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Enseignement du Saint Père

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La Porte du Ciel

Enseignement du Saint Père 

N° Ensei 7

Vendredi 7 octobre 2005

 

 
     
 
 
 

 

Tout sur Joseph Alois Ratzinger- Benoît XVI

Vendredi 7 octobre 2005

 
 


Spécial synode
Ouragans : Le synode prie pour les populations d’Amérique centrale
La soif de silence et le sens du sacré : la liturgie au synode
Une chapelle de l’adoration perpétuelle dans chaque diocèse ?
L’Église Chaldéenne nourrit une grande dévotion envers l’Eucharistie
La peur « du Dieu présent dans l’Eucharistie » des communistes roumains
Congo : Dans l'Eucharistie, le réconfort et les énergies nécessaires
Le « jour du Seigneur » en Arménie et le repos dominical
Le sacrifice du Seigneur aussi pour les fidèles d’autres religions
La responsabilité des évêques envers l’Eucharistie
Les dimensions trinitaire, mariale et ecclésiologique de l’Eucharistie
« Attitudes d'adoration »: la génuflexion, par le cardinal Tauran

Méditation
« Qu’est-ce qui est important ? » : Méditation du prédicateur de la Maison pontificale

- Documents web -
Interventions des pères du synode jeudi et vendredi matin

 



 

 
   
 
 

Spécial synode



Ouragans : Le synode prie pour les populations d’Amérique centrale

Une heure d’adoration eucharistique

ROME, Vendredi 7 octobre 2005 (ZENIT.org) – Le synode prie pour les populations d’Amérique centrale frappées par des inondations et des glissements de terrain.

La huitième congrégation générale de la XIe assemblée générale ordinaire du synode des évêques sur l’Eucharistie, s'est ouverte à 9 h, jeudi matin, en présence du pape Benoît XVI, sous la présidence du cardinal Juan Sandoval Iñiguez : 245 membres du synode étaient présents.

Avant la reprise des travaux, le secrétaire général du synode, Mgr Eterovic a demandé à l'assemblée de prier pour les victimes de l'ouragan qui dévaste l'Amérique centrale.

Il a annoncé que le pape Benoît XVI avait répondu favorablement à la proposition de plusieurs pères synodaux. Une adoration eucharistique aura lieu à cette intention lundi prochain, 17 octobre, en la basilique Saint-Pierre, de 17 à 18 h.
ZF05100701

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La soif de silence et le sens du sacré : la liturgie au synode

L’importance de la « spiritualité eucharistique » des prêtres

ROME, Vendredi 7 octobre 2005 (ZENIT.org) – La « soif de silence » et le « sens du sacré » : plusieurs membres du synode ont évoqué ces aspects de la liturgie eucharistique.

La septième congrégation générale de la XIe assemblée générale ordinaire du synode des évêques s'est ouverte à 16 h 30 jeudi après midi, sous la présidence du Cardinal Francis Arinze, en présence du pape Benoît XVI et de 243 membres du synode. Benoît XVI était également présent à 18 h pour suivre les interventions libres. La grande nouveauté de ce synode est cette heure de débats libres qui conclut chaque journée.

Une véritable soif de silence
Le cardinal Godfried Danneels, archevêque de Malines-Bruxelles a pour sa part plaidé pour le silence d’adoration.
Il faisait observer que « l'homme contemporain veut faire bouger et nos liturgies sont souvent devenues très actives, activistes même ». « Mais, ajoutait-il, nous oublions qu'il y a chez beaucoup de nos contemporains une véritable soif de silence. Nous avons peut-être mal compris le sens de la « actuosa participatio » (« participation active ») qui implique aussi le silence devant le mystère. Tous ces éléments de notre culture portent en eux des semences pour une évangélisation de notre culture ».

Le sens du sacré du Sacrifice eucharistique
De son côté, Mgr Javier Echevarria Rodriguez, évêque titulaire de Cilibia, prélat de la Prélature personnelle de la Sainte Croix et de l'Opus Dei a rappelé que l’Instrumentum Laboris, au n˚ 34, « souligne l’importance du sens du sacré dans la célébration de l’Eucharistie ».

« Il est utile d’étudier les modalités concrètes qui aident les fidèles à percevoir, de manière plus nette, le sens du sacré du Sacrifice eucharistique, afin que le Peuple de Dieu soit renforcé dans sa foi et aidé à vivre saintement. Il serait donc utile, sur la base de l’Instruction Redemptionis sacramentum, de s’employer à faire cesser les abus qui causent des dommages au caractère sacré des célébrations eucharistiques, mais également de repenser certaines normes, dont l’application se prête à une interprétation abusive », expliquait Mgr Etchevarria.

