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13 septembre 2005
Rome
Le monde a besoin de journalistes
catholiques, affirme Benoît XVI
Azerbaïdjan : Première pierre de la nouvelle église
catholique de Bakou
Bénédiction d’une statue de saint Josemaria à
Saint-Pierre
« La personne humaine dans les sciences sociales »,
session de travail
International
Inde : Un prêtre catholique tué dans le Jharkhand
La Caritas propose une nouvelle stratégie pour
combattre le trafic d’êtres humains
Abbaye de Saint-Gall : Manuscrits du Moyen Âge, une
bibliothèque virtuelle
Congrès de la nouvelle évangélisation : Rendez-vous à
Lisbonne !
- Documents -
Frère Roger invitait les jeunes à devenir des foyers de
paix
19e rencontre « Hommes et religions » : « Aucune guerre
n’est jamais sainte »
Rome
Le monde a besoin de
journalistes catholiques, affirme Benoît XVI
Un journaliste mexicain, collaborateur de Zenit a rencontré le pape
ROME, Mardi 13 septembre 2005 (ZENIT.org)
– « L’Eglise a besoin du travail des journalistes catholiques et de la
presse catholique ». C’est ce que le pape Benoît XVI a déclaré au
journaliste mexicain Jaime Septién, directeur de
El Observador et
correspondant de Zenit au Mexique.
Jaime Septién a rencontré le pape hier, lundi, dans le cadre de la
visite « ad limina » des évêques du Mexique. Il accompagnait
l’archevêque émérite de San Luis Potosí Mgr Arturo Antonio Szymanski
Ramírez.
Le journaliste a précisé qu’ils ont été reçus par un pape « affable,
affectueux, humain, plein de sollicitude pour la presse catholique et
tous ceux qui se sont engagés à être fidèles à l’Eglise, voyant dans
cette fidélité une dimension essentielle de leur vocation ».
« Lorsque je lui ai parlé du travail que nous faisons à « El Observador
» et à « Zenit », le Saint-Père m’a répondu de manière très directe que
l’Eglise a grand besoin de notre travail et que lui, personnellement,
nous remerciait pour le service que nous rendons à travers la
communication pour la diffusion de l’Evangile », a déclaré Jaime Septién.
« La visite fut brève mais extraordinairement dense, a poursuivi le
journaliste mexicain. J’ai pu confier à Benoît XVI tous ceux qui sont
engagés dans cette grande entreprise qu’est le journalisme catholique;
je sors avec un esprit renouvelé, rempli d’affection pour le Saint-Père
en qui j’ai vu un pasteur d’âmes, au regard transparent, au sourire
merveilleux, possédant une force qui m’amènent à espérer qu’une fois de
plus tous mes collègues journalistes qui voient ce pontificat comme un
pontificat de transition, se trompent ».
Les évêques mexicains qui ont rencontré le pape hier, ont confirmé que
celui-ci fait preuve d’une grande délicatesse dans ses relations avec
les personnes, qu’il possède une capacité extraordinaire pour entrer en
communication avec les personnes et une capacité d’écoute qui donne le
sentiment qu’il est très proche des diocèses du Mexique.
Mgr Luis Morales Reyes, archevêque de San Luis Potosí a précisé qu’il a
demandé au pape « une encyclique sur la prière », et que « le pape lui a
répondu qu’il avait déjà reçu plusieurs requêtes dans ce sens ».
Jaime Septién a précisé qu’à la fin de la rencontre le pape l’a invité à
poursuivre son travail dans ce domaine. « Il a répété qu’il me
remerciait pour mon travail et pour celui des personnes engagées dans
les moyens de communication », a-t-il déclaré.
ZF05091301
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Azerbaïdjan :
Première pierre de la nouvelle église catholique de Bakou
Une communauté héritière des martyrs
ROME, Mardi 13 septembre 2005 (ZENIT.org)
– En Azerbaïdjan, avec la pose de la première pierre de la nouvelle
église de Bakou « se réalise le grand rêve des catholiques », a déclaré
le cardinal Crescenzio Sepe, préfet de la congrégation romaine pour
l’Evangélisation des peuples, indique l’agence vaticane
Fides.
Le cardinal a également béni le chantier pour une Maison d’accueil des
sans abris « de toutes fois, cultures ou langues ».
Le dimanche 11 septembre dans l’après-midi, le cardinal Sepe a en effet
présidé à Bakou la cérémonie de la pose de la première pierre qui avait
été bénie par Jean Paul II et l’inauguration des travaux de construction
de la nouvelle église.
Cet événement solennel, a souligné en substance le cardinal, rappelle la
visite du pape Jean Paul II en Azerbaïdjan, le 22 mai 2002, et sa
rencontre avec feu le président Heydar Aliev, qui avait donné au pape le
terrain sur lequel sera construite l’église.
