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Enseignement du Saint Père

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Enseignement du Saint Père 

N° 15

16 septembre 2005

 

 

 
     
 
 
 

 

16 septembre 2005


Rome
Pour pouvoir l’annoncer, se nourrir de l’Evangile : règle de vie pour Benoît XVI
Gniezno: Le défi des relations avec les autres religions
Œcuménisme : La « petite révolution » de Jean XXIII, par le card. Poupard

International
Europe/universités : rencontre des responsables de pastorale universitaire
France : Recteurs sanctionnés pour des sujets au baccalauréat 2005
Bangladesh : Lettre des communautés chrétiennes au Premier ministre

- Documents -
Après le sommet de l’ONU, initiatives des Semaines sociales
Œcuménisme : La « petite révolution » de Jean XXIII

 




 

 
   
 
 

Rome



Pour pouvoir l’annoncer, se nourrir de l’Evangile : règle de vie pour Benoît XVI
40e anniversaire de « Dei Verbum »

ROME, Vendredi 16 septembre 2005 (ZENIT.org) – Pour pouvoir l’annoncer, il faut se nourrir de l’Evangile : c’est la règle de vie que Benoît XVI recommande à chacun.

Le pape Benoît XVI a reçu ce vendredi matin en audience à Castel Gandolfo les participants du congrès international sur l'Ecriture Sainte dans la vie de l'Eglise qui se tient à Rome du 14 au 18 septembre, sous l’égide du Conseil pontifical pour l'Unité des chrétiens et la Fédération biblique catholique, dans le cadre du 40e anniversaire de la constitution dogmatique de Vatican II sur la Révélation divine, « Dei Verbum ».

« Seul qui se met avant tout à l’écoute de la parole de Dieu peut l’annoncer », parce que l’on doit enseigner non « sa propre sagesse mais la sagesse de Dieu », a affirmé Benoît XVI.

« Dei Verbum » constitue, disait le pape, « un des documents les plus importants du concile Vatican II ».

Le pape a ainsi invité tous les fidèles à la lecture assidue de la Bible parce que, comme l’a dit saint Jérôme: « Ignorer l’Ecriture, c’est ignorer le Christ ».

La Parole de Dieu, soulignait le pape, « ne vieillit jamais » et c’est pourquoi l’Eglise doit se renouveler sans cesse.

Le pape a mentionné sa participation aux « vives discussions » qui ont accompagné la rédaction de la constitution conciliaire.

Cette constitution, disait-il, s’ouvre avec une phrase d’une signification profonde: « En religieuse écoute de la Parole de Dieu et en la proclamant avec une confiance ferme ».

L’Eglise, disait-il, « est une communauté qui écoute et qui annonce la Parole de Dieu ».

Il précisait: « L’Eglise ne vit pas d’elle-même mais de l’Evangile et c’est de l’Evangile toujours et à nouveau qu’elle tire des orientations pour sa marche. C’est une remarque que tout chrétien doit recueillir, et mettre en application: seul qui se met avant tout à l’écoute de la Parole peut l’annoncer. En effet, on ne doit pas enseigner sa propre sagesse, mais la sagesse de Dieu, qui apparaît souvent folie aux yeux du monde ».

« L’Eglise, a affirmé le pape, sait bien que le Christ vit dans les Saintes Ecritures » et c’est pour cela que « l’on a toujours entouré les Saintes Ecritures d’une vénération semblable à celle réservée au Corps même du Seigneur ».

« L’Eglise et la Parole de Dieu sont intrinsèquement liées » parce que, comme le dit saint Pierre, « aucune Ecriture prophétique n’est sujette à une interprétation privée ».

Benoît XVI rappelait qu’en « ces derniers temps, grâce aussi à l’impulsion imprimée par cette constitution dogmatique Dei Verbum, a été plus profondément réévaluée l’importance fondamentale de la Parole de Dieu ».

« Il en est découlé, faisait remarquer le pape, un renouveau dans la vie de l’Eglise, surtout dans la prédication, la catéchèse, la théologie, la spiritualité, et pour le chemin œcuménique lui-même. L’Eglise doit toujours se renouveler et rajeunir, et la Parole de Dieu, qui ne vieillit jamais et en s’épuise jamais, est un moyen privilégie dans ce but. C’est en effet ka Parole de dieu, qui, grâce à l’Esprit Saint, nous guide toujours à nouveau vers la vérité tout entière ».

Et dans ce sens, le pape recommande la pratique de la très ancienne « Lectio divina »: « La lecture assidue de l’Ecriture Sainte accompagnée par la prière réalise ce colloque intime dans lequel, en lisant on écoute Dieu qui parle, et en priant, on lui répond, avec une ouverture du cœur confiante. Cette pratique, si elle est promue efficacement, apportera à l’Eglise, j’en suis convaincu, un nouveau printemps spirituel. En temps que référence ferme de la pastorale biblique, la Lectio divina doit être de nouveau encouragée, grâce à l’utilisation de méthodes nouvelles, soigneusement pesées, pour notre époque. Jamais on ne doit oublier que la Parole de Dieu est lampe pour nos pas, et lumière sur notre chemin ».

