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Enseignement du Saint Père

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La Porte du Ciel

Enseignement du Saint Père 

N°11 

12 septembre 2005

 

 
     
 
 
 

 

12 septembre 2005

 


Rome
Visite du roi Abdallah de Jordanie au Vatican
Commission pour les relations avec l’islam : Nomination de six consulteurs
Le card. Tomko envoyé du pape en Slovaquie et en Espagne
Arméniens : Mgr Manuel Batakian premier évêque de N.-D. de Nareg à New York
Au service des personnes handicapées ou malades, place Saint-Pierre

International
Lyon : « Les religions, clef nécessaire pour trouver un sens à l’existence »
Ars 2005 : Mgr Rylko encourage la retraite sacerdotale mondiale
Un missionnaire belge, Père Blanc, arrêté au Rwanda

- Documents -
France : La loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat, « originale », « équilibrée »

 



 

 
   
 
 

Rome



Visite du roi Abdallah de Jordanie au Vatican
Promouvoir le dialogue interreligieux

ROME, Lundi 12 septembre 2005 (ZENIT.org) – Le pape Benoît XVI a reçu ce matin en audience privée le roi Abbdallah II de Jordanie, ainsi que la reine Rania et leur suite : le dialogue interreligieux était à l’ordre du jour.

En route pour le sommet de l’ONU à New York (14-16 septembre), le roi Abdallah est arrivé dimanche à Rome. Il s’agit de la deuxième audience à des souverains, après la visite du roi Juan Carlos et de la reine Sofia d’Espagne, lundi dernier.

Le Vatican n’a pas publié de communiqué à la suite de cette rencontre. Mais un communiqué de la cour de Jordanie repris par l’AFP en français indiquait à la veille de cette visite au Vatican qu’elle devait offrir l’occasion de « promouvoir le dialogue interreligieux », d’affirmer « les valeurs nobles de l'humanité pour combattre l'extrémisme, le terrorisme et les tentatives de porter atteinte à l'image réelle de l'islam ».

Le roi et la reine de Jordanie avaient accueilli le pape Jean-Paul II à Amman, à l’occasion de son pèlerinage jubilaire sur les pas de Moïse, en l’an 2000. Et le souverain s'était rendu au Vatican pour assister aux funérailles de Jean-Paul II le 8 avril 2005.

En juillet dernier, le roi avait promu à Amman un congrès international sur le thème : « Le véritable islam et son rôle dans la société moderne ».

Le thème de l’intervention du roi de Jordanie au sommet de l’ONU sera : « Le rôle clé de la Jordanie pour parvenir à une paix et une stabilité régionale et internationale ».

A cette occasion, le roi Abdallah devrait rencontrer des représentants du christianisme, du judaïsme et de l’islam, pour souligner, indique la même source que l’islam « est une religion de tolérance, de paix et de respect mutuel », toujours selon le communiqué.
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Commission pour les relations avec l’islam : Nomination de six consulteurs


ROME, Lundi 12 septembre 2005 (ZENIT.org) – Le pape Benoît XVI a nommé comme consulteurs de la commission du Vatican pour les Rapports religieux avec l'Islam du Conseil pontifical pour le Dialogue inter-religieux, pour cinq ans :
un prêtre italien, le P. Andrea Pacini,
un prêtre espagnol, le P. José Luis Sánchez Nogales,
un jésuite australien, le P. Daniel A.Madigan, SJ,
une religieuse du Sacré-Cœur des Indes, Sr Gerardette Philips,
deux laïcs des Etats Unis, Mme Sandra Keating et M. Lamin Sanneh.
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Le card. Tomko envoyé du pape en Slovaquie et en Espagne


ROME, Lundi 12 septembre 2005 (ZENIT.org) – Le pape Benoît XVI a nommé comme son envoyé spécial à la clôture du congrès eucharistique national slovaque, à Bratislava-Petrzlka, dimanche prochain 18 septembre, le cardinal Jozef Tomko, président du Comité pontifical pour les Congrès eucharistiques internationaux, et préfet émérite de la Congrégation romaine pour l’Evangélisation des Peuples..

Le cardinal Tomko sera accompagné par Mgr Hubertus Matheus Maria Van Megen, secrétaire de la nonciature de Bratislava, du P. Cyril Jancisin, secrétaire de la conférence épiscopale slovaque, et du P. Tibor Hajdu, du clergé diocésain de Bratislava-Trnava.

Le cardinal Tomko sera également l’envoyé spécial de Benoît XVI au premier congrès eucharistique international universitaire qui se tiendra en Espagne, à Murcia, du 9 au 13 novembre.
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Arméniens : Mgr Manuel Batakian premier évêque de N.-D. de Nareg à New York


ROME, Lundi 12 septembre 2005 (ZENIT.org) – Pour les fidèles catholiques arméniens aux Etats-Unis, le pape Benoît XVI a érigé l'Eparchie de Notre-Dame de Nareg à New York des Arméniens ("Our Lady of Nareg in New York for Armenian Catholics").

