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Enseignement du Saint Père

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INCæLIS
La Porte du Ciel

Enseignement du Saint Père 

N° 29

30 septembre 2005

 

 
     
 
 
 

 

30 septembre 2005


Rome
Benoît XVI visite les enfants malades
Un prêtre québécois nommé évêque au Honduras
L’enseignement social de l’Eglise dans le monde agricole

Méditation
« Le royaume de Dieu vous sera enlevé » : Médiation du prédicateur de la Maison pontificale

International
Retraite à Ars : « Savez-vous la différence entre un prêtre et un curé ? »
Etats-Unis : Nomination de J. Roberts à la présidence de la Cour suprême
Le Christ de Rio sur la façade de la cathédrale Notre Dame de Paris

Spécial Chine
Le card. Etchegaray souhaite unité et dialogue entre les chrétiens de Chine
Des prêtres catholiques chinois à l’audience du pape Benoît XVI
Disponibilité du Saint-Siège à mener « un dialogue constructif » avec Pékin

- Documents -
Intention missionnaire : « Contribuer économiquement à l’œuvre missionnaire »

Revue de Presse autre que Zénit.

Benoît XVI ouvre un Synode dépoussiéré



 

 
   
 
 

Rome



Benoît XVI visite les enfants malades
Témoigner de l’Evangile aux personnes souffrantes

ROME, Vendredi 30 septembre 2005 (ZENIT.org) – Le pape Benoît XVI a rendu visite ce vendredi matin aux enfants malades soignés à l’hôpital pédiatrique de l’Enfant Jésus (« Bambino Gesù »), propriété du Saint-Siège, et référence internationale en matière de médecine des enfants et de recherche médicale.

Rappelons, comme le soulignait le docteur Francesco Silvano, directeur de cette institution, que l’hôpital du « Bambino Gesù » est né en 1896, grâce à la générosité de la famille Salviati, qui en a ensuite fait don au pape Pie XI, il y a 80 ans. Devenu une institution du Saint-Siège, l’hôpital pédiatrique est donc placé sous l'autorité de la Secrétairerie d'Etat.

C’était la première visite de Benoît XVI dans un hôpital. Mais lors des audiences générales, le pape a toujours manifesté une sollicitude particulière aux malades. Le pape a parcouru les différents services de l'hôpital, saluant les enfants malades et leurs familles, avant de rencontrer les dirigeants et le personnel médical.

Benoît XVI a expliqué qu’il avait tenu à rendre visite dans cet hôpital parce qu’il « appartient au Saint-Siège », mais aussi pour « y témoigner de l'amour de Jésus pour les enfants ». « C'est Jésus qui nous accueille en tout malade, et plus encore s'il est petit et malade », a souligné le pape.

Le pape a souligné combien l’engagement du personnel de cet hôpital pas comme les autres « exige » à la fois « une grande disponibilité », la recherche continue d’ouvrir « davantage de services », de « l'attention », un « esprit de sacrifice », de la « patience » et un sens de la gratuité, de façon à ce que les familles y trouvent « espérance » et « sérénité », même dans des moments de grande « inquiétude ».

Il encourageait le personnel en ces termes : « Ayez à cœur d'assurer des soins excellents non seulement au plan médical mais aussi humain », et il ajoutait : « Ceci vaut pour tout hôpital, mais doit caractériser tout spécialement ceux qui s'inspirent des principes évangéliques ».

Le pape a exprimé sa gratitude envers le personnel pour ce travail qui revêt une « valeur humaine élevée » et un véritable « apostolat ».

L’Eglise, continuait le pape, « doit être au cœur de l'hôpital: trouvez en Jésus Eucharistie, doux médecin des corps et des âmes, la force spirituelle de soigner et réconforter les malades ».

Au « Bambino Gesù », « au contact de l'humanité souffrante, il est possible d'offrir un témoignage concret et efficace à l'Evangile », ajoutait le pape qui invitait : « Prions ensemble pour que l'on proclame ici, en acte, la puissance du Christ, dont l'Esprit guérit et transforme l'existence humaine ».
ZF05093001

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Un prêtre québécois nommé évêque au Honduras


ROME, Vendredi 30 septembre 2005 (ZENIT.org) – Le pape Benoît XVI a créé un nouveau diocèse, celui de Yoro, au Honduras, issu du démembrement du territoire de l’archidiocèse de Tegucigalpa, et il a procédé à la nomination du Père Jean-Louis Giasson, P.M.E., comme premier évêque de ce diocèse.

Le site de la conférence épiscopale du Canada (www.cecc.ca) indique que Mgr Giasson est né en 1939 à l’Islet-sur-Mer, dans le diocèse de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, au Québec. Il a été ordonné pour la Société des prêtres des missions étrangères du Canada (P.M.E.) en 1965.

L’évêque élu connaît bien le Honduras, précise ce communiqué, puisqu’il y œuvre comme missionnaire depuis 1966. Il y a occupé diverses fonctions : directeur spirituel et recteur de séminaire, curé de paroisses ainsi qu’accompagnateur spirituel. Depuis 2003, il agissait à titre de supérieur régional pour le Honduras de la Société des missions étrangères de la Province de Québec.

Le nouvel évêque sera ordonné évêque de Yoro, le 12 décembre prochain, lors d’une célébration qui aura lieu à Progreso, la plus importante ville du diocèse.

Au total, dix évêques d’origine canadienne exercent leur ministère ailleurs dans le monde. Outre Mgr Giasson et deux confrères de la Société des Missions étrangères qui sont en poste au Honduras, six Canadiens ont une charge diocésaine en Nouvelle-Guinée, au Pérou, au Malawi, au Tchad, en Ouganda et aux États-Unis. Le dixième, Mgr Michael Miller, C.S.B., est en poste à Rome comme secrétaire de la Congrégation pontificale pour l’éducation catholique.
ZF05093002

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L’enseignement social de l’Eglise dans le monde agricole


ROME, Vendredi 30 septembre 2005 (ZENIT.org) – L’enseignement social de l’Eglise concerne aussi la mise en œuvre de l’Evangile dans le monde agricole, comme le soulignait le cardinal Renato Raffaele Martino, président du Conseil pontifical Justice et Paix, qui a présenté l’abrégé de la doctrine sociale de l’Eglise devant des représentants de la confédération générale de l’Agriculture italienne, la « Confagricoltura » (www.confagricoltura.it)
dans une conférence intitulée : « Un nouvel humanisme visant à découvrir le bien commun ».

La rencontre était organisée, le 29 septembre, à Rome, par le président de la
« Confagricoltura » (qui existe depuis un siècle), Roberto Vecchioni, avec la participation du ministre italien de l’environnement, Altero Matteoli.