« En cette circonstance, la communauté catholique tout entière ressent
une profonde gratitude envers ceux, à commencer par le défunt président
Heydar Aliev, le président actuel M. Ilham Aliev, les autorités civiles
et gouvernementales, le maire de Bakou et ses collaborateurs, qui ont
contribué de différentes manières pour que le grand rêve des catholiques
d’avoir une église puisse se réaliser », a souligné le cardinal Sepe.
Il a également exprimé ses remerciements aux chefs religieux
d’Azerbaïdjan pour leur soutien : « C’est là un signe évident du respect
particulier que ce pays a envers les autres religions, et qu’il promeut
dans le domaine religieux ».
Même si la présence chrétienne est très ancienne, remontant au premier
siècle de l’ère chrétienne, la communauté catholique en Azerbaïdjan est
très petite actuellement. Le cardinal Sepe a évoqué la persécution
communiste en disant : « Les circonstances regrettables du siècle
dernier, et puis, de manière particulière, l’arrivée du communisme, ont
été de grands obstacles à la profession non seulement de la foi
catholique, mais de toute expression religieuse, a déclaré le cardinal.
La persécution qui s’est abattue sur toutes les confessions, a causé de
nombreuses destructions, a fait des victimes et des martyrs, a détruit
des édifices et des lieux sacrés de différentes religions. Durant cette
période précisément, la dernière église catholique fut entièrement
détruite par le régime communiste, et, depuis lors, pendant près de
soixante ans, la communautés des catholiques n’a plus eu d’église pour
le culte sacré ». Le cardinal Sepe a souhaité que « la construction
matérielle de cette église corresponde à la croissance spirituelle et
humaine de la communauté catholique dans ce pays. Vivre en vraies
personnes de foi signifie avant tout construire le temple vivant de
Dieu, dont les pierres vivantes sont les cœurs et la vie des fidèles ».
Ce même après-midi du dimanche 11 septembre, le cardinal Sepe a béni à
Bakou le chantier pour la construction de la maison pour les sans abris.
« Dans le christianisme, la charité envers les personnes nécessiteuses
prend une signification tout à fait particulière, a déclaré le cardinal,
car elle est l’expression de la foi et de l’amour authentique. C’est
Jésus lui-même qui enseigne à ses disciples que le plus grand
commandement c’est ‘aimer Dieu et le prochain’. Le prochain, avec lequel
on partage cet amour est, en premier lieu, l’homme dans le besoin, qui
souffre, qui est malade, qui est sans abri et abandonné, sans faire de
distinction de race, d’ethnie ou de religion ».
La maison pour les sans abris à Bakou est une œuvre sociale dans
laquelle l’Eglise catholique désire répondre aux nécessités de tous ceux
qui sont dans le besoin, sans aucune distinction de foi, de culture, ou
de langue. « Le Centre sera confié aux Sœurs de la Charité, filles de
Mère Teresa de Calcutta, connue dans le monde entier précisément pour
son témoignage d’accueil et de service fait avec amour pour les derniers
parmi les derniers ».
Le cardinal Sepe a également salué, dans son homélie du 11 septembre, le
courage de la population qui a su conserver la foi « malgré les longues
décennies de persécution violente », et « pour avoir su instaurer le
dialogue interreligieux constructif, la cohabitation pacifique, et
l’estime réciproque entre musulmans, orthodoxes, juifs et catholiques ».
« L’idéologie totalitaire du communisme, qui est terminée depuis peu, a
tenté par tous les moyens possibles et imaginables d’effacer de ces
terres tout signe de la présence de Dieu et d’extirper et de déraciner
de vos cœurs toute référence à Lui, laissant un désert spirituel et
culturel, marqué par de nombreuses victimes et martyrs, par des drames
et des souffrances humaines, par des églises et des lieux de culte
détruits ou utilisés contre la religion elle-même. Malgré de longues
décennies de persécution violente contre toute expression de foi, vous
avez conservé la foi, vous êtes restés fidèles au Seigneur », a souligné
le cardinal Sepe.
Le cardinal Sepe apportait aux fidèles la bénédiction du pape Benoît XVI,
en disant : « Son cœur est avec vous tous, il vous regarde avec
admiration et avec espérance, et vous accorde la Bénédiction apostolique
».
