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Enseignement du Saint Père

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La Porte du Ciel

Enseignement du Saint Père 

N° 20

21 septembre 2005

 

 

 
     
 
 
 

 

21 septembre 2005


Rome
A Jérusalem, la « double présence du Seigneur, dans l'espace et dans l'histoire »
« Cherchez le visage du Seigneur dans le sacrement de l’Eucharistie »
Benoît XVI encourage le football, « dans le respect des règles »
Benoît XVI donne l’apôtre saint Matthieu en modèle aux fidèles

Entretien
Le message de l’Afrique à l’Europe, selon le card. Napier : « Nous avons besoin de Dieu »

International
Message de pardon des évêques polonais et allemands
Union Européenne : va-t-on financer la recherche sur les embryons ?
Canada : Appel des catholiques pour l’arrêt des recherches sur les embryons
Canada : Des questions pastorales urgentes à l’agenda des évêques

- Documents -
Le Psaume 131 évoque « un événement capital dans l'histoire d'Israël »
Le Psaume 131 devient « une célébration du Dieu-Emmanuel »

 




 


Rome



A Jérusalem, la « double présence du Seigneur, dans l'espace et dans l'histoire »
Commentaire du psaume 131 (II)

ROME, Mercredi 21 septembre 2005 (ZENIT.org) – « A Jérusalem, dans le temple qui conserve l'arche et dans la dynastie davidique, se réalise la double présence du Seigneur, dans l'espace et dans l'histoire », a expliqué le pape Benoît XVI en commentant ce mercredi matin la seconde partie du psaume 131.

Le pape Benoît XVI est en effet venu ce matin en hélicoptère de Castel Gandolfo pour l’audience générale, qui a eu lieu à 10 heures, Place Saint-Pierre.

Dans sa catéchèse en italien, le pape a poursuivi sa série de commentaires liturgiques sur les psaumes et les cantiques des vêpres, en expliquant le sens de la seconde partie du psaume 131 (vv.11-18), qui évoque l’élection de David et de Sion, et que l’Eglise latine chante aux vêpres le jeudi de la 3e semaine liturgique .

« La deuxième partie du Psaume 131 vient de retentir; c'est un chant qui évoque un événement capital dans l'histoire d'Israël: la translation de l'arche du Seigneur dans la ville de Jérusalem », soulignait le pape d’emblée.

Il expliquait : « David avait été l'artisan de ce transfert, attesté dans la première partie du Psaume dont nous avons déjà parlé. En effet, le roi avait prononcé le serment de ne pas s'installer dans le palais royal tant qu'il n’aurait pas trouvé une demeure pour l'arche de Dieu, signe de la présence du Seigneur aux côtés de son peuple (cf. vv. 3-5) ».

Il précisait : « A ce serment du souverain répond à présent le serment de Dieu lui-même: «Le Seigneur l'a juré à David, et jamais il ne reprendra sa parole» (v. 11). Cette promesse solennelle est, en substance, la même que le prophète Nathan avait faite, au nom de Dieu, à David lui-même; celle-ci concerne la descendance future de David, destinée à régner de manière stable (cf. 2 S 7, 8-16) ».

Benoît XVI soulignait la part de la liberté humaine en disant : « Le serment divin exige cependant l'engagement de l'homme, il est en effet conditionné par un «si»: «Si tes fils gardent mon alliance» (Ps 131, 12). A la promesse et au don de Dieu, qui n'a rien de magique, doit répondre l'adhésion fidèle et active de l'homme dans un dialogue qui mêle deux libertés, divine et humaine ».

Cette réponse est récompensée par la « présence de Dieu », expliquait le pape : « A ce point, le Psaume se transforme en un chant qui exalte les effets merveilleux du don du Seigneur, ainsi que de la fidélité d'Israël. En effet, on fera l'expérience de la présence de Dieu au sein du peuple (cf. vv. 13-14): il sera comme un habitant parmi les habitants de Jérusalem, comme un citoyen qui vit avec les autres citoyens les événements de l'histoire, en offrant cependant la puissance de sa bénédiction ».

Concrètement, « Dieu bénira les récoltes, se préoccupant des pauvres afin qu'ils aient à manger (cf. v. 15); il étendra son manteau protecteur sur les prêtres, en leur offrant son salut; il fera en sorte que tous les fidèles vivent dans la joie et dans la confiance (cf. v. 16) ».

Mais le pape faisait remarquer : « La bénédiction la plus intense est réservée encore une fois à David et à sa descendance ».

Puis vient la dimension messianique du psaume : « Encore une fois, comme cela s'était produit dans la première partie du Psaume (cf. v. 10), entre en scène la figure du «Consacré», en hébreux «Messie», reliant ainsi la descendance de David au messianisme qui, dans la relecture chrétienne, trouve sa pleine réalisation dans la figure du Christ. Les images utilisées sont vivantes: David est représenté comme un bourgeon qui grandit avec vigueur. Dieu illumine le descendant de David avec une lampe brillante, symbole de vitalité et de gloire; une couronne splendide marquera son triomphe sur les ennemis et donc la victoire sur le mal ».

