venus participer à l’audience générale. Au cours des Vêpres d'hier soir, le cher frère Roger Schütz, fondateur de la Communauté de Taizé, a été poignardé et tué, probablement par une personne déséquilibrée », une femme roumaine de 36 ans.

« Cette nouvelle me touche d'autant plus que précisément hier, j'ai reçu une lettre de frère Roger, très émouvante et très amicale », a poursuivi le pape.

Dans cette lettre, le frère Roger affirme être « en étroite communion » avec le pape et « avec tous ceux qui seront réunis à Cologne ».

« Puis il écrit qu'en raison de ses conditions de santé, il ne pourra malheureusement pas venir personnellement à Cologne, mais qu'il sera spirituellement présent avec ses frères », a ajouté le pape.

Benoît XVI précise que le fondateur de la Communauté de Taizé écrit « qu'il souhaite venir au plus tôt à Rome » pour le rencontrer et lui dire que la « communauté de Taizé voudrait cheminer en communion avec le Saint-Père ».

« En ce moment de tristesse, nous ne pouvons que confier à la bonté du Seigneur l'âme de son fidèle serviteur, a poursuivi le pape.

« Frère Schütz est dans les mains de la bonté éternelle, de l'amour éternel. Il est arrivé à la joie éternelle. Il nous avertit et nous exhorte à être toujours de fidèles ouvriers dans la Vigne du Seigneur, même dans les situations tristes, dans la certitude que le Seigneur nous accompagne et nous donnera sa joie », a conclu Benoît XVI.

Le cardinal Joseph Ratzinger connaissait le frère Roger depuis longtemps. Lors des obsèques de Jean-Paul II, qu’il présidait en tant que doyen du collège des cardinaux, la première personne à recevoir la communion des mains du cardinal a été le frère Roger, qui s’était avancé vers l’autel en fauteuil roulant.
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La souffrance a toujours un sens aux yeux de Dieu, déclare Benoît XVI
Le pape médite le psaume 125 au cours de sa catéchèse du mercredi

ROME, Mercredi 17 août 2005 (ZENIT.org) – Même si elle semble parfois ne pas avoir de sens, la souffrance est toujours féconde aux yeux de Dieu, a affirmé Benoît XVI au cours de l’audience générale de ce mercredi.

A la veille de son premier voyage international, à Cologne, le pape a proposé une méditation du psaume 125 « Dieu notre joie et notre espérance », aux pèlerins réunis ce mercredi matin dans la cour de la résidence pontificale de Castelgandolfo.

Le pape a choisi de méditer une phrase en particulier de ce psaume que les israéliens récitaient lorsqu’ils se sentaient menacés ou lorsqu’ils vivaient dans la peur : « Ceux qui sèment dans les larmes moissonnent en chantant ».

« Sous le poids du travail, le visage est parfois sillonné de larmes: on accomplit une semence difficile, parfois vouée à l'inutilité et à l'échec. Mais lorsqu'arrive la moisson abondante et joyeuse, on découvre que cette douleur a été féconde », a expliqué le pape.

« Dans ce verset du psaume est résumée la grande leçon sur le mystère de fécondité et de vie que peut contenir la souffrance », a-t-il poursuivi, avant de rappeler les paroles de Jésus avant sa passion et sa mort : « Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il demeure seul; mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruit ». C’est la phrase que le cardinal Ratzinger avait choisi comme fil conducteur des méditations du Chemin de Croix qu’il avait composées cette année pour le vendredi saint, à la demande de Jean-Paul II.

Le pape propose ce psaume 125 à la méditation des croyants comme « un chant d'espérance, auquel on peut recourir lorsqu'on est plongé dans le temps de l'épreuve, de la peur, de la menace extérieure et de l'oppression intérieure ».

Mais il peut en même temps devenir « un appel plus général à vivre ses jours et à accomplir ses choix dans un climat de fidélité », a déclaré le pape.

« La persévérance dans le bien, même si elle est incomprise et contrariée, débouche toujours à la fin sur un phare de lumière, de fécondité, de paix », a-t-il souligné.

Cette méditation du pape Benoît XVI fait partie de la série de commentaires des psaumes et des cantiques de la Bible appartenant à la Liturgie des Vêpres, que le pape Jean-Paul II avait commencés lors des audiences du mercredi.
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Le pape demande de prier pour son pèlerinage à Cologne


ROME, Mercredi 17 août 2005 (ZENIT.org) – A la fin de l’audience générale de ce mercredi, le pape Benoît XVI a demandé aux croyants de l’accompagner par la prière au cours de son premier voyage apostolique qui le conduira à Cologne pour les JMJ.