Cette éparchie correspond à l'ancien Exarchat apostolique pour les fidèles catholique de rite arménien résidents aux Etats-Unis d'Amérique et au Canada, avec la même configuration territoriale : elle regroupe 36 000 catholiques, 14 prêtres, et 20 religieux.

Le pape a nommé comme premier évêque arménien de Notre-Dame de Nareg à New York Mgr Manuel Batakian, qui était jusqu'ici exarque apostolique pour les fidèles de rite arménien résidents aux Etats-Unis et au Canada.

Mgr Manuel Batakian est né en 1929 à Athènes, et, durant la seconde guerre mondiale, il s’est transféré avec sa famille au Liban.

IL a étudié la philosophie et la théologie à Rome de 1946 à 1954, année de son ordination sacerdotale, avec incardination dans le clergé patriarcal de Bzommar. Après un apostolat dans différentes paroisses, il a été, de 1978 à 1984, vicaire patriarcal pour l’Institut du clergé de Bzommar et supérieur du couvent.

De 1984 à 1990, il a été curé de la cathédrale arménienne catholique de Paris et, en 1990, il a été recteur du collège pontifical arménien de Rome. Il a dans le même temps travaillé comme juge au tribunal ecclésiastique de l’Eparchie de Beyrouth.

Au cours du synode des évêques de l’Eglise arménienne catholique, qui s’est tenu du 1er au 11 novembre 1994, il avait été élu auxiliaire du patriarche de Cilicie des Arméniens pour l’Eparchie patriarcale de Beyrouth. Le pape Jean-Paul II avait donné son consentement à l’élection, le 8 décembre 1994 en l’élevant au siège titulaire de Césarée de Cappadoce. Il a été consacré le 12 mars 1995.

Le 20 novembre 2000, il avait été nommé exarque apostolique pour les Arméniens catholiques aux Etats-Unis et au Canada.
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Au service des personnes handicapées ou malades, place Saint-Pierre
Une tente de l’UNITALSI

ROME, Lundi 12 septembre 2005 (ZENIT.org) – La fameuse organisation italienne « Union nationale italienne pour le transport des malades à Lourdes et aux sanctuaires internationaux » (UNITALSI, www.unitalsi.it) a installé sa tente place Jean XXIII, au début de la rue de la Conciliation pour accueillir et aider les personnes handicapées ou malades présentes aux rendez-vous de la place Saint-Pierre, en particulier les audiences du mercredi et les angélus du dimanche.

Le service a été lancé ce dimanche 11 septembre. Des volontaires seront présents le mercredi et le dimanche pour aider et accueillir.

Ce stand sera aussi un point d’information sur les opérations de solidarité et les initiatives de l’UNITALSI (d’Italie numéro vert : 800.062.026).

Fondée en 1903, l’UNITALSI est « une association qui, grâce à son réseau de bénévoles, se propose de réaliser la croissance humaine et chrétienne de ses adhérents et de promouvoir une action d’évangélisation et d’apostolat envers les personnes malades ou handicapées ».

L’association compte plus de trois cent mille adhérents, de tous horizons sociaux et professionnels.
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International



Lyon : « Les religions, clef nécessaire pour trouver un sens à l’existence »
« Le courage d’un humanisme de paix »

ROME, Lundi 12 septembre 2005 (ZENIT.org) – « Les religions sont la clef nécessaire aux hommes pour trouver un sens à leur existence » : cette phrase du ministre français Nicolas Sarkozy est aujourd’hui relevée par Radio Vatican.

M. Nicolas Sarkozy, ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire, est en effet intervenu dimanche 11 septembre, dans le cadre du 19e congrès « Hommes et religions » organisé à Lyon (http://catholique-lyon.cef.fr) par la communauté de Sant’Egidio, pour la première fois en France, du 11 au 13 septembre 2005, sur le thème : « Le courage d’un humanisme de paix ».

Radio Vatican souligne encore : « Défenseur de la laïcité française, qui, spécifie le ministre, n’est pas ennemie des religions, Sarkozy rappelle son propre engagement en faveur d’une représentation reconnue de l’Islam français ».

M. Sarkozy a en effet affirmé d’emblée: « La France célèbre cette année le centième anniversaire de sa loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat, aussi appelée loi de 1905. C’est une loi originale, plutôt rare dans le monde, souvent mal comprise (…). C’est un texte pourtant équilibré, qui garantit dans un même article, dans une même affirmation, la liberté de conscience et la liberté de culte » (texte intégral ci-dessous, documents).

« Un islam, qui condamne le terrorisme, qui l’interdit, qui ne le justifie pas », soulignait pour sa part ce matin lors d’une table ronde réunissant aussi le grand rabbin d'Israël Yona Metzger et le cardinal Walter Kasper, M. Ezzeddin Ibrahim, conseiller présidentiel des Emirats arabes unis.

