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27 septembre 2005
Rome
Turquie : « La dignité de la personne, au cœur de toute
civilisation »
Benoît XVI se prépare à quitter Castel Gandolfo
Nouvelles perspectives pour une agriculture moderne
Spécial JMJ 2005
Les JMJ de Cologne en DVD : une sortie très attendue !
Entretien
Pèlerinage à Rome d’un groupe de députés et sénateurs
français
International
« Les souffrances de la population centrafricaine sont
indicibles »
Vietnam : Hanoi permet au séminaire d’accueillir de
nouveaux candidats
Haïti : Un prêtre candidat à la présidentielle suspendu
Les évêques d’Europe et des Etats-Unis : partenariat
Revue de Presse autre que Zénit.
Dialogue renoué entre Benoît XVI et Hans Küng
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Rome
Turquie : «
La dignité de la personne, au cœur de toute civilisation »
Message de Benoît XVI
ROME, Mardi 27 septembre 2005 (ZENIT.org)
– « La dignité de la personne est toujours au cœur même de toute
vraie civilisation », déclare Benoît XVI.
Le pape a en effet adressé un message pour l’ouverture, en Turquie,
à Antioche, de la « Première rencontre de civilisation » qui
rassemble notamment des chercheurs et des experts en théologie, en
histoire et en sociologie, ainsi que 40 ambassadeurs de différents
pays. Radio Vatican cite
aujourd’hui ce message.
Ce message a été lu aujourd’hui à Antioche par Mgr Luigi Celata,
secrétaire du Conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux,
présent aux travaux au nom du Saint-Siège, avec le nonce en Turquie,
Mgr Edmond Farhat, et le secrétaire de la préfecture pour les
Affaires économiques, Mgr Franco Croci. La conférence épiscopale
catholique turque y est représentée par Mgr Luigi Padovese, évêque
d’Antioche.
Le pape a invité les participants à être déterminés dans leur
volonté de « célébrer dans le patrimoine spirituel et culturel de
chacun, ces valeurs qui reconnaissent le caractère central de la
personne et promeuvent la compréhension, le respect et la paix
réciproques ».
Le pape souligne l’urgence de cette attitude : « Dans une ère de
mondialisation, où il peut y avoir le danger de que les valeurs
humaines fondamentales soient sacrifiées au nom du progrès ou
qu’elles soient perdues à cause d’idéologies séculaires
destructrices ».
« Cela implique, affirmait le pape, de trouver les moyens et les
structures qui garantissent que la vie, dans toute sa richesse, soit
respectée : que tous aient accès à des conditions de vie dignes ;
que la sécurité soit garantie à tous ; que les jeunes soient formés
dans la vérité, et avec de nobles idéaux ; que les communications
culturelles fleurissent ; et que la liberté religieuse, y compris
celle des minorités, soit protégée ».
Antioche, rappelle le pape, est la ville où les disciples de Jésus
furent appelés pour la première fois « chrétiens », comme le notent
les Actes des Apôtres. Il souligne que le message de l’Evangile n’a
pas été « confiné à un seul peuple, mais traverse toutes les
frontières ethniques et culturelles ».
Les travaux se sont ouverts lundi matin et se poursuivront jusqu’au
30 septembre.
Pour sa part le Premier ministre turc, M. Tayyp Erdogan, a parlé de
« paix et de réconciliation », affirmant : « Nous devons dire « non
» au choc des civilisations, et des religions, et « oui » au
dialogue et à l’harmonie ».
Il soulignait, rapporte la même source, que « le terrorisme ne peut
pas être attribué à quelque religion que ce soit, et l’on ne peut
donc pas parler non plus de terrorisme islamique ». « Le terrorisme,
continuait le chef du gouvernement turc, est un délit contre
l’humanité et par conséquent en dehors de toute religion ».
Le ministre ajoutait que « la mondialisation impose un choix entre
terrorisme global et paix globale », c’est, soulignait-il, « une
grande chance et ce doit être notre choix ».
Radio Vatican fait aussi remarquer que « n’ont pas manqué les
interventions déplorant les retards et les difficultés dans le
dialogue parmi les différentes confessions en Turquie, et pour une
pleine liberté religieuse dans le pays, ainsi que le manque d’une
culture de vraie tolérance envers les disciples de fois minoritaires
».