Le pape faisait observer ce qui se passe alors à Jérusalem : « A Jérusalem, dans le temple qui conserve l'arche et dans la dynastie davidique, se réalise la double présence du Seigneur, dans l'espace et dans l'histoire. Le Psaume 131 devient alors une célébration du Dieu-Emmanuel qui est avec ses créatures, qui vit à leurs côtés et les bénit, à condition qu'elles restent unies à lui dans la vérité et dans la justice. Le centre spirituel de cet hymne est déjà un prélude à la proclamation de Jean: «Et le Verbe s'est fait chair et il a habité parmi nous» (Jn 1, 14) ».

« Nous concluons, terminait le pape, en rappelant que le début de cette deuxième partie du Psaume 131 est habituellement utilisé par les Pères de l'Eglise pour décrire l'incarnation du Verbe dans le sein de la Vierge Marie ».
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« Cherchez le visage du Seigneur dans le sacrement de l’Eucharistie »
Audience du mercredi, salutations en différentes langues

ROME, Mercredi 21 septembre 2005 (ZENIT.org) – « Cherchez le visage du Seigneur dans le très saint sacrement de l’Eucharistie », encourage Benoît XVI en croate.

A l’issue de sa catéchèse, Benoît XVI a salué ce matin, place Saint-Pierre, un groupe du Sénégal, des jeunes joueurs de football, et les jeunes, les malades et les jeunes mariés, en évoquant tout particulièrement le saint apôtre Matthieu, alias Lévi.

« Je suis heureux, disait Benoît XVI en français, d’accueillir les pèlerins francophones présents ce matin, notamment les membres du Chapitre général des Servantes du Très-Saint-Sacrement, un groupe de pèlerins du Sénégal, conduit par Mgr Ndiaye, Évêque de Kaolack, et des pèlerins du diocèse de Tournai, accompagnés de Mgr Harpigny. Puisse votre séjour à Rome affermir votre foi et faire de vous des témoins de l’Évangile ! »

Le pape a également salué différents groupes de pèlerins, en portugais, en polonais, en tchèque, en slovaque, en croate, et finalement en italien.

« Je vous salue cordialement et surtout les sœurs de Lorette, qui remercient Dieu pour la béatification du Père Ignace Klopotowski, disait le pape en polonais. Je salue les sœurs et les prêtres de la congrégation de Saint Michel Archange (Michalici). Avec vous, je remercie le Seigneur pour la récente béatification du Père Bronislas Markiewicz. Je souhaite que vos bienheureux fondateurs vous rendent forts dans la foi. Que Dieu vous bénisse ».

En croate, le pape encourageait : « Cherchez le visage du Seigneur dans le très saint sacrement de l’Eucharistie, afin que sur votre visage se reflète la splendeur de la sainteté et de la joie. Je vous bénis de tout cœur ainsi que vos familles. Que soient loués Jésus et Marie ».

En italien, le pape a également salué les participants du congrès international des Oblats bénédictins. Encourageant cette « initiative spirituelle » , le pape souhaitait que « leur séjour à Rome, au centre de la chrétienté, soit pour chacun un stimulant pour un témoignage évangélique toujours plus courageux et convaincant ».
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Benoît XVI encourage le football, « dans le respect des règles »
Salutations en italien

ROME, Mercredi 21 septembre 2005 (ZENIT.org) – Le pape Benoît XVI a encouragé la pratique du football, « dans le respect des règles », en tant qu’il constitue un « instrument éducatif et un véhicule d’importantes valeurs humaines et spirituelles ».

Quelque six cents enfants, garçons et filles, ont en effet participé ce matin place Saint-Pierre, soulignait le pape, à la manifestation "Stracalciando-Calcio Cares", qui comportait des mini-match de football pour relancer le « Projet de soutien à distance », promu par la Fédération italienne du Jeu de football (Federazione Italiana Gioco Calcio ) en faveur des enfants des pays de l’Est de l’Europe.

« Ma pensée disait le pape se tourne maintenant vers le comité exécutif de l’UEFA et de la Fédération italienne de Football, et vers les nombreux jeunes venus de 16 nations, participant au projet « Foot-Cares » en collaboration avec le Conseil pontifical Cor Unum, accompagnés par les ambassadeurs de leurs pays respectifs ».

« Chers amis, continuait le pape, votre présence m’offre l’occasion de mettre en lumière l’importance du sport, discipline qui, si elle est pratiquée dans le respect des règles, devient un instrument éducatif et un véhicule d’importantes valeurs humaines et spirituelles ».

« Puisse la manifestation d’aujourd’hui raviver en chacun l’engagement à faire en sorte que le sport contribue à construire une société marquée par le respect réciproque, par la loyauté dans les comportements et la solidarité entre tous les peuples et les cultures », concluait le pape.
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Benoît XVI donne l’apôtre saint Matthieu en modèle aux fidèles
Message aux jeunes

ROME, Mercredi 21 septembre 2005 (ZENIT.org) – Benoît XVI donne l’apôtre saint Matthieu en modèle aux fidèles, en ce 21 septembre, fête liturgique de l’apôtre, dans l’Eglise latine.