« Le terrorisme ne fait aucune différence entre une jeune chrétienne, une jeune juive ou une jeune musulmane, il est aveugle », a-t-il souligné lors de la table ronde.

En effet, la fille de M. Ezzedin, tout comme celle de l’archevêque de Canterbury et primat de l'Eglise anglicane, le Rév. Rowan Williams, a échappé de justesse aux attentats du 7 juillet dernier à Londres.

« Mais que dire pour toutes les autres jeunes filles victimes de ces attaques? », a-t-il déploré, en faisant remarquer que les musulmans ne sont pas les seuls à avoir des responsabilités dans le terrorisme.

« Le terrorisme est un échec humain pour le monde entier, il n'a pas de religion ou de nationalité », a-t-il insisté.

Radio Vatican souligne également ce propos du cardinal Walter Kasper, président du Conseil pontifical pour la Promotion de l’Unité des chrétiens : « Un terrorisme auquel il faut enlever son masque religieux et montrer qu’en dessous se profile du nihilisme et que les terroristes sont des criminels et non des hommes religieux ».

Pour le cardinal Kasper, le dialogue entre les religions doit être intensifié pour lutter contre le terrorisme.

Il s’agit donc d’établir et de définir une collaboration toujours plus grande entre Orient et Occident », a souligné pour sa part le cardinal syrien Ignace Moussa Ier Daoud, préfet de la congrégation romaine pour les Eglises orientales. Il interrogeait : « Y a-t-il vraiment entre Orient et Occident un conflit, un affrontement, un choc de civilisation ? Peut-il y avoir un dialogue ? »

« Certainement oui !, répond le président de l’assemblée des rabbins d’Italie, Giuseppe Laras, si les religions cessent de justifier les conflits et les guerres pour s’engager – dans leur diversité – à découvrir le rôle de service en faveur de l’homme et des peuples ».

« Oui » répond aussi le théologien musulman Ali Taskhiri, si l’on accueille cette invitation de Jean-Paul II : « la confiance dans les autres religions du livre ».

Quant au rabbin Metzger, il suggérait que les responsables religieux s’engagent par serment à lutter contre la violence, un peu comme les médecins s’engagent à servir la vie par le serment d'Hippocrate.
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Ars 2005 : Mgr Rylko encourage la retraite sacerdotale mondiale
Transmission en direct par Radio Espérance

ROME, Lundi 12 septembre 2005 (ZENIT.org) – « Je considère ce projet comme une très belle initiative, fort utile pour les prêtres eux-mêmes et pour le Renouveau. La spiritualité du lieu même contribuera certainement à l’excellente réussite de cet événement ! », a déclaré Mgr Stanislas Rylko, président du Conseil pontifical pour les Laïcs, à propos de la retraite sacerdotale mondiale organisée à Ars.

Il s’agit d’une retraite « charismatique » de cinq jours proposée aux prêtres du monde entier dans la ville du saint curé d’Ars, saint Jean Marie Vanney, patron des curés du monde entier, pour « se laisser renouveler dans la grâce du sacerdoce ». Elle s’adresse aussi aux cardinaux et aux évêques. Elle se déroulera du dimanche 25 septembre au soir au samedi matin 1er octobre 2005.

La retraite sera retransmise en direct par Radio Espérance, basée à Saint-Etienne, avec une quinzaine d’émetteurs en France et sur satellite WorldSpace (www.radio-esperance.com), pour permettre à tous les prêtres qui ne pourront se déplacer de participer aussi à cette retraite.

« Je considère cette retraite fort utile et importante car elle donnera l’occasion aux participants d’approfondir davantage le rapport entre le charisme d’un mouvement et la vocation et mission sacerdotale. En effet, l’expérience nous montre que la participation des prêtres à la vie des mouvements ecclésiaux et communautés nouvelles leur procure à la fois le soutien nécessaire à la vocation et la formation permanente tant recommandée par l’Église », dit encore Mgr Rylko, qui sera l’un des intervenants de cette semaine.

La retraite est organisée conjointement par le Service International du Renouveau Charismatique Catholique (International Catholic Charismatic Renewal Services, ICCRS, cf. www.iccrs..org), la Communauté des Béatitudes (cf. www.beatitudes.org, pour information : retraite.ars2005@beatitudes.org) et la Société Jean-Marie Vianney (cf. http://www.arsnet.org/sjmv/sjmv.html).

La retraite sera prêchée par une religieuse irlandaise reconnue dans le monde entier pour son don pour les retraites sacerdotales, Sr Briege McKenna, o.s.c..

