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20 septembre 2005
Premier plan
Actes du Siège apostolique : Les
derniers jours de Jean-Paul II
Rome
Croatie : Le Vatican répond à une
accusation d’un journal anglais
Rencontre du pape avec les enfants de la première
communion, en ligne
Journée européenne du patrimoine au Vatican
Entretien
Le nouveau rituel catholique du mariage est arrivé !
International
Accord entre le Saint-Siège et la France relatif à la
Trinité-des-Monts
Etats-Unis : Une expérience montre que le fœtus pleure
Nouveau portail Internet pour la jeunesse suisse
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Premier plan
Actes du
Siège apostolique : Les derniers jours de Jean-Paul II
ROME, Mardi 20 septembre 2005 (ZENIT.org)
– Un récit des derniers jours de Jean-Paul II a été publié hier,
lundi, 19 septembre, dans les « Actes du Siège apostolique » (AAS).
Voici notre traduction (de travail, d’après l’italien).
« Le jour de Pâques, 27 mars, disent les AAS, le pape s’est tenu
pendant 13 minutes à la fenêtre ouverte place Saint-Pierre, devant
la foule des fidèles qui attendaient le message pascal, lu d’une
voix émue par le cardinal Sodano sur le parvis de la basilique. Le
pape a tenté de lire les paroles de la bénédiction apostolique, sans
succès, et en silence, de la main droite, il a béni la Ville et le
Monde.
« Le 30 mars, on communiquait qu’on avait entrepris l’alimentation
par la mise en place d’une sonde gastrique permanente. Le même jour,
mercredi, le Saint-Père se présentait à la fenêtre de son bureau et
sans parler, il bénissait la foule qui, stupéfaite et souffrante,
l’attendait place Saint-Pierre. Ce fut la dernière “station”
publique de son douloureux Chemin de Croix.
« Jeudi 31 mars, un peu avant 11 heures, le Saint-Père qui s’était
rendu à la chapelle pour la célébration de la sainte messe a été
secoué d’un frisson suivi par une forte montée de la température à
39,6°. Il s’ensuivit un choc septique très grave, avec malaise
cardio-circulatoire, dû à une infection des voies urinaires. Les
mesures thérapeutiques et d’assistance respiratoire appropriées
furent prises immédiatement. On a respecté explicitement la volonté
du Saint-Père de rester dans sa chambre, où une assistance complète
et efficace lui était d’ailleurs assurée. En fin d’après-midi, la
sainte messe a été célébrée au pied du lit du pape. Celui-ci a
concélébré les yeux mi-clos, mais au moment de la consécration, il a
soulevé faiblement le bras droit à deux reprises, sur le pain et le
vin. Il a également fait le geste de se battre la poitrine au cours
de la récitation de l’Agnus Dei. Le cardinal de Lviv des Latins (le
cardinal Marian Jaworski, ndlr) lui a administré l’onction des
malades. A 19 h 17, le pape a reçu la sainte communion. Le
Saint-Père a ensuite demandé à célébrer “l’heure eucharistique” de
méditation et de prière.
« Vendredi 1er avril, à 6 heures du matin, le pape, conscient et
serein, a concélébré la sainte messe. Vers 7 heures 15, il a écouté
la lecture des 14 stations du Chemin de Croix, et il a fait le signe
de la croix à chaque station. Il a ensuite désiré écouter la lecteur
de l’heure de tierce, de l’office divin, et de passages de la
Sainte-Ecriture. La situation était d’une gravité notable,
caractérisée par la compromission alarmante des paramètres
biologiques et vitaux. Le cadre clinique s’aggravait avec une
insuffisance cardio-circulatoire, respiratoire et rénale. Le
patient, avec une participation visible, s’associait à la prière
continuelle de ceux qui l’assistaient.
« A 7 heures 30, le samedi 2 avril, était célébrée la sainte messe
en présence du Saint-Père, qui commençait à présenter un début de
compromission de la conscience. En fin de matinée, il a reçu pour la
dernière fois le cardinal secrétaire d’Etat Angelo Sodano, et
ensuite a commencé une brusque hausse de température. Vers 15 heures
30, avec une voix très faible, et une parole hachée, en langue
polonaise, le Saint-Père demandait: “laissez moi partir à la maison
du Père”. Un peu avant 19 heures, il est tombé dans le coma. Le
moniteur indiquait l’épuisement progressif des fonctions vitales.