Le pape s’est en effet adressé aux jeunes, aux malades et aux jeunes mariés à la fin de l’audience, en italien, en disant : « Nous célébrons aujourd’hui la fête de saint Matthieu apôtre. Que son exemple vous encourage, chers jeunes, à vivre avec cohérence votre vocation chrétienne ; qu’il vous aide, chers malades à offrir vos souffrances en union avec celles du Christ pour le salut de l’humanité ; qu’il vous soutienne, chers jeunes mariés, dans l’engagement constant à la fidélité, dans l’amour, et d’ouverture au don de la vie ».

L’appel de l’apôtre Matthieu est l’un des chef d’œuvres du Caravage que l’on peut contempler à Rome, en l’église Saint-Louis des Français : il est riche en enseignement théologique. On peut le voir en particulier sur le site du séminaire pontifical français de Rome http://www.seminairefrancaisderome.org/guides_service.php. L’église renferme en tout trois tableaux du Caravage sur la vie de Saint Matthieu (1600).
ZF05092104

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Entretien



Le message de l’Afrique à l’Europe, selon le card. Napier : « Nous avons besoin de Dieu »


ROME, Mercredi 21 septembre 2005 (ZENIT.org) – Le cardinal Wilfrid Fox Napier ofm, archevêque de Durban (Afrique du Sud) et vice-président de la Conférence épiscopale d’Afrique du Sud, évoque dans cet entretien accordé à Zenit la situation de l’Eglise en Afrique et la foi dans le monde occidental.

Zenit : Quelle est la situation de l’Eglise en Afrique du Sud ?

Card. Napier : L’Eglise a grandi dans certaines régions et beaucoup moins dans d’autres. Il faut lutter dans certaines communautés, alors que dans d’autres cela n’est pas nécessaire. De manière générale, l’on peut dire que l’Eglise grandit au sein de la communauté des gens de couleur où elle est pleine de vie et dotée d’une grande ferveur. De nombreuses communautés de blancs anglophones sont également très vivantes, même si la croissance de ces communautés n’est pas très forte, parce que les familles sont en général plus petites.

Zenit : L’Occident exerce-t-il une influence sur l’Afrique du Sud ?

Card. Napier : L’Europe et les Etats-Unis exercent une forte influence, non seulement sur les Africains du Sud blancs anglophones, mais sur toute la population. Cela se remarque dans les films projetés dans les cinémas ou à la télévision, dans l’art, dans la manière de s’habiller… tout cela a des effets énormes sur le style de vie des habitants d’Afrique du Sud.

Zenit : Selon vous, quelles sont les influences positives provenant de l’Europe ?

Card. Napier : Je crois que parmi les plus grandes influences positives provenant actuellement d’Europe l’on trouve les suivantes : par exemple le fait de voir comment des territoires, tellement différents et pendant un temps séparés les uns des autres par des frontières – il fallait avoir une autorisation particulière pour les traverser – se sont développés jusqu’à créer une Union, plus précisément le processus qui a donné naissance à l’Union européenne. On ne persévère plus dans le nationalisme comme dans le passé, et en même temps, le patriotisme n’a pas cessé d’être une valeur.

C’est une très bonne chose que l’Afrique voie cela, parce qu’en Afrique, le nationalisme, l’appartenance à la tribu et l’identité ethnique jouent encore aujourd’hui un rôle décisif, et conduisent souvent les hommes d’un même territoire à se diviser en petits groupes. Cela est fréquemment la source des conflits. Dans ce même ordre d’idée, l’Europe nous montre un autre aspect positif. Elle montre comment, à travers de longues négociations et compromis, des territoires extrêmement différents parviennent à collaborer de manière très étroite.

Zenit : Quels sont les points forts et les points faibles de l’Eglise en Afrique ?

Card. Napier : Parmi les points forts, je crois qu’il y a le sens du « social ». Quand des personnes se réunissent, elles forment vraiment une société. On chante, on prie ensemble sans aucun effort. On collabore également très vite. Parmi les points faibles figure probablement la tendance à rechercher son avantage personnel ou celui de sa propre famille, plutôt que le bien de la communauté tout entière.

Les autres aspects positifs de l’Eglise d’Afrique du Sud, et cela explique probablement la raison pour laquelle la foi chrétienne se diffuse de cette manière en Afrique, est qu’en général, les Africains reconnaissent, comme cela était le cas dans le passé, avoir besoin de Dieu. Ils ont besoin de Dieu pour vivre et ils ne peuvent s’appuyer sur personne d’autre. Ils tendent par conséquent à être beaucoup plus religieux et à se tourner vers Dieu, afin que Celui-ci résolve nombre de leurs problèmes ou les aide, tandis que les occidentaux, dans ces mêmes circonstances, regardent plutôt ailleurs et ne voient pas la solution en Dieu ou dans la religion.

Zenit : Quel conseil donneriez-vous aux chrétiens d’Occident ?