« Il s’agit d’un important rendez-vous ecclésial. Nous espérons tous que celui-ci portera d’abondants fruits spirituels pour l’Eglise tout entière qui compte beaucoup sur l’engagement et le témoignage évangélique des jeunes », a-t-il déclaré, en s’adressant aux pèlerins rassemblés dans la cour de la résidence pontificale de Castelgandolfo.

« Je vous demande à tous de m’accompagner par la prière lors du pèlerinage apostolique que je commencerai demain pour prendre part, à Cologne, à la Journée mondiale de la Jeunesse », a demandé le pape.
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Message de Benoît XVI pour la mort de 17 militaires espagnols morts en Afghanistan


ROME, Mercredi 17 août 2005 (ZENIT.org) – Le pape Benoît XVI exprime sa peine à l’occasion du décès de 17 militaires espagnols qui ont trouvé la mort dans une catastrophe aérienne survenue hier mardi en Afghanistan, dans un télégramme envoyé par le cardinal Angelo Sodano, secrétaire d’Etat du Vatican.

Le télégramme précise que le pape a été « profondément peiné » par la « douloureuse nouvelle ». Il « offre des prières de suffrage pour leur repos éternel » et prie « pour que le Seigneur accorde sa consolation à ceux qui pleurent cette regrettable tragédie ».

Dans le télégramme envoyé à l’évêque espagnol aux armées, Mgr Francisco Pérez González, le pape demande de transmettre ses condoléances « aux familles des militaires décédés, ainsi que ses sentiments de proximité ».

Le ministre de la défense espagnol, José Bono, a expliqué depuis Herat, dans l’ouest de l’Afghanistan, que les experts n’ont pas découvert d’indices prouvant que les militaires espagnols ont été l’objet d’une attaque. « L’hypothèse la plus probable » est selon eux celle de l’accident provoqué par de mauvaises conditions climatiques. Un « vent fort » soufflait en effet dans la région.

Le ministre a toutefois précisé que pour le moment on ne peut exclure aucune hypothèse sur la cause du sinistre.
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Spécial JMJ 2005



Le site de Marienfeld à l’abri de la « gloire de Dieu »
Visite du site

COLOGNE, Mercredi 17 août 2005 (ZENIT.org)- La vaste esplanade (2, 6 kilomètres carrés) de « Marienfeld », le « Champ de Marie » n’était guère qu’un champ, mais un champ de blé avant le choix de Cologne comme site de la XXe Journée mondiale de la jeunesse autour du pape. C’est désormais un camp de préfabriqués ultramodernes qui s’apprêtent à abriter pendant presque deux jours un imposant bivouac d’un million de jeunes du monde entier. La presse internationale a pu visiter le site ce matin.

Il se situe à quelque 16 kilomètres de Cologne, près du centre industriel de Türnich. Il y a quelques années c’était encore le site d’une mine de lignite à ciel ouvert, réhabilité et restitué par la suite à l’agriculture.

L’esplanade est dominée par une colline artificielle qui permet d’embrasser le vaste site, et que l’on gravit par un chemin circulaire dallé, encore inachevé ce matin. Les flancs herbeux de la colline sont hérissés de piquets couronnés de cercles de métal rudimentaires prêts à accueillir quelque sept mille lumignons qui brilleront dans la nuit.

Au sommet, le podium, orienté au sud, où le pape sera entouré pendant la veillée de samedi d’un millier de jeunes, et de centaines de concélébrants pendant la liturgie eucharistique finale, dimanche matin, est protégé à douze mètres de hauteur par la représentation d’une nuée qui n’est pas sans rappeler la nuée précédant le peuple hébreu dans son exode au désert ou la nuée de la gloire de Dieu évoquée par les prophètes de la Bible hébraïque. Une nuée de 2500 mètres carrés, et 60 tonnes, remplie d’air continuellement.

Au milieu des jeunes, des bassins accueilleront aussi en leur centre des bougies monumentales à l’épreuve du vent et de la pluie, au cas où le soleil apporté aujourd’hui sur Cologne par les jeunes s’esquiverait un moment.

A cette lumière intense répondra celle de la colline prête à être transfigurée. La nuée sera en effet éclairée de quelque 1500 spots fluorescents, dont l’éclat sera atténué pour permettre aux jeunes de dormir dans la nuit de samedi à dimanche. Les organisateurs ont voulu que ce soit un signe de la « présence de Dieu avec nous » pour les jeunes et tous les habitants de la région.

