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Enseignement du Saint Père

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La Porte du Ciel

Enseignement du Saint Père 

N° 25 

26 septembre 2005

 

 
     
 
 
 

 

26 septembre 2005


Rome
Benoît XVI achève son séjour à Castel Gandolfo
Messe de minuit, bénédiction urbi et orbi, programme du pape
Béatifications : Cinq célébrations à Rome, à Vicence et au Mexique
Benoît XVI reçoit le théologien suisse Hans Küng
ONU, pas d’accord sur l’armement, déception du Saint-Siège
Le « respect », maître-mot du dialogue avec les religions non-chrétiennes
Vie consacrée : « La plus grande aventure qui puisse arriver »

International
Les évêques du Canada redisent leur foi en une culture de la vie

 




 

 
   
 
 

Rome



Benoît XVI achève son séjour à Castel Gandolfo
Et recommande l’exemple du saint Padre Pio

ROME, Lundi 26 septembre 2005 (ZENIT.org) – Le pape Benoît XVI rentrera au Vatican, après son premier séjour à la résidence de Castel Gandolfo, à l’occasion de l’audience générale de mercredi prochain, 28 septembre : il a donné le Padre Pio en exemple aux fidèles de Castel Gandolfo.

Le pape a pris congé dès vendredi dernier du personnel de la résidence pontificale, ainsi que de leurs familles, les remerciant de leur contribution à cette « période de repos serein et détendant ».

Evoquant Jean-Paul II, il a dit en souriant : « Ce sera pour moi aussi un « Vatican II » ». Puis il a invité chacun à demander le soutien de Dieu « source de tout bien ».

Il leur disait : « Ayez toujours recours à son aide, et ne vous lassez pas de lui rendre chaque jour de votre existence, un témoignage cohérent de fidélité ».

Le pape a invoqué la protection de saint Pio de Pietrelcina, dont l’Eglise a célébré la mémoire hier en recommandant: « Que l’amour de l’Eucharistie et du crucifié et l’esprit de docilité à l’Eglise qui ont animé toute son histoire humaine, vous stimule à vivre toujours plus unis au Christ ».
ZF05092601

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Messe de minuit, bénédiction urbi et orbi, programme du pape
Octobre-décembre 2005, le calendrier

ROME, Lundi 26 septembre 2005 (ZENIT.org) – Le pape Benoît XVI présidera la messe de minuit à Saint-Pierre et donnera la bénédiction Urbi et Orbi pour la première fois le 25 décembre, en mondovision.

Le calendrier des activités du pape Benoît XVI d’octobre à décembre vient en effet d’être publié.

Octobre
Parmi les événements d’octobre, notons tout d’abord l’ouverture solennelle du synode des évêques sur l’Eucharistie, dimanche prochain, 2 octobre, à 9h 30, en la basilique Saint-Pierre.

Vient ensuite, le samedi 15 octobre, place Saint-Pierre, la rencontre du pape avec les enfants de Rome et du Latium qui ont fait cette année de l’Eucharistie leur première communion, à 18 h.

Le 23 octobre, le pape conclura le synode des évêques avec la célébration de la canonisation de 5 bienheureux : Józef Bilczewski, Gaetano Catanoso, Zygmunt Gorazdowski, Alberto Hurtado Cruchaga et Felice da Nicosia.

Novembre
Le 11 novembre, le pape présidera la messe pour les cardinaux et les évêques défunts au cours de l’année, en la basilique vaticane à 11 h 30.

Le 26 novembre après-midi, le pape présidera les premières vêpres du Ier dimanche de l’Avent, en la basilique vaticane à 17 h.

Décembre
Le 8 décembre, en la fête de l’Immaculée Conception de Marie, le pape célébrera la messe du 40e anniversaire de la conclusion du concile Vatican II, à 10 h.

Le soir, à 16 h, le pape se joindra aux Romains qui se rendent chaque année en ce jour Place d’Espagne, pour fleurir la statue de la Vierge Marie.