« Que la Parole du Seigneur courre jusqu’aux extrémités de la terre, afin que par l’annonce du salut, le monde entier croie, en croyant espère, en espérant, aime », a conclu le pape Benoît XVI.
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Gniezno: Le défi des relations avec les autres religions
Message de Benoît XVI

ROME, Vendredi 16 septembre 2005 (ZENIT.org) – « L’Europe du dialogue », c’est le titre du VIe congrès international de Gniezno, en Pologne, auquel le pape Benoît XVI a adressé un message en insistant sur « le défi des relations avec les autres religions », dont Radio Vatican se fait aujourd’hui l’écho.

Unité des chrétiens et capacité de dialogue avec toutes les réalités de la vie sociale, politique, culturelle et religieuse: ces thèmes ont été abordés par le congrès qui s’est ouvert ce vendredi matin en présence de l’archevêque primat de Pologne, le cardinal Jozef Glemp, de l’archevêque orthodoxe de Wroclaw et Szczecin, Jeremiasz, président du Conseil œcuménique polonais, de l’archevêque de Gniezno, Mgr Hnryk Muzynski, qui a donné lecture du message envoyé par le pape Benoît XVI.

Parmi les 800 participants se trouvent des représentants de mouvements et associations chrétiennes, de l’Union européenne, et des religions monothéistes, du Saint-Siège et de l’Eglise orthodoxe.

Benoît XVI a souligné les difficiles défis que les chrétiens doivent accepter aussi bien dans la vie publique, que dans la vie spirituelle et dans la confrontation avec les autres réalités religieuses ».

Le pape s’est particulièrement adressé aux non chrétiens présents à ce congrès dans lequel il voit: « Une véritable école de dialogue pour la communauté européenne ».

Le pape dit regretter ne pas avoir pu répondre à l’invitation qui lui avait été adressée de participer à la rencontre: une invitation lancée et acceptée avant son élection au siège de Pierre.

Au cours de la prière en commun entre catholiques, orthodoxes, et évangéliques, on a souligné l’importance des valeurs communes comme celle de la famille naturelle, sanctifiée par le mariage, anticipant ainsi sur l’un des grands thèmes discutés à l’ordre du jour du congrès, celui du dialogue des chrétiens avec le monde laïc et politique.

Le cardinal Glemp a pour sa part lancé un appel au respect de la diversité à travers le dialogue. Il a souligné la grande valeur de la croissance commune à la fois dans le sens spirituel et dans le cadre de la maison commune européenne.

« Il faut du courage, disait-il, et de l’ouverture, pour que le dialogue puisse créer une réalité nouvelle, surtout en Europe ».

Pour l’archevêque Jeremiasz, président du Conseil œcuménique polonais, « l’amour envers tous engendré par le dialogue peut contribuer à résoudre ces conflits qui ont été générés par les diversités ».

La matinée s’est conclue par la prière dédiée à Jean-Paul II et à Frère Roger de Taizé, en soulignant leur infatigable engagement œcuménique et interreligieux.
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Œcuménisme : La « petite révolution » de Jean XXIII, par le card. Poupard
Rencontre promue par Sant’Egidio : « Le courage d’un humanisme de paix »

ROME, Vendredi 16 septembre 2005 (ZENIT.org) – Le cardinal Poupard a expliqué ses trois expériences en matière de promotion de l’unité des chrétiens, entre Catholiques et Orthodoxes, dans son intervention du 12 septembre (ci-dessous, texte intégral, dans les « Documents ») à Lyon, lors de la rencontre promue par Sant’Egidio : « Le courage d’un humanisme de paix » (cf. www.santegidio.org).

La « petite révolution » de Jean XXIII
« Jean XXIII a eu le génie, non seulement d'ouvrir les fenêtres du Vatican, comme il disait, pour faire entrer un peu d'air frais, mais aussi les portes, pour rencontrer les frères séparés. Au lendemain d'une de ses rencontres, de la confidence imagée de Jean XXIII. Il parlait volontiers de lui à la troisième personne, et répétait : "Giovanni, tu te rends compte, tu vas le recevoir, ce chef d'Eglise, et qu'est-ce que tu vas faire ? Tu as beau être le Pape. Tu ne peux quand même pas changer le Credo. Qu'est-ce que tu vas dire ? Et puis le Monseigneur a ouvert la porte. Qu'est-ce que je pouvais faire ? Nous nous sommes embrassés. Car avant d'être séparés, nous sommes frères".

« C'est cela la petite révolution grammaticale de Jean XXIII, concluait le « ministre » de la Culture de Jean-Paul II. Dans l'expression séculaire "Frères séparés", le substantif reprenait le pas sur l'adjectif. Nous avions tellement conscience d'être séparés ! Nous avions oublié que nous étions frères. Le génie chrétien de Jean XXIII a été de nous faire redécouvrir qu'être frères est le premier et le plus important.