« L’abrégé est comme un manifeste pour réaliser un nouvel humanisme », a déclaré le cardinal Martino. « Il convient que la richesse de l’Evangile revive et se diffuse dans l’ethos social et culturel des peuples, pour l’espérance de toute génération ».

Pour ce qui concerne le bien commun, le cardinal a expliqué que « l’agir moral des individus se réalise en accomplissant le bien, ainsi, l’agir social arrive à sa plénitude en réalisant le bien commun ».

Le bien commun est donc entendu « comme la dimension sociale et communautaire du bien moral », soulignait encore le cardinal Martino.

Le cardinal Martino a ensuite abordé la question du rapport avec la terre et la création, soulignant les passages du « compendium » consacrés à la sauvegarde de l’environnement, tout en exprimant « réserves et perplexités face aux nombreuses formes d’idolâtrie de la nature, qui débouchent aujourd’hui sur un « écologisme » radical ».

Il rappelait qu’à l’occasion de la conférence internationale du Caire sur Population et Développement, en 1994, le Saint-Siège s’est en effet opposé « à l’idée marquée par un « écologisme » radical » selon laquelle l’augmentation de la population, dans les décennies à venir, serait propre à bouleverser les équilibres naturels de la planète et à en freiner le développement.

« Ces thèses, soulignait le cardinal Martino, sont désormais réfutées et heureusement en régression, même si, en même temps, « ceux qui proposaient cette vision malthusienne, animés par ce radicalisme écologique, proposaient, comme moyen de freiner les naissances et empêcher le présumé désastre environnemental, le recours à l’avortement et à la stérilisation de masse des pays pauvres et à natalité élevée ».

Pour le cardinal Martino, « la nature ne peut pas être considérée seulement dans la perspective d’une idolâtrie de la nature », et elle ne doit pas être considérée comme « un domaine d’exercice de la technique sans discernement ».

Le compendium, soulignait le cardinal Martino, propose une vision réaliste des choses en « manifestant sa confiance dans l’homme, et dans sa capacité toujours nouvelle à chercher ses solutions aux problèmes que l’histoire nous pose ; capacité qui lui permet de réfuter les prévisions catastrophiques récurrentes, malheureuses et improbables ».

Pour sa part, le président de la « Confagricoltura » a exprimé combien il apprécie l’enseignement social de l’Eglise surtout dans les domaines où elle parle de destination universelle des biens et du reste de l’environnement.

« Nous, agriculteurs, a souligné M. Vecchioni, nous sommes parfaitement conscients de l’importance de ces concepts. Préserver l’environnement, le terroir, le paysage, et les ressources naturelles, du sol et de l’eau, signifie avant tout préserver notre maison, notre travail ».

Il se réjouissait de la capacité de l’Eglise à « voir loin » et à « fournir des indications qui échappent à la logique des intérêts particuliers ».

Il soulignait : « Même si la « Confagricoltura » a toujours maintenu une ligne de laïcité, nous ne nous sentons pas étrangers ni indifférents à ce message. Beaucoup d’entre nous en ont fait une règle de conduite ».
ZF05093003

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Méditation



« Le royaume de Dieu vous sera enlevé » : Médiation du prédicateur de la Maison pontificale
Commentaire de l’Evangile du dimanche 2 octobre

ROME, Vendredi 30 septembre 2005 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le commentaire de l’Evangile de ce dimanche (Mt 21, 33-43) que proposait cette semaine le père Raniero Cantalamessa OFM Cap, prédicateur de la Maison pontificale, dans l’hebdomadaire catholique italien « Famiglia cristiana ».


XXVII Dimanche du temps ordinaire (Année A) - 2 octobre 2005
« Le royaume de Dieu vous sera enlevé »


Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 21,33-43.


« Écoutez une autre parabole : Un homme était propriétaire d'un domaine ; il planta une vigne, l'entoura d'une clôture, y creusa un pressoir et y bâtit une tour de garde. Puis il la donna en fermage à des vignerons, et partit en voyage.
Quand arriva le moment de la vendange, il envoya ses serviteurs auprès des vignerons pour se faire remettre le produit de la vigne.
Mais les vignerons se saisirent des serviteurs, frappèrent l'un, tuèrent l'autre, lapidèrent le troisième.
De nouveau, le propriétaire envoya d'autres serviteurs plus nombreux que les premiers ; mais ils furent traités de la même façon.
Finalement, il leur envoya son fils, en se disant : 'Ils respecteront mon fils.'
Mais, voyant le fils, les vignerons se dirent entre eux : 'Voici l'héritier : allons-y ! tuons-le, nous aurons l'héritage !'
Ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent.
Eh bien, quand le maître de la vigne viendra, que fera-t-il à ces vignerons ? »
On lui répond : « Ces misérables, il les fera périr misérablement. Il donnera la vigne en fermage à d'autres vignerons, qui en remettront le produit en temps voulu. »
Jésus leur dit : « N'avez-vous jamais lu dans les Écritures : La pierre qu'ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre angulaire. C'est là l'oeuvre du Seigneur, une merveille sous nos yeux !
Aussi, je vous le dis : Le royaume de Dieu vous sera enlevé pour être donné à un peuple qui lui fera produire son fruit.


© AELF

La parabole des vignerons infidèles, surtout dans sa conclusion (« Le royaume de Dieu vous sera enlevé pour être donné à un peuple qui lui fera produire son fruit »), évoque le thème du fameux « refus d’Israël ». Une interprétation simpliste et triomphaliste de cette page et d’autres pages semblables de l’Evangile, a contribué à créer le climat de condamnation des juifs, avec les conséquences dramatiques que nous connaissons. Nous ne devons pas abandonner les certitudes de foi qui nous viennent de l’Evangile, mais il suffit de peu pour constater combien notre comportement en a souvent déformé l’esprit authentique.

Dans ces terribles paroles du Christ c’est d’abord l’extraordinaire amour de Dieu et non une froide condamnation qui s’exprime à l’égard d’Israël. Jésus pleure lorsqu’il parle de l’avenir de Jérusalem ! Il s’agit en outre d’un rejet pédagogique non définitif. Dans l’Ancien Testament aussi il y avait eu des refus de Dieu. L’un d’eux est décrit par Isaïe, dans la première lecture, avec cette même image de la « vigne » (« Et maintenant, que je vous apprenne ce que je vais faire à ma vigne ! en ôter la haie pour qu’on vienne la brouter, en briser la clôture pour qu’on la piétine » 5,5) mais ceci n’a pas empêché Dieu de continuer à aimer Israël et à veiller sur lui.

