Dimanche, débute à Rome le premier synode du pontificat de Benoît XVI. A partir de l'eucharistie, on débattra aussi de l'évolution de l'institution.

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Parmi les nombreux acquis du concile Vatican II figure en très bonne place l'institution du synode des évêques, cette instance consultative qui permet de prendre régulièrement le pouls des Eglises locales à travers leurs hiérarchies décentralisées.

Un bel exercice de démocratie... relative, étant entendu que la base n'est pas directement consultée. A la fin de chaque assemblée ordinaire, les évêques fixent le thème de la réunion suivante. A l'issue du synode d'octobre 2001, il avait été décidé d'étudier «le sacrement de l'eucharistie, source et sommet de la vie et de la mission de l'Eglise».

Large consultation

Un thème d'actualité catholique récurrent car deux ans plus tard, Jean-Paul II a publié une encyclique sur le sujet. Dans la foulée, le défunt souverain pontife avait suivi de très près sa préparation initiée par le secrétaire général du synode, le cardinal belge Jan Schotte, malheureusement décédé lui aussi.

Ni l'un ni l'autre n'ont plus pu se pencher sur les résultats de la large consultation menée auprès des épiscopats du monde entier dont les réflexions et conclusions ont été rendues publiques au début du mois de juillet. Cet «Instrumentum laboris» sera en fait le fil conducteur du synode qui débutera ce dimanche 2 octobre pour se terminer le 23 octobre, chaque fois par une messe solennelle présidée par Benoît XVI. Pour ce dernier, ce sera le premier véritable test de collégialité de «primus inter pares», de l'évêque de Rome face aux 250 évêques qui y représenteront les 4500 membres de l'épiscopat mondial.