On peut contempler la vue de Marienfeld et de la nuée sur le site internet de la JMJ : www.jmj2005.de.

Le nom du site vient d’une représentation datant de 1420 environ, de Notre Dame des Douleurs, une sculpture en bois polychrome de la pietà, qui se trouve à l’église de la paroisse voisine de Notre-dame de l’Assomption de Grefrath, au Nord du site. La sculpture a été déplacée de sa chapelle originelle par une communauté de moines trappistes de Bottenbroich (entre Grefrath au Nord et Marienfeld au sud), en 1730. Depuis le lendemain de la deuxième guerre mondiale, en 1949, la nouvelle église paroissiale de Grefrath abrite à nouveau la pietà.

Enfin, si la « nuée lumineuse » de Marienfeld indique de loin ce site, et la présence protectrice de Dieu au milieu de son peuple rassemblé de toutes les Nations, la voix de ce peuple et du pape se feront aussi entendre au loin avec une sonorisation d’une puissance jusqu’ici inégalée, digne du livre des records, indiquent les organisateurs. Nous aurons l’occasion de reparler de ce bivouac des XXe Journées mondiales de la jeunesse.

Un dernier détail cependant : un treuil a été installé de façon à pouvoir faire circuler de part en part une caméra de télévision qui pourra surplomber à tout moment l’esplanade et permettre des images inédites de cette JMJ de Cologne, la JMJ des « deux papes », comme le rappelait le cardinal Meisner lors de la messe d’ouverture des JMJ : « Aujourd'hui, de là où nous sommes, nous regardons le ciel et lui disons "Jean Paul II, Saint-Père, nous vous attendons !" Et nous lançons le même appel vers Rome : "Benoît XVI, Saint-Père, nous vous attendons !" ».
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L’accident de Marie, en bicyclette vers Cologne, « En Avance » au ciel
Née au ciel en route vers Cologne

COLOGNE, Mercredi 17 août 2005 (ZENIT.org) – Marie est partie « En Avance » au ciel sur tous ses amis de l’association qui porte prophétiquement ce nom En Avance et qui témoigne avec l’enthousiasme, la force et la fraîcheur d’une jeunesse amie du Christ du don précieux que représente toute vie humaine.

Marie était partie à bicyclette pour Cologne. Happée par un tracteur, elle a fini sa course au ciel. Elle venait de communier le matin, elle avait reçu le sacrement de réconciliation la veille. Sa route s’est achevée dans les Ardennes : elle est née au ciel en partant vers la XXe Journée mondiale de la jeunesse.

Son frère témoigne de cette destinée tragique, dans laquelle le Christ communique une mystérieuse et grave sérénité, discrètement, entouré de ses amis, autour des tables de la « Domus Vitae », rassemblée sous l’aile accueillante de la paroisse Saint-Suitbert de la banlieue sud de Düsseldorf.

La route s’est interrompue pour repartir à Versailles, entourer la famille de Marie, et dire « adieu » à la première arrivée, « en avance » au ciel. Grâce à elle, les yeux des pèlerins décollent de l’asphalte pour regarder vers le Ciel.

Puis ils sont revenus achever leur route, à la suite des Mages venus d’Orient et vénérés à Cologne, pour « L’adorer », comme le dit le thème choisi par le pape Jean-Paul II pour cette XXe JMJ.

Hier, une radio française, Radio Espérance (www.radio-esperance.com) enregistrait le témoignage de « En Avance », avant de rentrer à Cologne pour retransmettre la soirée de la communauté de Taizé. Frère Roger lui aussi aujourd’hui indique à tous la route, le Ciel. Et les victimes martiniquaises du crash de leur avion. Trois fois, ils nous indiquent le Ciel, la Vie, éternelle, dans le Christ, but de tout pèlerinage.
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Catéchèses des évêques français


COLOGNE, Mercredi 17 août 2005 (ZENIT.org) – Les catéchèses prononcées par les évêques français à l’attention des jeunes venus participer aux JMJ de Cologne sont disponibles sur le site officiel des JMJ 2005 à l’adresse :
http://www.jmj2005.fr/
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International



Le fondateur de la Communauté de Taizé a été assassiné


ROME, Mercredi 17 août 2005 (ZENIT.org)- Le frère Roger Schütz, fondateur de la Communauté de Taizé, a été assassiné mardi soir, au cours de la prière, dans l’église de la Réconciliation, à Taizé, poignardé par une femme probablement déséquilibrée.