Une purification de la mémoire
Et d’expliquer : « Nous sommes frères, et dans toutes les familles nous avons des problèmes qui engendrent des brouilles et entraînent des séparations. Chacun a sa version plus ou moins légitime, et les mémoires ne coïncident pas. Il est donc nécessaire de pratiquer ce que les anciens grecs appelaient la catharsis, la purification de la mémoire ».

« Comme l'a dit le Pape Benoît XVI au début de son pontificat, continuait le cardinal français, les paroles, c'est bien, mais les gestes, c'est mieux. Les déclarations ont leur importance, mais les gestes y ajoutent une portée symbolique. Le 7 décembre 1965, veille de la clôture du Concile, Paul VI a levé la mémoire des excommunications et envoyé une délégation au Phanar, avec le Cardinal Joseph Martin, qui était Archevêque de Rouen. Que de fois celui-ci m'a ensuite répété : "Quelle grâce !". Rome reprenait le chemin de Constantinople, et Constantinople, le chemin de Rome. »

Pour le cardinal Poupard : « Cette rencontre libératrice était devenue possible, parce que chacun avait fait la moitié du chemin en allant à Jérusalem. Après deux millénaires, le successeur de Pierre, devenu Evêque de Rome, éprouvait le besoin de revenir aux origines de l'Eglise indivise, en Terre Sainte. Je garde toujours dans la mémoire du cœur la rencontre bouleversante entre Paul VI et le Patriarche Athénagoras à Jérusalem, l'un et l'autre anxieux du chemin à parcourir pour recomposer la pleine unité de l'Eglise du Christ, le Christ pour le monde, et le monde à Dieu ».

Le cardinal a ensuite évoqué son expérience en tant que recteur de l’Institut catholique de Paris. Il disait ensuite : « Et j'en viens à la troisième expérience, celle du Conseil Pontifical de la Culture, qui me donne de conjoindre les visites aux responsables, Moscou que j'évoquais à l'instant, Monseigneur Christodoulos à Athènes en 1998, le Patriarche Theoktist à Bucarest, en 2002, le Patriarche Bartolomeos au Phanar, en 2003, Son Eminence le Métropolite Filaret à Minsk, en décembre 2004 ».

Le cardinal résumait les leçons de ces trois expériences en ces termes :

« - La première, l'œcuménisme du cœur, pour moi demeure toujours première, non seulement chronologiquement, puisque c'est le Bienheureux Jean XXIII qui me l'a apprise voici quarante cinq ans : mieux se connaître, pour nous reconnaître frères.

« - La seconde, que j'ai pratiquée dans un cadre universitaire à Paris : nous connaître théologiquement, pour approfondir notre découverte de l'autre, et par là prendre conscience de notre identité propre de disciples du Christ.

« - La troisième, que je pratique depuis vingt cinq ans : le dialogue des cultures sous le signe du Christ. Au Symposium que j'avais organisé à la demande de Jean-Paul II en préparation du Synode des Evêques pour l'Europe, en 1999, j'avais choisi pour thème : "Le Christ, source d'une nouvelle culture pour l'Europe". Et j'avais demandé à Ghelian Mikhaïlovith Prochorov, Professeur à l'Institut de Littérature russe et Membre de l'Académie des Sciences de Saint Pétersbourg de nous aider à "repenser la vie de l'homme dans la Cité". Son intervention : "Pour nous, Européens, l'anamnèse du Christ, c'est l'anamnèse de l'éternité dans notre vie. Seule l'anamnèse du Christ est un antidote à la vision libérale-communiste". Cette expression paradoxale en dit long, et nous fait réfléchir » (…).

Le cardinal Poupard concluait en disant : « C'est ma conviction : ce n'est plus le temps de disperser, mais de recueillir ».
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International



Europe/universités : rencontre des responsables de pastorale universitaire
Congrès du 23 au 25 septembre à Budapest

ROME, Vendredi 16 septembre 2005 (ZENIT.org) – « Le chemin des Universités en Europe. Perspectives d’engagement pour la pastorale universitaire » : Fides évoque cette rencontre annuelle des responsables nationaux de pastorale universitaire des Conférences Episcopales d’Europe qui se tient à Budapest.

Cinquante- six responsables nationaux de pastorale universitaire et aumôniers universitaires se réuniront en effet du 23 au 25 septembre prochains en Hongrie, à Budapest, à la maison de retraites « Saint Gérard » ; ils représentent 24 pays européens : Autriche, Belgique, Bosnie-Herzégovine, Chypre, Croatie, Allemagne, Angleterre et Pays de Galles, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Portugal, République Tchèque, Roumanie, Ecosse, Slovaquie, Slovénie, Espagne, Suède, Suisse, Ukraine, et Hongrie.

