User-agent: * Disallow  
 
 

 
 

Vous naviguez actuellement dans la Section du Site

Enseignement du Saint Père

Drapeau animé
 
 
flecheverte_gauche.gif flecheverte_droite.gif
 
 

ATELIER

INCæLIS
La Porte du Ciel

Enseignement du Saint Père 

N° 21

22 septembre 2005

 

 

 
     
 
 
 

 

22 septembre 2005


Rome
Malawi : Visite du président Bingu Wa Mutharika à Castel Gandolfo
Football : La rencontre avec Benoît XVI, une « expérience unique »
Chine/Saint-Siège: Le « Prix Freinadametz 2005 » à Mgr Celli

Entretien
« L’heure de la résurrection de l’ONU est arrivée », affirme le cardinal Sodano
Il ne faut pas confondre le « mariage » avec tout autre « pacte »

International
Ne pas « avoir peur des media », l’invitation du pape fait son chemin
Inde: Protestation contre les attaques dont les chrétiens sont victimes

Message aux lecteurs
Réunion annuelle de la rédaction : pas de bulletin vendredi 23

 


 

 
   
 

 

Rome



Malawi : Visite du président Bingu Wa Mutharika à Castel Gandolfo


ROME, Jeudi 22 septembre 2005 (ZENIT.org) – Le pape benoît XVI a reçu jeudi matin à Castel Gandolfo le président de la République du Malawi, M. Bingu Wa Mutharika, sa femme et leur suite, alors qu’une grave crise alimentaire frappe le pays.

Aucun communiqué n’a été publié par le Vatican. Mais il faut rappeler qu’en cinq mois de pontificat, le pape Benoît XVI a invité la communauté internationale, à plusieurs reprises, à prendre en compte les difficultés de l’Afrique.

Le Malawi compte quelque 10 millions d’habitants, dont 50 % de chrétiens et parmi ceux ci 18 % environ de catholiques. Les Musulmans représentent quelque 20 % de la population.

Ancien pays sous protectorat britannique, le Malawi est indépendant depuis 1964. Il a introduit le multipartisme en 1993.

Le pays est actuellement frappé par une très grave crise alimentaire, en particulier en raison de la sécheresse.

L’ONU a lancé ces derniers jours un appel pour récolter 88 millions de dollars destinés à atténuer la faim de plus de quatre millions de personnes, c’est à dire presque la moitié des habitants du Malawi.
ZF05092201



TOP

 



Football : La rencontre avec Benoît XVI, une « expérience unique »
Réactions du président de l’UEFA

ROME, Jeudi 22 septembre 2005 (ZENIT.org) – « Pour nous tous, cela a été une expérience unique », a déclaré le président de l'UEFA (Union of European Football Associations, (http://fr.uefa.com/uefa/Keytopics/kind=64/newsId=343084.html), M. Lennart Johansson, protestant, à l’issue de la rencontre avec Benoît XVI à l’occasion de l’audience du mercredi (cf. Zenit, 21 septembre).

M. Johansson et certains hauts membres de l'instance dirigeante du football européen ont eu une audience auprès du pape Benoît XVI au Vatican mercredi et le pape a invité à promouvoir le sport dans le respect des règles.

« Cette rencontre a vraiment été un moment fort, a déclaré M. Johansson. Personnellement, je suis protestant, mais je sais que le pape représente beaucoup pour énormément de gens dans le monde. La réception d'aujourd'hui, avec des personnes venant du monde entier, et la façon dont nous avons été accueillis, tout cela m'a fait forte impression. Pour nous tous, cela a été une expérience unique ».

M. Johansson et les membres du Comité exécutif de l'UEFA étaient en effet à Rome pour une réunion organisée mercredi et jeudi.

Ils ont participé à un tournoi de football de base qui regroupait 500 jeunes venus d'Italie et d'ailleurs. Le pape a accordé une bénédiction à la délégation de football présente à l'évènement, qui a attiré une grande foule place Saint-Pierre.

Le tournoi se déroulait sur dix mini-terrains, dans le cadre du projet « Soutien à Distance » (Progetto Sostegno a Distanza). Lancé conjointement par la Fédération italienne de football et le conseil pontifical Cor Unum, ce projet a pour but d'offrir son soutien aux enfants dans le besoin provenant de 16 pays de l'Europe de l'Est.