Saint Paul nous assure que même ce dernier refus, annoncé par Jésus, ne sera pas définitif. Il permettra en réalité aux païens d’entrer dans le royaume (cf. Rm 11, 11.15). Il va plus loin encore : par la foi d’Abraham – qui constitue les prémices et la racine – tout le peuple juif est saint, même si certaines branches ont défailli (cf. Rm 11, 16). L’Apôtre des gentils, retenu à tort comme responsable de la fracture entre Israël et l’Eglise, nous suggère le comportement juste,
face au peuple juif. Non pas une auto-assurance et une vanité stupide (« nous sommes désormais le nouvel Israël, nous sommes les élus ! »), mais crainte et tremblement devant le mystère insondable de l’action divine (« que celui qui se flatte d'être debout prenne garde de tomber ! »), et plus encore amour pour Israël qui est la racine et le tronc sur lesquels nous sommes greffés. Paul affirme être disposé à rester séparé du Christ si cela pouvait profiter à ses frères (cf. Rm 9, 1-3). Si les chrétiens dans le passé avaient cherché à avoir ces sentiments en parlant des juifs, le cours de l’histoire aurait été différent.

Si les juifs parviennent un jour (comme l’espère Paul) à un jugement plus positif sur Jésus, cela sera le fruit d’un processus interne, l’aboutissement d’une recherche propre (ce qui est en partie en train d’advenir). Ce n’est pas à nous, chrétiens, d’essayer de les convertir. Nous avons perdu le droit de le faire à cause de la manière dont cela a été fait dans le passé. Les blessures devront d’abord être guéries à travers le dialogue et la réconciliation.
Je ne vois pas comment un chrétien qui aime vraiment Israël pourrait ne pas désirer que celui-ci parvienne un jour à découvrir Jésus que l’Evangile définit « gloire de son peuple, Israël » (Lc 2, 32). Je ne crois pas que cela soit du prosélytisme.

Mais pour le moment, le plus important est d’ôter les obstacles que nous avons mis à cette réconciliation, la « mauvaise image » que nous leur avons donnée de Jésus. Ceci vaut aussi pour les obstacles présents dans le langage : combien de fois le mot « juif » prend un sens péjoratif, ou négatif dans notre manière de parler. Les relations entre les chrétiens et les juifs se sont améliorées après le Concile Vatican II. Le décret sur l’œcuménisme a reconnu à Israël un statut à part, parmi les religions. Pour nous chrétiens, le judaïsme n’est pas « une autre religion » ; il fait partie intégrante de notre religion. Nous adorons le même « Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob » qui pour nous est aussi « le Dieu de Jésus-Christ ».

[Texte original en italien publié dans « Famiglia cristiana » - Traduction réalisée par Zenit]
ZF05093004

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International



Retraite à Ars : « Savez-vous la différence entre un prêtre et un curé ? »
En direct sur les ondes

ROME, Vendredi 30 septembre 2005 (ZENIT.org) – « Savez-vous la différence entre un prêtre et un curé ? » « Le curé d’Ars la connaissait bien », répondait Mgr Bagnard, évêque de Belley Ars, lors de son intervention au début de la retraite sacerdotale internationale réunissant, au village du Saint Curé, des prêtres venus de 71 pays.

Il s’agit d’une retraite « charismatique » de cinq jours proposée aux prêtres du monde entier dans la ville de saint Jean Marie Vianney, patron des curés du monde entier, pour « se laisser renouveler dans la grâce du sacerdoce ». Elle s’adresse aussi aux cardinaux et aux évêques. Elle se déroule depuis dimanche 25 septembre et jusqu’à samedi matin, 1er octobre. Mgr Guy Bagnard présidera la messe de conclusion, et la « consécration du sacerdoce » des retraitants à la Vierge Marie.

La retraite est retransmise en direct par Radio Espérance, basée à Saint-Etienne, avec une quinzaine d’émetteurs en France (www.radio-esperance.com), pour permettre à tous les prêtres qui ne peuvent se déplacer de participer aussi à cette retraite. Et ceci également par satellite WorldSpace en Afrique et au Moyen Orient, grâce au transistor « du troisième millénaire ».

Denis Jagou, envoyé spécial de Radio Espérance rapporte, pour les lecteurs de Zenit, ces quelques « flash » de cette retraite, organisée conjointement par le Service International du Renouveau Charismatique Catholique (International Catholic Charismatic Renewal Services, ICCRS, la Communauté des Béatitudes et la Société Jean-Marie Vianney).

La retraite est prêchée par une religieuse irlandaise reconnue dans le monde entier pour son don pour les retraites sacerdotales, Sr Briege McKenna, o.s.c., et par un Lazariste, le P. Kevin Scallon, irlandais également.

Etre prêtre, une joie ; être curé, une épreuve
« Nous savons tous, continuait Mgr Bagnard, ce que représente le sacrement de l’ordre devant l’image de Jésus Bon Pasteur, la prière, l’adoration, le mystère de la réconciliation, de l’Eucharistie… Pour cela, « être prêtre, c’est une joie. Mais, être curé, c’est une épreuve ». »

Dans l’église souterraine du sanctuaire d’Ars, les applaudissements qui ont suivi cette remarque sont révélateurs de la situation des 850 prêtres venu vivre ces cinq jours de grâce exceptionnels.

Face aux difficultés que rencontre les prêtres dans le monde d’aujourd’hui, il était bon de leur donner l’occasion d’un renouvellement en profondeur des grâces liées à leur ministère sacerdotal. C’est du moins ce que pense Cathy Brenti, organisatrice du projet.

La joie de la première messe
« Le Père Kevin Scallon et Sister Briege McKenna ont un ministère de prédication depuis plus de vingt ans auprès des prêtres, et connaissent bien leurs difficultés, leurs peines, leur souffrance. Ils n’ont pas manqué, fait observer Denis Jagou, d’aborder des sujets délicats comme la chasteté, le célibat, le mariage des prêtres, les problèmes d’abus... Ces questions ont été l’occasion d’exhorter les prêtres à revenir à la grâce du « premier amour », à retrouver la joie de la première messe. Tous ont été invités à se rappeler combien est puissant leur ministère, combien cet appel est un don de Dieu dont il faut être convaincu. Sister Briege citait le Curé d’Ars : « Si le prêtre connaissait le sacerdoce, il mourrait d’amour » . »

C’est un mystère a approfondir pour être, comme le soulignait également Mgr Bagnard, ces « guetteurs sur la Maison d’Israël », ces « bergers qui défendent les brebis contre les loups », ces « gagneurs d’âmes à Dieu », à l’image de Jean Marie Vianney.

Le sacerdoce, c’est l’amour du cœur de Jésus. En prêchant sur ce thème, Le Père Kevin Scallon a invité les retraitants à retrouver leur « identité sacerdotale » : « Plus que « faire », un prêtre doit « être »…Le prêtre est présence du Christ à l’endroit où il est… Beaucoup ont de multiples charges, mais ils doivent être prêtres avant tout... Le prêtre est un homme qui rend Jésus Christ présent... Ses mains qui bénissent sont les mains du Christ. »

« La prière, c’est le langage de l’Espérance »
Tout cela implique « que le curé soit un homme proche du Christ, très proche et donc soit un homme de prière et un homme d’espérance ». Pour le prédicateur, les deux vont de pair, et de citer Benoît XVI : « la prière, c’est le langage de l’Espérance ».