A propos du pardon chrétien, auquel invitaient les lectures de la messe,
le cardinal Sepe a ajouté: « Les offenses et les torts dont ont souffert
les peuples, les religions et leurs fidèles, ont été véritablement très
nombreux… Même si la mémoire du passé, comme je le crois, est très vive
et n’est pas facile à oublier, et à pardonner, toutefois, le chrétien
doit toujours pardonner, à l’exemple de Jésus… Le pardon n’est pas signe
de faiblesse, mais de force, et engendre la paix et la réconciliation,
contre toute tentation d’intolérance et de fondamentalisme ».
Du moment que l’on trouve « des signes de ce grand enseignement humain,
culturel et spirituel » également dans les livres sacrés des juifs des
musulmans et des chrétiens, le cardinal Sepe a ajouté : « Cet idéal
ouvre les voies à un engagement commun entre personnes de fois et
cultures différentes, à l’engagement d’un accueil réciproque, de
dialogue, de recherche du bien commun, avec le respect des différentes
diversités et sans risques d’attitudes d’intolérance. C’est une règle
qui construit une cohabitation sociale et religieuse, qui impose et qui
rassemble dans l’unité les diversités ». Puis il a eu des paroles
d’éloge, au nom aussi du Saint-Père, « pour avoir su instaurer le
dialogue religieux constructif, la cohabitation pacifique et l’estime
réciproque entre les musulmans, les orthodoxes, les juifs et les
catholiques ».
Cette cohabitation, qui se fonde non seulement sur le respect mais aussi
sur différentes formes d’aide réciproque et sur la prière « est un
exemple hautement édifiant pour de nombreux autres peuples et sociétés
multiculturelles et multireligieuses, mais est aussi une conquête
précieuse qu’il faut défendre jalousement, une conquête qui fait voir
également que l’on peut vivre en frères tout en appartenant à des
religions différentes ».
Enfin, le cardinal Sepe a recommandé à la jeune communauté catholique
d’Azerbaïdjan, « jeune par sa re-fondation récente, et jeune parce
qu’elle est composée de jeunes », « d’être toujours digne de sa
tradition, mais plus encore de tous ceux qui ont subi la persécution et
le martyre pour défendre leur foi ».
ZF05091302
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Bénédiction d’une statue de
saint Josemaria à Saint-Pierre
Par le pape Benoît XVI
ROME, Mardi 13 septembre 2005 (ZENIT.org)
– Une statue de saint Josemaria Escriva de Balaguer (1902-1975),
fondateur de l’Opus Dei, canonisé
par Jean-Paul II le 6 octobre 2002, sera bénie demain, 14 septembre, en
la fête de l'Exaltation de la Sainte-Croix, par le pape Benoît XVI,
peut-être avant l’audience générale.
Cette statue d’environ cinq mètres de haut, a été installée le mardi 30
août dans une niche extérieure du chevet de la basilique Saint-Pierre,
entre celles de sainte Brigitte de Suède et de sainte Catherine de
Sienne. Elle est taillée dans un bloc de marbre de Carrare de plusieurs
tonnes.
La dernière statue inaugurée a été celle du saint arménien, saint
Grégoire l’Illuminateur, le 19 janvier dernier, près de l’arc de
l’horloge.
Le fondateur de l’Opus dei a été représenté entouré de deux anges, en
souvenir de la fête des saints Anges gardiens, jour anniversaire de
l’intuition fondamentale du saint, le 2 octobre 1928.
La statue veut aussi manifester le message du fondateur : l’appel
universel à la sainteté.
Saint Josemaria a été canonisé 27 ans près sa « naissance au ciel », et
cent ans après l’anniversaire de sa naissance.
ZF05091303
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« La personne
humaine dans les sciences sociales », session de travail
XI assemblée plénière de l’académie pontificale
ROME, Mardi 13 septembre 2005 (ZENIT.org)
– « La conceptualisation de la personne humaine dans les sciences
sociales » : ce sera le thème de la XIe assemblée plénière de l’académie
pontificale, qui rassemblera, du 18 au 22 novembre prochain, à la maison
Pie IV du Vatican, les 33 académiciens.
La présidente de l’académie pontificale, Mme Mary Ann Glendon, a précisé
à Zenit que « le choix de ce thème est né de l’idée du caractère central
de la personne humaine dans le domaine de la pensée sociale catholique
et donc de la nécessité de mieux examiner si les idées personnalistes
qui prévalent dans les différentes sciences sociales sont cohérentes
avec l’anthropologie chrétienne ».
Mme Glendon ouvrira la session le vendredi 18 novembre, et le prof.
Edmond Malinvaud, coordinateur de l’assemblée introduira les travaux.