ZF05092701
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Benoît XVI se prépare à quitter Castel Gandolfo
ROME, Mardi 27 septembre 2005 (ZENIT.org)
– Après avoir pris congé, samedi dernier, du personnel de la
résidence pontificale de Castel Gandolfo, Benoît XVI a pris congé,
lundi soir, des représentants des communautés de la ville, en les
remerciant de lui avoir garanti un séjour serein au cours des mois
d’été.
Parmi eux : l’évêque de Castel Gandolfo, Mgr Marcello Semeraro, le
curé de la paroisse, les communautés religieuses masculines et
féminines, le maire, et les membres de la junte et du conseil
communal, les fonctionnaires et les agents de la police, la Garde de
finance, les militaires de l’Arme des carabiniers, qui, en
collaboration avec la gendarmerie vaticane, et la Garde suisse
pontificale, et les employés du gouvernatorat de la Cité du Vatican,
en service pendant le séjour du pape.
« Je ressens le besoin d’exprimer ma gratitude, a dit le pape Benoît
XVI, à ceux qui en ce mois d’été m’ont accueilli et ont travaillé
pour m’assurer un séjour serein ».
« Ma salutation, ajoutait le pape, s’étend à la communauté de la
ville, que j’ai sentie si proche en cette période. Elle est toujours
généreuse envers les pèlerins qui, comme ces dernières années avec
le bien aimé Jean-Paul II, cet été aussi, sont venus rendre visite
au pape. L’hospitalité traditionnelle des habitants de Castel
Gandolfo est bien connue. Merci ! ».
Une pensée particulière est allée aussi aux médecins et aux agents
des différents services du gouvernatorat, et aux forces de police et
de sécurité italiennes et vaticanes qui lui ont garanti un séjour
tranquille et sûr.
A chacun, le pape a exprimé son estime, et a ajouté une pensée et
l’assurance de sa prière aussi pour leurs familles et ceux qui leur
sont chers, leur travail, leurs projets et leurs attentes.
ZF05092702
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Nouvelles
perspectives pour une agriculture moderne
Présentation du Compendium de l’enseignement social de l’Eglise par
le card. Martino
ROME, Mardi 27 septembre 2005 (ZENIT.org)
– Les nouvelles perspectives pour une agriculture moderne seront au
centre de la rencontre pour la présentation du Compendium de
l’enseignement social de l’Eglise faite par le cardinal Renato
Raffaele Martino, au siège de la « Confaindustria » qui se tiendra
le 29 septembre.
La signification du travail agricole dans ses multiples dimensions,
à la lumière de la doctrine et les nombreux problèmes qui se posent
dans le contexte d’une économie toujours plus mondialisée seront
approfondis au cours de cette présentation.
Le « compendium » a été publié récemment en italien par le
dicastère, tandis que la traduction en français est attendue par
toute la francophonie catholique.
Il accorde une attention particulière au monde rural en affrontant
les principales questions qui le travaillent aujourd’hui, dans la
perspective des nécessaires changements pour redonner à
l’agriculture et aux agriculteurs une juste valeur comme base d’une
saine économie, dans l’ensemble du développement social.
Avec le discours du cardinal Martino, la rencontre prévoit celui du
président de la confédération des agriculteurs italiens la «
Confagricoltura », M. Federico Vecchioni, de deux ministres pour les
politiques agricoles, Gianni Alemanno et de l’Environnement, Altero
Matteoli.
Des témoignages d’agriculteurs sont également prévus, et des
discussions sur les politiques agricoles et de l’environnement, qui
soient capables de dépasser une conception où intervient
l’assistance, pour élaborer des perspectives nouvelles pour une
agriculture moderne, en mesure de développer un rôle significatif
dans la vie sociale et économique.
ZF05092703
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Spécial JMJ 2005
Les
JMJ de Cologne en DVD : une sortie très attendue !
ROME, Mardi 27 septembre 2005 (ZENIT.org)
– Les JMJ de Cologne en DVD : une sortie très attendue pour
retrouver les plus grands moments des JMJ 2005 ! Il s’agit même d’un
double DVD collector.
Il s'agit d'un produit officiel de l'équipe nationale JMJ 2005,
réalisé comme outil pour la pastorale des jeunes. Toutes les infos
sont disponibles à l’adresse :
http://www.jmj2005.fr/ledvd.