Nous reprenons ci-dessous le communiqué publié par la Communauté de Taizé.

Frère Roger est entré dans la vie d’éternité

Au cours de la prière du soir du mardi 16 août, au milieu de la foule qui entourait la communauté dans l’Église de la Réconciliation, une femme probablement déséquilibrée a violemment frappé à coup de couteau frère Roger qui est décédé quelques instants après.

La communauté de Taizé est dans la peine et remercie tous ceux qui la soutiennent de leur affection et de leur prière. Le matin du 17 août, lendemain de la mort de frère Roger, cette prière a été prononcée dans l’église :

« Toi, le Christ de compassion, tu nous donnes d’être en communion avec ceux qui nous ont précédés, et qui peuvent nous demeurer si proches. Nous remettons entre tes mains notre frère Roger. Déjà il contemple l’invisible. A sa suite, tu nous prépares à accueillir un rayonnement de ta clarté. »

Les obsèques de frère Roger seront célébrées mardi 23 août à 14h.

Son corps est déposé dans l’église de Taizé chaque après-midi de 15h. à 19h., pour que tous ceux qui le veulent puissent aller se recueillir auprès de lui.

Voici huit ans, frère Roger avait désigné frère Alois pour lui succéder, après sa mort, comme responsable de la communauté. Frère Alois est entré tout de suite dans son ministère de serviteur de la communion au cœur de la communauté.
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Frère Roger, une vie offerte pour la réconciliation entre les chrétiens
L’héritage du religieux assassiné à l’âge de 90 ans

ROME, Mercredi 17 août 2005 (ZENIT.org) - « Dieu ne crée ni peur ni inquiétude, Dieu ne peut que nous aimer ». Ces paroles, que le frère Roger avait écrites à l’occasion de la rencontre européenne de jeunes à Lisbonne, du 28 décembre 2004 au 1 janvier 2005, résument le message de sa vie offerte pour la réconciliation entre les chrétiens.

Nous publions ci-dessous une note biographique du frère Roger, diffusée par le porte-parole de la Communauté de Taizé, le frère Emile.

Tout a commencé par une grande solitude lorsqu'en août 1940, à l'âge de vingt-cinq ans, frère Roger quitta le pays de sa naissance, la Suisse, pour aller vivre en France, le pays de sa mère. Depuis plusieurs années, il portait en lui l'appel à créer une communauté où se concrétiserait tous les jours une réconciliation entre chrétiens, « où la bienveillance du coeur serait vécue très concrètement, et où l'amour serait au coeur de tout ». Cette création, il désirait l'insérer dans la détresse du moment, et c'est ainsi qu'en pleine guerre mondiale il se fixa dans le petit village de Taizé, en Bourgogne, à quelques kilomètres de la ligne de démarcation qui coupait la France en deux. Il cacha alors des réfugiés (en particulier des juifs), qui savaient qu'en fuyant la zone occupée, ils pourraient trouver refuge dans sa maison.

Plus tard, des frères le rejoignirent, et c'est le jour de Pâques 1949 que les premiers frères s'engagèrent pour toute l'existence dans le célibat, la vie commune et une grande simplicité de vie.

Dans le silence d'une longue retraite, au cours de l'hiver 1952-1953, le fondateur de la communauté écrivit la Règle de Taizé, exprimant pour ses frères « l'essentiel permettant la vie commune ».

A partir des années cinquante, certains frères allèrent vivre en des lieux défavorisés pour se tenir aux côtés de ceux qui souffrent.

Dès la fin des années cinquante, le nombre de jeunes se rendant à Taizé s'accrut sensiblement. A partir de 1962, des frères et des jeunes, envoyés par Taizé, ne cessèrent d'aller et venir dans les pays d'Europe de l'Est, avec la plus grande discrétion, afin de ne pas compromettre ceux qu'ils soutenaient.

De 1962 à 1989, frère Roger lui-même a visité la plupart des pays d’Europe de l’Est, parfois pour des rencontres de jeunes, autorisées mais très surveillées, parfois pour de simples visites, sans possibilité de parler en public («Je me tairai avec vous », disait-il aux chrétiens de ces pays).

C'est en 1966 que des soeurs de Saint-André, communauté catholique internationale fondée il y a plus de sept siècles, vinrent habiter le village voisin et commencèrent à assumer une partie des tâches de l'accueil. Plus récemment quelques sœurs ursulines polonaises vinrent aussi apporter leur collaboration.