Pour la redécouverte du dimanche, une commission
Pour l’archevêque de Thare et Nonseng, en Thaïlande, Mgr Louis Chamniern Santisukniram, « il va sans dire que la sécularisation détruit la foi des catholiques comme celle des autres populations en Thaïlande ». « Les personnes sont moins religieuses, constatait-il. Elles recherchent désespérément de nouveaux dieux qui, pensent-elles, pourraient les aider à être heureuses dans la vie. L’Église qui est en Thaïlande se doit d’aider les fidèles à examiner leur foi en Dieu et spécialement dans le Christ présent dans l’Eucharistie ».

Il concluait : « La formation de la foi en l’Eucharistie doit être accélérée d’urgence ».

En vue de la promotion d’une « formulation de la foi dans l’Eucharistie », « d’une participation vivante à la Sainte Messe » et du dimanche comme « le jour de la célébration eucharistique dans la culture et la vie des fidèles », il annonçait une initiative de la conférence des évêques de Thaïlande : la mise en place d’une commission ad hoc formée par la commission pour la liturgie et la commission théologique consultative, « de manière à ce que l’objectif soit atteint d’ici cinq ans, grâce à l’utilisation de tous types de media ».

Pour une véritable spiritualité eucharistique
Pour Mgr Lucio Andrice Muandula, évêque de Xai-Xai, au Mozambique, il faut « insister sur une juste redistribution des prêtres dans le monde, comme cela a déjà été plusieurs fois demandé par les Pères synodaux ».

D’autre part, l’évêque africain soulignait l’urgence de « proposer de nouveau à toute l'Eglise, et en particulier aux prêtres, une véritable spiritualité eucharistique, toute empreinte de la gratuité du sacrifice du Christ, qui se donne comme pain eucharistique afin que nous puissions tous accéder à la vie nouvelle de la grâce ».
ZF05100702

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Une chapelle de l’adoration perpétuelle dans chaque diocèse ?
L’adoration des jeunes, l’adoration nocturne

ROME, Vendredi 7 octobre 2005 (ZENIT.org) – Mgr Charles Maung Bo, salésien, et archevêque de Yangon, au Myanmar, voudrait voir partout dans le monde des chapelles de l’adoration perpétuelle : plusieurs interventions de jeudi après midi au synode ont abordé à nouveau la question de l’adoration eucharistique.

Chapelles d’adoration perpétuelle
« Plus de 2.500 paroisses de par le monde pratiquent actuellement l'adoration eucharistique perpétuelle, affirmait Mgr Maung Bo. On compte environ 1.100 chapelles d'adoration perpétuelle aux Etats-Unis, 500 aux Philippines, 150 en république irlandaise, 70 en Corée du Sud et un certain nombre, moins important, se trouvent en Inde, au Srilanka et au Myanmar ».

Il suggérait : « Si des chapelles d'adoration perpétuelle étaient établies dans tous les diocèses du monde et dans toutes les paroisses où cela est possible, se serait un résultat magnifique pour l'Année de l'Eucharistie ».

IL concluait : « Tant que l'Eglise s'écriera que Jésus, dans le Saint Sacrement, est digne d'une adoration perpétuelle pour tout ce qu'il a fait pour notre salut, elle continuera à vaincre ses adversaires. Je crois que le meilleur moyen, le plus sûr et le plus efficace pour parvenir à la paix éternelle sur la surface de la terre réside dans le grand pouvoir de l'adoration perpétuelle du Saint Sacrement ».

Les jeunes et l’adoration eucharistique
« Un développement significatif sur la manière de comprendre l’Eucharistie est la redécouverte de l’Adoration eucharistique, en particulier de la part des jeunes: dans le silence prolongé de l’Adoration, ils trouvent une meilleure opportunité de rapport personnel avec le Christ et avec Dieu le Père », a fait pour sa part observer le cardinal Camillo Ruini, vicaire général du pape pour Rome, et président de la conférence épiscopale italienne.

Le cardinal Ruini témoignait que beaucoup de jeunes « tout en étant sincèrement croyants avec une bonne formation culturelle, éprouvaient beaucoup de difficulté pour comprendre au sens propre du terme la présence réelle eucharistique ».

Il précisait la difficulté rencontrée par les jeunes: « Si la différence entre changement réel et simple changement de signification leur était bien claire, il leur était, au contraire, difficile de comprendre comment la présence eucharistique du Christ pouvait être en réalité réelle, étant donné que pour nos sens et d’éventuelles expériences, le pain et le vin restaient toujours ce qu’ils étaient ».

« À la base de la difficulté se trouvait l’équation, même si seulement en partie consciente, entre ce qui est réel et ce qui est expérimental. L’unique moyen que j’ai trouvé pour que les jeunes surmontent cette équation a été de leur proposer la réalité de Dieu, être suprêmement réel et pourtant inaccessible à travers aucune expérience physique. En effet, le type de rationalité et de culture qui domine aujourd’hui pose à la communication de la foi le problème de clarifier au préalable que la réalité authentique est bien plus étendue que celle que nous pouvons saisir par notre expérience: il s’agit là d’une vaste tâche pour la catéchèse et la théologie », faisait observer le cardinal Ruini.

