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Fêter l’anniversaire de la
proclamation du dogme de l’Immaculée
Conception, il y a 150 ans, est la
raison de la venue de Jean-Paul II à
Lourdes, les 14 et 15 août prochains :
le site du Pèlerinage National
fournit quelques explications sur l’Immaculée
(Notre-Dame de Salut, www.notredamedesalut.org).
Deux dogmes et deux grandes fêtes
Parmi les fêtes mariales apparaît, dès
le Ve siècle, l’Annonciation au 25
mars. La fête de la Dormition ou de
l’Assomption de la Vierge remonte au
VIe siècle, témoin de la foi de l’Église
sur ce point dès les premiers siècles.
Enfin, la Nativité de la Vierge, au 8
septembre, universellement célébrée
en Orient dès le VIIe siècle, ne le
fut que depuis le XIe en Occident.
L’Assomption de Marie, le 15 août, La fête
de l’Assomption célèbre tout à la fois
la mort, la résurrection glorieuse,
l’entrée au ciel et le couronnement de la
bienheureuse Vierge Marie. On dit
"assomption" (du latin
"enlever") et non
"ascension" ("monter")
pour marquer que Marie a été enlevée au
ciel, en corps et en âme, en vertu d’un
privilège particulier qui l’associe
pleinement à la gloire de la Résurrection
du Christ sans attendre le jugement dernier.
Cette fête a été célébrée à partir du
Concile d’Éphèse (431) qui avait reconnu
Marie "Mère de Dieu", "Theotokos".
Fixée au 15 août, au commencement du VIe
siècle, la fête s’est enrichie d’une
vigile dès le début du VIIIe siècle.
En France, elle est célébrée depuis le vœu
de Louis XIII, puis dans l’Église
universelle, à partir de 1950, année de la
proclamation du dogme de l’Assomption par
le pape Pie XII.
L’Immaculée Conception de Marie, le 8 décembre
Avant même d’être un dogme, la
Conception Immaculée de Marie était ancrée
dans la foi la plus simple et la plus
populaire.
Dès le IIe siècle, les pères de l’Église,
saint Justin et saint Irénée de Lyon
exaltent la sainteté de Marie.
Les églises d’Orient célèbrent la fête
de la conception de Marie, depuis le VIIe siècle,
puis les églises d’Occident.
Le Concile de Bâle, en 1432, considère ce
mystère comme un point de foi.
Au cours des siècles suivants, l’Église
va encore enrichir sa réflexion sur cet
article de foi.
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