Spécial synode
Commission pour le message : le cardinal Ouellet, président
Les Eglises orientales représentées
ROME, Jeudi 6 octobre 2005 (ZENIT.org)
– Le synode des évêques sur l’Eucharistie est entré dans une
phase nouvelle mercredi, avec l’élection des rapporteurs pour
les groupes linguistiques et des membres de la commission pour
la rédaction du message final du synode.
Le président de cette commission est un canadien, le cardinal
Marc Ouellet, P.S.S., archevêque de Québec, le vice-président
est un théologien italien, Mgr Salvatore Fisichella, évêque
auxiliaire de Rome, recteur de l’université pontificale du
Latran à Rome.
La commission compte dix autres membres représentant à la fois
les 5 continents et l’Eglise catholique latine et orientale,
dont le card. Nasrallah Pierre Sfeir, patriarche d‘Antioche des
Maronites, chef du Synode de l’Église Maronite, au Liban, et Mgr
Djura Diudiar, évêque titulaire d’Acrasso, exarque apostolique
de Serbie et Monténégro pour les catholiques de rite byzantin.
Ces douze membres du synode devront donc faire une synthèse des
éléments les plus saillants des débats en vue du message final
qui devrait être publié avant la fin du synode le 23 octobre
prochain.
Voici les neuf autres membres de cette commission sont : le
cardinal Ivan Dias, archevêque de Bombay, le cardinal Juan Luis
Cipriani Thorne, archevêque de Lima, le cardinal Cláudio Hummes,
O.F.M., archevêque de São Paulo, le cardinal George Pell,
archevêque de Sydney, le cardinal Walter Kasper, président du
Conseil pontifical pour la Promotion de l’Unité des Chrétiens,
Mgr Laurent Monsengwo Pasinya, archevêque de Kisangani,
président de la conférence épiscopale, Mgr Bruno Forte,
archevêque de Chieti-Vasto, et le R. P. Peter-Hans Kolvenbach,
S.J., Préposé général de la Compagnie de Jésus.
ZF05100602
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L’importance de l’adoration eucharistique pour les jeunes
Par Mgr Perrier, évêque de Tarbes-Lourdes
ROME, Jeudi 6 octobre 2005 (ZENIT.org)
– L’importance de l’adoration eucharistique pour les jeunes a
été soulignée, jeudi matin, lors de la 6e assemblée générale du
synode par Mgr Jacques Perrier, évêque de Tarbes-Lourdes.
L’adoration eucharistique est abordée par l’Instrument de
travail des évêques aux paragraphes 41, 66, 67 et 75.
Il faisait remarquer : « Nous observons, dans nos pays, que
l’adoration eucharistique est très prisée par les jeunes
générations de catholiques. Pour ces jeunes générations, elle
n’est pas une redécouverte. Elle est une pure et simple
découverte ».
Mgr Perrier ajoutait quatre séries de remarques : « Comment la
vogue de l’adoration eucharistique chez les jeunes
s’explique-t-elle?, interrogeait-il. Parce que ces générations
ne peuvent pas vivre sans images. En regardant l’Hostie, certes,
nous ne voyons le Christ, ni dans sa divinité ni dans son
humanité mais nous fixons nos yeux sur le signe le plus direct
de sa présence réelle ».
Il se demandait encore : « Quel est l’immense avantage de
l’adoration eucharistique? », avant de répondre : « C'est de
faire échapper la prière chrétienne au piège de l’introspection.
L’adoration eucharistique se vit comme un face à face ».
Il signalait les éventuels « dangers » de cette prière dans
certaines conditions: « L’adoration eucharistique risque d'être
vécue sous un mode individualiste et peu ecclésial. Deuxième
danger: l’absence de paroles. Car les jeunes ont besoin
d’entendre exprimer et d’exprimer eux-mêmes la foi. Troisième
danger: négliger les autres modes de la présence, réels quoique
différents, du Christ ressuscité ».
Enfin, Mgr Perrier soulignait que « l’adoration eucharistique
peut conduire, et reconduire, à l’action eucharistique ».
ZF05100603
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Foi
dans le Christ ressuscité et participation à la messe dominicale
Par Mgr Ricard
ROME, Jeudi 6 octobre 2005 (ZENIT.org)
– La foi dans le Christ ressuscité et la participation à la
messe dominicale sont liés, soulignait, jeudi matin, Mgr
Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux, président de la
conférence des évêques de France.
« Nous sommes confrontés en France, comme d’ailleurs dans
d’autres pays de l’Europe de l’Ouest, à une approche très
subjective de la participation à la messe dominicale: «J’y vais
quand j’en ai envie; j’irai quand j’en sentirai le besoin» »,
faisait observer Mgr Ricard.
Il proposait cette analyse: « N’est-il pas important de faire
découvrir que notre participation à l’Eucharistie dominicale est
très liée à notre confession de foi dans le Christ Ressuscité?
