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Enseignement du Saint Père

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La Porte du Ciel

Enseignement du Saint Père 

N° 28

29 septembre 2005

 

 
     
 
 
 

 

29 septembre 2005

 


Rome
Media: « Réseaux de communication, de communion et de coopération »
Relancer la vie monastique au IIIe millénaire
Serbie : Le président Tadic invite Benoît XVI
Mexique : Priorité aux pauvres, aux femmes, aux jeunes
Benoît XVI se réserve les canonisations et délègue les béatifications
« Il est heureux que les radios d’inspiration chrétienne agissent ensemble », affirme le card. Poupard
Six évêques et deux auditeurs français au synode sur l'Eucharistie
La maladie mentale : Journée mondiale du Malade 2006 en Australie

International
Soudan : Le nouveau gouvernement doit faire face aux disparités entre le nord et le sud
 

Revue de Presse autre que Zénit.

Divers Liens sur Le Pape Benoît XVI

 

 
   
 

 




 


Rome



Media: « Réseaux de communication, de communion et de coopération »
Thème de la Journée mondiale 2006 des media

ROME, Jeudi 29 septembre 2005 (ZENIT.org) – « Les media: réseaux de communication, de communion et de coopération » : c’est le thème choisi par Benoît XVI pour son message pour la 40e Journée mondiale des communications sociales 2006. Le texte du message est traditionnellement publié en la fête du saint patron des journalistes, saint François de Sales, le 24 janvier.

Cette publication laissera ainsi aux conférences épiscopales, aux services diocésains et aux organisations qui s’occupent de communication sociale, le temps suffisant pour préparer la documentation nécessaire pour cette célébration au niveau national et local.

Un communiqué du Conseil pontifical pour les Communications sociales rapporte ce commentaire du président de ce dicastère, l’archevêque des Etats-Unis, Mgr John P. Foley. Ce Conseil pontifical est en effet chargé de préparer le matériel d’étude, de liturgie sur ce thème pour les conférences épiscopales du monde.

« Ce premier thème voulu par le Saint-Père Benoît XVI, explique-t-il, indique combien il apprécie la capacité des mass media non seulement à faire connaître les informations nécessaires, mais aussi à promouvoir une coopération fructueuse ».

La Journée mondiale des Communications sociales est la seule célébration mondiale instituée par le concile Vatican II, dans son décret sur les media, « Intermirifica », de 1963.

Elle est fixée, dans la plus grande partie des pays, selon la recommandation des évêques, au dimanche précédant la Pentecôte, donc, en 2006, le 28 mai.

L’annonce du thème est donné d’habitude ce 29 septembre, en la fête des saints Archanges Michel, Gabriel et Raphaël, saint Gabriel ayant été choisi comme le saint patron de ceux qui travaillent à la radio.
ZF05092901

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Relancer la vie monastique au IIIe millénaire
Assemblée de la Congrégation pour la Vie consacrée

ROME, Jeudi 29 septembre 2005 (ZENIT.org) – Le pape Benoît XVI invite les consacrés du monde à relire avec lui les orientations données par le concile dans le décret « Perfectae caritatis », et avant tout la « norme ultime », la « norme suprême » qui est de « suivre le Christ ». Le pape invite en particulier à « relancer la vie monastique » au IIIe millénaire.

Le pape a en effet adressé un message à Mgr Franc Rodé, préfet de la Congrégation pour les Instituts de vie consacrée et les Sociétés de vie apostolique, à l’occasion de l’assemblée plénière de ce dicastère, et du 40e anniversaire du décret conciliaire. Ce message, publié aujourd’hui en italien par la salle de presse du Saint-Siège est en date du 27 septembre, en la mémoire liturgique de saint Vincent de Paul.

Le pape exprime aux membres de cette congrégation romaine à la fois sa « gratitude » et sa « joie » : « gratitude parce qu’avec moi vous partagez l’attention pour les personnes consacrées et leur service ; la joie parce qu’à travers vous je sais que je m’adresse au monde des femmes et des hommes consacrés qui suivent le Christ sur le chemin des conseils évangéliques et du respectif charisme particulier suggéré par l’Esprit ».

Benoît XVI rappelle en effet que « l’histoire de l’Eglise est marquée par les interventions de l’Esprit Saint, qui ne l’a pas seulement enrichie des dons de sagesse, de prophétie, de sainteté, mais l’a dotée de formes toujours nouvelles de vie évangélique à travers l’œuvre de fondateurs et de fondatrices qui ont transmis leur charisme à une famille de fils et de filles spirituelles. Grâce à cela, aujourd’hui, dans les monastères et dans les centres de spiritualité, moines, religieux et personnes consacrées offrent aux fidèles des oasis de contemplation et des écoles de prière, d’éducation à la foi, et d’accompagnement spirituel. Mais surtout, ils continuent la grande œuvre d’évangélisation et de témoignage sur tous les continents, jusqu’aux avant-postes de la foi, avec générosité et souvent avec le sacrifice de leur vie jusqu’au martyre ».

Et de préciser : « Beaucoup d’entre eux se consacrent entièrement à la catéchèse, à l’éducation, à l’enseignement, à la promotion de la culture, au ministère de la communication. Ils sont aux côtés des jeunes et de leurs familles, des pauvres, des personnes âgées, des malades, des personnes seules. Il n’y a pas de milieu humain et ecclésial où ils ne soient présents, souvent de façon silencieuse, mais toujours de façon concrète et créative, comme une continuation de la présence de Jésus qui passait en faisant du bien à tous (cf. Ac 10, 38) ».