Le premier DVD fait revivre tous les moments forts des grandes
célébrations. réunis (119 min + Bonus).
Le second DVD montre les JMJ vécues de l’intérieur, pendant deux
semaines, à travers le témoignage de trois jeunes en route vers
Cologne (52 min).
De nombreux partenaires ont participé à ce projet : Jour du
Seigneur, KTO, La Croix, Pèlerin, Croire, La Vie, Famille
Chrétienne, La Procure, Siloe, MPO, Rejoyce.
ZF05092708
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Entretien
Pèlerinage à Rome d’un groupe de députés et sénateurs français
Entretien avec le sénateur Bernard Seillier
ROME, Mardi 27 septembre 2005 (ZENIT.org)
– Cet entretien avec le sénateur Bernard Seillier à propos du
pèlerinage à Rome d’un groupe de députés et sénateurs français
sera publié dans « France catholique » (n. 2992, cf.
France catholique).
En effet, 80 députés et sénateurs font partie d’un groupe de
spiritualité, dont le sénateur de l’Aveyron Bernard Seillier
nous rapporte une récente initiative : un pèlerinage à Rome.
France Catholique - Monsieur le
Sénateur, vous étiez à Rome au début septembre, avec 28 membres
du groupe de spiritualité des Assemblées parlementaires. La
tradition politique française de la laïcité ne se prête pourtant
guère aux pèlerinages...
Sénateur Bernard Seillier - Le pèlerinage n’est ni
organisé ni financé par les assemblées parlementaires, mais par
un groupe de parlementaires librement réunis, d’ailleurs sans
considération d’appartenance politique. Ce groupe existe depuis
la Libération, créé à l’initiative de Jules Catoire, ancien
ministre […]. Militant CFTC avant guerre. Il fut un grand
résistant pendant la guerre et mesura combien le Christ est le
meilleur garant de la dignité humaine et son plus puissant
protecteur contre tous les totalitarismes, et en l’occurrence le
nazisme et le communisme. Le groupe de spiritualité fut ensuite
présidé par Noël Barrot, père de Jacques Barrot, commissaire
européen aujourd’hui, puis par Bernard Laurent sénateur de
l’Aube et enfin par Bruno Bourc-Broc député de la Marne. La
présidence du groupe m’a été confiée cette année, avec Patrick
Delnatte, député du Nord vice-président, Léonce Déprez, député
maire du Touquet comme secrétaire et Hugues Portelli, sénateur
maire d’Ermont (Val d’Oise) comme trésorier. Ce groupe a
régulièrement effectué des pèlerinages au cours de son histoire.
Je me souviens de celui de 1996 et de la longue rencontre avec
celui qui était le cardinal Ratzinger à l’époque. Aucune entorse
à la laïcité de la République ne pourrait être relevée, à moins
de confondre laïcité et antichristianisme.
On doit noter qu’il existe aussi à l’Assemblée nationale comme
au Sénat des groupes d’amitié France Saint-Siège regroupant des
parlementaires de toutes les formations politiques et
fonctionnant selon les modalités des groupes d’amitié entre
parlements d’Etats différents. Leurs déplacements à l’étranger
pour les rencontres amicales et voyages d’études sont pris en
charge par les assemblées parlementaires et sont assistés par un
administrateur, fonctionnaire des assemblées. Accuser d’atteinte
à la laïcité un groupe de parlementaires en pèlerinage à Rome
reviendrait à leur demander de cacher soit qu’ils sont
parlementaires, soit qu’ils sont chrétiens. Nous ne sommes pas
schizophrènes et la vie démocratique me paraît être plus saine
dans la transparence que dans la dissimulation. Nous n’imposons
à personne notre démarche et ne modulons pas notre respect de
chaque personne en considération de ses convictions religieuses.
France Catholique - L’homme politique
a-t-il mis de côté aujourd’hui tout sentiment de la
transcendance pour inspirer son action ?