Le 18 décembre, IVe dimanche de l’Avent, le pape se rendra en visite dans une paroisse de son diocèse.

Le 24 décembre, le pape présidera la messe de minuit en la basilique vaticane.

A midi, le 25 décembre, le pape célébrera la messe le matin et il accordera la bénédiction Urbi et Orbi, depuis la loggia de la façade de la basilique Saint-Pierre.

Le 31 décembre, à 18 h, en la basilique Saint-Pierre, le pape rendra grâce pour l’année écoulée lors des vêpres suivies du traditionnel Te Deum.
ZF05092602

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Béatifications : Cinq célébrations à Rome, à Vicence et au Mexique
26 nouveaux bienheureux en deux mois

ROME, Lundi 26 septembre 2005 (ZENIT.org) – Cinq célébrations de 26 béatifications sont prévues d’ici décembre : des célébrations approuvées par le pape Benoît XVI mais qui seront célébrées par ses proches collaborateurs.

Le pape a en effet décidé de marquer ainsi la différence entre canonisations – qu’il préside – et béatifications, présidées par ses envoyés. Il continue donc aussi les béatifications à un rythme soutenu, après la grande fécondité du pontificat de Jean-Paul II en la matière.

Octobre
Le « Lion de Münster », le cardinal Clemens August von Galen, opposant notoire à Hitler, sera béatifié le dimanche 9 octobre, en la basilique vaticane à 10 h.

Huit martyrs de la foi assassinés pendant la Guerre civile espagnole, Josep Tápies et ses six compagnons martyrs, et María de los Angeles Ginard Martí, seront béatifiés à Rome, en la basilique Saint-Pierrre, le samedi 29 octobre à 17 h.

Novembre
La Servante de Dieu Eurosia Fabris, qui devait être béatifiée à Rome en avril dernier par Jean-Paul II sera béatifiée le dimanche 6 novembre, en la cathédrale de Vicence, à 16 h.

Frère Charles de Foucauld, Maria Pia Mastena et Maria Crocifissa Curcio seront béatifiés à Rome, en la basilique vaticane à 10 h, dimanche 13 novembre.

Le dimanche 20 novembre, au Mexique, en la cathédrale de Guadalajara, seront béatifiés, Anacleto Gonzales Flores et ses sept compagnons, martyrs, ainsi que José Trinità Rangel, Andrea Solá Molist, Leonardo Pérez, Dario Acosta Zurita, José Sanchez del Rio.
ZF05092603

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Benoît XVI reçoit le théologien suisse Hans Küng
Un nouveau geste d’apaisement

ROME, Lundi 26 septembre 2005 (ZENIT.org) – Le pape Benoît XVI a reçu en audience samedi matin – et pendant plusieurs heures – le théologien suisse Hans Küng, annonce le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, M. Joaquin Navarro Valls.

Notons que le mois dernier Benoît XVI avait reçu Mgr Bernard Fellay, responsable de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X : les observateurs voient dans la visite du prof. Küng un nouveau geste de dialogue et d’apaisement du pape Benoît XVI.

La rencontre, explique M. Navarro Valls, « s’est déroulée dans un climat amical. Les deux parties étaient d’accord que cela n’aurait pas de sens d’entrer, dans le cadre de cette rencontre, dans une discussion sur des questions doctrinales persistantes entre Hans Küng et le magistère de l’Eglise catholique. Le colloque s’est donc centré sur des thématiques qui ont revêtu, récemment, un intérêt particulier pour le travail de Hans Küng, la question du « Weltethos », de l’éthique mondiale, et le dialogue de la raison et des sciences naturelles avec la raison et la foi chrétienne ».

« Le prof. Küng a souligné que son projet de « Weltethos » n’est pas une construction intellectuelle abstraite, continuait M. Navarro Valls, mais qu’elle met plutôt en lumière les valeurs morales à propos desquelles les grandes religions du monde convergent, en dépit des différences, qui peuvent être perceptibles en tant que critères valides de la raison, étant donné leur caractère raisonnable évident ».