Selon la tradition polonaise, un petit cierge allumé éclairait la
pénombre de la chambre, où le pape était en train de s’éteindre. A
20 heures a commencé la célébration de la saine messe de la fête de
la Miséricorde divine, au pied du lit du pape mourant. Le rite était
présidé par Son Excellence Mgr Stanislas Dziwisz (secrétaire de
Jean-Paul II, et aujourd’hui archevêque de Cracovie, ndlr), avec la
participation du cardinal Marian Jaworski, de Son Excellence Mgr
Stanislas Rylko (président du Conseil pontifical pour les Laïcs,
ndlr) et de Mgr Mieczyslaw Mokrzycki (autre secrétaire de Jean-Paul
II, ndlr). Les chants religieux polonais accompagnaient la
célébration et se fondaient à ceux des jeunes et de la multitude des
fidèles, en prière place Saint-Pierre.
« A 21 heures 37, Jean-Paul II s’endormait dans le Seigneur ».
ZF05092001
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Rome
Croatie : Le Vatican répond
à une accusation d’un journal anglais
ROME, Mardi 20 septembre 2005 (ZENIT.org)
– Le Vatican est accusé par un journal anglais de protéger des
criminels de guerre : Rome a demandé des explications sans en
recevoir.
Le Saint-Siège ne dispose d’aucun élément pouvant corroborer la
rumeur d’une présence de criminel de guerre croate dans un édifice
religieux, a en effet déclaré ce mardi le directeur de la salle de
presse du Vatican.
M. Joaquin Navarro Valls répondait ainsi à des accusations parues
dans le Telegraph du 20 septembre, intitulé « Le Vatican accusé de
protéger des criminels de guerre »,
« Vatican accused of shielding 'war criminal' ».
Le Saint-Siège fait donc savoir que le « ministre des Affaires
étrangères » du Vatican a déjà demandé des précisions sur ces
accusations à Mme Del Ponte, qui a été jusqu’ici incapable de
présenter des indices pouvant étayer de telles accusations.
« Lors de la rencontre que l’archevêque Lajolo, secrétaire pour les
Relations avec les Etats, a eu avec Mme Carla Del Ponte, procurateur
en chef du Tribunal international pour l’ex-Yougoslavie, en réponse
à la demande d’information et d’intervention de celle-ci, Mgr Lajolo
a fait remarquer », tout d’abord « que la Secrétairerie d’Etat n’est
pas un organe du Saint-Siège pouvant collaborer de façon
institutionnelle avec les tribunaux ».
« L’archevêque Lajolo a demandé en outre à Mme Del Ponte d’indiquer
avec une certaine précision les indices sur lesquels elle se basait
pour considérer que le général Ante Gotovina s’était réfugié dans
des édifices religieux déterminés en Croatie, afin de pouvoir entrer
en contact avec l’autorité ecclésiastique compétente. Des sondages
précédents avaient en effet eu une issue négative. Mme Del Ponte n’a
pas encore répondu de quelque façon que ce soit à cette demande de
Mgr Lajolo », a précisé M. Navarro Valls.
ZF05092002
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Rencontre
du pape avec les enfants de la première communion, en ligne
ROME, Mardi 20 septembre 2005 (ZENIT.org)
– Rencontre du pape Benoît avec les enfants du diocèse de Rome qui
ont fait leur première communion, en cette année de l’Eucharistie
(octobre 2004-octobre 2005), est promue par un site Internet, en
italien (www.bambinieucarestica.org).
La page en ligne propose des thèmes pour se préparer à l’événement,
et sera ultérieurement ouvert en d’autres langues (anglais,
français, espagnol, allemand).
La rencontre du pape avec les jeunes de son diocèse – Rome et le
Latium - qui ont fait leur première communion cette année aura pour
thème : « L’Eucharistie est notre fête », et elle est prévue pour le
samedi 15 octobre, place Saint-Pierre, entre 17 et 19 heures, pour
un temps de fête, de catéchèse et de prière.