La communauté de Taizé rassemble aujourd'hui une centaine de frères, catholiques et de diverses origines évangéliques, issus de plus de vingt-cinq nations. De par son existence même, elle est un signe concret de réconciliation entre chrétiens divisés et entre peuples séparés.

Dans un de ses derniers livres, intitulé "Dieu ne peut qu'aimer", (Presses de Taizé), frère Roger décrivait ainsi son cheminement œcuménique :

"Puis-je rappeler ici que ma grand-mère maternelle a découvert intuitivement comme une clé de la vocation œcuménique et qu’elle m’a ouvert une voie de concrétisation ? Marqué par le témoignage de sa vie, et encore très jeune, j’ai trouvé à sa suite ma propre identité de chrétien
en réconciliant en moi-même la foi de mes origines avec le mystère de la foi catholique, sans rupture de communion avec quiconque."

Les frères n'acceptent aucun don, aucun cadeau. Ils n'acceptent pas non plus pour eux-mêmes leurs propres héritages personnels, mais en font don aux plus pauvres. C'est par leur travail qu'ils gagnent la vie de la communauté et partagent avec d'autres.

De petites fraternités se trouvent maintenant insérées dans des quartiers déshérités en Asie, en Afrique, en Amérique du Sud et du Nord. Les frères tentent d'y partager les conditions de vie de ceux qui les entourent, s'efforçant d'être une présence d'amour auprès des plus pauvres, des enfants de la rue, des prisonniers, des mourants, de ceux qui sont blessés jusque dans leurs profondeurs par des ruptures d'affection, par des abandons humains.

Venant du monde entier, des jeunes se retrouvent aujourd'hui à Taizé toutes les semaines de l'année pour des rencontres pouvant rassembler d'un dimanche à l'autre jusqu'à six mille personnes représentant plus de soixante-dix nations. Avec les années, des centaines de milliers de jeunes se sont succédé à Taizé, méditant le thème « vie intérieure et solidarités humaines ». Aux sources de la foi, ils cherchent à découvrir un sens à leur vie et se préparent à prendre des responsabilités là où ils vivent.

Des hommes d'Église se rendent également à Taizé, et la communauté a ainsi accueilli le pape Jean-Paul II, trois archevêques de Canterbury, des métropolites orthodoxes, les quatorze évêques luthériens suédois, et de nombreux pasteurs du monde entier.

Pour soutenir les jeunes générations, la communauté de Taizé anime un « pèlerinage de confiance sur la terre ». Ce pèlerinage n'organise pas les jeunes en un mouvement qui serait centré sur la communauté, mais les stimule à être porteurs de paix, de réconciliation et de confiance dans leurs villes, leurs universités, sur leurs lieux de travail, dans leurs paroisses, et cela en communion avec toutes les générations. Comme étape de ce « pèlerinage de confiance sur la terre », une rencontre européenne de cinq jours réunit à la fin de chaque année plusieurs dizaines de milliers de jeunes dans une métropole européenne, à l'Est ou à l'Ouest.

A l'occasion de la rencontre européenne, frère Roger publiait tous les ans une « lettre », traduite en plus de cinquante langues, reprise et méditée ensuite pendant toute une année par les jeunes, chez eux ou lors des rencontres à Taizé. Cette lettre, le fondateur de Taizé l'a souvent écrite à partir d'un lieu de pauvreté où il a vécu un temps (Calcutta, Chili, Haïti, Éthiopie, Philippines, Afrique du Sud...).

Aujourd'hui, dans le monde entier, le nom de Taizé évoque paix, réconciliation, communion, et l'attente d'un printemps de l'Église : « Quand l'Église écoute, guérit, réconcilie, elle devient ce qu'elle est au plus lumineux d'elle-même : limpide reflet d'un amour » (frère Roger).

Pour de plus amples informations sur frère Roger et sur la Communauté de Taizé, cf. www.taize.fr.
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Message de Mgr Ricard à l’occasion de la catastrophe aérienne au Venezuela


ROME, Mercredi 17 août 2005 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le message que Mgr Jean-Pierre RICARD, archevêque de Bordeaux et président de la Conférence des évêques de France, a envoyé à Mgr Michel Méranville, archevêque de Fort-de-France, à l’occasion de la catastrophe aérienne survenue au Venezuela.