« L’Eglise, insiste le pape, est reconnaissante pour le témoignage de fidélité et de sainteté donnée par tant de membres des Instituts de vie consacrée, pour la prière de louange et d’intercession incessante qui s’élève de leurs communautés, pour leur vie dépensée au service du peuple de Dieu ».

Surtout, le pape mentionne le 40e anniversaire du décret conciliaire sur le renouveau de la vie religieuse, « Perfectae caritatis », et en propose une relecture en trois points.

« Je souhaite, dit-il, que les indications fondamentales offertes alors par les Pères conciliaires pour la marche de la vie consacrée continuent à être aujourd’hui aussi une source d’inspiration pour ceux qui engagent leur existence au service du Royaume de Dieu. Je me réfère avant tout à celle que le décret Perfectae caritatis qualifie de « la norme ultime de la vie religieuse », la « norme suprême de la vie religieuse », c’est-à-dire la « suite du Christ ». Il ne peut y avoir de reprise authentique de la vie religieuse sinon en cherchant à mener une existence pleinement évangélique, sans rien placer avant l’unique Amour, mais en trouvant dans le Christ et dans sa Parole l’essence la plus profonde de tout charisme du fondateur ou de la fondatrice ».

Benoît XVI continue sa lecture du concile en disant : « Une autre indication de fond que le concile a donnée est celle du don de soi à ses frères, généreux et créatif, sans jamais céder à la tentation du repliement sur soi, sans jamais s’attarder sur le « déjà fait », sans jamais tomber dans le pessimisme ou la lassitude. Le feu de l’amour que le Saint-Esprit infuse dans les cœurs pousse à s’interroger constamment sur les besoins de l’humanité, et sur la façon d’y répondre, en sachant bien que seul qui reconnaît et vit la primauté de Dieu peut réellement répondre aux véritables besoins de l’homme, image de Dieu ».

Parmi les consignes des pères du Concile, le pape relevait aussi « l’engagement que la personne consacrée doit mettre à cultiver une vie de communion sincère (cf. n. 15), non seulement à l’intérieur des fraternités singulières, mais avec toute l’Eglise, parce que les charismes doivent être gardés, approfondis, et développés constamment, « en harmonie avec le Corps du Christ en perpétuelle croissance » (Mutuae relationes, n. 11) ».

L’amour de l’Eglise tout entière
Le pape ne pouvait pas ne pas mentionner les « difficultés dans la vie consacrée d’aujourd’hui comme dans les autres secteurs de la vie de l’Eglise », mais il choisissait plutôt que de les « énumérer », de « confirmer à tous les consacrés et les consacrées la proximité, la sollicitude, l’amour de l’Eglise tout entière ».

« Au début du IIIe millénaire, constatait Benoît XVI, la vie consacrée a devant elle des défis formidables, qu’elle ne peut affronter qu’en communion avec tout le Peuple de Dieu, et avec ses pasteurs et avec le peuple des fidèles. C’est dans ce contexte que s’inscrit l’attention de la congrégation pour les Instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique, au cours de cette plénière qui affronte trois thématiques bien précises ».

A côté de la vie monastique, le pape mentionnait tout d’abord l’exercice de l’autorité et faisait observer : « Il s’agit d’un service nécessaire et précieux, pour assurer une vie authentiquement fraternelle, à la recherche de la volonté de Dieu. En réalité c’est le Seigneur ressuscité lui-même, nouvellement présent au milieu de frères et sœurs réunis en son nom (cf. Perfectae caritatis, 15), qui indique le chemin à parcourir ».

« Ce n’est que si le supérieur lui-même vit dans l’obéissance au Christ et en sincère observance de la règle, que les membres de la communauté peuvent clairement voir que leur obéissance au supérieur non seulement n’est pas contraire à la liberté des enfants de Dieu, mais fait mûrir dans la conformité au Christ obéissant au Père », souligne le pape.

Pour ce qui est ensuite des « critères de discernement et d’approbation de nouvelles formes de vie consacrée », le pape cite la constitution conciliaire Lumen Gentium (n. 12) en recommandant aux membres de la congrégation de ne « pas oublier que votre travail précieux et délicat doit se faire dans un contexte de gratitude à Dieu qui, aujourd’hui aussi, continue d’enrichir son Eglise de charismes toujours nouveaux, avec la créativité et la générosité de son Esprit ».

« Le troisième thème que vous affrontez concerne la vie monastique, souligne le pape, que l’on sait bon connaisseur de la vie monastique ne particulier bénédictine. En partant de situations contingentes, qui demandent cependant des interventions sages et incisifs, votre regard entend embrasser le vaste horizon de cette réalité qui a eu et conserve une telle signification dans l’histoire de l’Eglise. Vous cherchez les voies opportunes pour relancer dans ce nouveau millénaire l’expérience monastique dont l’Eglise a aussi besoin aujourd’hui, parce qu’elle reconnaît en elle le témoignage éloquent de la primauté de Dieu, constamment loué, adoré et servi, aimé de tout l’esprit, de toute l’âme et de tout le cœur (cf. Mt 22,37) ».
ZF05092902

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Serbie : Le président Tadic invite Benoît XVI


ROME, Jeudi 29 septembre 2005 (ZENIT.org) – Benoît XVI espère qu’une visite en Serbie puisse se réaliser à l’avenir, a indiqué ce matin le porte-parole du Saint-Siège, M. Joaquin Navarro Valls.

Le pape Benoît XVI a reçu ce matin en audience au Vatican le président de la République de Serbie, M. Boris Tadic, et sa suite.