Sr Briege est née en Irlande et est entrée chez les sœurs de sainte Claire à l’âge de quinze ans. Après son arrivée à Tampa en Floride pour enseigner, elle devient paralysée à la suite d’arthrite rhumatoïde. A vingt-quatre ans, elle est miraculeusement guérie au cours d’une célébration de l’Eucharistie. Elle reçoit peu de temps après dans la prière le don de guérison pour lequel elle est désormais largement connue. En 1974, c’est de nouveau dans la prière qu’elle reçoit la certitude profonde qu’elle est appelée à aider le sacerdoce. Depuis lors, évêques et prêtres du monde entier l’invitent à prêcher et à exercer son ministère au cours de retraites ou rassemblements. Son livre « Je crois aux miracles » a été traduit en de nombreuses langues dans le monde. C’est depuis 1985 que Sr Briege exerce son ministère auprès des prêtres avec le père Kevin Scallon.

Le second prédicateur est un lazariste, irlandais également, le P. Kevin Scallon, c.m. Après son ordination sacerdotale en 1961, il exerce son ministère en Angleterre pendant trois ans puis au Nigeria pendant six ans. En 1970, diplômé de l’Université Catholique d’Amérique, il est nommé Directeur spirituel du Séminaire « All Hallows » à Dublin, Irlande. En 1976, le père Kevin démarre le projet « Intercession pour les prêtres » à Dublin : il s’agit d’une retraite d’un mois au cours de laquelle les prêtres peuvent venir prier pour le renouveau spirituel de leur sacerdoce. En 1982, il est nommé directeur des missions et retraites de la communauté lazariste. C’est en 1985 qu’il commence à exercer son ministère auprès des prêtres à plein temps avec Sr Briege McKenna.

Le programme, retransmis à la radio, prévoit chaque jour :
Le matin, les enseignements de Sr Briege McKenna, osc, et du Père Kevin Scallon, cm
L’après-midi, des carrefours avec d’autres intervenants…
Chaque journée sera rythmée par des temps de louange, la liturgie des heures, l’Eucharistie, l’adoration du Saint-Sacrement, la prière du chapelet…

Le vendredi, les retraitants feront un pèlerinage à Paray-le-Monial, cité du Cœur de Jésus : le curé d’Ars disait que le sacerdoce c’est l’amour du Cœur du Christ.

Le samedi, la retraite s’achèvera avec la consécration du sacerdoce à la Vierge Marie.

Voici les thèmes de chaque jour :

Dimanche 25 septembre :
Accueil à partir de 16h00 à Ars

Lundi 26 : La Spiritualité du curé d’Ars.
Eucharistie présidée par Mgr Ricard.
Carrefour animé par Mgr Bagnard.

Mardi 27 : Repentance et réconciliation.
Eucharistie présidée par le Cardinal Barbarin (Lyon - France).
Sacrement des malades proposé aux prêtres malades ou âgés.
Carrefour sur sexualité, chasteté, célibat.

Mercredi 28 : Guérison, la mission.
Eucharistie présidée par Mgr Rylko (Conseil pontifical pour les laïcs).
Carrefour sur la mission avec sainte Thérèse de l’Enfant Jésus.

Jeudi 29 : L’Eucharistie, Jésus-Christ grand prêtre.
Eucharistie présidée par le card. Turkson (Cape Coast - Ghana) suivie d'une procession du Saint-Sacrement dans le village.
Carrefour animé par Mme Jo Croissant (Communauté des Béatitudes - France)

Vendredi 30 : La réparation.
Pèlerinage à Paray-le-Monial, cité du coeur de Jésus.
Eucharistie présidée par Mgr Ternyak (Congrégation pour le clergé - Vatican).
Temps de prière animé par le père Jacques Marin (Mission de France).

Samedi 1er octobre : Consécration à Marie.
Eucharistie présidée par Mgr Grech (ICCRS - Melbourne, Australie), avec consécration du sacerdoce à Marie.

Parmi les célébrants :

- Cardinal Philippe Barbarin (Archevêque de Lyon - France)
- Cardinal Peter Turkson (Archevêque de Cape Coast et président de la Conférence épiscopale du Ghana)
- Mgr Guy Bagnard (Evêque de Belley-Ars)
- Mgr Joe Grech (Melbourne, Australie, représentant l'Océanie pour l'ICCRS)
- Mgr J.-P. Ricard (Archevêque de Bordeaux et président de la Conférence des évêques de France)
- Mgr Stanislas Rylko (Président du Conseil pontifical pour les laïcs-Vatican)
- Mgr Csaba Ternyak (Secrétaire pour la Congrégation pour le clergé-Vatican)
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Un missionnaire belge, Père Blanc, arrêté au Rwanda


ROME, Lundi 12 septembre 2005 (ZENIT.org) – Un missionnaire belge, Père Blanc, a été arrêté au Rwanda et sera jugé. L’agence missionnaire italienne Misna fait le point sur le sort du prêtre catholique.

Dans un communiqué diffusé par Bruxelles, le ministère des Affaires étrangères belge fait savoir que le ministre Karel De Gucht « a pris note de la décision du tribunal populaire de Kigali (Gacaca) de renvoyer le dossier d’accusations contre le père belge Guy Theunis au parquet national », le tribunal populaire ayant inséré l’accusé dans la « Catégorie 1 » des « Planificateurs » du génocide de 1994 dans le Pays des Mille Collines, indique l’agence missionnaire.