Les groupes paroissiaux de première communion et les familles de
communiants participeront avec eux à la rencontre.
Benoît XVI a annoncé cette rencontre lors de l’angélus du 12 juin
dernier (cf.
Zenit, 12 juin)
: il y voit une occasion de « répéter le rôle essentiel du sacrement
de l’Eucharistie dans la formation et la croissance spirituelle des
enfants ».
Il souhaite que cette rencontre aide les jeunes à redécouvrir la «
perle précieuse » de l’Eucharistie, « qui donne un sens véritable et
plénier à la vie ».
Mgr Maurio Parmeggiani, secrétaire général du vicariat de Rome et
responsable du service diocésain pour la pastorale des jeunes,
affirme que « déjà au cours de l’été, de nombreux évêques, curés,
catéchistes et familles d’autres diocèses d’Italie et du monde ont
contacté le groupe de coordination pour exprimer leur enthousiasme
et demander s’ils pouvaient y participer.
Cet événement, ajoute Mgr Parmeggiani dans les colonnes de «
Avvenire », aura lieu au cours du synode des évêques sur le thème de
l’Eucharistie, ce qui est une façon de proclamer que « le Corps et
le Sang de Jésus sont le sommet et la source de l’existence
chrétienne dès l’âge des jeunes et que les enfants sont eux-mêmes
invités à grandir avec cette conviction dans la communion de
l’Eglise ».
Les billets pour l’accès à la place Saint-Pierre peuvent être
demandé à l’adresse électronique :generale@vicariatusurbis.org, ou
par télécopie au numéro : ++ 39 06/69886472.
ZF05092003
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Journée
européenne du patrimoine au Vatican
ROME, Mardi 20 septembre 2005 (ZENIT.org)
– « Mémoire et identité. La Tradition de l’Eglise dans le dialogue
entre les cultures » : ce sera le thème de la journée européenne du
patrimoine, au Vatican, dimanche prochain, 25 septembre (« Memoria e
identità. La Traditio Ecclesiae nel dialogo interculturale »).
Le Saint-Siège participe cette année aussi à cette Journée promue
par le Conseil de l’Europe, et qui reçoit l’adhésion d’une
quarantaine de pays.
La journée est promue au Vatican par les commissions pontificales
pour les Biens culturels de l’Eglise et d’Archéologie sacrée et par
les Musées du Vatican.
Les manifestations du 25 septembre prévoient l’accès gratuit aux
musées du Vatican, et la visite de l’exposition « Le Sarcophage dit
« des deux Testaments », ou « dogmatique », la foi naissante de
l’Eglise traduite en images », organisée par le département « Pio
cristiano » des Musées.
La journée prévoit également l’accès gratuit aux catacombes
chrétiennes de Rome normalement ouvertes au public, et
l’inauguration d’une exposition didactique sur le thème de la
journée : « La Tradition de l’Eglise dans le dialogue entre les
cultures : réflexions sur l’art des catacombes ». Elle se tient aux
catacombes de Saint-Callixte, sur la via Appia, et sera ouverte
jusque fin octobre.
Rappelons que l’ont peut également visiter les catacombes
chrétiennes de Rome en douze langues et en ligne à l’adresse :
http://www.catacombe.roma.it/indice_fr.html.
On y a aussi accès, entre autres, à la spiritualité des catacombes,
à un exposé sur les chrétiens au temps des persécutions, et les
discours de Jean-Paul II sur les catacombes.
ZF05092004
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Entretien
Le
nouveau rituel catholique du mariage est arrivé !
Explications du Centre National de Pastorale Liturgique
ROME, Mardi 20 septembre 2005 (ZENIT.org)
– « Jeunes gens de francophonie qui vous apprêtez à convoler
réjouissez vous ! Votre union sera bénie avec un tout nouveau
rituel du mariage en français. Pourquoi ? Comment ? Quelles
"nouveautés" ? Explications », « le nouveau rituel catholique du
mariage est arrivé ! » annonce le portail
« inXL6.org », le portail «
jeunes » de la conférence des évêques catholiques de France (http://www.inxl6.org/article2609.php).