Le directeur de la salle de presse a déclaré à l’issue de cette audience : « Le président Tadic a invité le pape à se rendre en visite dans la République de Serbie. En le remerciant de son invitation, Benoît XVI a exprimé le vœu que cette visite puisse se réaliser à l’avenir ».

Il précisait : « Au cours de cette rencontre cordiale, qui a duré 25 minutes, le président Tadic a évoqué pour le pape la situation actuelle de la République de Serbie ».

« L’entretien a été centré en particulier sur la nécessité de l’éducation des jeunes aux valeurs surtout dans le cadre de l’école », ajoutait M. Navarro Valls.
ZF05092903

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Mexique : Priorité aux pauvres, aux femmes, aux jeunes
4e message de Benoît XVI

ROME, Jeudi 29 septembre 2005 (ZENIT.org) – Benoît XVI exprime aux évêques du Mexique sa sollicitude pour les pauvres, les femmes et les jeunes.

Il a en effet reçu ce 29 septembre le 4e groupe des évêques mexicains en visite ad limina. Ces visites ont commencé au début du mois et s’achèveront avec l’ouverture du synode.

Le pape recommandait en effet aux pasteurs de l'Eglise au Mexique de se montrer attentifs aux « groupes les plus faibles et aux pauvres ».

« L'Evangile, disait-il, donne la bonne réponse qui est de promouvoir la solidarité et la paix par la justice. Pour cela, l'Eglise doit agir efficacement en faveur de l'éradication de toute marginalisation, en poussant les chrétiens à pratiquer la justice et l'amour du prochain ».

Il ne suffit pas, soulignait Benoît XVI, « de faire face aux besoins les plus urgents, mais il faut s'attaquer à la racine des problèmes en proposant des solutions pour que les structures sociales, politiques et économiques favorisent la solidarité ».

C’est en effet ainsi, continuait le pape, que l’Eglise se mettra « au service de la culture, du social et de la famille, en devenant le ciment d'un véritable développement personnel comme communautaire ».

Pour ce qui est du « génie féminin » des Mexicaines, Benoît XVI soulignait que « l’un des enjeux actuels consiste à changer les mentalités afin que les femmes soient traitées partout selon leur dignité et que l'on défende leur mission fondamentale de mères et d'éducatrices des enfants »..

Enfin, pour ce qui est de la pastorale des jeunes, le pape relevait chez eux une « une fausse conception de l'engagement ou de la décision qui risque de les priver de leur liberté ».

Il invitait donc les évêques à leur enseigner « que l'homme est libre lorsqu'il s'engage sans condition en faveur de la vérité et du bien ».

« C'est le seul moyen, affirmait Benoît XVI, de trouver le sens de la vie et de sa valeur, de la construire positivement en plaçant le Christ au cœur de l’existence ».
ZF05092904

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Benoît XVI se réserve les canonisations et délègue les béatifications
Précisions du card. Saraiva Martins


ROME, Jeudi 29 septembre 2005 (ZENIT.org) – C’est maintenant officiel, Benoît XVI se réserve de présider les canonisations et choisira des envoyés pour les béatifications : une pratique déjà commencée en mai dernier.

Benoît XVI a décidé de ne pas présider lui-même les célébrations des béatifications, pour marquer la différence entre béatification et canonisation.

Il reprend ainsi un usage antérieur au 17 octobre 1971 : le pape Paul VI avait voulu présider la béatification du P. Maximilien Kolbe, martyr du nazisme, et ceci comme un signe de la solidarité avec l’Eglise polonaise opprimée.

Une communication de la Congrégation pour les Causes des saints, en date de ce 29 septembre, et signée par le préfet de ce dicastère, le cardinal José Saraiva Martins, et par le secrétaire, Mgr Edward Nowak, indique en effet les quatre dispositions prises par le pape pour des raisons à la fois « théologiques » et « pastorales ».

La congrégation rappelle que la canonisation « attribue au Bienheureux un culte dans toute l’Eglise » : les canonisations seront présidées par le souverain pontife.

La béatification « qui est toujours un acte pontifical, sera célébrée par un représentant du Saint-Père », normalement, le préfet de la Congrégation pour les Causes des saints.

La deuxième mesure est que « le rite de béatification se déroulera dans le diocèse qui a promu la cause du nouveau bienheureux ou un autre lieu reconnu idoine ».

La troisième mesure prévoit qu’à la demande des évêques et des acteurs d’une cause, et sur l’avis de la secrétairerie d’Etat, une béatification puisse se dérouler à Rome, ce sera le cas prochainement du cardinal Von Galen.

Enfin, la communication rappelle que le rite de béatification aura normalement sa place au cœur d’une célébration eucharistique « à moins que des raisons liturgiques particulières ne suggèrent qu’il ne se tienne au cours de la célébration de la Parole ou de la liturgie des Heures ».

En outre, un article sur ce thème a été publié par le cardinal Saraiva Martins dans l’édition italienne de L’Osservatore Romano de ce 29 septembre.

Le cardinal souligne en effet que ces dispositions veulent à la fois marquer la « différence substantielle entre canonisation et béatification », mais aussi « impliquer plus visiblement les Eglises particulières dans les rites de béatification des serviteurs de Dieu ».

La reprise du geste de Paul VI « a pratiquement atténué aux yeux du peuple la différence substantielle » entre canonisation et béatification, souligne le cardinal Martins : au cours de son pontificat, Jean-Paul II n’a pas présidé moins de 1.338 béatifications.

Or, la congrégation pour les causes des saints a souligné la nécessité de manifester à la fois que la béatification est un acte pontifical, qui autorise le culte local d’un serviteur de Dieu : sa décision doit être pour cela rendue publique par une Lettre apostolique.