« Le pape a apprécié, continuait la déclaration du Vatican, l’effort du prof. Küng de contribuer à une reconnaissance renouvelée des valeurs morales essentielles de l’humanité, à travers le dialogue des religions et la rencontre avec la raison séculière. Il a souligné que l’engagement pour une conscience renouvelée des valeurs qui soutiennent la vie humaine, est même un objectif important de son pontificat ».

« En même temps, le pape a réaffirmé son accord sur la tentative de Hans Küng de relancer le dialogue entre la foi et les sciences naturelles et de faire valoir, face à la pensée scientifique, le caractère raisonnable et la nécessité de la Gottesfrage (la question de Dieu) ».

Il concluait : « Pour sa part, le prof. Küng a applaudi les efforts du pape en faveur du dialogue des religions et aussi à propos de la rencontre des différents groupes sociaux du monde moderne ».

Dans un entretien accordé à l'Associated Press, Hans Küng a indiqué que l'audience avait duré plusieurs heures et que la conversation avait été « très constructive et même amicale ».

Il n’a pas parlé de « réconciliation » mais de « respect mutuel », affirmant : « Même si nous avons suivi des chemins de plus en plus différents (...) nous sommes tous les deux des chrétiens et nous servons la même Eglise ».

Hans Küng, né en Suisse en 1928, est prêtre catholique. Il avait été nommé par le pape Jean XXIII comme conseiller officiel du Concile, alors qu’il était professeur de Théologie dogmatique et oecuménique et directeur de l' Institut d' Etudes Œcuméniques de l'Université Eberhard-Karl de Tübingen. Il s’était vu retirer le droit d'enseigner la théologie au nom de l’Eglise catholique dans cette l'université, en 1979 après avoir contesté des éléments de la foi de l'Eglise.

Il est ensuite devenu directeur d'un département indépendant de la faculté de théologie de l'Institut de recherche oecuménique de Tübingen. Il s'était déclaré « profondément déçu » par l’élection de Benoît XVI au siège de Pierre en avril dernier.

« Je suis sûr que (cet entretien) sera perçu dans le monde catholique (...) comme un signe d'espoir car cela montre que (le pape) a des intentions plus positives que ce que l'on pensait peut-être au départ », a déclaré le théologien.

En 1968, il avait rédigé la déclaration « Pour la liberté de la Théologie », remaniée par Yves Congar, Karl Rahner et Edward Schillebeecks et finalement signée par 1360 théologiens du monde entier, parmi lesquels figurait aussi Joseph Ratzinger.
ZF05092604

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ONU, pas d’accord sur l’armement, déception du Saint-Siège
Il faut de la « détermination » pour réformer

ROME, Lundi 26 septembre 2005 (ZENIT.org) – Le Saint-Siège a exprimé sa déception devant le non accord à l’ONU sur les questions de désarmement : il faut de la « détermination » pour mettre en œuvre les réformes, souligne Mgr Migliore.

Mgr Celestino Migliore, Observateur permanent du Saint-Siège à l’ONU, à New York, est intervenu le 22 septembre au sommet inaugural de l’assemblée générale qui a marqué le 60e anniversaire de l’organisation.

Le Saint-Siège a approuvé une grande partie des propositions contenues dans le document final du sommet, mais avec quelques réserves à propos de la « santé reproductive », de l’avortement, déjà exprimées à l’occasion de conférences internationales sur le développement au Caire et sur la femme à Pékin.

Mais le représentant du Vatican a défini comme « déplorable » le manque de consensus sur le contrôle des armes, sur la non-prolifération et le désarmement.

« Que plus d’argent et d’intelligence soient utilisés pour la mort et non pas pour la vie, est un scandale qui devrait représenter la plus grande préoccupation de toutes les nations », s’est exclamé Mgr Migliore.

A propos de la paix et de la sécurité, Mgr Migliore a souhaité en particulier, que l’on donne une formulation légale définitive aux tragédies humaines du génocide, des crimes de guerre, et contre l’humanité, du nettoyage ethnique.