En invitant les prêtres à recevoir une nouvelle effusion de l’Esprit Saint, il les a exhortés à « convertir leur sacerdoce » pour ne pas mettre de limite à ce que Jésus veut accomplir en eux.

« Ces « paroles de feu » ont conduit les participants à une démarche de repentance et de réconciliation. « Il était touchant de voir ces prêtres se confesser mutuellement tout au long de la deuxième journée de la récollection, de se pardonner les uns les autres au nom de Jésus Christ. Ils ont fait l’expérience d’une grande fraternité sacerdotale avant de vivre un temps de guérison (le sacrement des malades a été donné durant la messe du mercredi) et, avec l’effusion de l’Esprit, de renouvellement des promesses sacerdotales », rapporte Denis Jagou.

Tout invite les prêtres à recentrer leur vie sur le Saint Sacrement, à être comme le rappelait Sister Briege « des prêtres eucharistiques ». L’adoration perpétuelle est assurée tout au long de la retraite.

A entendre Cathy Brenti, de la Communauté des Béatitudes, beaucoup de détails de cet événement « prophétique » sont la « signature de Dieu ». Cette retraite est partie d’une « distraction », de ces distractions dont le Père Emiliano Tardif disait qu’elles étaient « la manière de parler de l’Esprit Saint », raconte-t-elle. A la fin d’une retraite sacerdotale, Cathy Brenti a demandé à Sister Briege et au Père Kevin : « Bien sûr, vous avez déjà prêché à Ars ». A son étonnement, la réponse est négative… L’idée du projet est née. Ensuite se sont enchaînées ce qu’elle appelle des « coïncidences de la Providence ».

Pour des raisons pratiques, continue Cathy Brenti, il a fallu reporter deux fois la date de cette retraite qui se trouve correspondre aujourd’hui avec la fin de l’année de l’Eucharistie, et avec le centenaire de la béatification du Curé d’Ars et pratiquement avec la reconnaissance officielle du renouveau charismatique catholique.

Des prêtres d’horizons très différents
Elle interroge : « Qui aurait imaginé un tel événement, il y a 20 ans, à l’époque où la communauté des Béatitudes organisait à Ars ces grandes sessions charismatiques qui laisseraient presque nostalgiques les anciens de la communauté revenus pour participer à cette retraite? Qui aurait imaginé une telle démonstration d’unité. Ce rassemblement réunit dans un même lieu des prêtres d’horizons très différents. Des Dominicains, des Jésuites, des Franciscains, les communautés nouvelles et de nombreux curés diocésains dans une même démarche de prière dite « charismatique ». « C’est ça, la beauté de l’Eglise , s’exclame Cathy Brenti. Certains – et de tous âges - ont même reçu pour la première fois l’effusion de l’Esprit ».

Elle précise que toutes les instances ecclésiales ont bien accueilli cette retraite, à commencer par Mgr Csaba Ternyak, secrétaire de la Congrégation romaine pour le Clergé qui a présidé la célébration eucharistique de ce vendredi 30 septembre. Les vêpres de mardi ont été présidées par Mgr Renato Boccardo, responsable des voyages pontificaux.

Et face aux craintes d’afficher la dimension « charismatique » sur les tracts, les encouragements n’ont pas manqué. « Qu’est-ce qui est le plus important » ? confiait à peu près en ces termes à Cathy Brenti lors de la préparation, le président du Conseil pontifical pour les Laïcs, Mgr Stanislas Rylko : « Que les prêtres qui viendront puissent accueillir la grâce qui vous a été donnée, à la communauté des Béatitudes et au Renouveau. Vous avez reçu une grâce, vous avez des prêtres dans votre communauté qui l’ont reçue. Ils seront un témoignage pour les autres ».

Contemplatifs et missionnaires avec Thérèse de Lisieux
Dans son homélie, mercredi 28 septembre, Mgr Rylko n’a pas manqué de présenter le renouveau charismatique comme une « ressource pour le sacerdoce, une école de communion et de mission, une nouvelle voie pour l’évangélisation ».

Cette retraite a également reçu le soutien de la conférence des évêques de France en la personne de Mgr Ricard venu présider la première célébration eucharistique, souligne Denis Jagou. Le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon et primat des Gaules, est venu se joindre aux évêques présents. Il est difficile de compter le nombre d’évêques qui seront passés. Ils sont à peu près 15 à chaque messe. Le cardinal Peter Kodwao Appiah Turkson, archevêque de Cape Coast, a présidé la messe de jeudi 29 septembre.

A noter également la présence d’une invitée surprise : les reliques de Sainte Thérèse ont été apportées par Mgr Guy Gaucher à l’occasion de son carrefour, mercredi 28 septembre, sur ce docteur de l’Eglise, modèle sacerdotal et patronne des missions, sur le thème : "Contemplatifs et missionnaires avec Thérèse de Lisieux, docteur de l'Eglise".

Denis Jagou précise que « ce rassemblement est une expérience de communion pour les prêtres mais aussi pour les communautés contemplatives de France qui ont été sollicitées pour porter dans la prière ce temps de renouvellement : leur liste est affichée au fond de l’église. En moyenne, 8 communautés de sœurs contemplatives (Bénédictine, Carmélites, Clarisses… ) portent la retraite dans la prière chaque jour de cette semaine. On compte aussi la participation de la Chartreuse du diocèse de Belley Ars. Mais la retraite s’appuie aussi sur la participation par la prière des auditeurs de Radio Espérance, car elle est retransmise intégralement en direct. A ce sujet, un témoignage a été donné devant les retraitants. Un auditeur qui ne s’était pas confessé depuis longtemps s’est décidé, en voyant l’exemple de repentance des prêtres, à venir sur place et a demandé un Père pour recevoir le sacrement de réconciliation ».

Devant tant d’encouragements, face à un tel signe de communion, quand Cathy Brenti se souvient de sa « distraction », elle ne peut s’empêcher de dire avec sourire et spontanéité : « ça, c’était vraiment du Saint Esprit. »

La consécration du sacerdoce à Marie
Les prêtres ont également vécu jeudi une célébration eucharistique en commémoration de l’institution de la Cène, et vendredi un pèlerinage à Paray le Monial, au sanctuaire du Cœur du Christ, pour une journée consacrée à la réparation. La retraite se conclura demain, en la fête de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face, par l’eucharistie - une messe d’envoi en mission, le jour de la fête de la Patronne des Missions - , et la consécration du sacerdoce à Marie.