C’est ainsi que, le 14 mai dernier, le cardinal Saraiva Martins a présidé la béatification de la bienheureuse des Etats Unis, Marianne Cope (1838-1918), et de l’espagnole Ascensión del Corazón de Jesús (1868-1940), donnant lecture de la lettre apostolique de Benoît XVI.

Le 18 juin dernier, la béatification de trois prêtres polonais a été présidée, à Varsovie cette fois, par le cardinal Józef Glemp, primat de Pologne.

Le cardinal Saraiva Martins rappelle que pendant les premiers siècles de l’Eglise, le culte des martyrs et des « confesseurs » était laissé à l’appréciation des Eglises locales.

C’est au XIVe siècle, que le Saint-Siège a commencé à autoriser des cultes limités à certains lieu et les serviteurs de Dieu, dont la cause de canonisation n’avait pas abouti : c’était une première forme de béatification.

La concession de cultes limités par le pape s’est poursuivie aussi après l’institution de la Congrégation des rites, en 1588, par le pape Sixte Quint.

C’est en 1983 que le pape Jean-Paul II a institué la Congrégation pour les Causes des saints, par la constitution apostolique « Divinus Perfectionis Magister ».

Le cardinal Saraiva Martins précise que la canonisation représente « la suprême glorification d’un serviteur de Dieu par l’Eglise », et revêt un caractère définitif et pour toute l’Eglise. La béatification en revanche est la concession d’un culte public à un serviteur de Dieu de façon limitée, en raison de ses vertus « héroïques » ou son martyre.

Dans l’histoire récente de l’Eglise en effet, la béatification a toujours précédé la canonisation, alors que par le passé, il y a de rares exemples de canonisation sans béatification, comme par exemple pour l’archevêque de Milan Charles Borromée, canonisé en 1610 sans avoir été béatifié.

Pour ce qui est de la célébration dans les Eglises locales, la date et le lieu seront décidés – comme jusqu’ici - en accord avec l’évêque local, les acteurs de la cause, et la secrétairerie d’Etat.

Le rite de la béatification, précise le cardinal Martins, commencera par « la présentation à l’assemblée des traits essentiels de la biographie du futur bienheureux », par le ou les évêques diocésains.

Le pape nommera par conséquent son représentant, normalement le préfet de la Congrégation romaine, chargé de donner lecture de la Lettre apostolique par laquelle le pape « accorde au serviteur de Dieu le titre et les honneurs de bienheureux ».

Le rite de béatification a sa place dans la célébration eucharistique, après l’acte pénitentiel et avant le chant du Gloria, mais pour des raisons locales », elle pourra donc désormais avoir lieu lors d’une célébration de la parole ou de la liturgie des heures.

La célébration liturgique en l’honneur du nouveau bienheureux sera présidée par le représentant du pape ou l’évêque diocésain ou un des évêques diocésains, sur décision de la secrétairerie d’Etat, et la liturgie sera coordonnée avec un accord entre le bureau des célébrations liturgiques pontificales, et les Eglises particulières.

Enfin, les évêques pourront demander qu’une béatification ait lieu à Rome, avec les mêmes critères de célébration que précédemment, souligne le cardinal Saraiva Martins.
ZF05092905

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« Il est heureux que les radios d’inspiration chrétienne agissent ensemble », affirme le card. Poupard
Colloque à Prague

ROME, Jeudi 29 septembre 2005 (ZENIT.org) – « Il est heureux que la multitude des radios d’inspiration chrétienne agissent ensemble, chacune selon ses propres moyens, tout en se sentant soutenue par cet immense réseau capable de toucher les consciences et les cœurs et, ainsi, contribuer à la paix et la concorde entre les peuples », affirme le cardinal Poupard.

Le cardinal Paul Poupard, président du Conseil pontifical de la Culture, a en effet tenu son intervention sur le thème : « La culture : fondement de la citoyenneté européenne », ce 29 septembre, à Prague, lors du XIIe colloque de la conférence européenne des radios chrétiennes (CERC).

Le cardinal Poupard a cité, au terme de son intervention, ce matin cette phrase de Jean Patocka, « philosophe tchèque, porte-parole de la Charte 77, mort au sortir d’un interrogatoire policier » : « L’Europe est un concept qui repose sur des fondements spirituels. Aussi a-t-elle une mission à accomplir ».

Le cardinal Poupard disait vouloir exprimer ses « convictions sur l’Europe, et plus précisément sur l’importance de la culture comme élément fondateur d’une identité commune d’une Europe unie et heureuse de l’être ».

Il affirmait d’emblée : « Nous le constatons, l’Europe peine aujourd’hui à trouver sa véritable physionomie : elle est traversée par un ensemble de crises qui témoignent de l’affaiblissement de sa culture millénaire et l’empêchent de construire solidement une maison commune, la « Maison Europe ». La conscience des valeurs partagées dans la pluralité des cultures de l’ensemble des peuples du continent, éprouve quelque mal à s’affirmer, parfois par manque de volonté et d’engagement des citoyens, mais surtout parce que le modèle actuellement proposé, essentiellement à travers un ensemble de lois économiques contraignantes, n’est pas propre à soulever les enthousiasmes ».

Le ministre de la culture de Jean-Paul II et Benoît XVI voyait par conséquent la nécessité « d’ouvrir l’Europe à de nouveaux horizons, d’en faire naître, avec un enthousiasme communicatif porteur d’une ambition commune, une culture partagée dont tous se reconnaîtront à la fois comme les fils et les créateurs ».