Pour ce qui est du rôle des Nations Unies, le représentant du Saint-Siège a indiqué trois domaines spécifiques : la solidarité avec les pauvres, la promotion du bien commun, et le développement durable avec la protection de l’environnement.

Et il a recommandé qu’un « gouvernement mondial » assure une mondialisation sans marginalisation, soulignant que cela requiert une « organisation forte et courageuse ».

Mgr Migliore a attiré l’attention sur le respect des droits humains à partir des principes de la Déclaration universelle, qui doivent être respectés au niveau national, en rejetant l’idée que les droits fondamentaux soient relativisés.

Enfin, parmi les tâches de l’ONU, Mgr Migliore soulignait aussi celui d’apporter une contribution valide à la coopération interreligieuse pour la paix et pour le développement, un domaine dans lequel le Saint-Siège offre son soutien total pour former les consciences et diffuser des valeurs éthiques communes.
ZF05092605

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Le « respect », maître-mot du dialogue avec les religions non-chrétiennes
Les 40 ans de « Nostra Aetate », congrès à Rome

ROME, Lundi 26 septembre 2005 (ZENIT.org) – Le « respect », maître-mot du dialogue avec les religions non-chrétiennes, rappelle Mgr Fitzgerald.

« Nostra Aetate aujourd’hui: réflexions sur son appel à une nouvelle ère de relations interreligieuses » : les 40 ans de la déclaration conciliaire sur les relations de l’Eglise catholique avec les religions non-chrétiennes, « Nostra Aetate », un congrès est organisé sur ce thème à Rome, à l’université pontificale grégorienne. Il s’achèvera le 28 septembre.

Le président du Conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux, Mgr Michael Fitzgerald a évoqué ce document au micro de Radio Vatican.

« Le mot clef de ce bref document est peut-être le « respect », c’est-à-dire que l’on doit respecter les personnes des autres religions. Pourquoi ? Parce qu’il y a des valeurs avec des vérités, il y a des choses meilleures de ces traditions religieuses. « Nostra Aetate » affirme que l’Eglise regarde avec estime ces personnes et apprécie ces rayons de vérité qui sont contenus dans les différentes traditions ».

Mais qu’est-ce qui a changé en 40 ans ? « En 40 ans, répond Mgr Fitzgerald, il y a eu une application de cette attitude de respect, spécialement dans les activités des papes : Paul VI, Jean-Paul II et nous pouvons dire Benoît XVI également, par son accueil des délégations après l’inauguration de son pontificat, la visite de la synagogue de Cologne, sa rencontre avec les responsables musulmans d’Allemagne. Il y a toujours cette démonstration d’un accueil de l’autre et une volonté de collaboration dans le monde d’aujourd’hui ».

Dialogue, et donc, « approfondissement de sa propre identité », explique en outre le président du dicastère romain : « Cela ne veut pas dire, ajoute-t-il, sacrifier notre identité chrétienne, catholique, pour avoir des relations plus faciles avec les autres. De fait, les différences entre les religions nous font découvrir davantage ce qui est précieux dans notre foi. Et surtout l’incarnation, que Dieu s’est fait homme pour nous sauver, et que c’est le chemin du salut. Le dialogue avec les autres religions ne détruit pas cette vérité de notre foi, mais la met en relief ».

Il précise, à propos des relations avec les musulmans : « Je crois que les relations avec les musulmans se sont développées ces 40 dernières années. Il y a un plus grand intérêt de la part des musulmans. Il y a eu de leur part des initiatives. Il existe une certaine structuration du dialogue. Notre conseil a créé deux comités permanents avec les musulmans, nous avons des relations avec d’autres groupes musulmans, des relations régulières pour discuter des problèmes du monde d’aujourd’hui, pas seulement de problèmes théologiques. Je crois que dans d’autres parties du monde aussi, il y a une cohabitation, même si elle est difficile, avec les musulmans, mais il y a des progrès ».