Card. Napier : Si vous vous mettiez à observer vos frères et sœurs africains, et si vous compreniez la différence qui existe dans la vie d’une personne quand la foi joue un rôle central, comme cela n’arrive plus en Europe depuis bien longtemps, vous en tireriez un grand avantage.

En Europe aussi les personnes avaient pris profondément conscience de la présence de Dieu dans leur vie. Je crois pourtant que pour la première fois aujourd’hui, avec cette mondialisation moderne, le sécularisme et le relativisme, nous sommes arrivés à une situation où les personnes ne prennent plus en considération la religion et les valeurs religieuses.

Je crois que dans ce sens l’Afrique peut être porteuse d’un message puissant pour l’Europe : nous avons besoin de Dieu et Dieu est ici pour nous, afin que nous l’invoquions pour lui demander de l’aide lorsque nous en avons besoin.
ZF05092105

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International



Message de pardon des évêques polonais et allemands
« Nous pardonnons et nous demandons pardon »

ROME, Mercredi 21 septembre 2005 (ZENIT.org) – « Nous pardonnons et nous demandons pardon », ont déclaré à nouveau solennellement aujourd’hui les évêques allemands et polonais, 40 ans après l’échange de lettres de réconciliation et de pardon entre leurs épiscopats, au lendemain de la seconde guerre mondiale.

La rencontre a eu lieu à Fulda, ce mercredi, et elle a commencé dès 7 h 30, par la célébration de la messe dans la cathédrale. Le 24 septembre prochain, samedi, une délégation de la conférence des évêques allemands, se rendra à Wroclaw, à l’occasion de l’assemblée de la conférence épiscopale polonaise, pour signer la version polonaise de cette déclaration commune.

Les évêques catholiques de ces deux pays ont exprimé le désir de continuer sur cette route en donnant une nouvelle impulsion à l’engagement commun de défense de la vie, du mariage et de la famille, pour l’identité chrétienne de l’Europe, et pour la paix dans le monde.

Tel est le contenu de l’appel lancé par la déclaration commune de ce mercredi, en Allemagne, à Fulda, lors de l’assemblée plénière de la conférence épiscopale allemande. Cette déclaration a été signée dans sa version en allemand, en présence de délégations des deux épiscopats, par Mgr Józef Michalik, métropolite Przemy, et président de la conférence épiscopale polonaise, et par le cardinal Karl Lehmann, évêque de Mayence, et président de la conférence épiscopale allemande.

A Rome, pendant le concile Vatican II, le 18 novembre 1965 en effet, et en pleine guerre froide, les évêques polonais ont invité leurs confrères allemands « au dialogue, à la réconciliation, et à la fraternité », en vue de la célébration du millénaire du baptême de Mieszko Ier, en 966 et 20 ans après la fin de la seconde guerre mondiale. L’archevêque de Cracovie, Karol Wojtyla, assistait alors à la signature de cette déclaration.

La déclaration publiée ce mercredi par le bureau de presse de la conférence épiscopale allemande souligne : « Leurs paroles touchantes, et même prophétiques : « Nous pardonnons et nous demandons pardons », eurent une forte influence sur le cours de l’histoire ».

Les évêques allemands ont répondu le 5 décembre 1965 à ce message des Polonais en disant : « Nous accueillons avec un respect fraternel les mains tendues. Que le Dieu de la paix, par l’intercession de la Regina Pacis, fasse que le spectre de la haine, ne sépare jamais plus nos mains ».

C’est aujourd’hui la seconde fois de l’histoire que les évêques allemands et polonais se retrouvent pour signer un document commun.

Ils l’ont fait une première fois le 13 décembre 1995, avec la publication d’un message commun à l’occasion du 30e anniversaire de l’échange de lettres de 1965.

Ils disent aujourd’hui qu’en se retournant en arrière pour contempler « cet événement d’une importance cruciale », les évêques reconnaissent le « pas décisif en faveur d’un nouveau début des relations mutuelles » entre leurs nations, accompli par leurs prédécesseurs.

« Dans des conditions politiques particulièrement difficiles, écrivent-ils, ils ont mis, par ce signe d’une volonté de pardon, un fondement solide à l’œuvre de réconciliation germano-polonaise ».

« Nous en faisons mémoire afin que nous aussi, aujourd’hui, nous nous sentions responsables de ce processus d’entente, de réconciliation et d’amitié ».

« Le don de la réconciliation peut devenir aussi nôtre, écrivent-ils, alors que nous reconnaissons sincèrement toute la vérité, que nous nous repentons des fautes et que nous obtenons le pardon ».

« Dans cet esprit, continue le document des évêques polonais et allemands, devant l’assaut belliqueux et criminel de l’Allemagne nazie, devant l’énormité des maux, infligés aux Polonais par les Allemands, et les maux soufferts par les Allemands chassés de leur patrie perdue, nous répétons ensemble : Nous pardonnons et nous demandons pardon ».

La déclaration souligne également qu’en 1965 les évêques polonais et allemands « ont été en mesure d’abattre les murs qui les divisaient encore en cette période de guerre froide, et de donner une nouvelle vision de l’Europe en route vers son unité ».