La note officielle ajoute que le ministre belge « aura à ce propos une conversation approfondie avec son collègue rwandais, Charles Murigande, en marge du Sommet du Millénaire » des Nations unies, qui s’ouvrira à New York le 14 septembre. Le gouvernement belge confirme que l’assistance consulaire apportée au missionnaire « sera poursuivie ». Entre temps, les initiatives de soutien en faveur du prêtre belge - arrêté mardi soir à l’aéroport international de Kigali et retenu dans la prison centrale de la capitale rwandaise – se multiplient : des communiqués de défense et de dénonciation de son arrestation transmis à la presse (comme celui de Reporters Sans Frontières) à la tenue d’une réunion d’organisations non gouvernementales (Ong) belges, prévue pour cet après-midi. Pour leur part, les Missionnaires d’Afrique (Pères Blancs), la congrégation à laquelle père Theunis appartient, préoccupés par la décision du Gacaca, se posent de nombreuses questions sur la façon dont la justice rwandaise va traiter le dossier d’accusations concernant leur confrère.

La direction générale des Pères Blancs s’active, indique Misna, pour d’une part prendre des contacts, notamment avec les autorités belges, et de l’autre rassembler des preuves en défense de père Theunis, comme ses écrits dans le cadre de la revue ‘Dialogue’ (dont il était le directeur) ou les lettres transmises par fax en Europe durant la période initiale du génocide (avril 1994), faits qui sont à l’origine des accusations de la justice rwandaise à l’encontre du missionnaire belge.

Les neuf juges du Gacaca d’Ubumwe, district de Nyarugenge dans le centre de Kigali (Rwanda), ont renvoyé devant un tribunal rwandais ordinaire le dossier de père Guy Theunis, de la congrégation des Missionnaires d’Afrique (Pères Blancs), après avoir évalué que les preuves réunies à son encontre portent à l’insertion du missionnaire belge dans la « catégorie 1 », celle dans laquelle figurent ceux qui sont considérés comme les planificateurs du génocide de 1994 dans le Pays des Mille Collines.

« Après avoir examiné les informations récoltées dans les témoignages, nous avons décidé que père Theunis doit être jugé par un tribunal conventionnel » a dit Jean Raymond Kalisa, président du Gacaca (tribunal populaire) d’Ubumwe. Père Theunis s’est présenté au centre de la cour intérieure de la petite école, siège du Gacaca, dans le centre de Kigali, portant l’uniforme rose typique des prisonniers rwandais, entouré d’un public de 300 personnes (mille selon le journal gouvernemental ‘New Times’).

De nombreux témoins en sa faveur ne se sont pas présentés, sauf un membre de ‘Human Rights Watch’, l’historienne Alison de Forges, qui est intervenue à plusieurs reprises en défense du missionnaire, font savoir à Misna les confrères du religieux qui ont assisté à l’audience. De nombreux fonctionnaires rwandais étaient présents, dont certains sont intervenus contre le missionnaire. « Vous avez été accusé d’avoir incité au génocide, que répondez vous? » a demandé Khalisa à père Theunis. « Je ne comprends absolument pas les accusations formulées à mon encontre » a répondu le missionnaire. Au sujet des accusations formulées contre lui – à savoir d’avoir publié sur la revue ‘Dialogue’, qu’il dirigeait, des extraits d’une publication rwandaise extrémiste ‘Kangura’ – père Theunis a affirmé que les passages de ‘Kangura’ republiés sur sa revue faisaient seulement partie d’une revue de presse dans laquelle étaient proposés et traduits des articles et déclarations présents sur les médias rwandais.

Les témoignages de certains des présents à l'audience du Gacaca ont ensuite ajouté de nouveaux éléments à l’encontre du missionnaire, jugés par les 9 magistrats du tribunal populaire comme suffisants pour l'insérer dans la catégorie 1. « Il se porte bien physiquement comme mentalement » a dit à la MISNA le Supérieur Général des Missionnaires d’Afrique, père Gérard Chabanon, contacté à Rome. « Il est courageux et solide. Nous nous posons beaucoup de questions. Nous nous demandons quel type de tribunal le jugera, où et quand. Ils nous ont seulement fait savoir que ‘pour le moment il restera dans la prison centrale de Kigali’ », conclut Misna.
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- Documents -



France : La loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat, « originale », « équilibrée »

Allocution de M. Sarkozy

ROME, Lundi 12 septembre 2005 (ZENIT.org) – « La France célèbre cette année le centième anniversaire de sa loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat, aussi appelée loi de 1905. C’est une loi originale, plutôt rare dans le monde, souvent mal comprise (…). C’est un texte pourtant équilibré, qui garantit dans un même article, dans une même affirmation, la liberté de conscience et la liberté de culte » a souligné M. Sarkozy hier à Lyon.