Il citait les propos de Jean-Paul II lors de sa visite au Parlement européen à Strasbourg, en octobre 1988 : le pape voyait comme d’un signe des temps, « le fait que cette partie de l’Europe, qui a jusqu’ici tant investi dans le domaine de sa coopération économique, soit de plus en plus intensément à la recherche de son âme, et d’un souffle capable d’assumer sa cohésion spirituelle. »

Evoquant son précédent séjour à Prague, en 1993, le cardinal Poupard s’exclamait : « Cette merveilleuse ville de Prague ruisselle de beauté. Et pourtant, son nom même, associé dans nos mémoires à la belle saison du printemps – « le printemps de Prague » –, évoque aussi le tragique hiver de la rude confrontation dont nous avons été témoins au siècle dernier, entre la culture et sa négation dans l’idéologie marxiste-léniniste athée. Cette tragédie a ébranlé les vastes territoires du centre et de l’est du continent européen pendant la plus grande partie du XXème siècle, privant des peuples entiers de leurs droits les plus fondamentaux, en premier lieu celui de vivre leur religion dans la pleine liberté de leur conscience. Dieu merci, Monsieur le Ministre, ces temps sont passés, et Prague délivre à notre Europe trop souvent amnésique, le message d’un humanisme né d’une culture chrétienne riche de trésors incomparables d’architecture, de peinture et de sculpture, de musique et de littérature, signes admirables de la fécondité emplie d’humanité du message de l’Évangile ».

Le cardinal affirmait : « C’est notre conviction : l’humanisme issu des béatitudes possède en lui-même une force interne qui le rend, mieux que toute autre force éducative, capable de réunir les hommes, les peuples et les nations dans un ensemble géographique et humain qui réponde pleinement aux exigences du XXIe siècle. Celles-ci ne sont autres que celles de la justice et de la paix, de la prospérité et de la liberté, d’un monde fait pour l’homme, conscient de sa dignité et de sa responsabilité devant Dieu et devant l’histoire ».

« Comment ne pas me référer à l’un de vos plus grands compositeurs, Antonín Dvorák, dont la Symphonie du nouveau monde est pour nous comme une allégorie – je n’ose pas dire une prophétie – de ce que nous souhaitons pour notre « maison commune » ? », disait le cardinal Poupard en évoquant ce « compositeur génial ».

Il citait Rainer Maria Rilke, « le poète autrichien né à Prague », l’écrivain Franz Kafka et le musicien Gustav Mahler, le neuro-psychiâtre Sigmund Freud, et Edmund Husserl, « fondateur de la phénoménologie, qui a tant séduit un jeune philosophe Karol Wojtyla, devenu pape sous le nom de Jean-Paul II ! ».

« Les horizons ouverts par la « révolution de velours » ont redonné la pleine liberté à votre peuple, et vous avez repris le destin de votre nation entre vos mains en dissipant l’épais brouillard d’une folle oppression, rappelait le cardinal Poupard. Mais une décennie plus tard, nous nous interrogeons sur l’avenir à l’aube du troisième millénaire (…). Pardonnez au Français que je suis cette allusion à la devise de mon pays d’origine – « Liberté, égalité, fraternité » –, je n’ignore pas pour autant celle de la République Tchèque, d’une éloquence suggestive : « Pravda vítězí » – « la vérité gagne », surtout pour nous chrétiens qui professons dans le Christ le mystère de l’amour vainqueur du mal et de la mort ».

« Chers amis de la Conférence Européenne des Radios Chrétiennes venus à Prague à l’invitation de Radio Proglas, vous entendez réunir les émetteurs des pays d’Europe qui partagent, à la lumière de l’humanisme chrétien, un même regard sur le monde pour promouvoir la démocratie, tout en favorisant l’émergence d’une conscience européenne et la compréhension entre les peuples. C’est un vaste programme, et il est heureux que la multitude des radios d’inspiration chrétienne agissent ensemble, chacune selon ses propres moyens, tout en se sentant soutenue par cet immense réseau capable de toucher les consciences et les cœurs et, ainsi, contribuer à la paix et la concorde entre les peuples ».

Aux radios chrétiennes d’Europe , le cardinal disait : « Comme Président du Conseil Pontifical de la Culture, je suis heureux de cette occasion qui m’est donnée pour vous encourager à renforcer votre collaboration, dans la conviction de l’importance de votre mission, même si votre audience peut vous paraître, pour certaines d’entre-vous, sans commune mesure avec celle des grands media « laïcs ». Face au géant Goliath, David n’a eu besoin pour libérer son peuple, que d’une petite pierre et de sa fronde faite de ses propres mains. Aujourd’hui, au cœur du tintamarre médiatique, vous êtes les David de la liberté de conscience en assumant pleinement votre mission d’informateurs et d’éducateurs, sans céder aux sirènes de l’efficacité immédiate et de la rentabilité à tous prix ».

Et de préciser : « Dans le document Pour une pastorale de la culture, publié à la Pentecôte 1999, le Conseil Pontifical de la Culture souligne le rôle des moyens de communication sociale et des technologies de l’information, et les changements culturels dus à la mutation du langage suscitée en particulier par la télévision et les modèles qu’elle propose (n. 9). Nous le constatons, notamment dans le domaine de la publicité, les media se jouent des frontières et brouillent les repères du Vrai et du Bien, et, par là, du Beau, en hypertrophiant le désir et parfois l’instinct de l’auditeur au détriment de sa vocation de personne libre et responsable. Le bombardement médiatique à chaud ne favorise pas par ailleurs le recul nécessaire à la réflexion, et transforme la perception du réel : la réalité cède le pas à ce qui en est montré, et la répétition soutenue d’informations choisies devient un facteur déterminant pour créer une opinion considérée comme publique. Trop souvent, nous le constatons, le matraquage médiatique truffé de slogans réducteurs nuit à l’écoute d’un message spirituel et à la compréhension du mystère de l’Église. « Silence sur l’essentiel », disait mon ami le philosophe Jean Guitton ».