Les officiels de l'UEFA étaient accompagnés par des membres de la Fédération italienne et des représentants des pays impliqués dans ce projet : Albanie, Arménie, Azerbaïdjan, Biélorussie, Bosnie-Herzégovine, République tchèque, Estonie, Géorgie, Kazakhstan, Lettonie, Macédoine, Moldavie, Pologne, Roumanie, Slovaquie et Ukraine.
ZF05092202



TOP

 



Chine/Saint-Siège: Le « Prix Freinadametz 2005 » à Mgr Celli


ROME, Jeudi 22 septembre 2005 (ZENIT.org) – Le « Prix Freinadametz 2005 » a été attribué le 20 septembre, à Rome, au collège du Verbe Divin, à Mgr Claudio Maria Celli pour son action dans les relations délicates entre la Chine et le Saint-Siège, souligne Radio Vatican.

Mgr Celli, secrétaire de l’administration du Patrimoine du Siège apostolique (APSA), a en effet été diplomate au service de ces relations.

Ce prix tire son nom du saint P. Joseph Freinadmetz (+1908), Verbite, qui se fit « Chinois parmi les Chinois » pour pouvoir leur annoncer l’Evangile (cf. Zenit, 2 octobre 2003). Il est attribué par les congrégations fondées par le saint: les Missionnaires du Verbe Divin et les Sœurs du saint-Esprit, à des personnes qui se sont distinguées pour avoir contribué à une meilleure compréhension entre les peuples et les cultures de la Chine et de l’Europe.

Mgr Celli, qui a toujours porté un amour particulier à la Chine, a en effet eu dans ses attributions de dialoguer avec les autorités de Chine populaire pour une normalisation des rapports entre la Chine et le Saint-Siège. Il a par exemple constitué un point de référence important pour les prêtres chinois qui venaient étudier à Rome. Les membres du gouvernement chinois en visite en Italie ont souvent été accompagnés par lui.

Le P. Antonio Pernia, supérieur général des Verbites, ajoutait, au micro de Radio Vatican que les difficultés n’ont pas manqué, « spécialement dans le contexte de maintenir des relations avec un gouvernement qui ne reconnaît pas l’autorité du Saint-Père ». Il ajoutait: « Les conversations n’aboutissent pas toujours à des résultats, c’est pourquoi on apprécie d’autant plus les petits résultats obtenus par l’archevêque Celli ».

L’archevêque s’est dit flatté de cet hommage et il a exprimé son espérance en ces termes: « le passé, indéniablement, nous le connaissons tous, mais en même temps, il y a cette grande espérance pour demain. La Chine veut être une fois encore au service de ce grand développement, de cette possibilité du peuple chinois. Le Saint-Siège est désireux de parvenir à une normalisation des relations avec la Chine, pour le bien de l’Eglise et de la Chine, mais aussi parce que l’Eglise, qui regarde le monde d’aujourd’hui avec sa contribution profonde à la paix, ne peut pas ne pas dialoguer avec un pays aussi grand que la Chine. Et donc, le développement et l’engagement pour la paix exigent une relation nouvelle avec la Chine ».
ZF05092203



TOP
 

 

 
   
 
 

Entretien



« L’heure de la résurrection de l’ONU est arrivée », affirme le cardinal Sodano


ROME, Jeudi 22 septembre 2005 (ZENIT.org) – « L’heure de la résurrection de l’ONU est arrivée », affirme le cardinal Sodano
dans un entretien publié dans le quotidien italien La Stampa.

Le cardinal Angelo Sodano, secrétaire d’Etat a en effet représenté le pape Benoît XVI au sommet de l’ONU du 16 septembre. Il a accordé un entretien à Paolo Mastrolilli.

La Stampa – Eminence, comment le Saint-Siège juge-t-il les idées de réforme de l’Assemblée générale de l’ONU?

Card. Sodano :ce sont de très bonnes propositions. Mieux vaut tard que jamais, dit le proverbe. Soixante ans ont passé depuis ce 26 juin 1945 qui vit naître cette organisation pour mettre en œuvre les grands principes énoncés par le préambule de son statut: sauver les générations futures du fléau de la guerre, réaffirmer les droits fondamentaux de l’homme, et contribuer au développement des peuples. Des fruits concrets ont été visibles, mais c’est aussi un devoir de noter que l’histoire de ces soixante années a encore été marquée par le fléau des guerres et de crimes contre l’humanité, ainsi que par la misère et la faim. Je me souviens qu’après la tragédie de la Bosnie, on a écrit un livre au titre provocateur: « L’ONU est morte à Sarajevo ». Maintenant l’heure est venue de sa résurrection.