« En faisant cette expérience d’un renouvellement sacerdotal, dans cette rencontre fraternelle, les prêtres entrent plus avant dans le mystère de l’Eglise. Assemblés dans la basilique, ils évoquent l’image des apôtres montés dans la chambre haute, dans l’attente d’une nouvelle Pentecôte. La joie et l’espérance ont pris le pas sur les soucis…. Là, sauraient-ils encore nous dire s’il sont prêtres ou curés ? », conclut Denis Jagou.
ZF05093005

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Etats-Unis : Nomination de J. Roberts à la présidence de la Cour suprême


ROME, Vendredi 30 septembre 2005 (ZENIT.org) – Aux Etats-Unis, le sénat a confirmé la nomination du juge John Roberts à la tête de la Cour suprême. Avec 78 voix pour et seulement 22 contre, c'est beaucoup plus de voix en sa faveur que prévu, indique la revue de presse de la fondation Jérôme Lejeune (www.genethique.org).

Le juge Roberts a donc réussi à convaincre non seulement les Républicains, qui lui étaient acquis, mais aussi plus de la moitié des Démocrates.

Pendant son audition devant la commission de la Justice du Sénat, durant deux jours, il a répondu avec souplesse aux questions épineuses, en rassurant les uns et les autres. Il a certifié qu'il n'avait pas de programme, et qu'il n'était pas un idéologue, malgré ses positions antérieures contre l'avortement.

Certains démocrates ne sont toutefois par convaincus par cette attitude, et se méfient de ce plus jeune président de la Cour suprême depuis deux siècles. A 50 ans, et nommé à vie, il peut influencer durablement la société américaine et en particulier remettre en cause la loi sur l'avortement aux Etats-Unis.

Le juge Roberts avait été précédemment nommé à la Cour suprême en remplacement de la juge Sandra O'Connor, ce poste est donc à nouveau libre. On parle de la nomination possible de Harriet Miers, 60 ans, conseillère juridique de la Maison Blanche, ou d'un juge d'origine hispanique. En attendant son successeur, Sandra O'Connor reprendra son poste lors de la rentrée judiciaire, dès lundi.
ZF05093006

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Le Christ de Rio sur la façade de la cathédrale Notre Dame de Paris
L’Eglise de Paris à l’heure du Brésil

ROME, Vendredi 30 septembre 2005 (ZENIT.org) – Le Christ de Rio de Janeiro apparaîtra sur la façade de Notre Dame de Paris, de la tombée de la nuit à l’orée du jour, samedi 1er Octobre : un événement sans précédent dû à l’artiste Agnès Winter (catholique-paris.cef.fr).

Une messe à l’intention du Brésil et de la France sera célébrée le même jour à 18 heures 30 par l’archevêque de Paris et l’évêque auxiliaire de Rio de Janeiro, invité à cette occasion : c’est en effet à la fois la « Nuit Blanche » à Paris et l’année du Brésil en France.

Dans le cadre de l’année du Brésil en France, la projection de cette illumination sur la façade de la cathédrale Notre Dame de Paris est un hommage à la joie de vivre et à la générosité des habitants de ce pays. Symbole franco-brésilien par excellence, il célèbre aussi les liens unissant les cultures des deux pays.

La statue du Christ Rédempteur sur le Mont Corcovado, inaugurée le 12 octobre 1931, a été conçue et réalisée par l’ingénieur brésilien Heitor da Silva Costa et le sculpteur français d’origine polonaise Paul Landowski.

En octobre 2003, cette statue a été illuminée en bleu en faveur de la Paix dans le Monde par l’artiste Agnès Winter, et de nouveau le 1er Mars 2005, date anniversaire des 440 ans de la ville de Rio de Janeiro.

Une messe sera célébrée à 18 h 30, à l’intention de la France et du Brésil, par l’archevêque de Paris et l’évêque auxiliaire de Rio de Janeiro, avec la participation du « Turicum Ensemble » et de la Maîtrise de Notre-Dame de Paris.

A 21 h, le Turicum Ensemble donnera un concert de musique baroque brésilienne, avec au programme la « Missa Pequena » et le « Credo abreviado » de José Maurício Nunes Garcia (1763-1830), en partenariat avec « Le Couvent - Centre International des Chemins du Baroque » de Sarrebourg, et avec le soutien de la Fondation BNP Paribas.

La soirée prévoit aussi, à 22h 30 , la projection du documentaire « Cristo Redentor », par Maria Isabel Noronha , arrière petite fille de l’ingénieur Heitor da Silva Costa.

Ce projet est soutenu par le commissariat général de l’année du Brésil en France et il a reçu l’appui de la ville de Rio de Janeiro et le soutien de Madame Bethy Lagardère. Il est associé à la « Nuit Blanche ».
ZF05093007

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Spécial Chine



Le card. Etchegaray souhaite unité et dialogue entre les chrétiens de Chine


ROME, Vendredi 30 septembre 2005 (ZENIT.org) – Le cardinal Etchegaray appelle de ses vœux une plus grande unité et le développement d’un dialogue en profondeur entre les différentes dénominations chrétiennes de Chine, indique « Eglises d’Asie », l’agence des Missions étrangères de Paris (EDA, eglasie.mepasie.org), dans son édition du 1er octobre.

Une édition dont nous reproduisons trois articles, à la veille de l’ouverture du synode auquel quatre évêques chinois ont été invités par Benoît XVI, et pour ce cinquième anniversaire de la canonisation des premiers martyrs de Chine, le 1er octobre 2005.

Du 16 au 20 septembre dernier, le collège bénédictin Saint-Anselme, à Rome, accueillait la cinquième Conférence œcuménique européenne pour la Chine (1). La conférence, organisée par la branche allemande du Comité œcuménique pour la Chine, a réuni 150 participants, venus d’Europe et de Chine et représentants diverses confessions chrétiennes. Parmi les personnalités qui ont pris la parole lors de la conférence se trouvait le cardinal Roger Etchegaray, président émérite du Conseil pontifical ‘Justice et paix’. Le cardinal français, qui s’est rendu à plusieurs reprises en Chine populaire au cours de ces vingt dernières années, a appelé les chrétiens de Chine et leurs Eglises à « un dialogue plus profond et empreint d’une plus grande confiance ». Il y a urgence, dans la Chine d’aujourd’hui, a-t-il souligné, à développer ce dialogue car « la crédibilité » du témoignage que la minorité chrétienne de Chine rend au Christ « dépend de la visibilité de son unité ».