Voici le texte intégral de l’allocution de M. Nicolas Sarkozy, Ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire, le 11 septembre, dans le cadre du 19e congrès « Hommes et religions » organisé à Lyon par la communauté de Sant’Egidio (www.santegidio.org), pour la première fois en France, du 11 au 13 septembre 2005, sur le thème thème : « Le courage d’un humanisme de paix ».

Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les représentants des grandes religions,
Mesdames et Messieurs les ministres,
Mesdames, Messieurs, chers amis,

Je suis heureux et très honoré d’être parmi vous aujourd’hui pour ouvrir les 19ème rencontres internationales pour la paix, qui se tiennent pour la première fois en France. A ceux qui ne sont pas français, permettez-moi de souhaiter d’abord la bienvenue dans notre pays.

***

La France célèbre cette année le centième anniversaire de sa loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat, aussi appelée loi de 1905. C’est une loi originale, plutôt rare dans le monde, souvent mal comprise. Le contexte de son élaboration, marqué par un conflit de pouvoir entre l’Etat et l’Eglise catholique, puis les conditions de sa mise en œuvre, ont assombri sa naissance et relégué à l’arrière-plan la puissance de son texte. C’est un texte pourtant équilibré, qui garantit dans un même article, dans une même affirmation, la liberté de conscience et la liberté de culte.

Contrairement à l’image qu’elle a héritée de son histoire mouvementée, la laïcité à la française n’est pas l’ennemie des religions. Elle est une construction politique, juridique et humaine, qui s’efforce de concilier le droit de tout individu de pratiquer un culte et l’interdiction faite à tous de méconnaître ce bien si cher qu’est la liberté de conscience. Elle organise une coexistence pacifique de toutes les religions, grâce à l’égalité des droits, à l’égalité des dignités, à la neutralité de l’Etat, à la liberté de croire et de pratiquer ainsi qu’à celle de ne pas croire.

La loi récente relative aux conditions dans lesquelles les élèves des établissements scolaires peuvent porter des signes religieux est le prolongement de cet édifice. Elle prévoit que les enfants peuvent porter un symbole de leur foi, mais que celui-ci doit rester suffisamment discret pour ne pas provoquer, choquer ou diviser. Je n’étais pas favorable à que ce soit une loi qui édicte une telle règle, car je pensais que le dialogue était préférable pour atteindre le même résultat. Je suis en revanche fermement convaincu que l’école doit faire grandir nos enfants dès le plus jeune âge dans un esprit de tolérance envers ceux qui croient et de respect envers ceux qui ne croient pas et que la règle retenue est donc la bonne.

Depuis la fin de la première guerre mondiale et la réconciliation entre les pouvoirs publics et l’Eglise catholique autour d’une interprétation moins rigide de la loi de séparation, la laïcité est unanimement reconnue comme un des piliers de la démocratie française, une condition de son équilibre, un facteur de paix entre les citoyens. La laïcité n’est pas le seul modèle de coexistence pacifique de plusieurs religions et de l’incroyance dans un pays démocratique. Mais, dans notre pays, où les conflits internes ont souvent un caractère passionnel et laissent des traces profondes, elle constitue aujourd’hui un point d’équilibre consensuel. Toutes les religions de notre pays lui sont profondément attachées, leurs représentants qui sont ici peuvent en témoigner.

C’est la raison pour laquelle, dans un ouvrage récent, et à la lumière de mon expérience de ministre des cultes, j’ai plaidé pour que la place de l’islam en France soit davantage reconnue. Lorsque la loi de 1905 a été adoptée, il n’y avait pas de musulmans en France. Il y en a aujourd’hui cinq millions. L’Etat a le devoir de permettre à ces croyants de prier et de pratiquer leur culte dans les mêmes conditions de dignité et de droit que les croyants des religions plus anciennes, qui bénéficient par exemple des édifices cultuels dont la France s’est couverte tout au long de son histoire.

Je propose qu’à la lettre du texte de 1905, nous préférions son esprit. La question de la présence d’une nouvelle religion en France ne se posait pas en 1905. Elle se pose aujourd’hui. C’est le fondement même de la laïcité qui est en jeu si nous n’adaptons pas notre pays à la réalité d’une présence musulmane importante en France. C’est possible et c’est nécessaire, tout en respectant les grands équilibres de la laïcité française.

De même, j’ai œuvré de toutes mes forces pour que l’islam de France se dote d’un conseil représentatif avec lequel l’Etat puisse discuter, comme c’est le cas de toutes les autres grandes religions. Le Conseil français du culte musulman est également une instance nécessaire au dialogue inter-religieux, une préoccupation qui est au cœur de vos rencontres annuelles.