Adoration nocturne
L’adoration nocturne a fait l’objet de l’intervention de Mgr José Guadalupe Martin Rabago, évêque de León, président de la conférence épiscopale du Mexique.

« Je tiens à exprimer ma reconnaissance pour la bénéfique, mais pas toujours bien reconnue, œuvre spirituelle accomplie dans de nombreuses parties du monde par l’“Adoration Nocturne”, une association qui a vu le jour au XIXème siècle grâce à un tout petit groupe de personnes simples et qui s’est rapidement étendue dans les cinq continents », soulignait l’archevêque.

Il évoquait les « difficultés » rencontrées par l’association du fait de « la sécularisation des mœurs » et « du peu d’appréciation de la part de certains agents pastoraux qui la considèrent comme étant archaïque et sans incidence sur l’œuvre de transformation du monde ».

« Au Mexique, révélait Martin Rabago, l’Adoration Nocturne compte plus de quatre millions d’adorateurs qui, durant la nuit, veillent en prière devant Jésus Sacrement, en attitude d’adoration, de réparation et d’expiation. Ils se rattachent ainsi à l’esprit des premières communautés chrétiennes qui accomplissaient des veillées de prière, à la veille des grandes fêtes liturgiques ».

Il citait aussi les nombreux martyrs mexicains du XXe siècle parmi les membres de l’Adoration Nocturne et de l’Action Catholique « qui offrirent leur sang en témoignage de l’authenticité de leur foi en Christ ».

« Aujourd’hui, concluait l’archevêque, l’Adoration Nocturne a un besoin urgent de renouveau, dans le respect de son style, lui permettant d’intégrer des schémas de prière plus adaptés à la sensibilité spirituelle de notre époque et qui répondent aux exigences des nouvelles générations et à leur sensibilité ».

L’archevêque mexicain soulignait aussi que « les familles des adorateurs ont été par tradition des semeurs de vocations à la vie sacerdotale et à la vie consacrée, si nécessaires de nos jours ».
ZF05100703

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L’Église Chaldéenne nourrit une grande dévotion envers l’Eucharistie

La riche tradition de l’Orient chrétien

ROME, Vendredi 7 octobre 2005 (ZENIT.org) – « L’Église Chaldéenne nourrit une grande dévotion envers l’Eucharistie », a souligné jeudi après-midi, le patriarche de Babylone des Chaldéens, chef du synode de l'Église chaldéenne, en Irak, S.B. Emmanuel III Delly.

Le patriarche annonçait : « Quelques mots sur la présence de Notre Seigneur Jésus Christ dans l’Eucharistie selon la tradition, la liturgie et la dévotion des fidèles Chaldéens, membres de l’Église d’Orient dénommée Église Chaldéenne, qui s’est développée dans l’Empire des Parthes et des Sassanides au-delà de l’Euphrate jusqu’à la Chine, la Mongolie, le Tibet et même l’Inde ».

Il expliquait encore : « Cette Église, née en Mésopotamie et en Perse, qui a eu la grâce de recevoir la première prédication des Apôtres et des premiers disciples du Christ dès le Ier siècle, après la Pentecôte, nous enseigne la doctrine eucharistique confirmée aujourd’hui par la foi et par la doctrine de l’Église Catholique d’Occident ».

« L’Église Chaldéenne d’Orient, continuait le patriarche chaldéen, considère Jésus dans le Très Saint Sacrement présent réellement dans l’Eucharistie comme “victime pour nos péchés”, source de vie pour les hommes, feu qui brûle les péchés et purifie les cœurs, et elle cite souvent dans ses livres liturgiques la prophétie d’Isaïe qui parle du “Serviteur du Seigneur” portant les péchés du monde.

« Jésus dans l’Eucharistie est la lumière qui éclaire le Chemin qui nous conduit à la vie éternelle, et le Maître qui nous instruit. Il est notre force et notre consolation dans les difficultés et les persécutions. Il est la manne vivante qui nous donne la vie et nous soutient. Il est la nourriture qui rassasie au Banquet que le Père Céleste a préparé. Jésus s’est donné à son Épouse, l’Église, et l’Église nous l’a rendu par l’intermédiaire des prêtres », méditait S.B. Emmanuel III.