Les travaux prévoient des discussions sur les questions suivantes, annonce Fides : analyse de la pastorale universitaire en Europe, et perspectives possibles d’engagement ; présentation de la nouvelle version des « Lineamenta » de pastorale universitaire ; le chemin des Universités en Europe : l’espace commun européen ; après les JMJ de Cologne : vers un itinéraire de formation des jeunes étudiants universitaires.

Une partie des travaux sera consacrée en outre à la programmation des prochains rendez-vous : Rencontre européenne des Enseignants universitaires (juin 2007) ; IVe Journée européenne des universitaires (11 mars 2006) ; le Pèlerinage de l’Icône « Sedes Sapientiae » et le III° Congrès mondial des étudiants étrangers.
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France : Recteurs sanctionnés pour des sujets au baccalauréat 2005


ROME, Vendredi 16 septembre 2005 (ZENIT.org) – Des recteurs d’académies sont sanctionnés en France par l’Education nationale, pour des sujets au baccalauréat 2005, signale la Revue de presse de la Fondation Jérôme Lejeune (www.genethique.org).

Ivan Rioufol, dans son Bloc Notes, du quotidien « Le Figaro », revient sur l'affaire du bac 2005 qui a suscité tant de réactions cet été.

Rappelons que deux sujets de première étaient controversés : l'un, en Sciences de la vie et de la terre, portait sur la contraception et l'IVG, l'autre, en Français, sur une chanson de Pierre Perret contre le racisme.

Les deux recteurs responsables de ces sujets ont été sanctionnés par Gilles de Robien, Ministre de l'Éducation nationale française. L'un a été destitué, et l'autre mis à pied.
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Bangladesh : Lettre des communautés chrétiennes au Premier ministre
A la suite des attentats à la bombe du 17 août

ROME, Vendredi 16 septembre 2005 (ZENIT.org) – A la suite des attentats à la bombe du 17 août dernier, les responsables des communautés chrétiennes du Bangladesh ont adressé une lettre ouverte au Premier ministre, comme l’explique l’agence des Missions étrangères de Paris (eglasie.mepasie.org), dans l’édition du 15 septembre.

Publiée le 4 septembre dernier dans les colonnes du Bangladesh Observer, quotidien de langue anglaise, une lettre ouverte, signée de huit responsables des communautés catholiques et protestantes du pays, demande au Premier ministre Khaleda Zia de mettre un frein à la violence et d’assurer la paix et la sécurité du pays (1). « Nous désirons profondément et prions pour que tous les peuples de ce pays vivent en paix et en sécurité. C’est pourquoi nous vous demandons humblement de prendre toutes les mesures nécessaires pour créer une atmosphère de paix et de stabilité dans le pays », et les religieux d’ajouter : « Nous sommes profondément inquiets après les récents conflits et les violences qui ont abouti à des attaques et des tueries un peu partout, y compris dans nos petites communautés chrétiennes. »

D’après l’évêque auxiliaire de Dacca, Mgr Theotonius Gomes, cette lettre a été écrite le 22 août à l’issue d’une rencontre des responsables catholiques et protestants à Dacca, suite aux attentats à la bombe du 17 août et aux menaces qu’ils font peser sur les minorités religieuses. Ce 17 août, pas moins de 434 bombes ont explosé dans 63 des 64 districts que compte le pays ; cinquante et un autres engins explosifs ont été retrouvés, les systèmes de mise à feu n’ayant pas fonctionné. Selon l’édition du 22 août du quotidien en langue bengali Ittefaq, une enquête de police indique que les milieux extrémistes musulmans préparent une nouvelle série d’attentats et ont, cette fois-ci, l’intention de tuer des personnalités non musulmanes du pays. L’objectif de ces milieux extrémistes serait de dresser l’Occident contre l’équipe aujourd’hui au pouvoir à Dacca en tuant des chrétiens locaux et étrangers.

Pour l’évêque Michael Baroi de l’Eglise (protestante) du Bangladesh, l’objet de la lettre ouverte est de provoquer une prise de conscience sur la possibilité de menaces directes contre les chrétiens et contre les autres minorités religieuses, comme les bouddhistes et les hindous. Dans leur lettre, les responsables chrétiens rappellent au Premier ministre combien les chrétiens ont toujours contribué à la vie de la nation. « Par amour de leur patrie, les communautés chrétiennes depuis longtemps se sont efforcées de servir leurs compatriotes dans tous les domaines : éducation, santé, action sociale, lutte contre la pauvreté et promotion des valeurs spirituelles », ont-ils écrit, ajoutant : « Nous nous sommes toujours efforcés de concevoir et de mettre à exécution ce qui serait le meilleur pour notre pays en étant toujours unis d’esprit et de cœur à tous les Bangladais de bonne volonté. »

Msgr Gomez et Baroi ont signé cette lettre, aux côtés de l’évêque méthodiste Nibaron Das, du pasteur Robert Sarker, du secrétaire général de l’Eglise baptiste Sangha, du pasteur Asa Kain, président des Assemblées bangladaises de Dieu, de Leor P. Sarker, secrétaire général de l’Association de l’Eglise baptiste, du pasteur Subodh Adhikary, secrétaire général du Conseil national des Eglises, et de Dennis D. Datta, secrétaire général de l’Association chrétienne nationale du Bangladesh.