Dans le Conseil français du culte musulman, tous les courants de l’islam de France sont représentés, y compris ceux dont les positions sont fondamentalistes, sans être pour autant intégristes. Les fondamentalistes sont à mon sens ceux qui veulent vivre leur foi de manière fondamentale, c’est-à-dire en pratiquant de la manière la plus rigoureuse possible les prescriptions de leur religion. C’est un désir naturel tant il est vrai que les convictions religieuses touchent le cœur de la personne humaine. Il n’y a rien de plus normal, pour celui qui croit, de mettre toute sa vie en adéquation avec sa foi, en tout cas d’essayer. Vivre dans un monastère catholique est une forme de fondamentalisme. L’intégrisme consiste en revanche à imposer les prescriptions de sa croyance aux autres, ce qui est différent. Il doit être condamné.

Cette décision d’intégrer les fondamentalistes au conseil représentatif de l’islam de France a été critiquée. On a raillé ma naïveté ou l’on a dénoncé une complaisance excessive avec des courants de l’islam dont les positions ne sont pas toujours claires au regard de la séparation entre le temporel et le spirituel, de la liberté de conscience ou de l’égalité entre l’homme et la femme. Ma conviction, et je sais qu’elle n’est pas étrangère aux préoccupations de votre assemblée, est que l’ouverture et le dialogue sont beaucoup plus à même d’aider les fondamentalistes à clarifier leur position, plutôt que l’exclusion qui mène à la radicalisation.

Si nous devons regretter les brutalités de sa mise en œuvre, c’est un fait que la loi de 1905 a eu sur l’Eglise catholique une influence utile. Elle l’a aidée à repenser l’articulation entre la Révélation chrétienne et l’histoire humaine, et à admettre le pluralisme comme un processus historique pas nécessairement inconciliable avec le projet de Dieu sur l’homme. De la même manière, je pense que l’inscription de l’islam dans le contexte cultuel français, où les religions sont séparées de l’Etat et se respectent entre elles, peut constituer, pour tout le monde musulman, un exemple de ce que l’islam peut s’intégrer dans une société démocratique, pluraliste et sécularisée, sans renier pour autant la profondeur de ses convictions.

***

Le fondement de mon action et de mes propositions n’est pas seulement juridique. Je ne cherche pas uniquement à établir une égalité parfaite, formelle et réelle, entre les différentes religions de France. Le but principal de mon engagement est de convaincre mes compatriotes qu’il n’y a pas de solution aux difficultés d’intégration et d’harmonie sociale que nous connaissons, si nous n’aidons pas les musulmans de France à se construire une identité, dans ce pays tout à la fois de tradition judéo-chrétienne et profondément laïcisé.

Cette identité passe par le respect de la dignité de chacun, en particulier par la lutte contre les discriminations. Elle passe par la promotion sociale, tant il vrai qu’une identité humiliée est une identité radicalisée. Elle passe par la possibilité de pratiquer sa religion dans des conditions dignes, respectées, naturelles.

Le progrès technique, l’amélioration des conditions générales de vie, la démocratisation, l’émergence d’une société du savoir, n’ont pas aboli le besoin fondamental de l’homme d’espérer. D’une certaine manière, ils l’ont même consolidé ou réactualisé.

Après la barbarie des deux conflits mondiaux et l’effondrement du bloc communiste, les hommes et les femmes de notre temps ont pu croire que l’humanité allait enfin converger vers un monde de paix et de respect mutuel. En réalité, il n’en a rien été. Ce que les hommes ont gagné en liberté et en prospérité, ils l’ont perdu en prévisibilité et en simplicité d’analyse de l’histoire. Les conflits se sont multipliés tandis que les facilités de circulation des capitaux, des personnes et des biens ébranlent la hiérarchie traditionnelle des puissances et brouillent celle des priorités.

La mondialisation économique soumet les territoires à une obligation de compétitivité. La croissance de la richesse mondiale augmente. Mais la pertinence de sa répartition n’apparaît pas avec évidence. Dans les pays émergents, les inégalités sont considérables et les performances économiques de certaines zones cohabitent avec des situations de pauvreté extrême. Dans les pays occidentaux, la mondialisation ébranle des secteurs entiers de l’économie et hypothèque le sort des travailleurs les moins qualifiés. L’Afrique semble pour sa part s’être arrêtée sur la montre du temps.

Aujourd’hui, les hommes et les femmes voient bien que la prospérité matérielle ne suffit pas à satisfaire les aspirations profondes de l’homme. Elle n’est d’aucun secours pour distinguer le bien du mal. Elle ne donne pas de sens à l’existence. Elle ne répond pas aux questions fondamentales de l’être humain : pourquoi y a t’il une vie et quel est le sens de la mort ? Même la liberté et la démocratie ne donnent pas de réponse.

Les sociétés, notamment occidentales, sont entrées dans cette époque curieuse d’une frénésie croissante de biens matériels toujours plus sophistiqués et, en même temps, d’un immense besoin de croyances surnaturelles sur lesquelles fonder une espérance et une identité. La mondialisation uniformise les conditions de production, les modes de vie et peut-être les cultures. Elle ne répond pas au besoin de sens.