La Stampa – Qu’est ce que le Saint-Siège souhaiterait comme réforme?

Card. Sodano :Je vois avec plaisir que le concept d’intervention humanitaire se précise. Maintenant, on veut créer une commission de construction de la paix (« Peacebuilding Commission ») pour ramener la paix dans les pays éprouvés par des rivalités ethniques et par des affrontements armés. Les tragédies qui ont eu lieu dans les Balkans, au Moyen Orient, et en Afrique ont fait méditer les responsables des Nations. Dans les différents documents préparatoires de ce sommet, on a beaucoup parlé de la « responsabilité de protéger ». C’est un concept juridique et politique nouveau qui se développe. Le Saint-Siège demande aux Etats d’avoir le courage d’appliquer les décisions prises à cet égard; On pourra ainsi porter remède aux situations où les autorités nationales ne veulent pas ou ne peuvent pas protéger leurs propres populations.

La Stampa – Quelle est la position du Saint-Siège sur l’invitation à investir 0,7% du produit national brut des pays riches pour le développement ?

Card. Sodano :Le thème du développement est important, tout comme celui de la paix. Il y a entre eux une relation profonde qui avait conduit le regretté pape Paul VI à répéter souvent: « le développement est le nouveau nom de la paix ». Il y a encore beaucoup à faire dans ce domaine. Mais l’ONU n’est pas un « super-gouvernement ». Elle est plutôt la résultante de la volonté politique des pays membres. C’est donc des gouvernements, des parlements, de la culture de la solidarité des différents peuples, que dépend le fait d’assumer ces engagements. C’est l’un des grands engagements que les Etats avaient pris en l’an 2000, au début du IIIe millénaire, dans les fameux « Objectifs de développement du millénaire ». Maintenant le Saint-Siège est favorable à de nouveaux mécanismes ayant pour but de financer le développement mais ce qui compte, c’est la volonté des peuples d’accepter de tels sacrifices pour les pays les plus pauvres. Je me souviens qu’en mars 1995, j’avais aussi participé à la conférence de Copenhague sur le développement social. Les chefs d’Etat s’y sont engagés à donner la priorité au développement, sur tous les objectifs du XXIe siècle. Mais hélas le chemin parcouru a été lent.

La Stampa – Certains remettent en question le rôle même et l’avenir de l’ONU. Selon le Saint-Siège, l’ONU est-elle encore utile? Pourquoi?

Card. Sodano :L’ONU est encore utile, bien sûr! S’il n’existait pas une telle organisation, il faudrait l’inventer. Le problème est plutôt lié à la nécessité de la renouveler. Ce ne doit pas être un organisme pétrifié, mais une institution vivante qui réponde aux besoins des époques. Cela vaut pour le conseil de sécurité, et pour les autres organismes de l’ONU.

La Stampa – Les forces étrangères doivent-elles rester en Irak, jusqu’à ce que le pays se stabilise?

Card. Sodano :La loi de la solidarité oblige les nations du monde à aider l’Irak. Nous souffrons tous devant la tragédie de ces populations et nous devons maintenant tous nous sentir solidaires de ces frères et sœurs. Nous devrons être tous d’accord là-dessus indépendamment du jugement personnel sur l’histoire de ce pays tourmenté.

La Stampa –Quels sont les éléments de continuité et de discontinuité dans la politique étrangère du Saint-Siège entre le pontificat de Jean-Paul II et celui de benoît XVI?

Card. Sodano :Je suis heureux d’avoir apporté ma collaboration au regretté pape Jean-Paul II et maintenant de continuer auprès du pape Benoît XVI. Ce furent 15 ans de grandes initiatives, pour l’Eglise et pour le monde. Mais il y a cette belle tradition, au Saint-Siège, de la continuité. Comme aux Jeux olympiques, l’un transmet à l’autre le flambeau. C’est un aspect de la pérennité de l’Eglise.

La Stampa – Que fera l’Eglise afin que l’Europe réaffirme sa tradition religieuse dans la constitution?

Card. Sodano :Il est logique que le Saint-Siège ait une sollicitude particulière pour l’Europe où le christianisme a plongé ses racines les plus profondes. Du reste, je me souviens d’une phrase écrite l’an dernier par le philosophe Giovanni Reale, après la signature de la Charte constitutionnelle de l’Union européenne: « Sans le christianisme, l’Europe ne serait jamais née! » Maintenant , la Charte est examinée par les différents Etats. On ne doit pas se décourager. La Charte n’est qu’un instrument – qu’elle entre en vigueur ou non – du processus d’intégration européenne. Les chrétiens - catholiques, réformés, orthodoxes - sont la majorité dans les 25 Etats de l’Union et ils ne manqueront certainement pas de donner leur contribution au progrès spirituel du continent.