Cher Monseigneur,
Avec beaucoup d’émotion et de tristesse, je viens d’apprendre la douloureuse nouvelle de la catastrophe aérienne qui endeuille si lourdement la Martinique. Sans plus tarder, en mon nom personnel et au nom de tous les évêques de notre Conférence – la plupart participent en ce moment aux JMJ de Cologne – je tiens à vous exprimer notre proximité fraternelle dans cette épreuve. Vous aurez sans doute à accueillir et à accompagner bien des familles et des personnes que ce drame touche personnellement. Soyez assuré que, dans une fervente prière unanime, nous demandons au Seigneur de vous inspirer les mots et les gestes qui, en réconfortant, manifestent aussi sa présence aimante quand le fardeau est si lourd à porter.

Merci aussi de dire à tous les Martiniquais combien tous les évêques et les catholiques de notre pays se font spirituellement proches d’eux en ces heures de déchirement douloureux. À Cologne, j’aurai l’occasion de le manifester personnellement aux jeunes délégués de votre diocèse ; je sais que, d’ores et déjà, l’Équipe nationale des JMJ s’efforce d’être particulièrement proche d’eux et de les soutenir avec beaucoup d’amitié dans leur inquiétude bien compréhensible.

Que le Dieu de l’espérance vous donne et donne à tous la plénitude de la paix dans la foi !
Croyez, cher Monseigneur, à mes sentiments très fraternels.
+ Jean-Pierre RICARD
Archevêque de Bordeaux
Président de la Conférence des évêques de France
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- Documents -



Paroles du pape concernant la mort du frère Roger de Taizé


ROME, Mercredi 17 août 2005 (ZENIT.org) – Au terme de l'audience générale de ce mercredi, le pape a évoqué la mort tragique de frère Roger, de Taizé.

Voici ce qu’il a déclaré :

Nous avons parlé ensemble de tristesse et de joie. En réalité, j'ai reçu ce matin une nouvelle très triste, dramatique. Au cours des Vêpres d'hier soir, le cher frère Roger Schütz, fondateur de la Communauté de Taizé, a été poignardé et tué, probablement par une personne déséquilibrée. Cette nouvelle me touche d'autant plus que précisément hier, j'ai reçu une lettre de frère Roger, très émouvante et très amicale. Dans celle-ci, il écrit que du fond de son cœur, «nous sommes en étroite communion avec Vous-même et avec tous ceux qui seront réunis à Cologne». Puis il écrit qu'en raison de ses conditions de santé, il ne pourra malheureusement pas venir personnellement à Cologne, mais qu'il sera spirituellement présent avec ses frères. A la fin, il m'écrit dans cette lettre qu'il souhaite venir au plus tôt à Rome pour me rencontrer et me dire que « notre communauté de Taizé voudrait cheminer en communion avec le Saint-Père ».

En ce moment de tristesse, nous ne pouvons que confier à la bonté du Seigneur l'âme de son fidèle serviteur. Nous savons que de la tristesse – comme nous l'avons entendu à présent dans le psaume – renaîtra la joie. Frère Schütz est dans les mains de la bonté éternelle, de l'amour éternel. Il est arrivé à la joie éternelle. Il nous avertit et nous exhorte à être toujours de fidèles ouvriers dans la Vigne du Seigneur, même dans les situations tristes, dans la certitude que le Seigneur nous accompagne et nous donnera sa joie.

[Texte original : italien – Traduction réalisée par Zenit]
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Catéchèse du pape prononcée lors de l’audience générale du 17 août
Texte intégral

ROME, Mercredi 17 août 2005 (ZENIT.org) – Voici la traduction en français de la catéchèse du pape en italien de ce mercredi 17 août sur le psaume 125.

Lecture: Ps 125, 1-5

1. En écoutant les paroles du psaume 125, on a l'impression de voir défiler devant les yeux l'événement chanté dans la seconde partie du Livre d'Isaïe: le « nouvel exode ». C'est le retour d'Israël de l'exil de Babylone à la terre des pères à la suite de l'édit du roi de Perse Cyrus en 538 avant J.-C. Alors se répéta l'expérience joyeuse du premier exode, lorsque le peuple juif fut libéré de l'esclavage d'Egypte.

Ce psaume revêtait une signification particulière lorsqu'il était chanté les jours où Israël se sentait menacé et avait peur, car il était de nouveau soumis à l'épreuve. Le psaume comprend effectivement une prière pour le retour des prisonniers du moment (cf. v. 4). Il devenait ainsi une prière du peuple de Dieu sur son itinéraire historique, pavé de dangers et d'épreuves, mais toujours ouvert à la confiance en Dieu Sauveur et Libérateur, soutien des faibles et des opprimés.