Le cardinal a souligné combien, aujourd’hui, l’œcuménisme était embryonnaire en Chine. Selon lui, c’est ce qui le rend plus urgent, chaque Eglise étant par ailleurs fragilisée par ses propres divisions internes et devant faire face seule à un Etat puissant. Aujourd’hui, pour la première fois de leur histoire, les Eglises en Chine, a-t-il dit, « ne dépendent que d’elles-mêmes pour affronter un pouvoir séculier (…). Ces Eglises chrétiennes vont avoir à prendre le chemin d’un dialogue laborieux, mais nécessaire, dans un pays où l’intégration des religions à l’ordre politique remonte à l’ère impériale du ‘mandat céleste’ ». Un dialogue qui n’est pas encouragé par la classification des religions retenue par l’Etat, où catholicisme et protestantisme apparaissent comme deux religions différentes et où l’orthodoxie n’apparaît même pas.

Pour le cardinal, l’urgence de ce dialogue œcuménique n’est pas dictée par le seul face-à-face avec le pouvoir politique. La société « est tiraillée » entre « un matérialisme galopant » et « une idéologie claudicante », constate-t-il, ajoutant que « cela ne laisse pas beaucoup d’espace pour vivre une vie de foi ». Dans ce contexte, « la crédibilité du témoignage donné par les Eglises, en Chine plus qu’ailleurs, dépend de l’unité visible témoignée par elles ». La Chine attend le dévoilement de l’Eglise du Christ, dont les membres témoignent humblement et ensemble d’un même amour du Seigneur pour son peuple, a continué le cardinal. Pour lui, les dirigeants politiques et religieux chinois de même que les chrétiens concernés par l’annonce de l’Evangile en Chine ne peuvent faire l’économie de deux questions : « Dans quelle mesure le christianisme est-il réellement entré en Chine ? Dans quelle mesure la Chine a-t-elle rejoint le concert mondial ? »

A propos des Eglises protestantes en Chine, le cardinal Etchegaray a déclaré regretter que leur réalité ne soit pas plus reflétée par les médias. Par le nombre, les protestants sont plus nombreux que les catholiques, a-t-il noté (2), et, en 1981, les anglicans, les luthériens, les méthodistes et d’autres communautés ont officiellement déclaré former une seule dénomination. Même si cette unité officielle porte en elle le risque que « chaque tradition confessionnelle perde son caractère unique », il est de la plus grande importance pour la mission d’évangélisation que les Eglises chrétiennes en Chine s’engagent dans un dialogue en confiance, a-t-il souligné.

La participation des chrétiens de Chine populaire à cette conférence a été marquée par plusieurs absences. Invités par les organisateurs allemands de la conférence, deux évêques catholiques n’ont pu venir, faute d’être autorisés à quitter le territoire chinois (3). De même, une délégation du Conseil chrétien de Chine, qui réunit les Eglises protestantes « officielles », s’est vue elle aussi refuser une autorisation de sortie. Pour les organisateurs de la conférence, ces interdictions sont le signe de la « division qui persiste entre la politique et la réalité des Eglises en Chine ».


(1) La première Conférence œcuménique a été organisée en 1991. Elle a eu lieu en Allemagne, les suivantes prenant place successivement à Londres, en Norvège et en Irlande. L’origine de ces échanges entre catholiques et protestants d’Europe et de Chine remonte au Colloque international de Louvain, en Belgique, en septembre 1974. L’initiative en avait été prise par le groupe d’étude du marxisme chinois des Eglises luthériennes basé à Genève et le Centre catholique d’études sociologiques Pro Mundi Vita de Louvain.

(2) En 2000, selon des statistiques publiées par les autorités chinoises, les catholiques étaient quatre millions et les protestants dix millions. Depuis, des responsables gouvernementaux ont dit que les catholiques étaient cinq millions. En novembre 2004, le Centre d’études du Saint-Esprit, du diocèse catholique de Hongkong, estimait que le nombre des catholiques en Chine était de douze millions. Par ailleurs, selon les structures officielles du protestantisme chinois, les protestants sont seize millions en Chine.

(3) Voir EDA 425
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Des prêtres catholiques chinois à l’audience du pape Benoît XVI
Aucune inquiétude à leur retour en Chine

ROME, Vendredi 30 septembre 2005 (ZENIT.org) – Des prêtres catholiques, qui avaient eu l’heureuse surprise de prendre part à une audience papa-le à Rome, n’ont pas été réprimandés par les autorités à leur retour à Pékin indique « Eglises d’Asie », l’agence des Missions étrangères de Paris (EDA, eglasie.mepasie.org), dans son édition du 1er octobre.

En voyage d’études durant trois semaines cet été en Europe, une délégation de vingt-deux directeurs de séminaires et directeurs spirituels a eu l’heureuse surprise, le 3 août dernier, de prendre part à une audience générale au Vatican. Saluée par le pape Benoît XVI, la délégation avait pris place, parmi plusieurs milliers de fidèles, dans le grand hall Paul VI. De retour quelques jours plus tard à Pékin, les prêtres de la délégation ont rendu compte aux autorités chinoises de l’ensemble de leur séjour européen et ils ont eu la bonne surprise de ne pas voir ces dernières se formaliser outre mesure de leur rencontre avec le pape.

Pour les vingt-deux prêtres (cinq recteurs, six vice-recteurs et onze directeurs spirituels), responsables de grands séminaires à Pékin, Chengdu, Jilin, Shanghai, Shenyang, Shijiazhuang, Wuhan, Xi’an et ailleurs, cette visite en Europe, organisée par les moines bénédictins des monastères allemands de Saint-Ottilien, était l’occasion de se familiariser avec la spiritualité bénédictine ainsi que de se former au contact de différents lieux d’Eglise en Europe, à Münsterschwarzach, en Allemagne, à Camaldoli, en Italie, ainsi qu’à Fiecht, en Autriche, Cologne, en Allemagne et Florence, en Italie. L’escale romaine de leur périple ne prévoyait pas de participation à l’audience générale que le pape tient les mercredi lorsqu’il est au Vatican. En ce début du mois d’août, la présence du pape à Rome était d’ailleurs improbable.

La surprise fut donc grande pour les vingt-deux prêtres lorsqu’il leur fut annoncé que Benoît XVI se trouvait à Rome le mercredi 3 août et qu’ils pouvaient assister à l’audience. Contacté le 31 août dernier par l’agence Ucanews (1), le P. Zheng Xuebin, recteur du séminaire de Pékin, témoigne de ce moment : « Nous avions pris place parmi les milliers de catholiques et de personnes présentes dans le grand hall Paul VI. Nous étions assis au premier rang, près de l’allée centrale. Plusieurs d’entre nous – dont moi – avons pu serrer la main du Saint-Père tandis qu’il descendait l’allée pour gagner la scène. Nous n’avons pas eu d’entretien particulier, ni rencontre spéciale avec lui. » En dépit de la brièveté de l’événement, le P. Zheng garde un souvenir intense, « inexprimable avec des mots », de sa « rencontre – la première de [sa] vie – avec le représentant du Christ sur terre ». Lorsque, peu après, Benoît XVI a salué la présence des prêtres chinois, ceux-ci se sont levés et ont entonné l’hymne en mandarin « Le grand pape ». Selon le témoignage d’un des vingt-deux prêtres, « certains d’entre nous ont regretté de ne pas oser monter sur la scène pour saluer le pape et baiser son anneau », mais ont compris que la solennité des audiences générales ne permettait pas un tel geste.