***

C’est pourquoi, et nous le voyons tous les jours, les religions jouent un rôle déterminant dans cette réorganisation du monde, des sociétés, des idées. Elles qui sont, par nature, transnationales, elles peuvent aider les hommes à trouver un sens à leur existence indépendamment des frontières ou des identités nationales, ou en complément de celles-ci.

Mais elles sont aussi la proie des amalgames et des extrémismes. La religion est instrumentalisée par tous ceux qui rejettent, parce qu’ils les craignent, la multiplication des échanges, la circulation des idées, le mélange des cultures. Ce n’est pas un phénomène nouveau. Toutes les religions ont été et sont menacées par le risque de l’intégrisme et de l’intolérance, même si, aujourd’hui, l’une d’entre elles est particulièrement concernée. En ce jour où nous célébrons le quatrième anniversaire des attentats du 11 septembre, comment ne pas songer à l’extrême gravité des événements qui se sont produits à New York, en Egypte, en Indonésie, au Maroc, à Istanbul, à Madrid, à Londres et en bien d’autres endroits encore ?

Les démocraties sont ébranlées, parce qu’elles sont fondées sur le respect des croyances, la garantie des libertés individuelles et la confiance dans l’Etat pour assurer la sécurité de tous. Mais les religions le sont également, et plus encore les croyants. Ils peuvent se radicaliser à leur tour ou être victimes d’amalgames, comme on l’a vu par exemple à la suite des attentats de Londres. Le discrédit que jette le terrorisme sur les religions peut priver les hommes des raisons d’espérer ou les conduire à se réfugier dans des croyances nouvelles, peu structurées.

Des rencontres inter-religieuses comme celle qui s’ouvre aujourd’hui sont déterminantes pour résister aux amalgames, répondre aux inquiétudes, promouvoir la paix. C’est un progrès capital du vingtième siècle que d’avoir ouvert les portes du dialogue entre les religions. Force est de reconnaître qu’il n’y en a pas eu beaucoup d’autres. Je tiens à convoquer ici la mémoire de Jean-Paul II dont le rôle en la matière a été, une fois encore, déterminant.

Ma conviction, c’est que les religions ont entre elles beaucoup plus de choses qui les rassemblent que de choses qui les divisent. Les grandes religions de l’humanité délivrent au fond un message homogène : la vie humaine doit être protégée parce qu’elle a quelque chose à voir avec l’existence de Dieu ; le bien-être matériel ne suffit pas au bonheur humain ; la mort n’est pas la fin de toute vie. Il ne s’agit pas de faire du syncrétisme. Il s’agit de reconnaître cette évidence que les grandes religions convergent finalement vers un noyau dur de croyances fondamentales qui répondent aux aspirations humaines.

C’est pourquoi les grandes religions peuvent satisfaire le besoin d’identité et de sens sans provoquer l’intolérance. Elles peuvent favoriser le dialogue entre les cultures et les croyances sans craindre le relativisme. Elles peuvent et elles doivent se rassembler pour rappeler au monde que la prospérité économique n’a aucun sens si elle se fait aux dépens du bonheur de l’homme.

Nous résisterons au choc des civilisations car toutes les religions et tous les courants de pensée philosophique peuvent s’unir dans une même affirmation, à laquelle je crois profondément : il n’y a qu’une civilisation, la civilisation humaine. C’est un motif d’espérance pour notre temps.

***

Mesdames et Messieurs, le choix de la ville de Lyon pour organiser ces 19ème rencontres internationales pour la paix est un bon choix. Lyon a en effet une place particulière pour la France des religions et des croyants. C’est à Lyon qu’est née la première communauté chrétienne. C’est à Lyon que Frédéric Ozanam a créé le catholicisme social. Plus récemment, Lyon a accueilli la construction d’une grande Mosquée, à laquelle se sont associées sans arrière pensée l’Eglise catholique, l’Eglise réformée, l’Eglise apostolique arménienne et la communauté juive, offrant à la Nation toute entière un remarquable exemple de tolérance et de dialogue entre les religions. Comment ne pas évoquer aussi le martyre du peuple juif, auquel la communauté lyonnaise a payé un lourd tribut, et l’unification de la Résistance contre la barbarie nazie ?

Chaque année, le 8 décembre, d’innombrables bougies illuminent la ville en souvenir de sa dévotion mariale et rassemblent des milliers de personnes de toute origine et de toute croyance. Elles brilleront cette année avec une pensée particulière pour la communauté de Sant’Egidio et son œuvre de paix, de dialogue, de prière, d’éducation, d’aide aux plus démunis.

Je souhaite que vos travaux soient le plus fructueux possibles, car le courage, l’humanisme et la paix sont assurément ce dont le monde aura toujours le plus besoin.
ZF05091209

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