Il soulignait ainsi la tradition de l’Orient chrétien: « L’Église Chaldéenne nourrit une grande dévotion envers l’Eucharistie, en participant aux processions solennelles avec le très Saint Sacrement. Elle prépare ses enfants à suivre la tradition de leurs Pères et prie en disant: “Seigneur miséricordieux, qu’il est grand, le don que tu nous as fait, à nous pauvres mortels: par l’eau tu nous a revêtus de ton Esprit, par le pain tu nous as fait manger ton Corps, et par ton Sang vivant tu nous a sanctifiés, en nous unissant ainsi aux biens de l’Esprit et de la terre tu nous élève au ciel. Amen” ».
ZF05100704

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La peur « du Dieu présent dans l’Eucharistie » des communistes roumains
Les martyrs « eucharistiques » de Roumanie

ROME, Vendredi 7 octobre 2005 (ZENIT.org) – Les martyrs « eucharistiques » du communisme ont été évoqués par Mgr Lucian Muresan, archevêque métropolitain de Fagaras-Alba Iulia. Les communistes « avaient peur du Dieu présent dans l’Eucharistie ».

« Dans notre pays, la Roumanie, les communistes ont essayé de donner à l’homme seulement le pain matériel, et ils ont voulu chasser de la société et du cœur de la personne humaine le “pain de Dieu”. Aujourd’hui, nous nous rendons compte que, en mettant notre Église gréco-catholique hors la loi, ils avaient une très grande peur du Dieu présent dans l’Eucharistie », rappelait Mgr Muresan.

« Lavage de cerveau » dans les prisons de la Roumanie
Il racontait le martyre des chrétiens attachés à l’Eucharistie : « Afin que les prêtres ne puissent plus célébrer et parler de Dieu, ils ont été mis en prison pour la seule raison d’être catholiques. Les laïcs qui participaient à la Sainte Messe célébrée clandestinement ont subi le même sort. Au cours de la fameuse période de la “rééducation” et du “lavage de cerveau” dans les prisons de la Roumanie, afin de ridiculiser l’Eucharistie et détruire la dignité humaine, les persécuteurs ont obligé les prêtres, en les compromettant, à célébrer avec des excréments, mais ils ne sont pas parvenus à leur enlever la foi ».

La chambre noire, comme punition pour avoir prié
« Par ailleurs, combien de Saintes Messes ont été célébrées clandestinement dans une cuillère à la place du calice, et avec un vin fait de quelques grains de raisin trouvés sur la route; combien de chapelets ont été confectionnés avec un fil et quelques morceaux de pain; combien d’humiliations ont été subies lorsque, durant l’hiver à moins de 30 degrés, ils étaient déshabillés, complètement nus, pour la perquisition; combien de journées ont-ils passées dans la fameuse chambre noire, comme punition pour avoir été surpris en train de prier? Personne ne le saura jamais. Ces martyrs modernes, du XXe siècle, ont offert toute leur souffrance au Seigneur pour la dignité et la liberté de l’homme », soulignait l’évêque roumain.

L’archevêque soulignait l’importance de la pratique dominicale en Roumanie : « Nous vivons aujourd’hui la liberté des fils de Dieu vraiment “affamés de pain eucharistique”. Mon affirmation est confirmée par la participation à la Divine Liturgie de 80 % de nos fidèles; par les vocations à la vie sacerdotale et religieuse qui ne sont pas rares; par toutes les personnes appartenant au milieu des grands intellectuels qui sont très proches de l’Église ».

Reconstituer la conscience
Mais l’évêque soulignait aussi les difficultés sociales affrontées en Roumanie : « Malheureusement, après la chute du régime, de grandes calamités se sont abattues sur notre pays: l’avortement, l’abandon des enfants, la corruption, l’immigration. Le communisme a promis à l’homme le paradis sur la terre, et il a réussi à détruire la conscience de nos peuples de l’Europe de l’Est; maintenant, pour la reconstituer, il faut beaucoup de temps. L’Église catholique en Roumanie est minoritaire (12 %), et avec nos frères orthodoxes nous essayons, ensemble, de panser ces blessures ».

Et de conclure : « L’espérance ne fait pas défaut, et je pense en premier lieu au sentiment profondément religieux de notre peuple, à la grande dévotion avec laquelle il participe aux célébrations liturgiques et à l’Eucharistie, au sang de nos martyrs qui prient pour nous devant le Seigneur, et qui, de par leur sang, font naître de nouvelles générations de fidèles ».
ZF05100705

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Congo : Dans l'Eucharistie, le réconfort et les énergies nécessaires
Porter à l'autel les souffrances

ROME, Vendredi 7 octobre 2005 (ZENIT.org) –Dans l'Eucharistie, les Congolais peuvent puiser le réconfort et les énergies nécessaires au changement, a déclaré l’évêque de Kolwezi, Mgr Nestor Ngoy Katahwa, en République démocratique du Congo. Il a évoqué le martyre actuel de ses compatriotes invités à « porter à l'autel leurs souffrances ».

« Dans un pays comme le nôtre, les fidèles catholiques doivent être de plus en plus initiés à porter à l'autel leurs souffrances qui sont celles de tout leur peuple et qui durent depuis des décennies. Les frustrations des injustices et inégalités sociales, les rancœurs de vivre dans l'extrême pauvreté sur un sol et sous-sol extrêmement riches mais scandaleusement exploités pour le bonheur des autres, les guerres qui lui sont imposées entraînant destructions et déplacements forcés, les soubresauts des haines tribales et ethniques... pour ne citer que ces quelques échantillons, sont des tragédies qui tapissent le chemin de croix du peuple congolais », rappelait l’archevêque.