« Ils ont témoigné du fait que les fondements chrétiens ne peuvent pas rester longtemps dominés par l’injustice et la domination ».

A propos de la fondation de Solidarnosc, les évêques soulignent le coup porté alors au régime communiste, et la capacité de ces fondateurs à « vaincre la captivité et la division du continent européen ».

Ils redisent donc avec force : « Il n’est plus permis aux Polonais et aux Allemands de diriger leur force spirituelle et matérielle les uns contre les autres. Leur devoir est au contraire l’engagement pour le bien commun de tous les peuples de l’Europe qui s’unifie, et le renforcement de son identité chrétienne ».

Les évêques lancent aussi un appel à tous les hommes de bonne volonté des deux nations pour assumer les défis qui interpellent les chrétiens d’aujourd’hui surtout sur le front de la défense de la vie, du mariage et de la famille.

« Des nouveaux devoirs sont présents dans le domaine de la bioéthique, qui souvent est corrompue et menacé par des intérêts égoïstes dans les milieux de la recherche et les sphères de la vie économique », avertissent les évêques.

« Pour le bien des générations futures, nous devons former ensemble, en esprit chrétien, le visage de notre continent, comme milieu de vie qui respecte et assure l’inaliénable dignité et la véritable liberté de l’homme », ajoutent les évêques.

« Par notre sollicitude pour cet aspect de l’Europe, nous désirons, concluent-ils par ailleurs, apporter notre contribution à la construction de la paix dans le monde ».
ZF05092106

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Union Européenne : va-t-on financer la recherche sur les embryons ?


ROME, Mercredi 21 septembre 2005 (ZENIT.org) – La Commission européenne s'apprête à débattre sur le financement du 7ème programme cadre (pour la période 2006 - 2013) concernant notamment le financement de la recherche sur les embryons humains, annonce la revue de presse de la fondation Jérôme Lejeune (www.genethique.org).

En effet, 70 membres du Parlement européen viennent d'écrire une lettre au président de la Commission, Monsieur Barroso, pour lui rappeler les conclusions du Parlement dans la Résolution du 10 mars 2005, relative au commerce d'ovules humains.

Dans cette résolution il a été demandé à la Commission de retirer tout soutien et tout financement au clonage des êtres humains dans le cadre des programmes de l'Union européenne notamment dans le cadre du financement du 7ème programme- cadre de recherche.

Il a également été demandé à la Commission européenne "d'appliquer le principe de subsidiarité aux autres recherches sur les embryons et les cellules souches embryonnaires afin que les États membres dans lesquels ce type de recherche est autorisé financent celles-ci au moyen de leurs budgets nationaux". Pour le Parlement européen, l'Union doit se concentrer sur des recherches relatives aux cellules souches adultes ou ombilicales autorisées par tous les États membres et qui ont déjà permis le traitement de patients avec succès.

Or il semblerait que la Commission s'apprête à voter un budget de 70 milliards d'euros à la recherche et au développement dans le cadre de ce 7ème programme- cadre de recherche sans exclure la recherche sur les cellules embryonnaires.

Les signataires de cette lettre parmi lesquels on peut citer Peter Liese, Margie Sudre ou Ari Vatanen, rappellent qu'il serait inacceptable que les recherches sur les embryons soient financées par l'Union européenne alors que ces recherches sont illégales dans plusieurs des pays membres. Ils rappellent que la Commission doit tenir compte des décisions du Parlement et invitent le Président à respecter ces priorités et à prévenir tout conflit institutionnel majeur.
ZF05092107

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Canada : Appel des catholiques pour l’arrêt des recherches sur les embryons


ROME, Mercredi 21 septembre 2005 (ZENIT.org) – L'Organisme Catholique pour la Vie et la Famille (OCVF), parrainé conjointement par la Conférence des évêques catholiques du Canada et par le Conseil suprême des Chevaliers de Colomb, demande au gouvernement d'arrêter les recherches sur les cellules souches embryonnaires, indique le site de la conférence des évêques catholiques du Canada (www.cecc.ca).

L'OCVF réclame la fin de la recherche sur les cellules souches embryonnaires
L’Organisme catholique pour la vie et la famille (OCVF) est parrainé conjointement par la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC) et par le Conseil suprême des Chevaliers de Colomb. Il promeut le respect de la vie et de la dignité humaines, ainsi que le rôle essentiel de la famille.

Plusieurs journaux canadiens, dont La Presse (13 septembre 2005), ont fait état tout récemment de l’intervention du docteur Jeff Nisker, de l’Université Western Ontario, qui s’élève contre la pratique de certains médecins en quête d’embryons « frais » pour leurs recherches. Le spécialiste canadien de l’éthique médicale réclame la fin de telles pratiques, contraires, dit-il, au Serment d’Hippocrate.

La Loi sur la procréation assistée, entrée en vigueur au Canada l’année dernière, autorise l’utilisation pour la recherche d’embryons en excédant produits dans le cadre de traitements de l’infertilité et qui ont été congelés. Il n’est toutefois pas plus éthique de récolter les cellules souches d’un embryon congelé que celles d’un embryon « frais ». Et il n’est pas plus éthique de récolter les cellules souches d’un embryon qui est voué à la destruction que celles d’un embryon qui pourrait être utilisé pour la reproduction.