Quant aux religions asiatiques, il faisait observer : « Nous ne devons pas considérer ces religions asiatiques comme présentes seulement en Asie, parce qu’elles se diffusent dans le monde entier, comme cela se passe pour l’islam. Donc, il y a des Bouddhistes en Europe, en Amérique, et en Australie. Il y a aussi cette tendance de la part de personnes qui viennent du christianisme à se sentir attirées par le bouddhisme. Pour l’Hindouisme, un peu moins, mais il y a des communautés hindoues dispersées dans le monde. Avec les bouddhistes aussi, spécialement ceux du Japon, nous avons noté la grande ouverture, un désir de dialoguer et de mieux connaître le christianisme. De nombreux groupes qui viennent à Rome et qui participent à l’audience générale sont très contents de rencontrer le Saint-Père. Mais il y a des difficultés, parfois causées par une prédication de l’Evangile de la part non pas tant des catholiques mais d’autres chrétiens, qui ne respecte pas la culture ou la religion des autres et ceci provoque une réaction parfois violente contre les chrétiens ».

Mais comment concilier le dialogue et l’annonce de l’Evangile ? Mgr Fitzgerald estime que « l’on peut dire qu’il y a une certaine tension entre l’annonce de Jésus Christ et le dialogue, mais si nous regardons bien, le dialogue comporte une certaine annonce de l’Evangile parce que le chrétien doit, comme nous l’avons dit, dialoguer avec son identité ».

« Donc, disait-il, on ne doit pas avoir peur de témoigner de sa foi, et d’autre part l’annonce du Christ qui doit être faite par le dialogue, doit tenir compte du contenu et de la tradition religieuse de la personne à laquelle s’adresse le message. Il n’y a donc pas une séparation complète entre ces deux moments mais il y a un discernement avec la grâce de l’Esprit Saint : qu’est-ce que je dois faire en ce moment ? Annoncer Jésus Christ et inviter cette personne à entrer dans la communauté chrétienne, ou est-ce le moment de dialoguer, dans le respect de son choix, de sa conscience ? A propos de l’attitude de l’Eglise vis à vis des autres religions, le document Nostra Aetate doit être mis en relation avec la déclaration « Dignitatis Humanae » , sur la liberté religieuse, parce que l’Eglise a dit que chacun doit chercher la vérité, mais que chacun doit suivre sa conscience. Nostra Aetate est une façon de respecter la conscience des autres qui appartiennent à d’autres religions ».
ZF05092606

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Vie consacrée : « La plus grande aventure qui puisse arriver »
40e anniversaire du décret sur la vie consacrée, Perfectae Caritatis

ROME, Lundi 26 septembre 2005 (ZENIT.org) – La vie consacrée constitue « la plus grande aventure qui puisse arriver à un homme et à une femme », affirme Mgr Rodé.

Un congrès marquant le 40e anniversaire du décret conciliaire sur le renouveau de la vie consacrée, « Perfectae Caritatis », s’est ouvert ce matin au Vatican.

Le document rappelle que l’objectif premier de la vie consacrée est la charité parfaite, par la pratique des conseils évangéliques, et en suivant le Christ « de plus près », de façon radicale, et dans un dialogue nouveau avec le monde, en partageant les joies et les souffrances des hommes, et des femmes de notre temps.

Mgr Franc Rodé, préfet de la Congrégation romaine pour les Instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique, a confié ses réflexions à ce sujet au micro de Radio Vatican.

Mais que dire à qui ressent la vocation à la vie consacrée ? « Etre éperdument amoureux de Jésus Christ est toujours l’aventure la plus grande qui puisse arriver à un homme et à une femme. A qui entend dans son cœur la voix de l’Esprit qui l’appelle à suivre le Christ sur cette voie exigeante mais enthousiasmante de la vie consacrée, je dis de ne pas avoir peur… de regarder l’expérience des apôtres, de la Vierge Mère de Jésus… de se confier à l’amour. je les inviterais à commencer un chemin capable de susciter et de libérer les questions profondes, trop souvent cachées dans leur cœur, de faire émerger les attentes les plus vraies pour leur vie, en commençant à répondre avec des gestes et des expériences concrètes. Le meilleur chemin de discernement et de réponse à une vocation de consécration spéciale reste ce que Jésus a proposé lorsqu’il a dit à Jean et à André qui, par curiosité, s’étaient mis à le suivre : « venez et voyez ! ». »