Parmi les intervenants, le cardinal Georges Marie Martin Cottier,
théologien de la Maison pontificale, évoquera les « Menaces contre la
personne » ; le prof. Jon Elster de l’Université Columbia s’interrogera
: « Qu’est-ce qui nous fait bouger ? Intérêt, passion, et raison » ; le
prof. John Shotter, de l’Université du New Hampshire, traitera du thème
: « Personnes: le point de condensation d’une mer d’interactions
vivantes »; et le prof. Paul Kirchhof conclura les travaux de cette
première journée avec une intervention sur le thème : « L’idée de la
dignité humaine au centre des Etats modernes constitutionnels ».
Samedi 19 novembre, le prof. Romano Harré de l’Université de Georgetown
traitera du « Concept de personne » ; la prof. Margaret Archer analysera
le thème : « La personne et ses préoccupations ultimes : qui sommes-nous
si nous nous définissons par ce que nous avons à cœur ? » ; le prof.
Rocco Buttiglione examinera pour sa part « La personne humaine dans la
philosophie de Jean-Paul II ».
Dimanche 20 novembre, le prof. Enrico Berti de l’Université de Padoue
parlera de « La notion classique de la personne dans les débats
philosophiques d’aujourd’hui », et Mme Glendon des « Concepts de la
personne dans la jurisprudence américaine ».
Lundi 21 novembre, le prof. Francesco P. Casavola de l’Université de
Naples, évoquera le passage de « La loi romaine à la loi européenne » ;
le prof. Serge-Christophe Kolm de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences
Sociales de Paris traitera de « La personne humaine dans la normative
économique » ; et le prof. Edmond Malinvaud de « La conceptualisation
des agents dans les théories économiques positives » ; le prof. Juan J.
Llach des « Conceptions de l’être humain implicite dans l’économie et
dans la pratique des politiques économiques ».
En fin de journée, le prof. Hans Zacher, directeur du Projet «
Démocratie » de l’académie, évoquera le livre intitulé « démocratie en
question : contribution de l’académie pontificale des Sciences sociales
», qui fait la synthèse des activités de ce projet.
Mardi 22 novembre, le prof. Wilfrido V. Villacorta présentera une
conférence sur « La personne humaine dans l’analyse politique en Asie
orientale » ; le prof. Herbert Schambeck offrira ses « Réflexions
conclusives sur des documents qui ont traité de la personne dans le
droit et la science politique » ; et le prof. Edmond Malinvaud ses «
Réflexions personnelles sur ce qui a été obtenu et sur ce qu’il reste à
obtenir ».
Chaque journée d’étude commencera par la messe en la basilique vaticane.
Elle sera présidée le 18 novembre par le cardinal Casimir Edmund Szoka,
président du Gouvernatorat de l’Etat de la Cité du Vatican, le 19 par le
cardinal Giovanni Battista Re, préfet de la congrégation pour les
évêques; le 20 par le cardinal Paul Poupard, président du Conseil
pontifical de la Culture; le 21, par Mgr Angelo Comastri, président de
la Fabrique de Saint-Pierre; et le 22, par le cardinal Francis Bernard
Law, archiprêtre de la basilique Sainte-Marie Majeure.
L’académie des Sciences sociales a été fondée par le pape Jean-Paul II
en 1994 pour « promouvoir l’étude et le progrès des sciences sociales,
économiques, politiques, et juridiques et offrir des éléments dont
l’Eglise pourra disposer pour l’approfondissement et le développement de
sa doctrine sociale ».
L’académie entretient des rapports étroits avec le Conseil pontifical
Justice et paix et elle est soutenue par une fondation spéciale.
Elle a récemment centré ses travaux sur les thèmes du travail humain, de
la démocratie, de la mondialisation et de la solidarité, en particulier
entre les générations.
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International
Inde : Un prêtre
catholique tué dans le Jharkhand
Un artisan de paix
ROME, Mardi 13 septembre 2005 (ZENIT.org)
– Un prêtre catholique, père Ignatius Bara, a été tué le 12
septembre en Inde par des activistes fondamentalistes hindous
dans le diocèse de Simdega, dans l’état nord-est du Jharkhand,
annonce l’agence missionnaire italienne
Misna. C’était un artisan de
paix.
Les sources de l’agence expliquent que le ‘Forum pour la
protection des droits tribaux’, auquel père Bara appartenait,
avait organisé dans les environs du village de Chandtanagar,
dans la paroisse de Banbira, la fermeture des commerces et des
bureaux pour protester contre une décision de la Haute Cour.
En effet la haute-cour refusait d’appliquer une mesure remontant
à 1996 qui assure la tutelle des groupes tribaux et attribue aux
conseils locaux la gestion des ressources et les modalités
d’intervention pour le développement d’un village.