La Stampa – Comment le Saint-Siège entend-il agir sur le thème des valeurs, après le référendum italien sur les questions de la vie?

Card. Sodano :le Saint-Siège continuera à proclamer le grand principe que le Christ nous a laissé: « L’homme ne vit pas seulement de pain! » Il y a des valeurs pour lesquelles il vaut la peine de vivre et de mourir. C’est l’histoire de toute notre civilisation. Après les récents référendums italiens sur les questions de la vie, on a vu combien ces valeurs sont importantes pour notre peuple. Mais cela implique maintenant un effort culturel pour concilier recherche scientifique et protection de la vie. C’est un défi pour l’avenir, mais on ne pourra jamais oublier la dignité de tout être humain, et la nécessité d’un profond respect de la vie, y compris de la vie à naître.

© La Stampa 2005
[Traduit de l’italien par Zenit]
ZF05092204


TOP

 



Il ne faut pas confondre le « mariage » avec tout autre « pacte »
Le point de vue du cardinal Herranz

ROME, Jeudi 22 septembre 2005 (ZENIT.org) – Il ne faut pas confondre le « mariage » avec tout autre « pacte », fait observer le cardinal Herranz, dans un entretien publié dans le quotidien italien « La Repubblica ».

Espganol, le cardinal Julian Herranz, est un juriste, président du Conseil pontifical pour l’Interprétation des textes législatifs de l’Eglise catholique.

Il confiait à Orazio La Rocca: « Le mariage ne doit pas être confondu avec un “pacte” que pourraient conclure des couples de fait. La famille est un bien de la société que le législateur doit toujours défendre et soutenir. Mais une autre chose est le respect des droits des personnes pour lesquels les législateurs et les juristes, s’ils le veulent, ont un vaste champ d’action, en faisant travailler, mieux et davantage l’imagination aussi ».

La Repubblica : Eminence, vous craignez donc que les PACS annoncés par le leader de l’Union Romano Prodi, constituent un danger pour l’institution familiale traditionnelle?

Card. Herranz : Les dangers mis à part, je ne peux, dans ce domaine, que faire référence à ce qui, en matière de droits de la famille, a déjà été dit par le magistère de l’Eglise. Par exemple, sur la signification des unions de fait, d’un type ou d’un autre, Jean-Paul II a parlé de nombreuses fois, et aussi le pape actuel, Benoît XVI lors de certaines audiences. Je me souviens, par exemple, que Jean-Paul II a dit à plusieurs reprises qu’il est « grave de rendre équivalents au mariage, en les légalisant, d’autres formes de relations entre les personnes ». Et Benoît XVI, en juin dernier, a averti que « les couples de fait représentent des formes actuelles de dissolution du mariage ». Personnellement, je n’ai rien à ajouter à cela.

La Repubblica : Pourtant, la proposition de Prodi fait discuter laïcs et catholiques…

Card. Herranz : Je n’ajouterai rien à ce qu’a enseigné jusqu’ici le magistère de l’Eglise, parce que ce serait poser un jugement sur une situation politique contingente, d’une nation, l’Italie, qui n’est pas la mienne…

La Repubblica : Mais, pour ce qui est de droits des citoyens, comme le sont les membres des couples de fait, comment le législateur doit-il se comporter?

Card. Herranz : Si vous voulez, je vous réponds de façon générale, parce que ce que je dis, je ne le dis pas en référence à la situation italienne actuelle, ni au débat en cours sur les propositions faites par Prodi à propos d’une loi future sur les droits des couples de fait. Selon moi, le législateur doit toujours, dans son action, agir pour le bien commun. Il doit toujours faire très attention à ce que la loi qu’il propose aille toujours dans la direction du bien de la communauté qu’il gouverne. C’est très important, et il est bon que ceux qui font les lois ne le perdent jamais de vue. Je le répète, mon raisonnement a un caractère général, je ne me réfère pas seulement à l’Italie, mais à tout autre nation. Comment met-on en œuvre le bien commun? Au fond, c’est simple, en travaillant constamment en fonction de la solidité et de la clarté des institutions portantes de la société, parmi lesquelles une place prééminente revient toujours au mariage et à la famille, biens communs par excellence. C’est pourquoi toutes les lois qui favorisent la famille fondée sur le mariage sont bonnes. Les autres lois, qui, au contraire, cherchent à affaiblir le mariage et la famille ne sont pas si bonnes.