La grâce de la conversion et la purification
« Etant lui-même à la fois victime et artisan de sa propre misère, il doit être illuminé par le mystère du Corps livré et du Sang versé afin d'y trouver la grâce de la conversion, la purification de son péché, la sincérité de la réconciliation avec Dieu et avec son prochain, l'engagement à combattre le mal sous toutes ses formes et dans tous les secteurs de la vie publique et privée », faisait observer l’évêque congolais.

« Que dans l'Eucharistie, l'ensemble du peuple congolais, de même que les pasteurs de l'Eglise, trouvent le réconfort et les énergies nécessaires, sources et gages du redressement du pays qui est espéré et attendu, pour s'imposer le plus rapidement possible. Ceci, grâce à la bonne volonté et la collaboration sincère de tous », souhaitait l’évêque de Kolwezi.
ZF05100706

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Le « jour du Seigneur » en Arménie et le repos dominical
Le Dimanche, « jour de la Résurrection et de la liberté »

ROME, Vendredi 7 octobre 2005 (ZENIT.org) – Le « jour du Seigneur » en Arménie et le repos dominical ont été évoqués jeudi au synode par S.B. Nerses Bedros XIX Tarmouni, patriarche de Cilicie des Arméniens, chef du synode de l'Église arménienne catholique, au Liban : « Le Dimanche est le jour de la Résurrection et de la liberté ».

Célébration dominicale toujours chantée
Il rappelait l’histoire de cette Eglise en disant : « Née en 301, l’Église arménienne trouva que le Dimanche était déjà désigné “Jour du Seigneur” par toutes les Églises. Elle en fit de même et développa sa tradition riche et propre autour du Dimanche. Les Pères de l’Église arménienne ont sévèrement condamné les prêtres qui ne célèbrent pas l’Eucharistie ou qui ne respectent pas le repos dominical le Dimanche. La célébration Eucharistique du Dimanche dans la liturgie arménienne est solennelle et est, par conséquent, toujours chantée ».

Jour de grande joie et de fête
Encore aujourd’hui, témoignait-il, « dans les villages d’Arménie et de Géorgie, loin de la sécularisation des grandes villes, j’ai vu nos fidèles célébrer le Dimanche vraiment comme un jour de grande joie et de fête, avec une participation active de toute l’assemblée à la Liturgie Eucharistique ».

« Exaltez le Dimanche par vos bonnes œuvres »
Il soulignait encore le lien entre le dimanche, la fête de Pâque, et les autres fêtes: « La fête de Pâques est la date centrale du calendrier liturgique, de sorte que tous les Dimanches de l’année s’adaptent sur la date de Pâques, qui est mobile. Les grandes fêtes aussi sont transférées au Dimanche. Ainsi, la Transfiguration est célébrée le 14° Dimanche après Pâques, l’Assomption le Dimanche le plus proche du 15 août et l’Exaltation de la Sainte Croix le Dimanche le plus proche du 14 septembre. De même, aucune commémoration de saint n’est célébrée le Dimanche, qui est consacré à la Résurrection du Seigneur. Une autre caractéristique des Dimanches dans la liturgie arménienne: 4 Dimanches de l’année sur les 5 fêtes dites des Tabernacles jouissent d’une vénération spéciale: Pâques, la Transfiguration, l’Assomption de Marie, l’Exaltation de la Croix, la 5° fête étant l’Épiphanie, appelée Théophanie. Ils sont précédés par une période de jeûne et sont suivis le lendemain par la commémoration des Défunts. Un des Pères de l’Église arménienne exhorte les fidèles ainsi: "Exaltez le Dimanche par vos bonnes œuvres, car le Dimanche est le jour de la Résurrection et de la liberté".
ZF05100707

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Le sacrifice du Seigneur aussi pour les fidèles d’autres religions
Une Messe spéciale pourrait être ajoutée au Missel Romain

ROME, Vendredi 7 octobre 2005 (ZENIT.org) – « Le sacrifice du Seigneur est offert » aussi « pour les fidèles d’autres religions » a souligné Mgr Michael Louis Fitzgerald, missionnaire d’Afrique, président du Conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux. Il recommandait des homélies expliquant cette dimension du mystère eucharistique.

« Dans l’Eucharistie, le sacrifice du Seigneur est offert pour le monde entier. Y compris, donc, ceux qui appartiennent à d’autres religions. Il est bon de temps en temps de rendre explicite cette situation à travers l’homélie, par le biais de prières spéciales et parfois même d’une Messe spéciale qui pourrait être ajoutée au Missel Romain ».