Durant la manifestation, précisent les mêmes sources, des
activistes de ‘Shanti Sena’ (littéralement « Forces de la paix
»)- liés au groupe fondamentaliste hindou connu au niveau
national Rss (Rashtriya Swayam Sevak Sangh) – ont agressé les
manifestants, qui ont réagi, tandis que père Bara intervenait
pour rétablir la paix entre les groupes.
Une fois la manifestation achevée, le prêtre, 48 ans, circulait
sur sa motocyclette lorsque les activistes de ‘Shanti Sena’
l’ont agressé et tué à coups de poignard.
Le corps a été acheminé vers la paroisse de Banbira pour être
enseveli, après la fonction funèbre prévue pour ce 13 septembre
(à 14h, heure locale).
La situation dans la zone semble être sous contrôle mais demeure
encore tendue. L’homicide a été condamné par le cardinal
Télesphore Toppo, président de la Conférence épiscopale de
l’Inde.
ZF05091305
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La Caritas propose une
nouvelle stratégie pour combattre le trafic d’êtres humains
ROME, Mardi 13 septembre 2005 (ZENIT.org)
– Caritas internationalis
a commencé cette semaine à élaborer une stratégie pour rendre
plus efficace son vaste réseau d’agences d’aide catholiques en
première ligne dans la lutte contre le trafic d’êtres humains :
la « version actuelle de l’esclavage ».
Des délégués d’Europe, d’Asie, d’Afrique, d’Océanie, d’Amérique
du Nord et d’Amérique latine se sont donnés rendez-vous à Rome
les 12 et 13 septembre pour un séminaire sur ce trafic, dans le
but d’étendre l’engagement de la Confédération des 162 membres
dans la lutte contre cette forme criminelle d’exploitation, qui
viole la dignité et l’intégrité humaine.
La réunion a cherché à individualiser les moyens d’étendre les «
actions décisives et efficaces » déjà entreprises en 2001, quand
Caritas Europe a donné naissance à la COATNET, réseau des
Organisations chrétiennes contre le trafic des femmes. Des
représentants de cet organisme ont également participé au
séminaire.
Les participants à la rencontre qui a eu lieu au siège de
Caritas internationalis ont mis au point un projet de document
qui décrit l’engagement de la Confédération dans la lutte contre
le trafic d’êtres humains. En novembre, le texte sera soumis au
Comité exécutif de Caritas internationalis pour approbation.
Le document « identifiera d’éventuelles stratégies et
instruments » que les membres de Caritas dans le monde pourront
utiliser dans un effort conjoint pour affronter les causes du
trafic humain. L’objectif visé est de faire croître la
conscience, d’offrir une assistance et de soutenir les droits
des personnes victimes du trafic, en plus de créer des liens
avec les autorités pour répondre de manière efficace à ce
phénomène criminel.
« Le réseau de Caritas internationalis a le potentiel et – par
voie de conséquence – le devoir, de s’engager dans un effort
coordonné mondial pour combattre le trafic d’êtres humains »,
affirme le document, qui encourage les organisations appartenant
à la Caritas à « reconnaître dans les victimes du trafic des
personnes qui ont un besoin urgent d’assistance, de protection
et de défense ».
Les participants au séminaire provenaient de divers pays
d’Europe, des Etats-Unis, du Mexique, d’Inde, du Pakistan, du
Nigeria, du Moyen-Orient et de Tonga. Des représentants du
Vatican et des délégués des organismes représentant des ordres
religieux ont également participé au séminaire.
Caritas internationalis est une Confédération composée de 162
organisations catholiques d’aide, de développement et de service
social, présente dans plus de 200 pays et territoires.
ZF05091306
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Abbaye de Saint-Gall :
Manuscrits du Moyen Âge, une bibliothèque virtuelle
Projet de numérisation
ROME, Mardi 13 septembre 2005 (ZENIT.org)
– La prestigieuse abbaye bénédictine de Saint-Gall, en Suisse,
projette de mettre en ligne les manuscrits que conserve sa
bibliothèque abbatiale: un projet pilote et audacieux (cf.
http://www.cesg.unifr.ch/fr/index.htm)
Le site est accessible en italien, en français, en allemand et
en anglais. Le projet s’appelle en latin « Codices Electronici
Sangallenses » (CESG). Son but, indique l’abbaye, « est de
mettre à disposition les manuscrits du Moyen Âge dans une
bibliothèque virtuelle ».
« Ce projet pilote planifié sur deux ans envisage la
numérisation intégrale d’une sélection des plus beaux manuscrits
enluminés dans une résolution qui permettra une recherche
scientifique des manuscrits et même une analyse plus détaillée
des miniatures (par ex. sur le plan de l'histoire de l'art) »,
précise le projet.
Et d’expliquer : « Des méta-données liées aux manuscrits (en
première ligne des données scientifiques concernant la
description des manuscrits) seront stockées dans des bases de
données et seront accessibles depuis les documents numérisés.