Ce n’est pas l’utilité future d’un embryon, pour sa mère ou pour la société, qui détermine la moralité de l’acte qui consiste à le tuer. C’est plutôt la valeur et la dignité inhérentes à chaque vie humaine qui font du geste de tuer un embryon —qu’il soit congelé ou non — un geste immoral.

Tous les embryons humains sont des êtres humains vivants. Le Dr Jérôme Lejeune, père de la génétique moderne, a établi qu’à partir du moment de la conception, soit à partir du tout début de l’existence biologique, l’être humain en devenir est vivant et entièrement distinct de sa mère, qui lui fournit nourriture et protection. C’est aussi là l’enseignement de l’Église catholique (« Donum vitae », « Evangelium vitae »).

Puisque l’extraction de cellules souches provoque toujours la mort de l’embryon humain, nous demandons au Gouvernement du Canada, et à tous les Canadiens, de mettre un terme à la recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines. En tant qu’être humain, l’embryon possède les mêmes droits fondamentaux que tous les autres êtres humains. Chaque personne doit être respectée pour elle-même; elle n’a pas à voir sa valeur réduite à celle d’instrument utilisé pour le bénéfice d’autrui.

La recherche sur les cellules souches embryonnaires ne fait que détourner des fonds qui seraient beaucoup plus utiles s’ils étaient appliqués à la recherche sur les cellules souches adultes. Les cellules souches adultes ont déjà servi à soigner des dizaines de milliers de patients aux prises avec des maladies variées; par exemple, des désordres sanguins, la leucémie, les lymphomes, le diabète, les problèmes cardiaques, la sclérose en plaques, la maladie de Parkinson, etc.

Les cellules souches adultes peuvent être récoltées de manière moralement acceptable à partir d’une variété de tissus humains, y compris le placenta, qui est riche en cellules souches et peut être conservé pendant 13 ans. Nous encourageons donc les scientifiques à mettre l’accent sur la recherche sur les cellules souches adultes. Comme on a pu le voir jusqu’ici, c’est là que se trouve le véritable potentiel qui permettra de trouver des remèdes et des thérapies, tout en évitant d’éliminer des vies humaines innocentes.
ZF05092108

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Canada : Des questions pastorales urgentes à l’agenda des évêques
Assemblée plénière annuelle des évêques canadiens

ROME, Mercredi 21 septembre 2005 (ZENIT.org) – La redéfinition du mariage, l’exploitation et la « marchandisation » constante de l’humanité s’avèrent des questions pastorales urgentes sur lesquelles l’Église catholique au Canada devra demeurer vigilante et active, indique le site de la conférence épiscopale (www.cecc.ca).

Dans son discours d’ouverture des assises annuelles de l’épiscopat canadien, Mgr Brendan M. O’Brien, archevêque de St. John’s et président de la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC), a révélé que les évêques devraient se montrer attentifs suite à la modification de la loi sur le mariage. « Notre Assemblée plénière pourra commencer à sonder les ramifications de la nouvelle législation, qui obscurcit et affaiblit l’engagement mutuel d’un homme et d’une femme dans le mariage, relation fondamentale qui s’est avérée la plus porteuse pour la construction de la société et la survie de la civilisation. En outre, le Bureau de direction (de la CECC) invite les assemblées épiscopales régionales et les archevêques métropolitains à veiller à ce que leurs lois provinciales et territoriales sur la célébration du mariage, comme dans les domaines de l’éducation et des droits de la personne, accordent une protection adéquate à la liberté de religion et à la liberté de conscience. »

En outre, Mgr O’Brien, dont le mandat à la présidence prendra fin à la clôture de l’Assemblée plénière vendredi prochain, a fait savoir que la Conférence épiscopale continuera de surveiller de très près les débats entourant les questions relatives à la vie. « La CECC s’est engagée cette année et continuera de s’engager sur des questions comme la recherche sur les cellules souches de l’embryon, les technologies de reproduction humaine, le commerce équitable, la mondialisation, la pauvreté globale et l’accès à l’eau. »

JMJ

Dans son bilan de la dernière année d’activités, le président sortant de la CECC n’a pas manqué de rappeler trois événements qui avaient marqué la vie de notre Église et de la société en général : le décès du pape Jean-Paul II et l’élection de son successeur, Benoît XVI; l’engagement de Développement et Paix, organisme de solidarité internationale créé par les évêques canadiens, dans la reconstruction des pays ravagés par un tsunami en Asie du Sud-Est; et, la tenue des Journées mondiales de la jeunesse à Cologne auxquelles ont participé près de 7000 pèlerins canadiens. Selon Mgr O’Brien, bien que les JMJ ne soient pas la seule façon de faire la pastorale jeunesse, elles s’inscrivent dans une démarche intéressante pour rejoindre les jeunes. « Sachant l’attrait que représentent les JMJ pour les jeunes du Canada, il faut tirer profit de cet engouement pour établir des liens avec une jeunesse qui, même si elle n’occupe pas toute sa place dans la vie et le rayonnement de l’Église, a soif de vérité et d’espérance. »