« Quand des personnes d’autres religions sont présentes à la célébration de l’Eucharistie, il faudrait leur réserver une attention particulière, de manière à ce qu’ils puissent y assister avec profit », soulignait Mgr Fitzgerald.

Il concluait : « L’Adoration Eucharistique est également une occasion de prier pour les personnes d’autres religions ».
ZF05100708

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La responsabilité des évêques envers l’Eucharistie
L’Eucharistie « centre et racine de notre vie »

ROME, Vendredi 7 octobre 2005 (ZENIT.org) – La responsabilité des évêques envers l’Eucharistie a fait l’objet de l’exposé du cardinal Giovanni Battista Re, préfet de la Congrégation romaine pour les Évêques, jeudi, devant les pères du synode.

« Nous, les Évêques, ne pouvons être de bons Pasteurs si l’Eucharistie ne constitue pas le centre et la racine de notre vie, la force inspiratrice de l’ensemble de notre travail apostolique. À cet égard, le témoignage du Pape Jean-Paul II est lumineux », affirmait le cardinal Re.

L’Évêque, gardien de l’Eucharistie
« L’Évêque est le gardien de l’Eucharistie, poursuivait le préfet de la congrégation pour les Evêques. Il doit promouvoir une pastorale qui aide les fidèles à retrouver un mode de vie centré sur l’Eucharistie. La manière même dont l’Évêque célèbre la Messe nourrit la foi des prêtres et du peuple. En particulier, il est important de consacrer tous nos efforts en vue de la participation des fidèles à la Messe dominicale et de veiller à ce que les célébrations eucharistiques soient toujours dignes et belles ».

La pédagogie de conversion qui naît de l’Eucharistie
« Nous, les Évêques, devons nous engager dans la récupération de la pédagogie de conversion qui naît de l’Eucharistie, comme l’exige le lien intrinsèque existant entre l’Eucharistie et le sacrement de la Pénitence. En outre, l’Évêque doit chercher à promouvoir le recours fréquent à la confession individuelle.

Misericordia Dei
« Parmi ses devoirs envers l’Eucharistie, l’Évêque a aussi l’obligation de ne pas permettre le recours abusif à l’absolution générale ou collective dans le diocèse, en s’en tenant en la matière aux dispositions du Motu proprio “Misericordia Dei” du Pape Jean-Paul II. S’inscrivant ainsi dans l’authentique itinéraire de foi qu’elle-même stimule, l’Eucharistie devient dans l’Église source de force pour vaincre le péché, source de vie et d’espérance, lumière qui transforme les cultures et devient le bourgeon d’un monde nouveau », concluait le cardinal Re.
ZF05100709

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Les dimensions trinitaire, mariale et ecclésiologique de l’Eucharistie

Ignace d’Antioche, « insigne maître eucharistique »

ROME, Vendredi 7 octobre 2005 (ZENIT.org) – Les dimensions trinitaire, mariale et ecclésiologique de l’Eucharistie ont été soulignées par le cardinal Ignace Moussa I Daoud, préfet de la congrégation pour les Églises orientales.

A propos de l’Orient chrétien, le cardinal Daoud faisait observer : « Je suis heureux et reconnaissant que notre itinéraire synodal soit partagé par des délégués œcuméniques et je prie le Seigneur d’accomplir le vœux qui ouvre l’Instrumentum Laboris: “... si l’Église catholique respire à deux poumons, et en remercie la Divine Providence, elle attend aussi le jour béni où cette richesse spirituelle pourra être amplifiée et ravivée par une unité pleine et visible avec celles des Églises Orientales qui, même en absence d’une pleine communion, professent en grande partie la même foi dans le Mystère de Jésus-Christ Eucharistie” (cf. I.L. V) ».

Il disait vouloir rendre hommage au saint Évêque Ignace d’Antioche, « insigne maître eucharistique dont je porte le nom en qualité de patriarche émérite, par le biais d’une citation tirée de sa lettre aux Éphésiens. Je l’ai également rencontrée avec joie dans l’Instrumentum Laboris (n˚ 23 et note n˚40). Elle est courte mais très célèbre: “Tous et chacun - par la grâce chrétienne, par l’unique foi, par Jésus-Christ de la race de David selon la chair (cf. Rm 1, 33), fils de l’homme et fils de Dieu-, vous tous, donc soyez intimement unis dans l’obéissance à l’Évêque et au collège presbytéral et dans la fraction de l’unique pain, qui est médicament d’immortalité, antidote contre la mort, aliment de la vie éternelle dans le Christ” (saint Ignace aux Éphésiens 20,2) ».

Pour ce qui est de la dimension trinitaire, il disait : « Nous recevons la Sainte Eucharistie du Père Céleste qui nous a envoyé son Fils; du Fils qui s’est incarné et s’est offert en sacrifice sur la croix; de l’Esprit Saint qui est descendu sur Marie et qui sanctifie le pain et le vin lors de la célébration eucharistique. Sans l’action de la Très Sainte Trinité, nous n’aurions ni Incarnation, ni Rédemption, ni Eucharistie, ni Communion ».