Ceci permettra d’avoir un instrument de travail orienté vers la
recherche et de mettre à disposition à long terme l’ensemble des
données liées à un manuscrit ».
Cette mise en ligne permettra de « remplacer la consultation de
documents originaux de grande valeur » et de permettre « une
meilleure conservation ».
D’autre part, « une présentation Internet agréable et conviviale
la richesse des manuscrits du Moyen Âge » pourrait les mettre à
la disposition d’un plus large publique.
La bibliothèque abbatiale fait partie, avec ses 2100
exemplaires, d’une des plus anciennes bibliothèques de
manuscrits du monde. La moitié des manuscrits proviennent du
Moyen Âge dont 400 volumes ont été écris pendant la période
avant l’an 1000. La bibliothèque abbatiale se distingue par une
continuité à travers 1200 ans.
C’est la seule bibliothèque monastique du Moyen Âge qui est
restée sur son emplacement primitif. Ses débuts remontent au
VIIIe siècle. De la période d’apogée de l’abbaye du IXe au XIe
siècle, il subsiste plusieurs centaines de manuscrits.
A l’époque des abbés Ulrich Rösch et Franz Gaisberg au XVe et
XVIe siècle l’art livresque a connu une période de prospérité et
de nombreux ouvrages de savants ont été acquis. La bibliothèque
c’est enrichie d’une manière significative en manuscrits du
Moyen Âge pendant le sacerdoce de l’avant-dernier prince-abbé
Beda Angehrn (1767-1796).
Malgré l’abolition du cloître Gallus en l’an 1805, la
bibliothèque a pu être conservée au même endroit. Depuis lors la
bibliothèque est sous l’égide d’une organisation
institutionnelle constituée de membres de confession catholique
du canton de St-Gall, la corporation de droit publique des
catholiques du canton de St-Gall.
L'ensemble du complexe conventuel a été inscrit en 1983 sur la
liste du patrimoine culturel de l'UNESCO. De nos jours la
bibliothèque est à la fois un lieu publique d’études recherché
par de nombreux savants de part le monde et un musée de part sa
célèbre salle baroque.
ZF05091307
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Congrès de la nouvelle
évangélisation : Rendez-vous à Lisbonne !
« Christ est vivant ! »
ROME, Mardi 13 septembre 2005 (ZENIT.org)
– Le prochain congrès de la nouvelle évangélisation donne
rendez-vous à Lisbonne du 5 au 13 novembre 2005 (cf.
http://paris-toussaint2004.org/). Une occasion aussi de
faire un pèlerinage à Fatima.
Après Vienne en 2004 et Paris, à la Toussaint, en 2005, le 3e
congrès international dans les grandes villes d’Europe se
tiendra à Lisbonne sur le thème « Je suis venu pour que vous
ayez la Vie ! ».
« Avec Paris-Toussaint 2004, les chrétiens de la capitale et
d’Europe ont réfléchi à l'annonce de l'Evangile dans le contexte
de la société française. Allons maintenant découvrir la vie de
l’Église au Portugal et participer à la mission de nos voisins
européens... », indique le cardinal José cardinal Policarpo,
patriarche de Lisbonne, dans sa lettre pastorale pour le
rassemblement.
« L'expérience de Vienne et de Paris Toussaint 2004 m'ont
confirmé les axes principaux du Congrès de Lisbonne », a-t-il
expliqué.
Il en propose trois. Tout d’abord, « l'annonce du mystère de la
vie, don précieux du Créateur, responsabilité de l'homme, dont
la plénitude nous est donnée dans le Christ Ressuscité, qui nous
communique la Vie par la fécondité sacramentelle de l'Église ».
Le deuxième axe de Lisbonne 2005 sera, explique le patriarche, «
se préoccuper de la beauté et de la qualité des actions que nous
proposons ».
Enfin, il indique comme troisième axe : « Chercher à entrer en
dialogue avec la ville, par l'art, la culture, la qualité des
débats, à l'université, avec les jeunes, avec les hommes
politiques, avec tous ceux qui cherchent la lumière ».
Il invite également les fidèles à « se maintenir, pendant tout
le Congrès, en prière permanente, parce que le Seigneur seul
peut ouvrir les cœurs à sa Parole ».
Il conclut : « Notre-Dame sera, au sein de ce désir d'annoncer
son Fils, l'étoile du matin, Mère et Reine qui intercède pour
nous. Dans son regard nous apprendrons à contempler le visage de
Jésus et tous les visages de nos frères les hommes. »
Le programme prévoit d’ailleurs un pèlerinage à Fatima le
mercredi 9 novembre.