Allocution du Nonce apostolique

Comme d’habitude, Mgr Luigi Ventura, le représentant du Saint-Père au Canada en sa qualité de Nonce apostolique, a participé à la première journée de l’Assemblée plénière. S’adressant aux évêques canadiens, il a salué leur défense courageuse et claire de la définition de la famille et du mariage. Il a aussi abordé la difficile question des abus sexuels commis par des membres du clergé. « La justice, la vérité et la charité demandent réparation, correction, compréhension et prévention, avec l’adoption de toutes les mesures nécessaires. On attend le jour où tout sera terminé, pas seulement pour se libérer d’un poids lourd, mais surtout pour investir toutes nos énergies et ressources dans l’annonce de l’Évangile. »

Jusqu’à vendredi, au Centre Nav Canada à Cornwall, en Ontario, la CECC tient sa rencontre annuelle qui permet à ses membres de faire le point sur divers dossiers d’ordre pastoral et financier.

La CECC est l'assemblée de tous les évêques catholiques du Canada. La Conférence soutient les évêques canadiens dans leur travail diocésain. Elle s'occupe de dossiers et d'activités à caractère national et international et offre aussi aux évêques un lieu pour qu’ils puissent échanger sur leur ministère, sur la vie de l’Église et sur les grandes questions de l’heure.
ZF05092109

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- Documents -



Le Psaume 131 évoque « un événement capital dans l'histoire d'Israël »
Traduction de la catéchèse en italien

ROME, Mercredi 21 septembre 2005 (ZENIT.org) – « Le Psaume 131 est un chant qui évoque un événement capital dans l'histoire d'Israël: la translation de l'arche du Seigneur dans la ville de Jérusalem » , a expliqué le pape Benoît XVI, dans sa catéchèse au cours de l’audience générale de ce mercredi. Voici le texte de la deuxième partie du Psaume 131, ainsi que la traduction de la catéchèse que le pape a prononcée en italien.
 



Lecture: Ps 131, 11.13-14.17-18

11. Le Seigneur l'a juré à David,
et jamais il ne reprendra sa parole :
« C'est un homme issu de toi
que je placerai sur ton trône.

12. « Si tes fils gardent mon alliance,
les volontés que je leur fais connaître,
leurs fils, eux aussi, à tout jamais,
siègeront sur le trône dressé pour toi. »

13. Car le Seigneur a fait choix de Sion ;
elle est le séjour qu'il désire :

14. « Voilà mon repos à tout jamais,
c'est le séjour que j'avais désiré.

15. « Je bénirai, je bénirai ses récoltes
pour rassasier de pain ses pauvres.

16. Je vêtirai de gloire ses prêtres,
et ses fidèles crieront, crieront de joie.

17. « Là, je ferai germer la force de David ;
pour mon messie, j'ai allumé une lampe.

18. Je vêtirai ses ennemis de honte,
mais, sur lui, la couronne fleurira. »

©
AELF




1. La deuxième partie du Psaume 131 vient de retentir; c'est un chant qui évoque un événement capital dans l'histoire d'Israël: la translation de l'arche du Seigneur dans la ville de Jérusalem.

David avait été l'artisan de ce transfert, attesté dans la première partie du Psaume dont nous avons déjà parlé. En effet, le roi avait prononcé le serment de ne pas s'installer dans le palais royal tant qu'il n’aurait pas trouvé une demeure pour l'arche de Dieu, signe de la présence du Seigneur aux côtés de son peuple (cf. vv. 3-5).

A ce serment du souverain répond à présent le serment de Dieu lui-même: «Le Seigneur l'a juré à David, et jamais il ne reprendra sa parole» (v. 11). Cette promesse solennelle est, en substance, la même que le prophète Nathan avait faite, au nom de Dieu, à David lui-même; celle-ci concerne la descendance future de David, destinée à régner de manière stable (cf. 2 S 7, 8-16).

2. Le serment divin exige cependant l'engagement de l'homme, il est en effet conditionné par un «si»: «Si tes fils gardent mon alliance» (Ps 131, 12). A la promesse et au don de Dieu, qui n'a rien de magique, doit répondre l'adhésion fidèle et active de l'homme dans un dialogue qui mêle deux libertés, divine et humaine.

A ce point, le Psaume se transforme en un chant qui exalte les effets merveilleux du don du Seigneur, ainsi que de la fidélité d'Israël. En effet, on fera l'expérience de la présence de Dieu au sein du peuple (cf. vv. 13-14): il sera comme un habitant parmi les habitants de Jérusalem, comme un citoyen qui vit avec les autres citoyens les événements de l'histoire, en offrant cependant la puissance de sa bénédiction.

3. Dieu bénira les récoltes, se préoccupant des pauvres afin qu'ils aient à manger (cf. v. 15); il étendra son manteau protecteur sur les prêtres, en leur offrant son salut; il fera en sorte que tous les fidèles vivent dans la joie et dans la confiance (cf. v. 16).