Le site publie cet entretien avec le Centre National de
Pastorale Liturgique (CNPL,
http://cnpl.cef.fr).
Pourquoi un nouveau rituel catholique
du mariage ?
Rénové selon les indications du Concile Vatican II, le rituel
catholique romain du mariage a été publié en latin en mars 1969
par le pape Paul VI. Le rituel du mariage adapté à l'usage des
diocèses de France, encore en cours de validité, a été publié en
français en 1970. Et, dans les années qui ont suivi, les
diverses Conférences épiscopales ont traduit et adapté ce rituel
du mariage pour chaque aire linguistique et chaque culture, en
fonction des coutumes et des manières de célébrer le mariage
dans chaque langue. Ces divers rituels ont enrichi la liturgie
catholique du mariage, et de nouvelles adaptations étaient
progressivement souhaitées. De plus, en novembre 1981 le pape
Jean-Paul II publiait l'exhortation apostolique Familiaris
consortio sur les tâches de la famille chrétienne, comme
conclusion du synode sur la famille (sept-oct 1980). Ce texte
parle du mariage chrétien de manière actualisée et plus
développée que le Concile Vatican II, et il devenait souhaitable
que le rituel du mariage puisse en tenir compte.
Aussi une nouvelle édition du rituel romain du mariage fut mise
en chantier, qui a été publiée par le pape Jean-Paul II en 1990
en latin à Rome. Le nouveau rituel français traduit et adapte
cette deuxième édition latine.
Quelles nouveautés de ce rituel seront
visibles dans la liturgie du mariage ?
On peut dénombrer 7 nouveautés principales qui proviennent soit
du rituel latin soit d'adaptations propres au rituel
francophone. Les chiffres entre parenthèses renvoient aux
numéros du nouveau rituel du mariage.
1. Les cinq Bénédictions nuptiales du rituel latin comportent
toutes une invocation au Père pour que l'Esprit Saint donne aux
nouveaux époux sa force et sa grâce (nn. 284-288). De plus le
prêtre ou le diacre qui prononce cette prière de bénédiction
tient les mains étendues au-dessus des nouveaux époux, comme le
fait l'évêque pour la prière du sacrement de confirmation, ou
comme le fait le prêtre pour invoquer l'Esprit sur le pain et le
vin au cours de la prière eucharistique. Ces deux innovations
donnent évidemment une plus grande importance à la bénédiction
nuptiale dans la liturgie du mariage.
Le rituel francophone propose en outre une sixième bénédiction
nuptiale (n. 289) de structure trinitaire, avec la possibilité
d'un refrain chanté par l'assemblée. Ce rituel laisse aussi le
choix de placer la bénédiction nuptiale juste après l'échange
des alliances (qui suit l'échange des consentements) donc proche
des éléments qui " font " le sacrement de mariage (nn. 89, 176
et 221).
2. Le dialogue qui précède l'échange des consentements (nn.
71-72, 158-159, 204-205) dans ses deux formules au choix est
plus développé. Il n'emploie plus le mot de fidélité mais
précise que les époux " se promettent amour et respect pour
toute leur vie ". Il précise que " les époux s'engagent à
éduquer leurs enfants selon l'Evangile du Christ et la foi de
l'Eglise ". Enfin si les époux le souhaitent il peuvent
s'engager " à assumer ensemble leur mission de chrétiens dans le
monde et dans l'Eglise " ce qui renvoie au n. 17 de Familiaris
consortio.
3. Le rituel francophone propose le choix entre trois formules
pour l'échange des consentements (nn. 78-80, 165-167, 211-213)
au lieu de deux précédemment. La formule nouvelle, traduite du
latin (nn. 78, 165, 211), reprend sous forme d'affirmation par
les futurs époux le texte de la formule où le prêtre ou le
diacre demande aux époux leur consentement (nn. 81, 168, 214).
Il se trouve aussi que toutes ces formules mentionnent " dans le
bonheur et dans les épreuves " et que deux ajoutent " dans la
santé et dans la maladie ".