Sénateur Bernard Seillier - Je ne le crois pas, mais le
problème est que la transcendance a laquelle chacun se réfère
est de qualité et de consistance variable. Il y a des fausses
transcendances qui sont les idéologies si l’on entend comme on
devrait le faire par transcendance ce qui n’est pas construction
humaine. Or les concepts de classe ou de race mais aussi toutes
les formes de religions séculières, civiles ou laïques peuvent
présenter des signes d’universalité qui leur donnent une
certaine apparence de transcendance parce qu’elles surplombent
l’individu, mais sont en fait oppressives et ce d’autant plus,
qu’étant des constructions intellectuelles, leurs adeptes
veulent faire coïncider la réalité avec leur concept. Ainsi
croissent les totalitarismes. Le laïcisme est une forme
particulière de ces monstres.
France Catholique - Quand l’unité entre
conscience personnelle et opinion publique est difficile,
l’engagement des chrétiens en politique peut-il s’opposer au
relativisme ambiant ?
Sénateur Bernard Seillier - Il est clair que la
conscience chrétienne est en conflit avec le relativisme
ambiant. Elle doit, dans chaque circonstance, en tirer les
conséquences qui s’impose à elle avec le souci de ne pas
confondre la défense de sa conscience avec celle de ses
avantages matériels.
France Catholique - Vous avez rencontré
à Rome différentes personnalités, dont le cardinal Paul Poupard,
président du Conseil Pontifical pour la culture, ou encore Mgr
Renato Boccardo, secrétaire général de la Cité du Vatican. Quel
message votre groupe retient-il de ces rencontres ?
Sénateur Bernard Seillier - Chacun d’entre nous a pu en
tirer des enseignements personnels en fonction de sa sensibilité
propre à l’état du monde.
En ce qui me concerne j’ai été frappé par le décalage entre la
réflexion nuancée et la prudence de jugement des personnalités
rencontrées et le simplisme diffusé par les médias sur la
situation de l’humanité.
L’attitude réservée de Benoît XVI dans la conjoncture actuelle
peut certes être interprétée par des considérations relatives à
sa santé ou à son caractère, mais correspond surtout à mon avis
à son réalisme soucieux de ne pas laisser penser que tout va
pour le mieux.
J’ai été marqué par la forte déclaration du Cardinal Kasper
soulignant qu’on ne pouvait pas s’engager dans le dialogue
œcuménique si l’on n’était affermi et éduqué solidement dans sa
propre foi. On n’entend peu rappeler en France ce principe de
précaution qui convie à un redoutable examen de conscience
préalable qu’il faut être bien téméraire pour considérer comme
inutile. Je crois qu’en ce qui me concerne la confession de foi
est un premier objectif déjà suffisamment difficile à franchir
avant d’aborder la suite. C’est en tout cas un ordre de priorité
qui me semble devoir être humblement respecté. C’est le message
principal que je retiens de toutes les rencontres.
C’est toujours un grand plaisir de rencontrer le cardinal
Poupard, tellement est vaste sa connaissance des cultures à
travers le monde. Nous nous réjouissons des récentes traductions
en Chine de plusieurs de ses livres, notamment le "Que sais-je
?" sur les religions. Signe des temps ?
Mgr Boccardo nous a impressionnés par sa simplicité, ses
qualités intellectuelles et la forte expression de sa foi. Il
devrait se voir confier à l’avenir de hautes responsabilités.
N’oublions pas qu’il a été l’organisateur des voyages de
Jean-Paul II et des Journées Mondiales de la Jeunesse. A ce
sujet il nous a appris que contrairement à une rumeur, le thème
des JMJ de Sydney n’a pas encore été fixé.
France Catholique - Vous vous êtes
arrêtés à Subiaco où saint Benoît, patron de l’Europe et
fondateur du monachisme en Occident, a vécu au VIe siècle. Que
vous a inspiré cette étape ?
Sénateur Bernard Seillier - Saint Benoît a commencé par
une vie érémitique de trois ans dans une grotte à Subiaco avant
de vivre dans le monde et d’être le fondateur qu’il fut.
Je crois que dans la société contemporaine nous devons savoir
plus que jamais nous retirer de l’activisme courant pour prendre
le recul nécessaire aux entreprises vraiment bénéfiques. Cela
peut se faire à travers des retraites épisodiques, mais aussi
tous les jours dans l’oraison et la contemplation. Il faut
savoir consacrer à Dieu un temps pour lui seul afin qu’il puisse
nous travailler. Le cardinal Daniélou avait rédigé un livre
essentiel à relire et donc à rééditer : L’oraison problème
politique.