Progamme :
Le matin : témoignages, conférences sur le mystère de « la Vie
que Dieu donne ».
Les matinées du congrès auront lieu au Monastère des
Hiéronimites :
• Lundi 7 novembre : Le Mystère de la Vie
• Mardi 8 novembre : La Vie comme relation
• Mercredi 9 novembre : La soif de spiritualité
• Jeudi 10 novembre : Le tabou de la Mort
• Vendredi 11 novembre : L’Espérance de la Vie éternelle
• Samedi 12 novembre : Marie et la mission de l’Église
(rencontre avec les cardinaux)
L’après-midi : rencontres en ateliers pour partager ses
expériences d’annonce de l’Evangile dans les contextes les plus
variés.
Mercredi 9 novembre : tout le congrès se déplace en pèlerinage
au sanctuaire de Fátima.
L’après-midi, le soir, le week-end : participation aux
initiatives missionnaires des paroisses de Lisbonne et aux
grands rassemblements dans la ville : fêtes, débats, concerts,
veillées…
Pour participer, il faut s’inscrire, et on peut s’inscrire en
ligne (cf. le site de Toussaint 2004,
http://paris-toussaint2004.org/).
Plusieurs possibilités de dates:
• du samedi 5 après-midi au dimanche 13 novembre 2005
(l'ensemble du congrès)
• du mardi 8 au soir au dimanche 13 novembre 2005 (vous
permettant de participer au pèlerinage à Fatima le mercredi 9
novembre)
• du jeudi 10 au soir au dimanche 13 novembre 2005
Les transports aériens direct Paris-Lisbonne seront assurés pour
ces trois formules.
La langue ne posera pas de problème : tous les documents et les
interventions du congrès (célébrations, conférences, ateliers)
seront traduits. Et beaucoup de Portugais parlent français.
Après Lisbonne, le congrès pour la Nouvelle évangélisation aura
lieu à Bruxelles sur le thème : « Venez et voyez », du 28
octobre au 5 novembre 2006 (cf.
http://www.bruxelles-toussaint2006.be). En 2007, rendez-vous
à Budapest.
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Documents -
Frère Roger invitait les
jeunes à devenir des foyers
de paix
Rencontre de S. Egidio à
Lyon : Hommage à Fr Roger de
Taizé
ROME, Mardi 13 septembre
2005 (ZENIT.org)
– « La paix, la
réconciliation commencent en
nous-mêmes : que de fois
frère Roger aura invité des
jeunes à devenir des foyers
de paix par leur propre vie
» : frère Aloïs, de Taizé (www.taize.fr),
a évoqué la figure de Frère
Roger, décédé pendant la JMJ
de Cologne, à la rencontre
S. Egidio à Lyon, ce 13
septembre. « J’ai encore
dans mon oreille ces mots
que frère Roger disait
récemment : rien n’est plus
responsable que de prier »,
concluait Fr Aloïs.
Paroles de frère Aloïs, de
Taizé
Quand frère Roger était
adolescent, dans une période
où la paix était gravement
menacée, déjà il se
demandait : pourquoi tant
d’oppositions entre les
humains ? La réponse qu’il
trouva allait l’accompagner
toute sa vie. Il se dit :
commence par toi-même,
cherche à comprendre plutôt
qu’à être compris.
La paix, la réconciliation
commencent en nous-mêmes :
que de fois frère Roger aura
invité des jeunes à devenir
des foyers de paix par leur
propre vie. Dans son dernier
livre, paru juste avant sa
mort, il écrit : « Une paix
sur la terre se prépare dans
la mesure où chacun ose
s’interroger : suis-je
disposé à chercher une paix
intérieure ? Puis-je être
ferment de confiance là où
je vis ? »
Une des espérances qui anime
notre communauté est
celle-ci : quand des jeunes
de nombreuses nations
s’écoutent mutuellement et
deviennent par leur vie des
hommes et des femmes de
paix, ils peuvent faire
barrage aux haines, faire en
sorte que les blessures
créées par l’histoire ne se
transmettent pas d’une
génération à l’autre.
Frère Roger nous a laissé
une autre certitude que nous
voudrions partager avec les
jeunes que nous accueillons
: la prière n’éloigne pas
des préoccupations du monde,
au contraire elle rend
responsables. La prière
éveille une imagination pour
contribuer à la paix. Il est
possible d’avoir une
constante référence
intérieure à Dieu tout en
assumant un engagement
courageux pour la paix. J’ai
encore dans mon oreille ces
mots que frère Roger disait
récemment : rien n’est plus
responsable que de prier.