4. Le rituel francophone donne la possibilité, si cela convient,
de dire la profession de foi (le credo) (n. 69) pour manifester
que le mariage est bien célébré dans la foi de l'Eglise. Le
choix est donné entre le symbole de Nicée Constantinople, le
symbole des apôtres ou la formule dialoguée comme à la vigile
pascale (nn. 279-283).
5. Pour la réception du consentement des époux, (nn. 82 et 169),
le prêtre ou le diacre, s'il le souhaite peut étendre la main en
direction des époux ou même poser la main droite sur les mains
jointes des époux.
6. Lorsque le mariage est célébré au cours de la messe il n'y a
pas de préparation pénitentielle, mais on doit chanter l'hymne
du Gloire à Dieu (n. 54).
7. A la fin de la célébration il est possible que la communauté
chrétienne offre aux nouveaux époux un souvenir de leur mariage
(nn. 132, 195, 233) comme une Bible, un crucifix, une icône ou
un chapelet.
Ce nouveau rituel comporte 350 numéros
alors que le précédent n'en comportait que 80. Pourquoi une
telle différence ?
A la différence de la première édition, le nouveau rituel
s'organise en trois chapitres distincts qui entraînent des
répétitions : mariage au cours de la messe (nn. 45-133), mariage
en dehors de la messe (nn. 134-196), mariage entre une partie
catholique et une partie catéchumène ou non chrétienne (nn.
197-234).
Les préliminaires, qui sont une introduction théologique et
pastorale sur le mariage chrétien, comportent maintenant 44
numéros alors que la première édition n'en avait que 18.
Les choix de prières sont aussi plus nombreux : le nouveau
rituel propose 3 formules de prière des époux (nn. 92-94) et 4
formules de prière universelle (nn. 99 et 290-292) alors que le
précédent n'en proposait aucune.
Enfin le nouveau rituel propose aussi une célébration pour
quatre cas particuliers :
- rituel de bénédiction des fiancés (annexe VI, nn. 300-324),
- rituel de bénédiction des époux au cours de la messe pour
l'anniversaire de leur mariage (annexe VII, nn. 325-339),
- prière pour deux catéchumènes ou une partie catéchumène et une
partie non chrétienne après leur mariage civil (annexe VII, nn.
340-348),
- prière pour deux néophytes mariés, ou pour un néophyte et son
conjoint chrétien, au jour du baptême, ou l'un des dimanches qui
suit (annexe IX, nn. 349-350).
Y a-t-il des éléments du rituel latin
qui n'ont pas été repris par le rituel français ?
Oui, le rituel latin comporte un chapitre qui décrit la
célébration du mariage sans prêtre ni diacre mais en présence
d'un " assistant laïc ". Les évêques français ont choisi de ne
pas mettre ce chapitre dans le rituel français. En effet pour
qu'un évêque puisse déléguer des laïcs pour la célébration des
mariages dans son diocèse il doit avoir l'autorisation de sa
Conférence épiscopale et la confirmation par la Congrégation du
Culte divin et de la Discipline des sacrements. On sait que
cette autorisation n'est donnée que pour quelques diocèses très
vastes et ayant très peu de prêtres.
Quelques évêques français pensent cependant qu'il faudrait déjà
proposer la célébration du mariage en présence d'un ou une
assistant laïc délégué et formé pour cela. Dans certains
diocèses en effet des prêtres doivent repousser ou refuser des
mariages à certaines dates de juillet et août à cause de la
surcharge. La majorité des évêques pense qu'il est bon de
souligner l'importance du mariage pour l'Eglise par la présence
d'un ministre ordonné prêtre ou diacre.
Comment s'est élaboré ce nouveau rituel
français ?
Le travail a été mené à Paris sous l'autorité de la Commission
Francophone pour les Traductions et la Liturgie (CIFTL) dont le
Centre National de Pastorale liturgique assure le secrétariat.