A propos de la dimension mariale, il ajoutait : « Nous recevons également le don de l’Eucharistie des mains de Marie. Dieu a disposé que, grâce à Elle, l’incarnation, la rédemption, l’eucharistie et la communion, arrivent jusqu’à nous. Marie fut la première à recevoir en son sein le Corps et le Sang du Christ. L’Incarnation fut la première communion de l’histoire. Le premier tabernacle fut son cœur Immaculé. La liturgie syriaque invoque Marie, qui porte en son sein l’Enfant Jésus, en l’appelant “second Ciel”. Avant tout apôtre et tout prêtre, c’est Marie qui a donné Jésus au monde. Marie et l’Eucharistie ne peuvent être dissociées! »

Enfin, pour ce qui est de la dimension ecclésiologique du mystère eucharistique, il ajoutait : « Seulement en étant étroitement unie à Marie, l’Église peut rendre présent le Seigneur au travers de la célébration de l’Eucharistie afin de le donner à tous afin qu’ils aient la vie et qu’ils l’aient surabondante (cf. Jn 10, 10)”. Nous recevons également la Sainte Eucharistie de l’Église. L’Eucharistie fait l’Église mais, dans le même temps, c’est l’Église qui fait l’Eucharistie au travers des ministres qui y sont préposés. La rencontre eucharistique avec le Seigneur fait croître la communion fraternelle avec ceux qui composent la communauté catholique rassemblée autour du Successeur de Pierre et de ses frères dans l’épiscopat, ouvrant des horizons de communion également avec les pasteurs et les fidèles des autres Églises et Communautés chrétiennes. La dimension trinitaire, mariale et ecclésiale de la Sainte Eucharistie a une grande importance pour les traditions orientales qui voient en elle la voie la plus sûre vers l’unité tant espérée de tous les frères en le Christ ».
ZF05100710

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« Attitudes d'adoration »: la génuflexion, par le cardinal Tauran


ROME, Vendredi 7 octobre 2005 (ZENIT.org) –« Attitudes d'adoration » : c'était le thème de l'intervention, remarquée du cardinal français Jean-Louis Tauran, archiviste et bibliothécaire de S.R.C., lors de la huitième congrégation générale, vendredi matin.

« Dans le monde occidental au moins, la génuflexion est de moins en moins en usage. On ne se met pratiquement plus à genoux durant la célébration de la messe. Les églises étant souvent fermées durant la semaine, la visite au Saint Sacrement est souvent rendue impossible », soulignait le cardinal bordelais.

« Il serait bon, soulignait-il, que soit rappelée l’importance du témoignage de chrétiens et de communautés qui n’hésitent pas à se mettre à genoux pour témoigner de la grandeur et de la proximité de Dieu dans l’Eucharistie ».

« Devant l’Eucharistie, expliquait encore le cardinal Tauran, l’homme reconnaît qu’il a besoin d’un Autre qui lui donne des énergies nouvelles pour les combats de la vie. Un monde sans adoration serait un monde à la seule mesure de l’homme. Un monde qui ne serait que le monde de la production deviendrait vite irrespirable. Un monde sans adoration n’est pas seulement irréligieux; c’est un monde inhumain! »
ZF05100711

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Méditation



« Qu’est-ce qui est important ? » : Méditation du prédicateur de la Maison pontificale
Commentaire de l’Evangile du dimanche 9 octobre

ROME, Vendredi 7 octobre 2005 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le commentaire de l’Evangile de ce dimanche (Mt 22,1-14) que proposait cette semaine le père Raniero Cantalamessa OFM Cap, prédicateur de la Maison pontificale, dans l’hebdomadaire catholique italien « Famiglia cristiana ».

XXVIII Dimanche du temps ordinaire (Année A) - 9 octobre 2005
« Qu’est-ce qui est important ? »

Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 22,1-14.


Jésus se remit à parler en paraboles :
« Le Royaume des cieux est comparable à un roi qui célébrait les noces de son fils.
Il envoya ses serviteurs pour appeler à la noce les invités, mais ceux-ci ne voulaient pas venir.
Il envoya encore d'autres serviteurs dire aux invités : 'Voilà : mon repas est prêt, mes boeufs et mes bêtes grasses sont égorgés ; tout est prêt : venez au repas de noce.'
Mais ils n'en tinrent aucun compte et s'en allèrent, l'un à son champ, l'autre à son commerce ;
les autres empoignèrent les serviteurs, les maltraitèrent et les tuèrent.
Le roi se mit en colère, il envoya ses troupes, fit périr les meurtriers et brûla leur ville.
Alors il dit à ses serviteurs : 'Le repas de noce est prêt, mais les invités n'en étaient pas dignes.
Allez donc aux croisées des chemins : tous ceux que vous rencontrerez, invitez-les au repas de noce.'
Les serviteurs allèrent sur les chemins, rassemblèrent tous ceux qu'ils rencontrèrent, les mauvais comme les bons, et la salle de noce fut remplie de convives.
Le roi entra pour voir les convives. Il vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce,
et lui dit : 'Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ?' L'autre garda le silence.
Alors le roi dit aux serviteurs : 'Jetez-le, pieds et poings liés, dehors dans les ténèbres ; là il y aura des pleurs et des grincements de dents.'
Certes, la multitude des hommes est appelée, mais les élus sont peu nombreux. »