Notre groupe de spiritualité va faire une retraite à la fin du
mois de novembre avec le cardinal Lustiger chez les Bénédictines
de Montmartre près de Paris. J’espère que nous nous y
retrouverons nombreux pour nous laisser pénétrer par les propos
que Benoît XVI nous a adressés le dernier jour de notre
pèlerinage sur la place Saint-Pierre : "Puisse votre foi
inspirer vos engagements au service du bien commun et vous
inciter à promouvoir les valeurs évangéliques dans la société !"
ZF05092704
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International
« Les souffrances de la
population centrafricaine
sont indicibles »
Appel de l’archevêque de
Bangui
ROME, Mardi 27 septembre
2005 (ZENIT.org)
– « Les souffrances de la
population centrafricaine
sont indicibles », affirme
l’archevêque de Bangui qui
fait appel à la communauté
internationale pour aider
les pauvres du pays,
souligne aujourd’hui
l’agence vaticane
Fides.
« Il n’y a pas d’argent pour
payer les salaires, le pays
se trouve sur le bord du
gouffre. Le rappel de
l’archevêque est donc
vraiment opportun »,
déclarent des sources de
l’Eglise locale de Bangui,
capitale de la République
Centrafricaine : Mgr Paulin
Pomodino, archevêque de
Bangui et président de la
conférence épiscopale, a
lancé en effet un appel
vibrant, le dimanche 25
septembre, aux organisations
financières internationales,
pour qu’elles interviennent
pour secourir le pays.
« S’il y a des pays amis,
des bailleurs de fonds, des
donateurs qui se préoccupent
de la situation de la
République Centrafricaine,
je les invite à agir
maintenant et rapidement » a
déclaré l’archevêque dans
son homélie à la cathédrale
Notre-Dame de l’Immaculée
Conception. « La population
centrafricaine vit des
moments difficiles, ses
souffrances sont indicibles
».
« Où sont ceux qui
demandaient avec insistance
au Centrafrique de proclamer
les élections du retour de
l’ordre constitutionnel pour
prétendre recevoir des aides
? Ils veulent attendre une
nouvelle fois que la
République Centrafricaine
retombe dans la violence
pour nous venir en aide ? »
s’est demandé Mgr Pomodino.
« L’archevêque s’est fait
l’interprète de sentiments
de tous les Centrafricains
qui se sentent abandonnés
par la communauté
internationale, déclarent
nos sources. Il y a un
sentiment diffus de
frustration face à la
concession d’aides
internationales à plusieurs
pays de la région, mais pas
au nôtre, alors que la
situation économique est
vraiment à l’extrême ».
L’archevêque a demandé aussi
à tous les Centrafricains de
travailler pour le bien du
pays. « Nous sommes tous
responsables de ce qui se
passe dans le pays. A force
de détruire, de voler, de
piller les ressources de
l’Etat, nous avons tué notre
pays ».
ZF05092705
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Vietnam : Hanoi permet au
séminaire d’accueillir de
nouveaux candidats
ROME, Mardi 27 septembre
2005 (ZENIT.org)
– Au Vietnam, le
gouvernement permet au
séminaire de Hanoi
d’accueillir de nouveaux
candidats tous les deux ans
: une décision saluée par
les media catholiques
italiens, dont
Radio Vatican.
Le Vietnam est l’un des pays
où l’Eglise catholique
enregistre le plus de
vocations sacerdotales.
L’Etat vient de permettre
l’entrée de nouveaux
candidats au sacerdoce tous
les deux ans, tout en fixant
un nombre plafond.
La nouvelle a également été
accueillie avec joie par
l’archevêque de Hanoi, Mgr
Joseph Ngô Quang Kiêt. Il
précisait qu’il y a pas
assez de place pour les 60
nouveaux séminaristes. La
structure actuelle du
séminaire est en effet
surchargée : la maison
salésienne ne peut
accueillir que 50
séminaristes.
Mgr Kiêt a fait parvenir au
gouvernement une demande
d’autorisation de construire
une maison nouvelle « pour
être en mesure d’accueillir
des étudiants chaque année
».
L’évêque de Hung Hoa, Mgr
Antoine Vu Huy Chuong, a
confié pour sa part à «
AsiaNews » que le «
séminaire de Hanoi aidera à
satisfaire les exigences des
communautés catholiques non
seulement du Vietnam du
Nord, mais aussi du reste du
territoire ».