Mgr Gomes, secrétaire général de la Conférence des évêques catholiques du Bangladesh, a indiqué que lui et deux autres catholiques – Benedict Alo D’Rozario, responsable de Caritas Bangladesh, et le P. Proshanto Rebeiro, chancelier de l’archidiocèse de Dacca – avaient contribué à la rédaction de la lettre. Pour éviter tout éventuel attentat, lors de l’intronisation du nouvel archevêque de Dacca, Mgr Paulinus Costa, le 9 septembre dernier dans la cathédrale de Dacca, d’importantes mesures de sécurité avaient été prises. Agé de 69 ans, Mgr Costa, précédemment évêque du diocèse de Rajshahi, a été nommé archevêque de Dacca le 9 juillet dernier.
(1) Sur la violence au Bangladesh, voir EDA 333, 336 et 338
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- Documents -



Après le sommet de l’ONU, initiatives des Semaines sociales
Déclaration

ROME, Vendredi 16 septembre 2005 (ZENIT.org) – Après le sommet de l’ONU, les Semaines sociales de France promeuvent des initiatives pour aller de l’avent, comme l’explique cette déclaration conjointe publiée aujourd’hui par Michel Camdessus, Président des Semaines Sociales de France, et Hans-Joachim Meyer, Président du Comité central des catholiques allemands (ZdK) (http://www.sssf-fr.org) :

Paris, le 16 septembre 2005

Suite à la 60e session de l’Assemblée générale des Nations Unies

Déclaration commune des Présidents
des Semaines Sociales de France (SSF)
et du Comité central des catholiques allemands (ZdK)


Le sommet des Nations Unies s’achève. Nous en attendions un nouvel élan pour un fonctionnement plus efficace des Nations Unies et pour la réalisation des Objectifs de Développement du Millénaire (ODM). L’espoir en particulier de parvenir à aller au-delà de ce qui a été obtenu lors du G8 de Gleneagles en juillet dernier a été déçu. C’est le moment de se mobiliser à nouveau et de saisir les prochaines occasions d’avancer qui se présentent à nous. Tel est le sens du communiqué que les SSF et le ZdK ont décidé de publier aussitôt.


Le Sommet international sur les « Objectifs de développement du Millénaire » vient juste de s’achever. Les attentes de nos deux organisations à son égard étaient importantes. Nous partageons la déception de beaucoup dans la société civile autour du globe : la déclaration finalement adoptée, en dépit de nombreux efforts, reflète encore un désaccord substantiel, à un moment où nous aurions besoin de détermination collective pour atteindre les Objectifs du Millénaire, à l’horizon des dix prochaines années et en dépit du temps déjà perdu.

Nous croyons néanmoins que ce qui est en jeu aujourd’hui est trop important pour perdre du temps à regretter les occasions perdues. Nous devons au contraire être prêts à prendre de nouvelles initiatives, sur la base de ce que le Sommet et son travail préparatoire ont bien mis en lumière :

les Objectifs de développement du Millénaire (ODM) restent un instrument essentiel et ne nous apparaissent, en tout état de cause, qu’insuffisamment ambitieux ;
ces Objectifs sont atteignables, pourvu que les orientations adoptées par le G8 à Gleneagles soient intégralement et rapidement mises en œuvre ;
la mobilisation de l’opinion publique pourrait être décisive pour la promotion de ces Objectifs si importants.

Le poids que peut avoir dans ces débats la société civile ajoute à nos responsabilités celle de suivre étroitement le travail des gouvernements et de leurs experts, pour s’assurer que ces Objectifs soient bien traités en priorité. Dans cet esprit et pour contribuer à recréer un élan constructif vers les ODM, nous voulons appeler l’attention du public sur l’importance de pouvoir sortir par le haut de la série de sommets internationaux qui vont traiter, dans les tout prochains mois, d’importants enjeux, déterminants pour l’atteinte des ODM ; nous aimerions, en particulier, insister sur les rencontres internationales suivantes :

Du 24 au 26 septembre à Washington : rencontre annuelle des institutions de Bretton Woods. Elle sera déterminante pour l’annulation multilatérale et complète de la dette de beaucoup des pays les plus pauvres dans le monde (à hauteur de 55 milliards de dollars), et pour la confirmation du doublement de l’aide publique au développement pour l’Afrique (i.e. 25 milliards de dollars supplémentaires à l’horizon 2010).
Du 4 au 5 octobre à Londres : rencontre du Forum pour le partenariat avec l’Afrique (Nouveau partenariat économique pour le développement de l’Afrique – NEPAD), à l’occasion de laquelle un dispositif de contrôle devrait être établi pour s’assurer du respect scrupuleux de nos engagements.
5 décembre à Hong-Kong : une occasion décisive pour rendre le cycle de négociations commerciales de Doha aussi profitable que possible pour les pays les plus pauvres.
Février 2006 à Paris : une rencontre importante pour faire avancer l’idée de la création d’instruments financiers innovants au bénéfice des ODM et, en particulier, une taxe sur le transport aérien encouragée par nos deux pays, dont les fruits pourraient contribuer à financer de manière significative la lutte contre le Sida.