Selon le témoignage de prêtres de la délégation, au moment même de l’audience, ils ont bien réalisé qu’ils encouraient des sanctions disciplinaires une fois de retour en Chine pour avoir rencontré le pape sans en avoir référé au préalable, mais « cette expérience inoubliable », selon l’expression de l’un d’eux, valait la peine de courir ce risque. De retour à Pékin, les prêtres ont effectivement été réunis au grand séminaire national de Pékin. Là, le 8 août, ils ont raconté leur séjour européen à trois hauts responsables de l’Administration d’Etat pour les Affaires religieuses, ainsi qu’à des responsables de l’Association patriotique et de la Conférence des évêques « officiels ».

A l’agence Ucanews, plusieurs prêtres se sont exprimés sur cette rencontre du 8 août, à condition que leur anonymat soit préservé. L’un d’eux rapporte ainsi qu’« un officiel nous a rappelé l’importance d’observer ‘la discipline’ lors des voyages à l’étranger ». Cet officiel a continué en disant que la délégation représentait l’Eglise de Chine et que, par conséquent, le groupe avait voyagé « selon le programme approuvé (au préalable) par les autorités de l’Eglise et aurait dû se montrer prudent quant à la participation à des événements qui n’étaient pas approuvés ». Toujours selon ce prêtre, l’officiel a ajouté que le groupe aurait dû au minimum informer à l’avance Pékin ou l’ambassade de la République populaire de Chine auprès de l’Italie de la participation à l’audience papale. Selon un autre prêtre, ce même officiel a dit que de tels gestes ne favorisaient pas – au contraire – l’amélioration des relations entre la Chine et le Saint-Siège. Mais, à la grande surprise des prêtres de la délégation, les critiques des autorités chinoises se sont arrêtées là ; il ne leur a pas été demandé de faire leur autocritique et un des officiels leur a même déclaré apprécier pleinement leurs sentiments religieux en tant que catholiques et leur vif désir de rencontrer le pape. Le responsable de la section ‘christianisme’ de l’Administration d’Etat pour les Affaires religieuses a déclaré que les autorités ne prendraient pas de sanction pour cette fois-ci et qu’à l’avenir, avant d’entreprendre d’éventuelles visites à l’étranger, la communication avec les organes de l’Eglise devrait être améliorée.

A Hongkong, un observateur des questions liées à l’Eglise en Chine a mis en garde contre la tentation de « sur-interpréter » la présence des vingt-deux prêtres à l’audience générale du 3 août, un événement qui appartient au domaine des relations entre l’Eglise de Chine et l’Eglise universelle, et non à celui des relations entre le Vatican et la Chine populaire. A Pékin, Anthony Lui Bainian, vice-président de l’Association patriotique, est allé dans le même sens, en déclarant, le 5 septembre à l’agence Ucanews : « Le pape Benoît exprimait son amitié envers la Chine, mais cela ne signifie pas que les relations entre le Saint-Siège et la Chine s’améliorent, tout particulièrement du fait que les prêtres n’étaient pas [à Rome] en tant que délégation envoyé par le gouvernement chinois. »
ZF05093009

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Disponibilité du Saint-Siège à mener « un dialogue constructif » avec Pékin
Par Mgr Claudio Maria Celli

ROME, Vendredi 30 septembre 2005 (ZENIT.org) – Un haut responsable du Vatican réaffirme la disponibilité du Saint-Siège à mener « un dialogue constructif » avec Pékin, indique « Eglises d’Asie », l’agence des Missions étrangères de Paris (EDA, eglasie.mepasie.org), dans son édition du 1er octobre.

« Le Saint-Siège est disposé, demain, jour et nuit, à entamer un dialogue constructif avec nos collègues en Chine afin de parvenir à la normalisation. » Tels ont été les propos tenus le 20 septembre dernier à Rome par Mgr Claudio Maria Celli, secrétaire de l’Administration du patrimoine du Saint-Siège et haut responsable du Vatican engagé de longue date dans le dossier de la normalisation des relations entre le Saint-Siège et la République populaire de Chine.

« Notre objectif n’est pas seulement (de parvenir à l’établissement) de relations diplomatiques. Les relations diplomatiques sont faites pour le bien de l’Eglise. […] Il est inutile d’avoir un nonce à Pékin s’il ne peut être engagé dans la vie de l’Eglise », a précisé l’archevêque, qui a ajouté qu’on ne pouvait parler d’« entamer » un dialogue constructif avec la Chine dans la mesure où celui-ci a « commencé il y a plusieurs années déjà ».

Mgr Claudio Maria Celli s’exprimait au siège de la Société du Verbe divin (SVD), à Rome, où le supérieur général de cette société missionnaire, le P. Antonio Pernia, lui remettait le Prix Freinademetz au nom de son « extraordinaire » contribution à l’amélioration de la compréhension entre les cultures et les peuples européen et chinois. Le Prix Freinademetz reprend le nom du P. Joseph Freinademetz (1852-1908), premier missionnaire SVD en Chine, canonisé par Jean-Paul II en 2003 ; il est attribué à des personnalités qui se sont distinguées pour avoir contribué à une meilleure compréhension entre les peuples et les cultures de la Chine et de l’Europe.

Agé de 64 ans, Mgr Claudio Maria Celli a joué un rôle-clef dans un certain nombre de négociations sensibles pour le Vatican. En 1993, sous-secrétaire pour les Relations avec les Etats, il a été au premier plan de la mise au point de l’Accord fondamental signé entre le Saint-Siège et Israël. Il a aussi été très impliqué dans les négociations entre le Saint-Siège et le Vietnam (1). Depuis 1982, il suit le dossier chinois, recevant discrètement à Rome de nombreux visiteurs, y compris des personnalités telles la fille de Deng Xiaoping ou différents responsables communistes chinois (2).