N’oublions pas que le Ressuscité n’a pas d’autre médiation pour
se révéler au monde et poursuivre son œuvre de salut que le
corps qu’il se donne aujourd’hui, la communauté de ses
disciples, l’Église ».
Et d’expliquer : « C’est dans l’Eucharistie que le Christ fait
de la communauté de ses disciples qu’il rassemble son corps
ecclésial. Et chacun est appelé à être un membre vivant de ce
corps. Au cœur de la liturgie de la messe, la prière
eucharistique nous invite à recevoir le corps eucharistique du
Seigneur et à devenir son corps ecclésial dans le monde. Saint
Augustin disait à de nouveaux baptisés:« Tu entends «Le corps du
Christ» et tu réponds « Amen». Sois un membre du corps du Christ
pour que ton « amen» soit vrai. » (Sermon 272) ».
« Il est nécessaire de mieux découvrir la dynamique de la prière
eucharistique pour entrer plus profondément dans les grandes
attitudes spirituelles qu’elle nous appelle à vivre », concluait
Mgr Ricard.
ZF05100604
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Les
femmes du Niger exclues de la communion ecclésiale ?
Par Mgr Cartatéguy, évêque de Niamey
ROME, Jeudi 6 octobre 2005 (ZENIT.org)
– Comment aider les femmes du Niger exclues de la communion
ecclésiale ? L’évêque de Niamey, au Niger, Mgr Michel Christian
Cartatéguy, S.M.A., a exposé jeudi matin au synode la situation
d’une communauté ecclésiale – et surtout des femmes - dans une
région à « majorité musulmane ». Les chrétiens représentant 1 %
de la population du pays.
« La communauté chrétienne ne vit pas repliée sur elle-même et
nombreux sont les cas de mariages mixtes islamo-chrétiens,
faisait-il remarquer, avec cette conséquence difficile. Les
femmes chrétiennes qui se marient aux musulmans sont souvent
exclues de la communauté musulmane et de la communauté
chrétienne ».
« La femme chrétienne ne peut pas recevoir le sacrement de
mariage, expliquait l’évêque de Niamey. Il est difficile à un
musulman de poser un acte chrétien. Elle est donc définitivement
exclue de la communion sacramentelle. Comme chrétienne, elle
sera exclue de la communauté musulmane. On attendra d’elle
qu’elle se convertisse à l’Islam. L’appartenance religieuse est
une question identitaire très forte. L’appartenance religieuse
s’apparente à l’appartenance sociale ».
« On nous présente la doctrine sur la communion spirituelle »,
faisait observer Mgr Cartatéguy, avant de répondre immédiatement
: « Cela ne suffit pas pour intégrer totalement ces femmes dans
la communion ecclésiale. Pour vivre la communion dans sa
plénitude, ne faut-il pas communier? Il n’y a pas de demi-mesure
en ce domaine. L’Eucharistie est une rencontre sensible avec
Jésus-Christ ».
« Dans les situations d’exclusion et de fragilité dans
lesquelles se trouvent nos femmes chrétiennes, nous restons
convaincus que l’Eucharistie peut apporter cette reconnaissance
tellement nécessaire pour un vécu chrétien et un témoignage de
vie », ajoutait l’évêque nigérien.
Il concluait par cet appel : « Nous sommes les porte-parole de
ces femmes qui souffrent et qui sont dans des situations
bloquées qui ne peuvent pas évoluer. Y a-t-il la possibilité
pour un évêque de permettre à ces femmes de participer à
l’Eucharistie? Je soumets mon interrogation et la souffrance de
ces femmes en terre d’Islam, à vous, chers Pères du Synode ».
ZF05100605
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«
Ministre extraordinaire de l’Eucharistie » ou « de la Sainte
Communion » ?
Question de terminologie et de théologie
ROME, Jeudi 6 octobre 2005 (ZENIT.org)
– Doit-on dire « ministre extraordinaire de l’Eucharistie » ou «
ministre extraordinaire de la Sainte Communion » ?
Cette question de terminologie a été abordée au synode, jeudi
matin, dans la personne de Mgr Pierre-Antoine Paulo, O.M.I.,
archevêque coadjuteur de Port-de-Paix, en Haïti.
Il faisait remarquer que l’Instrumentum laboris parle “des
ministres extraordinaires de l’Eucharistie”, tandis que
l’Instruction “Redemptionis Sacramentum” de la Congrégation pour
le culte divin et la discipline des sacrements utilise
l’expression: “ministre extraordinaire de la Sainte Communion”.
Il interrogeait : « Laquelle de ces deux expressions est
meilleure au plan doctrinal? »
Il concluait son argumentation en disant : « A notre avis, il
est plus précis, quant à la terminologie et plus correct quant à
la théologie, d’utiliser, pour ce genre de ministère,
l’expression “ministre extraordinaire de la sainte communion”.
ZF05100606
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