Cette commission réunit un évêque par pays francophone (France,
Belgique francophone, Suisse romande, Canada français,
Luxembourg, nord de l'Afrique). En 1992, la CIFTL a nommé un
groupe de travail coordonné par un diacre membre du CNPL, et
composé d'experts et de praticiens de la pastorale et de la
liturgie du mariage : deux hommes français mariés dont un
diacre, deux femmes françaises mariées, trois prêtres français,
un prêtre canadien francophone, un prêtre belge, un prêtre
luxembourgeois.
Un premier projet a été mis au point par des allers et retours
entre le groupe de travail et la CIFTL. Ce projet a été ensuite
adressé en 1996 pour étude et amendement à tous les évêques des
diocèses francophones membres de la CIFTL. Les évêques ont
envoyé 911 amendements qui ont été examinés par un groupe de
trois experts en lien régulier avec la CIFTL. Un deuxième projet
intégrant une partie des amendements a été alors mis au point et
envoyé pour vote personnel à chaque évêque en 1999. Le projet a
été approuvé à une très large majorité. La règle demande ensuite
que chaque Conférence des évêques concernée vote collectivement
ce projet. Ces votes largement majoritaires sont intervenus en
fin 1999. Le projet ainsi approuvé fut alors envoyé à Rome à la
Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des
sacrements, qui doit donner une recognitio valant approbation.
Or à cette période est intervenu un changement dans les règles
d'élaboration des rituels par la parution de l'instruction
Liturgiam authenticam (mars 2001) qui souligne l'autorité de la
Congrégation romaine. Un certain nombre de mises au point
devenues nécessaires ont fait l'objet de rencontres entre
quelques évêques français et les supérieurs et officiers du
dicastère romain, et ce n'est que le 8 janvier 2005 qu'est
intervenue la confirmation du rituel pour la France.
Plus d'informations sur www.mariage-catholique.fr
ZF05092006
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International
Accord entre le
Saint-Siège et la France
relatif à la
Trinité-des-Monts
Dans la « Documentation
catholique »
ROME, Mardi 20 septembre
2005 (ZENIT.org)
– L’Accord entre le
Saint-Siège et la France
relatif à l’Église et au
couvent de la
Trinité-des-Monts, à Rome,
est publié dans la «
Documentation catholique »
en date du 16 octobre
prochain (N°2341).
Cette édition publie
l’allocution du pape benoît
XVI lors de l’audience
générale du 17 août, mais
aussi l’intervention de Mgr
Celestino Migliore aux
Nations Unies (ECOSOC),
celle de Mgr Joseph Miroslaw
Zycinski (évêque de Lublin)
à la IVe Conférence des
Ministres européens sur le
Processus de Bologne, et
l’intervention de Mgr
Silvano Maria Tomasi aux
Nations Unies, sur les
armes.
La
« doc-catho.com » publie
l’homélie du cardinal
Philippe Barbarin lors de la
XIXe Rencontre
internationale et
interreligieuse (Lyon 11-13
septembre 2005) sur le thème
« Le courage d’un humanisme
de paix ».
Pour ce qui est de l’Eglise
en France, ce numéro
propose, entre autres,
l’homélie du cardinal Roger
Etchegaray à Strasbourg lors
de la « Messe pour la France
», et un exposé de Xavier
Lacroix sur le thème : «
Paternité et maternité dans
leurs différences et dans
leurs liens ».
Pour ce qui est de l’Eglise
dans le monde, ce numéro
propose la Lettre pastorale
des évêques de Madagascar,
et une conférence du P.
Timothy Radcliffe, o.p., sur
le thème : « La contribution
du christianisme à l’avenir
de l’Europe ».
ZF05092005
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Etats-Unis : Une
expérience montre que le
fœtus pleure
ROME, Mardi 20 septembre
2005 (ZENIT.org)
– Une expérience menée aux
Etats-Unis montre que le
fœtus pleure, indique la
revue de presse de la
fondation Jérôme Lejeune (www.genethique.org).
Lors d'une étude sur les
effets de la cigarette et
autres drogues pendant la
grossesse, conduite par le
Dr. Gingras du Centre
médical de Caroline, à
Charlotte (Caroline du Nord)
un phénomène a été trouvé
par hasard.