En réponse au discours prononcé par le P. Antonio Pernia et aux différents témoignages d’amitié de personnalités, tels celui de Mgr Jin Luxian, évêque « officiel » de Shanghai, lu sur place par un prêtre de Shanghai, Mgr Claudio Maria Celli s’est exprimé, en parlant « du fond du cœur ». Devant une carte de la Chine, il a rappelé combien le pape Jean-Paul II avait à cœur l’Eglise de Chine et se tenait constamment informé de la situation des catholiques de Chine, par la lecture de lettres et de rapports reçus d’évêques, de prêtres et de religieux en Chine. Jusqu’à sa mort, a rappelé Mgr Celli, le pape lui disait : « Je prie chaque jour pour l’Eglise en Chine. » Synthétisant l’approche de Jean-Paul II vis-à-vis de l’Eglise de Chine, il s’est exprimé en ces termes : « Nous devons soutenir l’Eglise souterraine, mais nous devons aussi faciliter autant que nous le pouvons la pleine communion avec l’autre communauté. » Mgr Celli a ajouté qu’au plus profond, les pensées de Jean-Paul II « allaient à la communauté souterraine, mais que, dans le même temps, son cœur, en tant que pasteur de l’Eglise universelle, était proche des membres de la communauté officielle ». A chacune de ses entrevues avec le pape, a rappelé Mgr Celli, Jean-Paul II demandait : « Quand partons-nous pour Pékin ? », traduisant ainsi son souci pour cette Eglise.

A propos de l’Eglise de Chine, Mgr Celli a tenu à souligner à quel point « nous savons exactement la gloire et le témoignage donnés par la communauté souterraine. Cela restera comme l’aspect glorieux de la vie de l’Eglise en Chine », pour aussitôt ajouter : « Mais, dans la communauté officielle, nous avons (également) de très nombreux fidèles. » L’avenir permettra d’étayer cela, a-t-il souligné : « Demain, lorsque nos archives s’ouvriront, vous réaliserez la grandeur de l’histoire de l’Eglise en Chine. Nous, de l’Europe, nous nous sentirons un peu honteux et surpris. Quel témoignage de foi, de vie, l’Eglise en Chine a donné au Christ et à nous ! »

S’agissant de l’avenir de cette Eglise, Mgr Celli a déclaré qu’il était entre les mains de Dieu, « mais, ici, nous sommes ouverts pour avoir ce dialogue avec nos collègues en Chine, pas seulement pour entretenir des relations diplomatiques, mais pour le bien de l’Eglise ». Ces vingt dernières années, avait-il développé un peu avant, « les difficultés » ont été réelles, mais les choses se sont améliorées. « Tous les problèmes ne sont pas résolus. De nombreuses difficultés subsistent – de vraies difficultés. Mais (la situation) d’aujourd’hui n’est certainement pas celle des années 1982-1985 », a-t-il souligné, en référence aux premiers contacts esquissés avec la Chine après le début des réformes engagées par Deng Xiaoping.

Mgr Celli n’a pas mentionné les invitations faites par le pape Benoît XVI à quatre évêques chinois de participer au prochain Synode sur l’Eucharistie, pas plus que l’apparente fin de non-recevoir exprimée par les autorités chinoises au sujet de ces invitations (3). Quelques jours avant le 20 septembre, Ye Xiaowen, responsable de l’Administration d’Etat des Affaires religieuses, était en déplacement à Hongkong. Le 15 septembre, il a qualifié l’invitation faite aux évêques chinois de « geste amical ». Il a précisé que « le processus de négociations » (quant à leur venue à Rome) était toujours en cours, mais il a aussi ajouté que la santé des évêques en question ne leur permettrait sans doute pas d’entreprendre le voyage. Enfin, il a dit qu’il ne reconnaissait pas à Mgr Wei Jingyi de qualité épiscopale. Mgr Wei, évêque « clandestin » de Qiqihar, est un des quatre évêques invités par Benoît XVI.
ZF05093010

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Intention missionnaire : « Contribuer économiquement à l’œuvre missionnaire »
Commentaire par Mgr Sarah

ROME, Vendredi 30 septembre 2005 (ZENIT.org) – « Pour que, à leur engagement fondamental dans la prière, les fidèles unissent l’effort de contribuer aussi économiquement à l’œuvre missionnaire » : Mgr Robert Sarah, secrétaire de la congrégation pour l’Evangélisation des Peuples commente pour l’agence vaticane Fides cette intention de prière missionnaire du pape Benoît XVI pour le mois d’octobre.

Incorporés au Christ, par le baptême, les fidèles chrétiens deviennent fils de Dieu et membres du Corps du Christ qu’est l’Eglise. Ils sont ainsi directement concernés par le mandat missionnaire que l’Eglise a reçu de son Seigneur: « allez donc, enseignez toutes les nations, baptisez-les au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit » (Mt 28, 19). Ayant reçu la force du Saint-Esprit, et agissant sous son impulsion, ils sont appelés à être les témoins du Christ au milieu de leurs familles, de leurs quartiers, leurs paroisses, leurs pays, jusqu’aux extrémités de la terre (Act 1, 8). Le baptême les configure au Christ et leur donne de participer à sa ! mission évangélisatrice qui est la mission même de l’Eglise. Cette mission consiste fondamentalement à professer devant les hommes la foi que par l’Eglise ils ont reçue de Dieu et à participer personnellement à l’activité apostolique et missionnaire du Peuple de Dieu (cf. C.E.C. 1270).

La participation à l’activité missionnaire de l’Eglise se fait avant tout par les moyens spirituels, notamment la prière, les sacrifices, l’effort quotidien pour « mener une vie digne de l’évangile du Christ » (cf. Ph 1, 27) et l’orientation de notre vie vers la sainteté. A ces moyens spirituels, il convient cependant de joindre soutien matériel réel et concret, car, immergée dans les réalités terrestres, l’Eglise a aussi besoin de moyens matériels pour accomplir adéquatement sa mission. C’est pourquoi il est capital de souligner ici l’importance des Œuvres Pontificales Missionnaires qui, à travers la collecte des subsides au profit de la Mission, permettent à l’Eglise de faire face aux nécessités matérielles et financières inhérentes à sa mission évangélisatrice, surtout dans les pays des jeunes Eglises d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et d’Amérique latine, souvent marqués par la pauvreté matérielle et la fragilité politique.

La contribution économique à l’œuvre missionnaire fait donc partie intégrante du devoir de témoignage qui incombe à chaque chrétien en vertu de son engagement baptismal. A l’exemple des premiers chrétiens qui, mus par la foi au Ressuscité et conscients d’être membres d’un même Corps, vendaient leurs terres et leurs biens et en partageaient le prix entre tous d’après le besoin de chacun (cf. Act 2, 42), les chrétiens d’aujourd’hui sont invités à avoir le même élan du cœur et la même générosité pour donner à l’Eglise, même de leur pauvreté et indigence, ce dont elle a besoin pour répondre à sa vocation missionnaire.

En ce mois du Rosaire et à la fin de cette Année eucharistique, puissions-nous avoir la même foi, le même amour et la même disponibilité que la Vierge Marie pour accueillir le Verbe de Vie et le partager avec tous nos frères et sœurs qui cherchent le salut qui vient de Dieu.

+ Robert Sarah
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