« Cette influence prépondérante des media appelle les chrétiens à une créativité nouvelle pour rejoindre les centaines de millions de personnes qui consacrent quotidiennement un temps important à la radio et à la télévision. Moyens d’information et de promotion culturelle, j’aime à le répéter, les radios chrétiennes sont aussi des moyens de formation et d’évangélisation, pour nombre de ceux qui n’ont guère d’occasions d’entrer en contact avec l’Église et l’Évangile, dans nos cultures sécularisées.

Pour tenter de répondre maintenant plus directement à la proposition que vous m’avez faite de réfléchir avec vous à La culture, fondement de la citoyenneté européenne, je voudrais rapidement évoquer trois points : 1) la citoyenneté est fille de la culture, 2) elle est aussi responsable de sa culture, 3) elle le fait dans une authentique volonté d’éduquer l’homme, tout l’homme et tous les hommes ».

Le cardinal concluait : « J’ai tenu à plusieurs reprises à souligner le rôle indispensable et tout à fait considérable, bien digne de susciter votre enthousiasme, des radios chrétiennes, non seulement dans vos programmes de diffusion, mais aussi dans votre dialogue avec les autres moyens de communication sociale. J’aime à le répéter : si avec les autres, vous donnez bien évidemment de l’information, votre vocation propre est, à travers l’information, de donner une formation ».

Il achevait sur cette évocation de l’un des « pères de l’Europe », Robert Schuman, auquel il a consacré l’une de ses conférences de carême, à Notre-Dame de Paris, le 9 mars 2003 : « Inspiré par sa foi chrétienne et nourri de l'expérience d'une longévité parlementaire exceptionnelle, Robert Schuman sut incarner au cœur des contingences politiques son idéal évangélique au service des hommes… A un demi-siècle de distance, permettez-moi de restituer [cette] remarquable prise de position à nos mémoires amnésiques : « Je parle, disait le Président Schuman, en croyant à des croyants… Nos démocraties contemporaines développent en nous le sens de la responsabilité personnelle. C'est la conséquence heureuse et la contrepartie de tout régime basé sur la liberté. Mais le courage civique, individuel ou collectif au sein d'une Assemblée, n'est pas toujours à la mesure de cette responsabilité… Il importe de nous rendre compte que l'Europe ne saurait se limiter à la longue à une structure purement économique. Il faut qu'elle devienne aussi une sauvegarde pour tout ce qui fait la grandeur de notre civilisation chrétienne : dignité de la personne humaine, liberté et responsabilité de l'initiative individuelle et collective, épanouissement de toutes les énergies morales de nos peuples.
Une telle mission culturelle sera le complément indispensable et l'achèvement d'une Europe qui jusqu'ici a été basée sur la coopération économique. Elle lui confèrera une âme, un anoblissement spirituel et une véritable conscience commune. Il ne faut pas que nous ayons de la future Europe une conception étriquée, se confinant dans des préoccupations matérielles, si nous voulons qu'elle résiste à l'assaut des coalitions racistes et aux fanatismes de tous genres. L'Europe, après le discrédit qu'on a déversé sur elle, dans de grandes parties du monde, devra être à même de reprendre à nouveau son rôle d'éducatrice désintéressée, notamment des peuples qui viennent de naître à la liberté.
L'aide aux pays sous-développés sera ainsi la grande tâche à laquelle devront s'associer tous ceux qui ont le privilège d'être en avance sur d'autres. L'humanité de demain sera ce que nous aurons su en faire. Si nous nous bornions à les équiper économiquement et militairement, sans leur fournir en même temps cette armature morale, sans leur donner aussi l'exemple d'un comportement basé sur des principes spirituels, nous aurions fait une œuvre, non seulement vaine, mais dangereuse. Nous les aurions détachés de leurs anciennes croyances traditionnelles, sans leur procurer un idéal nouveau, complément et contrepoids du progrès technique… A leur égard, nous avons une véritable charge d'âme. Nous ne remplirions nullement notre devoir, en bornant notre action à la construction de routes et d'usines, d'écoles et de dispensaires, si nous leur apportions l'autonomie ou même l'indépendance, sans leur avoir enseigné l'usage qu'il faut en faire, sans les avoir mis en garde contre les abus qui peuvent en être faits. Il faut que l'émancipation s'accompagne d'une éducation morale autant que technique, sans quoi, on risque de voir se produire de lamentables rechutes dans l'anarchie et dans la barbarie… Et c'est encore une tâche spécifiquement européenne… » ».
ZF05092906

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Six évêques et deux auditeurs français au synode sur l'Eucharistie
« L’Eucharistie, source et sommet de la vie et de la mission de l’Église »

ROME, Jeudi 29 septembre 2005 (ZENIT.org) – Six évêques et deux auditeurs français participeront au synode des évêques sur l'Eucharistie, du 2 au 23 octobre prochain, annonce la conférence des évêques de France (www.cef.fr), dans un communiqué que nous reprenons ci-dessous.

Parmi les 250 évêques qui participeront aux synodes, six évêques français participeront à cette 11e assemblée générale du synode sur le thème : « L’Eucharistie, source et sommet de la vie et de la mission de l’Église ». Cette rencontre réunira 250 évêques du monde entier.