© AELF

Il est instructif de voir quelles sont les raisons pour lesquelles les invités de la parabole refusent de participer au repas de noces. L’évangéliste Matthieu dit qu’ils ne « tinrent aucun compte » de l’invitation et s’en « allèrent, l'un à son champ, l'autre à son commerce ». L’Evangile de Luc est plus précis sur ce point et présente ainsi les motivations du refus : « J’ai acheter un champ et il me faut aller le voir… J’ai acheté cinq paires de bœufs et je pars les essayer… Je viens de me marier et c’est pourquoi je ne puis venir » (Lc 14, 18-20). Qu’est-ce que ces différents personnages ont en commun ? Tous trois ont quelque chose d’urgent à faire, quelque chose qui ne peut attendre, qui réclame immédiatement leur présence. Et que représente en revanche le repas de noces ? Celui-ci indique les biens messianiques, la participation au salut apporté par le Christ, c’est-à-dire la possibilité de la vie éternelle. Le repas de noces représente donc ce qui est important dans la vie, plus encore l’unique chose essentielle. L’on voit donc clairement en quoi consiste l’erreur commise par les invités : négliger l’important au profit de l’urgent, l’essentiel au profit de l’accessoire !

Maintenant, ceci est un risque tellement répandu et insidieux, pas seulement sur le plan religieux, mais aussi sur le plan purement humain, qu’il vaut la peine d’y réfléchir un instant. Négliger l’important au profit de l’urgent signifie reporter l’accomplissement des devoirs religieux, car chaque fois se présente quelque chose d’urgent à faire. C’est dimanche et c’est l’heure d’aller à la messe, mais il faut faire cette visite, ces petits travaux dans le jardin, il faut préparer le déjeuner. La liturgie du dimanche peut attendre, le déjeuner non, alors on reporte la messe et on s’installe devant ses fourneaux.

J’ai dit que le danger de faire passer l’urgent avant l’important existe aussi sur le plan humain, dans la vie de tous les jours, et je voudrais y revenir. Pour un homme il est certes important de consacrer du temps à sa famille, d’être avec ses enfants, de dialoguer avec eux s’ils sont grands, de jouer avec eux, s’ils sont petits. Mais voilà qu’au dernier moment, il se présente toujours des affaires urgentes à résoudre au bureau, des heures supplémentaires à faire au travail, et l’on reporte à une autre fois, en finissant par rentrer à la maison trop tard et trop fatigués pour penser à autre chose.

Pour un homme ou une femme, c’est une obligation morale d’aller de temps en temps rendre visite à sa mère ou son père, âgé, qui vit seul à la maison ou dans une maison de retraite. Pour quiconque, il est important de rendre visite à une personne que l’on connaît, qui est malade, pour lui montrer son soutien et lui rendre peut-être quelque service pratique. Mais ce n’est pas urgent. Le monde ne va pas s’écrouler, si on ne le fait pas. Peut-être même que personne ne s’en rendra compte. Et c’est ainsi que l’on reporte.

Il en est de même sur le plan de la santé qui fait également partie des choses importantes. Le médecin, ou simplement notre organisme, nous avertit que nous devons nous ménager, prendre un temps de repos, éviter un certain type de stress… On répond : oui, oui, je le ferai. C’est sûr. Dès que j’aurai terminé ce travail, lorsque j’aurai rangé la maison, lorsque j’aurai payé toutes mes dettes… jusqu’au moment où l’on s’aperçoit qu’il est trop tard.

Et voilà où se trouve le piège : on passe sa vie à s’occuper des mille et une choses à faire et l’on ne trouve pas le temps pour les choses qui ont réellement de l’influence sur les rapports humains et peuvent procurer une vraie joie (et si on les néglige, une vraie tristesse) dans la vie. Nous voyons ainsi comment l’Evangile devient aussi, indirectement, une école de vie : il nous enseigne à établir des priorités, à tendre vers l’essentiel. En un mot : à ne pas perdre l’important au profit de l’urgent, comme cela est arrivé aux invités de notre parabole.

[Texte original en italien publié dans « Famiglia cristiana » - Traduction réalisée par Zenit]
ZF05100713

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Interventions des pères du synode jeudi et vendredi matin



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