ZF05091309
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19e rencontre « Hommes et
religions » : « Aucune
guerre n’est jamais sainte »
Appel final à la paix
ROME, Mardi 13 septembre
2005 (ZENIT.org)
– « La paix est le nom de
Dieu. Dieu ne veut pas
l’élimination de l’autre
(…). Aucune guerre n’est
jamais sainte. L’humanité ne
s’améliore pas avec la
violence et la terreur »,
affirment les participants
de la 19e rencontre « Hommes
et religions » qui s’est
achevée aujourd’hui à Lyon.
Voici le texte intégral en
français de l’Appel final à
la paix lancé par les
participants de la 19e
rencontre « Hommes et
religions » (cf.
www.santegidio.it).
Appel à la paix
Nous, hommes et femmes de
religions différentes, nous
nous sommes retrouvés dans
l’antique cité de Lyon pour
prier, pour dialoguer, pour
faire grandir un humanisme
de paix. Nous rendons
hommage à la mémoire de
Jean-Paul II, qui a été un
maître de dialogue et un
témoin tenace de la sainteté
de la paix. Nous sommes
convaincus que, sans la
paix, notre monde devient
inhumain. Nous avons écouté
le cri de tous ceux qui
souffrent à cause de la
guerre et du terrorisme.
Nous nous sommes penchés,
attentifs, sur nos
traditions religieuses et
nous y avons lu un message
de paix. Nous avons prié
pour la paix dans le monde.
C’est au nom de la paix que
nous nous adressons à nos
coreligionnaires, aux hommes
et aux femmes de bonne
volonté, à tous ceux qui
croient encore que la
violence améliore le monde.
Et nous disons : il est
temps que finisse l’usage de
la violence ! La vie humaine
est sacrée. La violence
humilie les hommes et
discrédite la cause de celui
qui l’utilise. Le monde est
fatigué de vivre dans la
peur. Les religions ne
veulent pas de la violence,
de la guerre, du terrorisme.
Nous le disons avec force à
tous les hommes !
La paix est le nom de Dieu.
Dieu ne veut pas
l’élimination de l’autre.
Dieu éprouve de la
compassion pour ceux qui
souffrent sous les coups de
la violence, du terrorisme,
de la guerre. Celui qui se
sert du nom de Dieu pour
affirmer un intérêt partisan
ou pour légitimer la
violence, avilit la
religion. Aucune guerre
n’est jamais sainte.
L’humanité ne s’améliore pas
avec la violence et la
terreur.
Les religions enseignent que
la paix du cœur est
décisive. Dieu la donne à
celui qui croit en Lui.
Notre ferme espérance est
que la paix, don de Dieu,
s’étende à tous les hommes
et femmes, embrasse tous les
peuples de la terre, arrête
la main des violents et
fasse échouer les projets de
terreur. Pour cela, nous
avons prié à Lyon.
Nous avons aussi constaté
combien les douleurs du
monde sont nombreuses.
L’humanité est encore très
loin d’avoir réalisé les
objectifs du Millénaire,
abattre la pauvreté, assurer
le droit à la santé, à
l’eau, à la sécurité de la
vie, à être libéré de la
faim. Ceci est très grave !
Notre monde reste marqué par
des pauvretés désespérantes.
C’est une constatation
douloureuse que nous
manifestons, très
préoccupés, aux responsables
politiques. Nous nous
faisons les interprètes de
la désespérance et des
besoins de millions de
pauvres de la terre. Nous
demandons une plus forte
concentration d’énergies et
de ressources pour rendre le
monde du XXIe siècle moins
pauvre et plus humain.
La paix favorise l’avènement
d’un monde meilleur. La voie
de la paix est le dialogue.
Loin de nous laisser sans
défense, le dialogue nous
protège ; il transforme
l’étranger en ami ; il rend
possible le travail en
commun pour lutter contre la
pauvreté et tout mal.
A Lyon, nous avons vécu un
dialogue franc, éclairé par
l’esprit religieux de la
prière. Nous avons dialogué
entre représentants des
différentes communautés
religieuses et avec les
humanistes de notre temps.
Ont émergé les différences
profondes entre religions et
cultures. Le monde, bien que
globalisé, n’est pas devenu
uniforme. Mais il est devenu
clair qu’il y a un destin
unique. Il est temps de
travailler ensemble avec
courage pour un humanisme
capable de construire la
paix entre les peuples et
les individus. L’objectif
n’est pas l’affirmation de
l’un ou de l’autre, mais de
réaliser une civilisation
dans laquelle on vit
ensemble. L’art du dialogue
est la voie patiente pour
construire cette
civilisation du vivre
ensemble.
Que Dieu accorde au monde, à
chaque homme et à chaque
femme, le don merveilleux de
la paix !
Lyon, le 13 septembre 2005
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