« Le chemin parcouru ces dernières années, par les personnes consacrées est notable, a fait observer Mgr Rodé. Une première saison a été marquée par la joie de revenir s’abreuver aux sources de l’Evangile, et à l’esprit des origines, de redécouvrir sa propre identité charismatique, avec les contenus théologiques et spirituels typiques à sa vocation propre, et enfin de pouvoir rechercher une façon nouvelle d’être et d’agir dans l’Eglise et dans le monde. Une seconde saison a été marquée par la fatigue de renouveler la normative, en la mettant en adéquation avec les enseignements du concile, et les exigences changeantes, de la vie ecclésiale, et apostolique. Cela a été la saison la plus difficile ! les tensions naturelles entre la conservation des saines traditions et la poussée vers le renouveau, ont été parfois exaspérées par les tensions sociales et par la sécularisation envahissante, qui ont marqué spécialement les années 70/80. On a vu se créer des conflits décourageants et aussi de douloureux abandons. Cependant le renouveau de la normative qui a préparé les instituts à affronter la mise en adéquation des structures apostoliques des Instituts aux situations ecclésiales, sociales et culturelle changées, constitue le défi de ce troisième moment.

Pour ce qui est des difficultés actuelles de la vie consacrée, Mgr Rodé disait : « Nous sommes tous conscients des épreuves et des purifications auxquelles elle est aujourd’hui exposée. On a parfois l’impression que certains consacrés ont perdu le sens profond de leur consécration, en tant que don de soi absolu à Dieu, et qu’ils ont substitué cet élément essentiel et fondamental avec différentes formes d’activisme dans la communauté ecclésiale ou à l’intérieur de la gloire civile ».

« Dans la vie ecclésiale, disait-il, le lien naturel des religieux et des religieuses avec leur propre institut, et le service charismatique spécifique parfois ne réussit pas à s’allier à la vie et à la programmation pastorale des Eglises particulières. Et d’autre part les évêques ont aussi du mal à considérer les institutions des religieux comme des œuvres pastorales données par l’Esprit Saint aux diocèses. La diminution des membres dans de nombreux instituts et leur vieillissement, évident dans certaines parties du monde, font surgir chez beaucoup la question : est-ce que la vie consacrée est encore un témoignage visible, capable d’attirer les jeunes ? Si, comme on l’affirme en certains lieux, le troisième millénaire sera le temps du protagonisme des laïcs, des associations et des mouvements ecclésiaux, nous pouvons nous demander : quelle sera la place réservée aux formes traditionnelles de vie consacrée ? Jean-Paul II nous rappelle qu’elle a une grande histoire à construire avec tous les fidèles. On a besoin d’un coup d’aile qui redonne avant tout vigueur à la radicalité évangélique propre à la vie consacrée et d’une imagination de la charité qui remette en marche l’élan pour servir l’homme avant tout avec la force de l’Evangile ».
ZF05092607

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International



Les évêques du Canada redisent leur foi en une culture de la vie
Clôture des assises annuelles des évêques du Canada

ROME, Lundi 26 septembre 2005 (ZENIT.org) – Les évêques du Canada ont redit leur foi en une culture de la vie, face aux tentatives de légalisation de l'aide au suicide et de l'euthanasie, comem l’indique ce communiqué de la conférence des évêques catholiques au terme de leur assemblée annuelle (cf. www.cecc.ca).

« Selon les évêques canadiens réunis en Assemblée plénière, l’adoption du Projet de loi C-407 ou de tout autre projet de loi favorable à l’euthanasie et à l’aide au suicide serait un échec de société dramatique », déclarent les évêques.