2. Le psaume introduit une atmosphère de joie: on sourit, on se réjouit de la liberté obtenue, des lèvres s'élèvent des chants de joie (cf. vv. 1-2).

La réaction face à la liberté redonnée est double. D'un côté, les nations païennes reconnaissent la grandeur du Dieu d'Israël: « Merveilles que fit pour eux le Seigneur » (v. 2). Le salut du peuple élu devient une preuve limpide de l'existence efficace et puissante de Dieu présent et actif dans l'histoire. De l'autre côté, c'est le peuple de Dieu qui professe sa foi dans le Seigneur qui sauve: « Merveilles que fit pour nous le Seigneur » (v. 3).

3. La pensée se tourne ensuite vers le passé, revécu avec un frisson de peur et d'amertume. Nous aimerions fixer notre attention sur l'image liée à l'agriculture utilisée par le psalmiste: « Ceux qui sèment dans les larmes moissonnent en chantant » (v. 5). Sous le poids du travail, le visage est parfois sillonné de larmes: on accomplit une semence difficile, parfois vouée à l'inutilité et à l'échec. Mais lorsqu'arrive la moisson abondante et joyeuse, on découvre que cette douleur a été féconde.

Dans ce verset du psaume est résumée la grande leçon sur le mystère de fécondité et de vie que peut contenir la souffrance. Précisément comme l'avait dit Jésus au seuil de sa passion et de sa mort: « Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il demeure seul; mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruit » (Jn 12, 24).

4. L'horizon du psaume s'ouvre ainsi à une moisson de fête, symbole de la joie engendrée par la liberté, la paix et la prospérité, qui sont le fruit de la bénédiction divine. Cette prière devient alors un chant d'espérance, auquel on peut recourir lorsqu'on est plongé dans le temps de l'épreuve, de la peur, de la menace extérieure et de l'oppression intérieure.

Mais il peut également devenir un appel plus général à vivre ses jours et à accomplir ses choix dans un climat de fidélité. La persévérance dans le bien, même si elle est incomprise et contrariée, débouche toujours à la fin sur un phare de lumière, de fécondité, de paix.

C'est ce que saint Paul rappelait aux Galates: « Qui sème dans l'esprit, récoltera de l'Esprit la vie éternelle. Ne nous lassons pas de faire le bien; en son temps viendra la récolte, si nous ne nous relâchons pas » (Ga 6, 8-9).

5. Nous concluons par une réflexion de saint Bède le Vénérable (672/3-735) sur le psaume 125 commentant les paroles par lesquelles Jésus annonçait à ses disciples la tristesse qui les attendait et la joie qui devait jaillir de leur affliction (cf. Jn 16, 20).

Bède rappelle que « pleuraient et se lamentaient ceux qui aimaient le Christ lorsqu'ils le virent capturé par les ennemis, ligoté, porté en jugement, condamné, fouetté, ridiculisé, et enfin crucifié, frappé par la lance et enseveli. Au contraire, ceux qui aimaient le monde se réjouissaient... lorsqu'ils condamnèrent à une mort terrible celui dont la seule vue leur était insupportable. Les disciples furent attristés par la mort du Seigneur, mais, ayant appris sa résurrection, leur tristesse se transforma en joie; ayant vu ensuite le prodige de l'ascension, avec une joie encore plus grande, ils louèrent et bénirent le Seigneur, comme en témoigne l'évangéliste Luc (cf. Lc 24, 53). Mais ces paroles du Seigneur s'adaptent à tous les fidèles qui, à travers les larmes et les douleurs du monde, s'efforcent de parvenir aux joies éternelles, et qui, à juste titre, pleurent à présent et sont tristes, parce qu'ils ne peuvent plus voir celui qu'ils aiment et parce que, jusqu'à ce qu'ils demeurent dans leur corps, ils savent qu'ils sont loin de leur patrie et de leur royaume, même s'ils sont certains de parvenir, à travers leurs difficultés et leurs luttes, à la récompense. Leur tristesse se transformera en joie lorsque, une fois terminée la lutte de cette vie, ils recevront la récompense de la vie éternelle, selon ce que dit le Psaume: “Celui qui sème dans les larmes, récoltera dans la joie”» (Homélies sur l'Evangile, 2, 13: Collection de Textes patristiques, XC, Roma 1990, pp. 379-380).