La bénédiction la plus intense est réservée encore une fois à David et à sa descendance: «Là, je ferai germer la force de David ; pour mon messie, j'ai allumé une lampe. Je vêtirai ses ennemis de honte,
mais, sur lui, la couronne fleurira» (vv. 17-18).

Encore une fois, comme cela s'était produit dans la première partie du Psaume (cf. v. 10), entre en scène la figure du «Consacré», en hébreux «Messie», reliant ainsi la descendance de David au messianisme qui, dans la relecture chrétienne, trouve sa pleine réalisation dans la figure du Christ. Les images utilisées sont vivantes: David est représenté comme un bourgeon qui grandit avec vigueur. Dieu illumine le descendant de David avec une lampe brillante, symbole de vitalité et de gloire; une couronne splendide marquera son triomphe sur les ennemis et donc la victoire sur le mal.

4. A Jérusalem, dans le temple qui conserve l'arche et dans la dynastie davidique, se réalise la double présence du Seigneur, dans l'espace et dans l'histoire. Le Psaume 131 devient alors une célébration du Dieu-Emmanuel qui est avec ses créatures, qui vit à leurs côtés et les bénit, à condition qu'elles restent unies à lui dans la vérité et dans la justice. Le centre spirituel de cet hymne est déjà un prélude à la proclamation de Jean: «Et le Verbe s'est fait chair et il a habité parmi nous» (Jn 1, 14).

5. Nous concluons en rappelant que le début de cette deuxième partie du Psaume 131 est habituellement utilisé par les Pères de l'Eglise pour décrire l'incarnation du Verbe dans le sein de la Vierge Marie.

Déjà, saint Irénée, se référant à la prophétie d'Isaïe sur la Vierge qui accouchait, expliquait: «Les paroles: “Ecoutez donc, maison de David!” (Is 7, 13) indiquent que le roi éternel, que Dieu avait promis à David de susciter du “fruit de ses entrailles” (Ps 131, 11), est celui-là même qui est né de la Vierge, provenant de David. C'est pourquoi il lui avait promis un roi qui serait né du “fruit de ses entrailles”, expression qui indique une vierge enceinte. Donc, l'Ecriture... présente et affirme le fruit du sein pour proclamer que la génération de celui qui devait venir adviendrait de la Vierge. C'est précisément ce qu'Elisabeth, remplie de l'Esprit Saint, attesta en disant à Marie: “Bénie es-tu entre les femmes, et béni le fruit de ton sein” (Lc 1, 42). C'est ainsi que l'Esprit Saint indique à ceux qui veulent l'écouter que dans l'accouchement de la Vierge, c'est-à-dire de Marie, s'est accomplie la promesse faite par Dieu à David, de susciter un roi du fruit de son sein» (Contro le eresie, 3, 21, 5: Già et Non Ancora, CCCXX, Milan 1997, p. 285).

Et ainsi, nous voyons, dans l'arc de temps qui va du Psaume antique à l'Incarnation du Seigneur, la fidélité de Dieu. Dans le Psaume apparaît et transparaît déjà le mystère d'un Dieu qui habite avec nous, qui devient un avec nous dans l'Incarnation. Et cette fidélité de Dieu est à la base de notre confiance dans les changements de l'histoire, elle est notre joie.

[Texte original : italien – Traduction réalisée par Zenit]
ZF05092110

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Le Psaume 131 devient « une célébration du Dieu-Emmanuel »
Catéchèse en français

ROME, Mercredi 21 septembre 2005 (ZENIT.org) – Le Psaume 131 devient alors une célébration du Dieu-Emmanuel, a expliqué le pape Benoît XVI en français lors de l’audience de ce mercredi.

Voici le texte de la catéchèse que Benoît XVI a prononcée en français sur le psaume 131 lors de l’audience générale de ce mercredi.

Chers Frères et Sœurs,

La deuxième partie du Psaume 131 que nous venons d’écouter est un chant qui évoque le transfert de l’arche du Seigneur à Jérusalem.

Le roi David avait fait le serment de ne pas s’établir dans le palais royal avant que ne soit trouvée une demeure pour l’arche de Dieu, signe de la présence du Seigneur au milieu de son peuple.

Au serment de David correspond le serment de Dieu «qui a juré de ne jamais reprendre sa parole». Le serment divin appelle l’engagement humain: à la promesse et au don de Dieu, doit répondre l’adhésion active et fidèle de l’homme, dans un dialogue qui unit la liberté divine et la liberté humaine.

Comme dans la première partie du Psaume, la figure du «Messie» est évoquée, liant ainsi la descendance de David au messianisme, qui trouve sa pleine réalisation dans la personne du Christ.

Le Psaume 131 devient alors une célébration du Dieu-Emmanuel, qui demeure avec les hommes et qui les bénit, pour qu’ils restent unis à lui dans la vérité et dans la justice.

Cette hymne annonce ce qui sera proclamé dans le Prologue de l’Évangile de Jean: «Le Verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous» (1, 14).
ZF05092111

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