Ils ajoutent : « Lors de la dernière journée de leur rencontre annuelle, les évêques ont adopté une motion visant à marquer leur opposition ferme à ce projet de loi. Dans une déclaration publique, l’épiscopat canadien demande au Gouvernement et à tous les membres du Parlement de rejeter cette nouvelle tentative de légalisation de l’aide au suicide et de l’euthanasie au Canada ».

« En réponse aux souffrances physiques, affectives et morales des personnes de tous âges, particulièrement les grands handicapés et les grands malades, dont ceux en phase terminale, nous appelons tous les Canadiens et toutes les Canadiennes, y compris nos députés, à promouvoir plutôt les soins palliatifs et les soins à domicile. Une culture de la vie, dans laquelle chaque personne se sent responsable du bien-être des autres jusqu’à leur mort naturelle, devrait inspirer davantage notre système juridique », indique encore le texte de cette déclaration.

Élections

L’Assemblée plénière 2005 aura été consacrée à l’élection des évêques qui siégeront aux divers comités de la CECC au cours des deux prochaines années. On connaît maintenant qui sont les évêques qui compléteront le Bureau de direction de la CECC composé de quatre membres. Mgr André Gaumond, archevêque de Sherbrooke, assurera la présidence alors que la vice-présidence a été confiée à Mgr James Weisgerber. Les cotrésoriers seront Mgr Pierre Morissette, évêque de Baie-Comeau – qui entreprend un second mandat de deux ans à ce titre – et Mgr James M. Wingle, évêque de St. Catharines.

Le Conseil permanent de la CECC comptera de nouveau 16 membres pour le prochain terme 2005-2007. Outre les quatre membres du Bureau de direction, il inclura : M. le cardinal Aloysius M. Ambrozic, archevêque de Toronto, Mgr Jacques Berthelet, C.S.V., évêque de Saint-Jean-Longueuil , Mgr Michael Bzdel, C.Ss.R., archevêque éparchial ukrainien de Winnipeg , Mgr Roger Ébacher, archevêque de Gatineau-Hull , Mgr Ronald P. Fabbro, C.S.B., évêque de London, Mgr Robert Harris, évêque auxiliaire à Sault Ste-Marie, Mgr Lawrence Huculak, O.S.B.M., évêque éparchial ukrainien d’Edmonton, Mgr Raymond J. Lahey, évêque d’Antigonish, M. le cardinal Marc Ouellet, archevêque de Québec, Mgr André Richard, C.S.C., archevêque de Moncton, M. le cardinal Jean-Claude Turcotte, archevêque de Montréal et Mgr Martin Veillette, évêque de Trois-Rivières.

Le Bureau de direction et le Conseil permanent de la CECC coordonnent les projets et activités de la CECC et assurent, entre autres, l’exécution des décisions entérinées lors de l’Assemblée plénière annuelle.

Rapport d’activités

La Conférence des évêques catholiques du Canada a profité de cette Assemblée plénière qui coïncide avec la fin du mandat de Mgr Brendan M. O’Brien à titre de président, pour rendre public son rapport d’activités. Publié tous les deux ans, cette publication recense les principales activités et projets de la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC), de son Bureau de direction, de son Conseil permanent, de ses commissions épiscopales, de ses différents services et de son Tribunal d'appel.

Vous pouvez consulter le format pdf du Rapport d'activités 2003-2005, sur le site de la conférence épiscopale. Il est aussi possible de se procurer la version imprimée de cette brochure en communiquant avec le Service des communications de la CECC.

Du 19 au 23 septembre, au Centre Nav Canada à Cornwall, en Ontario, la CECC a tenu sa rencontre annuelle qui permet à ses membres de faire le point sur divers dossiers d’ordre pastoral et financier.

La CECC est l'assemblée de tous les évêques catholiques du Canada. La Conférence soutient les évêques canadiens dans leur travail diocésain. Elle s'occupe de dossiers et d'activités à caractère national et international et offre aussi aux évêques un lieu pour qu’ils puissent échanger sur leur ministère, sur la vie de l’Église et sur les grandes questions de l’heure.
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