La Repubblica : Mais il reste le fait que l’Etat ne peut ignorer, en termes de droits, ces personnes qui, pour des raisons très variées, ne se marient pas, et décident de vivre ensemble. De nombreux couples de fait mettent au monde des enfants et donne vie à des cohabitations stables. Comment ignorer une telle réalité?

Card. Herranz : Une chose est de parler de mariage et de famille, une autre de parler des droits des personnes individuellement, des droits qui sont inaliénables. Personne ne veut le nier. Il s’agit d’être clairs et de ne pas créer de confusion même de caractère sémantique. Sur les droits personnels, législateurs et juristes ont un vaste champ d’étude et d’intervention, il suffit d’avoir davantage d’imagination, de créativité. Mais tout cela ne doit pas être pensé et fait au détriment du mariage et de la famille.

© La Repubblica 2005
[Traduit de l’italien par Zenit]
ZF05092205



TOP

 

 

 
   
 

    

 


International



Ne pas « avoir peur des media », l’invitation du pape fait son chemin
Assemblée de la commission épiscopale européenne pour les media

ROME, Jeudi 22 septembre 2005 (ZENIT.org) – L’Eglise ne doit pas « avoir peur des media » : cette invitation lancée par Benoît XVI dès les premiers jours de son pontificat a été au cœur de l’assemblée plénière de la commission épiscopale européenne pour les media (CEEM), qui s’est tenue à Varsovie jusqu’au 18 septembre, souligne aujourd’hui Radio Vatican.

L’assemblée de la CEEM s’est penchée cette année sur l’analyse de la culture des media, en cherchant à comprendre le rapport que les jeunes entretiennent avec cette culture, de façon à pouvoir tracer des pistes de travail nouvelles de l’Eglise avec et pour les jeunes.

Dans leur message final, les évêques accueillent positivement les media, qui sont vus comme « un don de Dieu », mais ils soulignent aussi la nécessité de les utiliser de façon « responsable » et « créative ».

La culture des jeunes est façonnée par l’univers des moyens de communication, et face à la diversité des parcours vers le bonheur offerts par les media, l’Eglise propose un style de vie différent grâce à la rencontre avec le Christ, constatent les évêques.

Or, justement, ce témoignage doit être communiqué de façon authentique dans un langage accessible aux jeunes, comme la musique, qui ne connaît pas de frontières, soulignent-ils en substance.

C’est don un « défi » pour l’Eglise aujourd’hui, or, font-ils observer, une Eglise « absente » ou « excessivement complaisante » envers les media ne sera « respectée » ni par les media ni par les jeunes.

L’assemblée avait été précédée par une rencontre annuelle des porte-parole et des responsables de la communication des conférences épiscopales d’Europe (CCEE), de façon à renforcer la collaboration.

La rencontre a évoqué tout d’abord les agences de presse catholiques, en posant la question sur le « plus » qu’elles doivent avoir par rapport à tout autre agence, et en faisant remarquer les changements intervenus dans les agences, avec le développement d’Internet comme source d’information.
ZF05092206


TOP

 



Inde: Protestation contre les attaques dont les chrétiens sont victimes
L’unique membre chrétien de la Commission nationale des minorités

ROME, Jeudi 22 septembre 2005 (ZENIT.org) – En Inde, l’unique membre chrétien de la Commission nationale des minorités presse le gouvernement de mettre fin aux attaques dont sont victimes les chrétiens à travers le pays, explique « Eglises d’Asie » (EDA n° 425, eglasie.mepasie.org).

Dans une lettre en date du 5 septembre dernier, V.V. Augustine, l’unique membre chrétien de la Commission nationale des minorités, a écrit au Premier ministre Manmohan Singh et au ministre de l’Intérieur Shivraj Patil. Dressant la liste des attaques récemment commises à l’encontre de la minorité chrétienne du pays, V.V. Augustine a expliqué que ces actions, qualifiées par lui d’« horribles », faisaient partie d’un « complot » et que les autorités gouvernementales, dans les différents Etats où ces actes ont été commis, ne prenaient pas les mesures nécessaires pour y mettre fin. Au nom de la Com-mission dont il est membre et qui, a-t-il rappelé, a pour mission de défendre les droits des minorités religieuses dans un pays à la population majoritairement hindoue, il a pressé le gouvernement fédéral de se saisir du dossier et de mettre fin aux attaques visant la communauté chrétienne.