L’initiative constitue un
grand pas en avant pour le
pays, commente Radio
Vatican.
Les évêques espèrent en
effet maintenant que le
gouvernement vietnamien
permettra l’extension de
cette mesure aux cinq autres
grands séminaires du
Vietnam. Cela supposera la
construction de nouveaux
édifices pour accueillir un
plus grands nombre
d’étudiants.
ZF05092706
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Haïti : Un prêtre
candidat à la présidentielle
suspendu
ROME, Mardi 27 septembre
2005 (ZENIT.org)
– Le Père Gérard Jean-Juste
a été suspendu de ses
fonctions sacerdotales en
raison de sa décision de
présenter sa candidature à
l’élection présidentielle en
Haïti, annonce l’agence
missionnaire
Misna.
Le premier tour de cette
élection est prévu le 20
novembre.
« Cet acte interpelle toute
la communauté catholique et
vous met en dehors de la
communion sacerdotale »
indique une note de
l’archidiocèse de
Port-au-Prince, adressée au
curé de la paroisse de
Sainte-Claire, un quartier
pauvre du nord de la
capitale.
Le père Jean-Juste voulait
se présenter sous les
couleurs du parti Fanmi
Lavalas, de l’ancien
président Jean-Bertrand
Aristide – un ancien prêtre
- destitué le 29 février
2004 et actuellement en exil
en Afrique du Sud.
Le père Gérard Jean-Juste,
très proche d’Aristide, est
incarcéré depuis le mois de
juillet pour son implication
présumée dans des actes de
violence.
Le Conseil électoral
provisoire avait rejeté sa
candidature, exigeant que
les candidats se présentent
en personne pour présenter
leur dossier.
ZF05092707
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Les évêques d’Europe et
des Etats-Unis : partenariat
Rencontre au sommet
ROME, Mardi 27 septembre
2005 (ZENIT.org)
– Les évêques d’Europe et
des Etats-Unis d’Amérique se
sont réunis pour renforcer
leur partenariat, indique ce
communiqué de la Commission
des Épiscopats de la
Communauté Européenne (COMECE).
Les évêques membres de la
COMECE et de la Conférence
Épiscopale Catholique des
États-Unis (USCCB) se sont
réunis afin de méditer sur
certains des plus importants
problèmes mondiaux dans le
contexte des relations
transatlantiques. Cette
première rencontre du genre
s’est tenue entre le 21 et
le 23 septembre 2005 à
Bruxelles.
« Nous sommes ici pour
promouvoir une meilleure
compréhension entre les
Etats-Unis d’Amérique et
l’Europe », a déclaré le
Cardinal McCarrick,
archevêque de Washington,
évoquant l’objet de cet
évènement unique. Les
représentants de la
Conférence épiscopale
catholique des Etats-Unis
(USCCB) et de la Commission
des Épiscopats de la
Communauté Européenne
(COMECE) ont abordé de
nombreux sujets au cours de
cette réunion, notamment :
la paix dans les Balkans et
en Terre Sainte ; le défi de
la sécurité mondiale ; la
promotion du développement
en Afrique ; la nécessité
d’un dialogue interreligieux
avec l’Islam ; la situation
délicate des migrants et des
réfugiés ; et le rôle de la
religion dans la vie
publique.
Les évêques se sont accordés
sur le fait qu’une
coopération entre l’UE et
les USA est essentielle si
la paix et la justice
doivent triompher des
conflits et du désespoir
dans le monde. À cette fin,
ils se sont engagés à
encourager la communication
et la collaboration entre la
COMECE et l’USCCB pour le
bien commun de tous les
peuples.
Au cours de cette décennie
qui a suivi la signature du
Nouvel Agenda
Transatlantique à Madrid en
1995, le monde a dû faire
face à de nouveaux défis
difficiles. Relever ces
défis demande un partenariat
fort et productif entre l’UE
et les USA. Alors que ces
derniers entrent dans une
nouvelle phase dans
l’évolution de leurs
relations, cette rencontre
fortuite a permis aux
évêques de part et d’autre
de l’Atlantique de
contribuer de manière
constructive au dialogue
transatlantique en se basant
sur l’expérience de l’Église
dans la société et sur son
Enseignement Social.