De fait, d’autres rencontres suivront. Nous voulons inviter nos pays et la communauté internationale à ne faire l’économie d’aucun effort pour contribuer à leur succès, en sachant parfaitement que cela ne sera qu’une réponse, de notre part, aux efforts indispensables que les pays en voie de développement doivent consentir pour contribuer pleinement à l’atteinte des Objectifs, par la promotion des réformes nécessaires et l’amélioration de leur gouvernance.

Michel Camdessus,
Président des Semaines Sociales de France

Hans-Joachim Meyer,
Président du Comité central des catholiques allemands (ZdK)
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Œcuménisme : La « petite révolution » de Jean XXIII
Texte intégral de l’intervention du cardinal Poupard

ROME, Vendredi 16 septembre 2005 (ZENIT.org) – Voici le texte intégrale de l’intervention du cardinal Paul Poupard, président du conseil pontifical de la Culture, lors de la rencontre « Le courage d’un humanisme de paix », promue à Lyon par la communauté de Sant ‘Egidio.

Catholiques et Orthodoxes : les demandes de l'unité

Lyon, lundi 12 septembre 2005

TROIS EXPÉRIENCES

C'est auprès du Pape Jean XXIII, puis de Paul VI et du Concile Vatican II, que j'ai fait mon initiation à l'œcuménisme et rencontré l'orthodoxie. Je l'ai vécu ensuite à l'Institut Catholique de Paris, comme Recteur responsable de l'Institut Supérieur d'Etudes Œcuméniques, en collaboration avec la Faculté de Théologie orthodoxe Saint Serge. Et, depuis un quart de siècle, de nouveau à Rome, au Conseil Pontifical de la Culture.

Le Pape Jean d'abord, auteur de que j'appelle une petite révolution grammaticale. Nous sommes habitués aujourd'hui aux rencontres d'Eglises, des responsables d'Eglise. Ce n'était pas le cas quand j'ai commencé mon service à la Secrétairerie d'Etat en 1959. Jean XXIII a eu le génie, non seulement d'ouvrir les fenêtres du Vatican, comme il disait, pour faire entrer un peu d'air frais, mais aussi les portes, pour rencontrer les frères séparés. Il m'en souvient. Au lendemain d'une de ses rencontres, de la confidence imagée de Jean XXIII. Il parlait volontiers de lui à la troisième personne, et répétait : "Giovanni, tu te rends compte, tu vas le recevoir, ce chef d'Eglise, et qu'est-ce que tu vas faire ? Tu as beau être le Pape. Tu ne peux quand même pas changer le Credo. Qu'est-ce que tu vas dire ? Et puis le Monseigneur a ouvert la porte. Qu'est-ce que je pouvais faire ? Nous nous sommes embrassés. Car avant d'être séparés, nous sommes frères".

C'est cela la petite révolution grammaticale de Jean XXIII. Dans l'expression séculaire "Frères séparés", le substantif reprenait le pas sur l'adjectif. Nous avions tellement conscience d'être séparés ! Nous avions oublié que nous étions frères. Le génie chrétien de Jean XXIII a été de nous faire redécouvrir qu'être frères est le premier et le plus important.

Nous sommes frères, et dans toutes les familles nous avons des problèmes qui engendrent des brouilles et entraînent des séparations. Chacun a sa version plus ou moins légitime, et les mémoires ne coïncident pas. Il est donc nécessaire de pratiquer ce que les anciens grecs appelaient la catharsis, la purification de la mémoire.

La séparation de 1054 entre Rome et Constantinople est une affaire ancienne, millénaire, mais la blessure est toujours actuelle. Que faire ? Il m'en souvient, le Concile Vatican II avait assumé et promu la démarche œcuménique. Mais, comme l'a dit le Pape Benoît XVI au début de son pontificat, les paroles, c'est bien, mais les gestes, c'est mieux. Les déclaration ont leur importance, mais les gestes y ajoutent une portée symbolique. Le 7 décembre 1965, veille de la clôture du Concile, Paul VI a levé la mémoire des excommunications et envoyé une délégation au Phanar, avec le Cardinal Joseph Martin, qui était Archevêque de Rouen. Que de fois celui-ci m'a ensuite répété : "Quelle grâce !". Rome reprenait le chemin de Constantinople, et Constantinople, le chemin de Rome.

Cette rencontre libératrice était devenue possible, parce que chacun avait fait la moitié du chemin en allant à Jérusalem. Après deux millénaires, le successeur de Pierre, devenu Evêque de Rome, éprouvait le besoin de revenir aux origines de l'Eglise indivise, en Terre Sainte. Je garde toujours dans la mémoire du cœur la rencontre bouleversante entre Paul VI et le Patriarche Athénagoras à Jérusalem, l'un et l'autre anxieux du chemin à parcourir pour recomposer la pleine unité de l'Eglise du Christ, le Christ pour le monde, et le monde à Dieu.