Selon V.V. Augustine, c’est l’assassinat du vicaire général du diocèse de Tezpur, le 3 septembre dernier, qui a motivé la rédaction de cette lettre, mais cet acte vient s’ajouter à une longue liste de violences perpétrées contre la communauté chrétienne . Le responsable chrétien cite l’attaque par des militants hindouistes d’un centre protestant dans l’Etat de Bihar, où une école, un orphelinat et un centre de santé ont été saccagés. Selon V.V. Augustine, les assaillants ont installé au cœur du centre protestant une représentation de divinité hindoue. Le 4 septembre, c’était à Indore que des extrémistes hindous s’en sont pris à un lieu de prière chrétien et, après l’intervention de la police, ce sont « uniquement des chrétiens » qui ont été interpellés. Le même jour, à Allahabad, en Uttar Pradesh, une université d’agronomie de la ville, gérée par des chrétiens, a été assaillie par un groupe d’hindouistes et les responsables de l’institution ont préféré fermer l’établissement, plutôt que prendre le risque de voir de nouvelles violences se produire .

Pour le P. Babu Joseph, porte-parole de la Conférence des évêques catholiques de l’Inde, la lettre de V.V. Augustine est le reflet d’une situation effectivement préoccupante. L’Eglise catholique, elle aussi, « est très sérieusement inquiète face à la détérioration du respect de la loi et face aux atteintes à l’ordre public ». « Les chrétiens se sentent menacés », a-t-il ajouté. Ces douze derniers mois, a-t-il souligné, trois prêtres catholiques et plusieurs missionnaires protestants ont été tués en Inde. Ces chiffres sont « sans précédent » et témoignent d’« une détérioration drastique de la valeur de la vie humaine ». Le prêtre précise que les évêques ont, parallèlement à la lettre envoyée par V.V. Augustine, appelé le gouvernement fédéral et les gouvernements des Etats de l’Union indienne à garantir le respect de la loi et des droits des chrétiens, de manière à ce que ces derniers reprennent confiance.

Le prêtre catholique reconnaît que le changement de gouvernement, en mai 2004, a amené un changement. Durant les cinq années (1999-2004) où il a occupé le pouvoir à la tête d’une coalition, le parti nationaliste hindou, le BJP (Bharatiya Janata Party, Parti du peuple indien), 232 attaques ou actions violentes dirigées contre les chrétiens ont été recensées. Depuis quinze mois que le Parti du Congrès, lui aussi à la tête d’une coalition, a regagné le pouvoir à New Delhi, le nombre d’attaques contre les chrétiens a été de 45, dont 31 depuis le début de cette année. La fréquence des attaques est donc en baisse, souligne le P. Babu Joseph, et les extrémistes hindous ne bénéficient plus de « l’approbation tacite » qui leur était accordée du temps où le BJP était au pouvoir au niveau fédéral. Cependant, les chrétiens ne voient toujours pas que les autorités agissent avec fermeté et détermination contre les auteurs des violences anti-chrétiennes, « même si le gouvernement a pris quelques mesures, comme le vote d’une loi contre les violences intercommunautaires », a déclaré le porte-parole de l’épiscopat catholique. Selon lui, la difficulté vient des Etats où le BJP et ses alliés sont toujours au pouvoir et où les autorités font preuve d’une « certaine insensibilité ». Dans ces Etats, les responsables des Eglises chrétiennes ont saisi les gouvernements locaux pour exiger la fin des violences dirigées contre les communautés dont ils ont la responsabilité, mais « des éléments à la marge continuent d’y agir à leur guise ».
ZF05092207



TOP


----------------------------------------

Pour offrir un abonnement à Zenit, en cadeau, cliquez sur :
http://www.zenit.org/french/cadeau.html
----------------------------------------

 

 
    
......

flecheverte_gauche.gif

flechehaut_rose.gif flecheverte_droite.gif
 ..   
 
 
 
.
.

Voici le meilleur Site pour former et fortifier l'esprit. 

Voici le meilleur Site pour franchir  La Porte du Ciel allègrement.

doit être longue si nous la passons ailleurs qu'au « Ciel »!
Ce merveilleux endroit que notre Seigneur Jésus Christ lui-même, nous a promis

Papy pour vous Servir..

 
          ......