Les évêques réunis ont
réaffirmé leur soutien pour
la Déclaration du Millénaire
sur l’aide au développement
et ont renouvelé leur
souhait que les Nations
Unies entreprennent les
réformes nécessaires afin de
pouvoir aborder les
problèmes qui assaillent les
plus pauvres et les plus
marginalisés dans ce monde.
Ils ont réclamé un nouvel
élan pour remédier aux
problèmes du continent
africain, tout en
s’engageant à explorer la
possibilité de travailler
ensemble afin de suivre
l’agenda du G7/8, en se
concentrant particulièrement
sur l’Afrique.
Les évêques se sont penchés
sur la situation dans les
Balkans depuis les guerres
catastrophiques des années
90’. Soulignant les tensions
ethniques persistantes, le
statut non défini du Kosovo
et la situation difficile en
Bosnie-Herzégovine, les
évêques européens et
américains ont résolu de
trouver ensemble un moyen de
renforcer la paix et la
réconciliation dans cette
zone, en continuant à
soutenir l’Église et les
communautés chrétiennes.
Satisfaits des récents
progrès du Processus de Paix
au Moyen-Orient, les évêques
ont réaffirmé leur
solidarité indéfectible avec
l’Église en Terre Sainte. En
ces temps critiques, il est
nécessaire d’intensifier les
efforts consentis pour
assurer une paix durable, et
ce, avec le soutien et
l’intervention de l’UE et
des USA ; ce qui est crucial
pour la résolution
définitive de la situation.
Les évêques se sont
interrogés sur le rôle de la
religion dans la vie
publique, et sur les
relations entre le
Christianisme et l’Islam.
Ils ont souligné que la
liberté religieuse et le
dialogue interreligieux
étaient essentiels afin de
garantir la paix dans le
monde. Ne perdant jamais de
vue la distinction entre le
temporel et le spirituel,
les évêques ont reconnus les
rôles propres et respectifs
de l’Église et de l’État
dans la société. La religion
ne peut se limiter à la
sphère privée alors qu’elle
a une dimension publique. La
religion a un rôle
déterminant à jouer en
assistant les laïcs afin
qu’ils accomplissent leur
vocation de jouer un rôle
responsable dans le domaine
publique.
Alors que le Golf de Mexico
subit un nouvel ouragan, les
évêques européens ont tenu à
assurer leurs invités de
leurs prières et de leur
soutien pour le peuple
américain victime de cette
catastrophe naturelle.
Les évêques suivants ont
participé à cette rencontre
:
Evêques membres de l’USCCB :
S. Em. le Cardinal Theodore
McCarrick (Archevêque de
Washington), S.E. Mgr.
Nicholas DiMarzio (Evêque de
Brooklyn), S.E. Mgr. William
Murphy (Evêque de Rockville
Centre, New York), S.E. Mgr.
John Myers (Archevêque de
Newark), S.E. Mgr. John
Ricard (Evêque de Pensacola
Tallahassee)
Évêques membres de la COMECE
:
S.E. Mgr. Josef Homeyer
(Evêque Em. de Hildesheim et
Président de la COMECE),
S.E. Mgr. Hippolyte Simon
(Archevêque de Clermont et
Vice-président de la COMECE),
S.E. Mgr. Adrianus van Luyn
(Evêque de Rotterdam et
Vice-président de la COMECE),
S.E. Mgr. Fernand Franck
(Archevêque de Luxembourg),
S.E. Mgr Piotr Jarecki
(Evêque auxiliaire de
Varsovie), S.E. Mgr. William
Kenney (Evêque auxiliaire de
Stockholm), Most Rev.
Diarmuid Martin (Archevêque
de Dublin), S.E. Mgr.
Giuseppe Merisi (Evêque
auxiliaire de Milan), S.E.
Mgr. Peter Moran (Evêque de
Aberdeen), et S.E. Mgr. Leo
Schwarz (Evêque auxiliaire
de Trèves et Président de la
Commission Justice et Paix
européenne).
La COMECE est une commission
des conférences épiscopales
catholiques des États
membres de l’Union
Européenne.
L’USCCB est la conférence
épiscopale catholique des
Etats-Unis. Elle consiste en
une assemblée de la
hiérarchie des Etats-Unis
d’Amérique et des Îles
Vierges américaines.
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