Seconde expérience œcuménique : l'Institut Catholique de Paris et l'Institut Supérieur d'Etudes Œcuméniques, en collaboration avec la Faculté de Théologie Orthodoxe Saint Serge et la Faculté de Théologie protestante. Une institution universitaire donc, avec ses exigences de rigueur méthodologique, un Conseil d'orientation mandaté par les Eglises, et le souci de donner aux étudiants une véritable formation œcuménique, et donc promouvoir les études et les recherches œcuméniques en approfondissant la réflexion théologique et pastorale sur tous les problèmes qui intéressent le mouvement œcuménique pris dans toute son ampleur. Un cours d'introduction aux grandes traditions confessionnelles, ainsi qu'aux réalités actuelles du mouvement œcuménique. Et des cours spécialisés, d'une importance capitale. Car c'est l'étude à plusieurs voix, avec des professeurs de communions différentes, qui vise à mettre en valeur les apports complémentaires des diverses confessions dans l'actualisation et l'approfondissement des problèmes théologiques.

Aussi le corps professoral est-il formé d'enseignants appartenant aux différentes confessions chrétiennes et spécialisés dans chacune des matières traitées. Accueil bien sûr de boursiers et visite des responsables d'Eglise. C'est dans ce cadre que j'ai reçu, en 1979, le futur Métropolite Kyrill auquel j'ai restitué la visite vingt cinq ans plus tard, jour pour jour, à Moscou, où j'avais été reçu la première fois le 13 février 1978 par le Patriarche Sa Sainteté Pimen, avant de l'être par le Patriarche Alexis, en novembre dernier.

Et j'en viens à la troisième expérience, celle du Conseil Pontifical de la Culture, qui me donne de conjoindre les visites aux responsables, Moscou que j'évoquais à l'instant, Monseigneur Christodoulos à Athènes en 1998, le Patriarche Theoktist à Bucarest, en 2002, le Patriarche Bartolomeos au Phanar, en 2003, Son Eminence le Métropolite Filaret à Minsk, en décembre 2004.

C'est ma manière de répondre à la question posée sur les voies à parcourir, à partir de mon expérience personnelle :

- La première, l'œcuménisme du cœur, pour moi demeure toujours première, non seulement chronologiquement, puisque c'est le Bienheureux Jean XXIII qui me l'a apprise voici quarante cinq ans : mieux se connaître, pour nous reconnaître frères.

- La seconde, que j'ai pratiquée dans un cadre universitaire à Paris : nous connaître théologiquement, pour approfondir notre découverte de l'autre, et par là prendre conscience de notre identité propre de disciples du Christ.

- La troisième, que je pratique depuis vingt cinq ans : le dialogue des cultures sous le signe du Christ. Au Symposium que j'avais organisé à la demande de Jean-Paul II en préparation du Synode des Evêques pour l'Europe, en 1999, j'avais choisi pour thème : "Le Christ, source d'une nouvelle culture pour l'Europe". Et j'avais demandé à Ghelian Mikhaïlovith Prochorov, Professeur à l'Institut de Littérature russe et Membre de l'Académie des Sciences de Saint Pétersbourg de nous aider à "repenser la vie de l'homme dans la Cité". Son intervention : "Pour nous, Européens, l'anamnèse du Christ, c'est l'anamnèse de l'éternité dans notre vie. Seule l'anamnèse du Christ est un antidote à la vision libérale-communiste". Cette expression paradoxale en dit long, et nous fait réfléchir.

Son Eminence le Métropolite Filaret, que je salue fraternellement, m'a donné le privilège de le développer au Symposium de culture chrétienne européenne, à Minsk, où j'ai bénéficié de l'hospitalité du Centre Culturel Saints Cyrille et Méthode. A la grâce de Dieu, nous allons poursuivre ces échanges à Vienne, du 3 au 5 mai prochain. Car la redécouverte cordiale de la fraternité s'affirme dans l'approfondissement théologique, à travers le dialogue culturel.


UN PROJET

Notre rencontre de Vienne, organisée conjointement par le Conseil Pontifical de la Culture et le Département des Relations extérieures du Patriarcat de Moscou, porte sur l'Europe et la Culture chrétienne. Notre projet commun, en cours de discussion, vise à :

1/ Redécouvrir les fondations de l'Europe : philosophie, théologie, anthropologie, science et art.
2/ Les Eglises au défi de la globalisation et de la modernité, des sectes et des nouvelles formes de non-croyance et d'indifférence religieuse aujourd'hui.
3/ Le ressourcement à l'aube du troisième millénaire : famille, éducation, école, université, centres culturels.
4/ L'influence de l'éthique chrétienne sur la politique, l'économie et les médias.
5/ La coopération entre les Eglises pour les valeurs chrétiennes dans la culture européenne : le forum public, la mémoire conjointe, la coopération culturelle.
6/ Le dialogue des Eglises chrétiennes avec les autres religions et l'humanisme séculier.