Ce sont :
Mgr Philippe Gueneley (évêque de Langres et membre de la Commission épiscopale de la liturgie et de la pastorale sacramentelle),

Mgr Robert Le Gall (évêque de Mende et président de la Commission pour la liturgie et la pastorale sacramentelle),

Mgr Jacques Perrier (évêque de Tarbes et Lourdes)

et Mgr Jean-Pierre Ricard (archevêque de Bordeaux et président de la Conférence des évêques de France)

Ils ont été élus par l'assemblée plénière des évêques de France en novembre 2004 pour les représenter au synode.

Mgr Jean-Louis Bruguès (évêque d'Angers et président de la Commission doctrinale) a été invité par le pape Benoît XVI à participer au synode.

Mgr Roland Minnerath (archevêque de Dijon et membre de la Commission théologique internationale) avait été nommé par Jean-Paul II secrétaire spécial du synode le 12 mars 2005, nomination qui a été confirmée par son successeur Benoît XVI le 12 mai suivant.

Deux auditeurs français, nommé par Benoît XVI le 24 septembre dernier, assisteront également au synode :

le Frère Marc Hayet, responsable général de la fraternité des Petits frères de Jésus,

et Mme Marie-Hélène Mathieu, coordinatrice internationale du mouvement "Foi et lumière".

En tout, 32 experts, ainsi que 26 auditeurs, ont été nommés pour prendre part à cette assemblée.

Des "délégués fraternels" ont également été invités. Leur nombre a été doublé depuis la dernière assemblée générale du synode : ils seront 12 représentants de l'orthodoxie, des anciennes Églises orientales et des Églises de la réforme.

La 11e assemblée générale du synode a été convoquée par le pape Jean-Paul II pour clôturer l'année de l'Eucharistie ouverte le 17 octobre 2004 avec le Congrès eucharistique de Guadalajara. Benoît XVI a confirmé la tenue du synode dès le lendemain de son élection.

Le synode des évêques est une institution permanente créée en 1965 – dans les dernières semaines du concile Vatican II – par le pape Paul VI. Le terme « synode » vient du grec « sunodos », littéralement « marcher ensemble », qui a pris le sens de « réunion » ou « congrès ». Il s'agit d'une assemblée d'évêques convoquée par le pape selon les besoins de l'Église.

Cette prochaine assemblée synodale est la 21e depuis la création du synode en 1965 (11 assemblées générales ordinaires, 2 assemblées générales extraordinaires et 8 assemblées spéciales ont eu lieu). La dernière assemblée générale ordinaire s'était tenue en 2001, sur le thème « L’évêque : serviteur de l’Évangile de Jésus-Christ pour l’Espérance du monde ».

Le pape nomme pour chaque session un ou plusieurs présidents. Un secrétariat permanent, dirigé par un secrétaire général, assure la préparation et le suivi des sessions.

Un secrétaire spécial est nommé pour chaque session, dont le rôle est d'être à la disposition des présidents délégués, de l’assemblée et du secrétaire général, pour préparer les documents et les rapports, donner des explications et des informations à ceux qui le souhaitent. C'est la fonction qu'assumera Mgr Roland Minnerath, archevêque de Dijon.

Pour préparer leur travail, les évêques s'appuient sur le document Instrumentum laboris publié par le Vatican le 7 juillet 2005 (cf. www.vatican.va).

Le dimanche 4 septembre 2005, dans son allocution précédant la prière de l'Angélus, Benoît XVI a encouragé la participation de tous les catholiques à la préparation du synode sur l'Eucharistie, en particulier par la prière et la réflexion.
ZF05092907

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La maladie mentale : Journée mondiale du Malade 2006 en Australie


ROME, Jeudi 29 septembre 2005 (ZENIT.org) – Les célébrations de la Journée mondiale du Malade 2006 auront lieu du 9 au 11 février prochain à en Australie, à Adélaïde, annonce le Conseil pontifical pour la Pastorale de la Santé. Son thème devrait être la maladie mentale.

La décision du pape Benoît XVI a été confirmée à Zenit par Mgr José Luis Redrado Marchite, secrétaire du Conseil pontifical pour la Pastorale de la santé.

Le président de ce dicastère, le cardinal Javier Lozano Barragan se trouve en effet actuellement en Australie, pour visiter, aux côtés de l’évêque local, Mgr Philip Wilson, les lieux où les célébrations auront lieu.

Le pape Benoît XVI accorde une importance particulière au thème de la maladie mentale. Le 28 novembre 1996, le cardinal Joseph Ratzinger a en effet participé à la conférence mondiale organisée par le Conseil pontifical pour la Pastorale de la Santé.

Il avait évoqué le cas de l’un de ses cousins, plus jeune que lui de quelques années, assassiné en 1941 par le régime nazi parce qu’il était trisomique.

Pour cette célébration 2006, le pape doit préparer un message dédié à ce thème et nommer un envoyer spécial qui le représentera en Australie en février prochain.

Selon Mgr Redrado, cette Journée mondiale sera préparée par deux importants congrès, l’un de caractère théologique et pastoral, et un autre de caractère scientifique. Les célébrations culminent chaque année le 11 février, en la fête de Notre Dame de Lourdes.