Le Dr Ed Mitchell de
l'université d'Auckland
(Nouvelle Zélande),
participant aux recherches,
a prouvé que le fœtus
pouvait pleurer à partir de
la 28e semaine.
« Ce n'est pas une surprise
de voir que le fœtus à cet
âge a ce genre de
comportement car nous savons
que les enfants prématurés
nés avant la 28e semaine de
grossesse peuvent pleurer »,
dit-il, « mais cela n'avait
jamais été observé ».
Lors de stimulations à
l'aide de vibrations et
ultrasons, les fœtus ont
réagi en tournant la tête et
en bougeant leur bouche, et
ce, que leur mère prenne ou
non de la drogue.
Les travaux indiquent aussi
que le fœtus est en mesure
de pleurer avant 28
semaines. Les enfants nés
avant terme, à 24 semaines,
pleurent déjà. Dès 20
semaines de gestations le
fœtus est complètement
opérationnel pour crier,
écrivent le Dr. Gingras et
son équipe dans l'article
publié dans le journal
Archives of Disease in
Childhood Fetal and Neonatal
Edition.
ZF05092007
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Nouveau portail Internet
pour la jeunesse suisse
Les media catholiques en
Europe
ROME, Mardi 20 septembre
2005 (ZENIT.org)
– Un nouveau portail
Internet est mis en ligne
par les évêque de Suisse
pour la jeunesse suisse (http://www.leve-toi.ch).
Les 14 et 15 septembre s’est
tenue l’Assemblée des
porte-parole et des attachés
de presse des 34 Conférences
épiscopales européennes.
Normalement, cette rencontre
n’est pas commune avec
l’Assemblée de la CEEM. Pour
diverses raisons, on a
rassemblé les deux meetings
au même endroit. Pour la
CES, c’est Mario Galgano,
porte-parole et attaché de
presse qui a rapporté les
informations. Il a expliqué
au public le nouveau portail
Internet pour la jeunesse
suisse.
La question de la
responsabilité de la «
Vision de la réalité » a été
abordée lors de la
discussion sur les médias,
les jeunes et la foi, lors
de la rencontre de
l’assemblée de la «
Commission épiscopale
européenne pour les médias »
(CEEM) à Varsovie.
L’Assemblée plénière de la
Commission épiscopale
européenne pour les médias
(CEEM) et l’Assemblée
annuelle des porte-parole et
attachés de presse des 34
Conférences européennes se
sont rencontrées du 15 au 18
septembre 2005 à Varsovie.
Le thème central était la
signification des médias
pour les enfants et les
jeunes du point de vue de
l’Eglise catholique.
Environ 80 participants se
sont rassemblés du 15 au 18
septembre au « Centre
culturel des Frères
Barnabites » à Varsovie.
Parmi eux se trouvaient des
évêques, des experts de la
communication et les
porte-parole des 34
Conférences épiscopales
européennes. L’Archevêque
John P. Foley, Président du
Conseil Pontifical pour les
communications sociales,
était également présent.
Durant ces trois jours de
discussion, indique Mario
Galgano, porte-parole et
attaché de presse, à
Varsovie, le 18 septembre,
la question de la
responsabilité de la «
Vision de la réalité »
auprès des jeunes a été
abordée. On a surtout parlé
de la culture médiatique et
de la transmission de
l’Evangile aux enfants et
aux jeunes ainsi que de la «
Media-Education » (éducation
pour l’utilisation des
médias).
Mgr Peter Henrici, Président
de la CEEM, était à
l’Assemblée de la CEEM.
Celui-ci a remercié les
organisateurs polonais pour
leur hospitalité au nom de
tous les participants. Le
responsable pour les médias
de la Conférence des évêques
polonais est l’Archevêque
Leszek Slawoj Glódz du
diocèse de Varsovie-Praga et
son homologue suisse est Mgr
Henrici. Alois Schuler,
expert-médias suisse et
responsable de la CES pour
la radio et la télévision
était également présent. La
CEEM est une Commission du
Conseil européen des
Conférences épiscopales
(CCEE) qui s’occupe de
l’évolution des médias et de
la communication ecclésiale.
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