UNE CONVICTION

Car c'est ma conviction : ce n'est plus le temps de disperser, mais de recueillir. Voilà le message qui synthétise bien l'engagement des catholiques et des orthodoxes en chemin vers l'unité. Il s'agit de s'engager à travailler, avec toutes nos énergies, à la reconstruction de l'unité pleine et visible de tous les disciples du Christ. Seuls une transformation spirituelle et un témoignage commun sincère pourront donner une nouvelle espérance au monde. Les chrétiens d'Orient et d'Occident affrontent aujourd'hui les mêmes défis : sécularisme agressif, consumisme, indifférence religieuse, relativisme, contre-culture de la mort, disgrégation de la famille. Ces défis trouvent un terrain fertile dans notre société contemporaine vulnérable. Pour les affronter il est nécessaire de revenir à nos racines communes et, dans cette direction, donner aux paroles des formes concrètes de disponibilité et d'engagement. Ce chemin nous demande force de volonté, sagesse et respect, pour promouvoir le dialogue culturel par égard aux valeurs chrétiennes communes, pour affronter ensemble les tendances négatives de la culture d'aujourd'hui, et faire jaillir de nouvelles espérances pour le futur. Dans cet élan de solidarité devant les défis de la société contemporaine, en particulier la dangereuse érosion de la doctrine chrétienne, il est possible de construire le pont du dialogue vers l'unité. De cette manière, toutes les formes de fondamentalisme : culturel, religieux, politique, se trouvent exorcisées, alors que notre identité chrétienne se trouve renforcée.

C'est l'expérience personnelle depuis plus de quarante ans que j'ai voulu vous partager, dans les responsabilités diverses qui m'ont été confiées, de la Secrétairerie d'Etat de Jean XXIII et Paul VI, à l'Institut Catholique de Paris, de la succession du Cardinal Franz König au Secrétariat pour le dialogue avec les non-croyants à la création du Conseil Pontifical de la Culture, en de multiples contacts et visites, de Constantinople à Moscou et à Minsk, de Bucarest à Athènes.

Les contacts et les rencontres plus fréquents aident à identifier et à surmonter les difficultés et à augmenter la confiance. Avec le cœur disposé à la rencontre et non à l'antagonisme, à l'accueil et non au refus, nous pouvons arriver petit à petit à coopérer au cœur des cultures de notre monde moderne complexe et fascinant, que certains s'obstinent à éloigner de Dieu.

L'engagement commun face à ces défis nous permet de poursuivre le chemin vers la plénitude de l'unité dans la plénitude de la vérité et de la charité. Avant tout, il est nécessaire de continuer ce dialogue de la charité, nous devons même l'intensifier dans la situation complexe dont nous avons hérité –ce n'est pas notre faute- et qui constitue la réalité dans laquelle tous nos efforts doivent se développer aujourd'hui. Dans cet effort commun, nous bénéficions de la présence des martyrs, dont le témoignage irrécusable est devenu pour nous un patrimoine commun. L'œcuménisme des saints et des martyrs est un bouleversant et convaincant témoignage d'unité dans la foi au Christ. Il dépasse de manière décisive toutes nos divisions.

Un mot encore. L'Eglise et le monde entier nourrissent une grande espérance dans les jeunes et attendent avec confiance les fruits de leur enthousiasme, comme celui qui vient de se manifester à Cologne pendant la Journée Mondiale de la Jeunesse autour du Pape Benoît XVI, comme aussi leur présence affectueuse et leur prière silencieuse près de la dépouille mortelle de Jean-Paul II à Rome, et de Frère Roger à Taizé.
Nous nous mettons à l'écoute des questions qui montent du cœur des jeunes et de tous les hommes et les femmes à la recherche de la vérité et de l'unité, de la réconciliation et de la paix. Ce sont des demandes de sens, dans une culture désorientée et désagrégée ; demandes de vie et de bonheur, dans des situations souvent marquées et blessées par les déceptions et le découragement.

Ce sont des demandes de témoignage qui nous interpellent, et nous appellent à ne pas seulement parler du Christ, mais à le "montrer", en devenant reflet de Sa lumière dans chaque situation et à chaque moment, faisant resplendir Sa Sainte Face et indiquant en Lui l'unique chemin qui conduit à la vérité sur l'homme et à son bonheur. Catholiques et Orthodoxes ensemble avec tous nos frères chrétiens pour reporter Dieu au centre de la vie des hommes, les détourner des mirages d'une vie facile, de l'indifférence et de la non-croyance, pour vivre dans la vraie liberté donnée par le Christ. Que ce soit notre engagement quotidien, notre objectif commun constant : ensemble unis au Christ pour en recueillir ensemble et en partager les fruits de l'unité et de la paix.
ZF05091608

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