Rappelons enfin que l’Australie sera aussi la terre hospitalière pour la 21e Journée mondiale de la Jeunesse de 2008, qui se tiendra à Sidney, comme Benoît XVI l’a annoncé à Cologne, le 21 août dernier.
ZF05092908

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International



Soudan : Le nouveau gouvernement doit faire face aux disparités entre le nord et le sud
Déclarations de l’évêque de Rumbek

ROME, Jeudi 29 septembre 2005 (ZENIT.org) – L’évêque du diocèse méridional de Rumbek, Mgr Cesare Mazzolari, rappelle que le nouveau gouvernement du Soudan – un gouvernement ad intérim d’unité nationale mis en place après plus de vingt ans de guerre civile – va devoir faire face à des disparités énormes entre le nord et le sud du pays.

Ce nouveau gouvernement a été formé le 20 septembre dernier, après des semaines de négociations difficiles : une étape dans l’application de l’accord de paix signé le 9 janvier dernier entre le régime de Khartoum et les ex-rebelles de l’« Armée de Libération populaire du Soudan » (SPLA), aujourd’hui transformé en Mouvement.

Ainsi s’achève le conflit armé qui a éclaté en 1983, année au cours de laquelle le président Gaafar Nimeiry a instauré la « charia » (loi islamique). En 1989 a été promu le processus d’islamisation forcé de la population du sud. Depuis lors, la guerre civile a vu s’opposer le régime du nord – du gouvernement de Khartoum, d’ethnie arabe et blanche et de religion musulmane – et la rébellion du sud – constituée d’une population noire animiste et chrétienne. L’intérêt pour les riches gisements de pétrole situés dans le sud du pays a également joué un rôle dans le conflit.

L’on estime qu’au cours de la guerre, 2,5 millions de personnes ont trouvé la mort – notamment du fait des maladies et de la faim –, tandis que plus de 5 millions ont dû abandonner leur lieu de résidence.

Le gouvernement du sud aurait dû être formé le 9 août, mais la formation a été reportée à cause de la mort de John Garang, survenue le 30 juillet dans un accident d’hélicoptère. Il s’agit de l’un des fondateurs du Mouvement de libération SPLA. Il avait été nommé premier vice-président du pays le 9 juillet dernier.

Le nouvel exécutif – qui a prêté serment jeudi dernier devant le président Omar Hassan el Beshir, en présence du vice-président Salva Kiir (« héritier » de Garang à la tête des indépendantistes du sud) – est composé de 29 ministres et de 33 vice-ministres ; il compte en outre 12 conseillers présidentiels qui ont rang de ministres. Cinq femmes font partie du gouvernement : 2 ministres, 2 vice-ministres et une conseillère présidentielle.

Dans la constitution du gouvernement d’unité nationale, « le choix de nombreux personnages politiques et administratifs du sud a une signification énorme pour le prestige que le sud espérait avoir et obtenir avec le gouvernement du nord », a commenté Mgr Mazzolari au micro de « Radio Vatican », jeudi 22 septembre.

Selon l’évêque de Rumbek, pour arriver à constituer ce gouvernement d’unité nationale « les efforts et l’engagement du défunt John Garang », se sont révélés « fondamentaux ». Il avait en effet réussi à créer un sens « du partage des ressources, de la sécurité, du pouvoir politique ».

Nous nous trouvons aujourd’hui face à un pays qui connaît une « grande prospérité » au nord, « dans la mesure ou existent un réseau routier important goudronné, des restaurants et des hôtels, des écoles et des hôpitaux », « alors qu’au sud l’on note l’absence totale de routes, d’éducation, de médicaments », déplore le prélat.

« Les dernières statistiques de l’UNICEF rapportent, – il me semble – que seuls 6% des habitants du sud, savent lire et écrire », rappelle t-il.

A une question de « Radio Vatican » sur l’engagement de l’Eglise actuellement dans le pays, Mgr Mazzoli a répondu : « Nous continuons à offrir nos services dans le but d’évangéliser, surtout dans le domaine de l’éducation, de la santé et des aides humanitaires ».

« Notre plus grand désir, a-t-il ajouté, est de réussir à jouer un rôle toujours plus actif dans la société civile par rapport au passé ».

De son côté, dans des déclarations récentes à l’« Aide à l’Eglise en détresse », l’administrateur apostolique d’Obey (Soudan central), Mgr Antonio Menegazzo a affirmé que « aujourd’hui encore, avec l’accord de paix en vigueur au sud Soudan, il existe une forte tendance à l’islamisation dans cette partie du pays, un fait réellement dangereux ».

« Alors que les organisations d’aides occidentales ne procèdent à aucune discrimination de personnes, de nombreuses organisations islamiques fondamentalistes, provenant surtout d’Arabie Saoudite et du Pakistan, soutiennent uniquement les musulmans, exerçant de cette façon des pressions sur les non musulmans qui se trouvent dans le besoin, y compris les chrétiens », dit-il.

Selon l’accord de paix, le gouvernement ad intérim demeurera en charge jusqu’à la fin des élections législatives, qui devraient être convoquées au cours des quatre prochaines années.

En juillet dernier a commencé une période de six ans de régime de transition, au terme de laquelle sera organisé un referendum sur l’autodétermination du sud Soudan, où a été mis en place une administration régionale aux larges pouvoirs qui, en cas de résultat positif du referendum sur l’autodétermination, deviendrait l’embryon de gouvernement de l’Etat indépendant du sud Soudan, comme l’a souligné l’agence « Fides ».

Le Soudan compte 33 millions d’habitants répartis dans 572 tribus. Au nord prédomine la population arabe-musulmane (39%), alors que le sud est composé en majorité de chrétiens et de fidèles de religions naturelles. On considère que le pays est composé de 70% de musulmans sunnites et d’environ 20% de chrétiens catholiques.
ZF05092909

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