A la fin de l’audience générale le pape a salué les pèlerins en différentes langues. Voici ce qu’il a déclaré aux pèlerins francophones

Je salue cordialement les pèlerins de langue française. A la veille de mon départ pour la Journée mondiale de la Jeunesse à Cologne, je souhaite à chacun de vous d'être, à la suite des Mages, d'authentiques adorateurs de Dieu en lui reconnaissant la première place dans votre existence et en étant des témoins ardents de son amour pour tous les hommes. Je vous invite aussi à prier pour les jeunes du monde.

Salut aux pèlerins italiens

Je salue maintenant les pèlerins de langue italienne. Je m’adresse spécialement aux jeunes, aux personnes âgées et aux malades, aux familles et aux jeunes mariés. Je vous demande à tous de m’accompagner par la prière lors du pèlerinage apostolique que je commencerai demain pour prendre part, à Cologne, à la Journée mondiale de la Jeunesse. Il s’agit d’un important rendez-vous ecclésial. Nous espérons tous que celui-ci portera d’abondants fruits spirituels pour l’Eglise tout entière qui compte beaucoup sur l’engagement et le témoignage évangélique des jeunes.

[Original : italien – Traduction réalisée par Zenit]
ZF05081712

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Angélus du dimanche 14 août : l’exemple de foi de la Cananéenne
Texte intégral

ROME, Mercredi 17 août 2005 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le texte de l’allocution que Benoît XVI a prononcée avant la prière de l’Angélus, dimanche 14 août, depuis la résidence pontificale de Castelgandolfo.

 

* * *



Chers frères et sœurs,

En ce XXe dimanche du temps ordinaire, la liturgie nous propose un exemple particulier de foi: une femme cananéenne, qui demande à Jésus de guérir sa fille « fort malmenée par un démon ». Le Seigneur résiste à ses prières insistantes et semble ne pas céder, même lorsque ses disciples eux-mêmes intercèdent pour elle, comme le rapporte l'évangéliste Matthieu. A la fin, toutefois, devant la persévérance et l'humilité de cette inconnue, Jésus accepte: « O femme, grande est ta foi! Qu'il t'advienne selon ton désir! » (cf. Mt 15, 21-28).

« O Femme, grande est ta foi! » Cette humble femme est indiquée par Jésus comme exemple de foi indomptée. Son insistance à invoquer l'intervention du Christ est pour nous un encouragement à ne jamais nous décourager, à ne pas désespérer, même lors des épreuves les plus dures de la vie. Le Seigneur ne ferme jamais les yeux face aux nécessités de ses fils et, s'il semble parfois insensible à leurs prières, c'est uniquement pour mettre à l'épreuve et raffermir leur foi. Tel est le témoignage des saints et tel est, en particulier, le témoignage des martyrs associés de façon plus étroite au sacrifice rédempteur du Christ. Au cours de ces derniers jours, nous en avons commémoré plusieurs: les Papes Pontien et Sixte II, le prêtre Hippolyte, le diacre Laurent et ses compagnons tués à Rome au début du christianisme. Nous avons rappelé, en outre, une martyre de notre temps, sainte Thérèse Bénédicte de La Croix, Edith Stein, co-patronne de l'Europe, morte dans un camp de concentration; et, précisément aujourd'hui, la liturgie nous propose un martyr de la charité, qui scella son témoignage d'amour au Christ dans le bunker de la faim d'Auschwitz: saint Maximilien Maria Kolbe, qui s'est sacrifié volontairement à la place d'un père de famille.

J'invite chaque baptisé, et de façon particulière, les jeunes qui participent à la Journée mondiale de la Jeunesse, à tourner le regard vers ces exemples resplendissants d'héroïsme évangélique. J'invoque sur tous leur protection et en particulier celle de sainte Thérèse Bénédicte de La Croix, qui passa plusieurs années de sa vie précisément dans le Carmel de Cologne. Que Marie veille sur chacun avec un amour maternel, Marie, la Reine des martyrs, que nous contemplerons demain dans sa glorieuse assomption au ciel. Je vous souhaite à tous un bon dimanche.

Après la prière de l’Angélus le pape s'est adressé aux divers groupes de pèlerins présents. Aux pèlerins francophones, il a dit :

Je vous salue cordialement, chers pèlerins francophones. Que ce temps de vacances vous aide à vous tourner vers le Seigneur, pour faire grandir votre foi! Je vous invite à prier pour les jeunes qui sont en marche vers Cologne pour la Journée mondiale de la Jeunesse.


[Texte original : italien – Traduction réalisée par Zenit]
ZF05081713

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