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Tout
sur Joseph Alois Ratzinger-
Benoît XVI
Dimanche
2 octobre 2005
Rome
Rosaire :
Benoît XVI appelle à mettre
en pratique l’enseignement
de Jean-Paul II
Diocèse de
Rome : Mission populaire
auprès des jeunes par les
jeunes
Benoît XVI
évoque la prochaine
béatification de Frère
Charles de Foucauld
Tanzanie :
Le pape a reçu le président
William Mkapa
Spécial synode
Un synode
qui « vive » de
l’Eucharistie: le vœu de
Benoît XVI
Nomination
d’évêques chinois au synode:
« Nous ne cessons pas
d’espérer »
« Les
heures précieuses passées
devant la Très Sainte
Eucharistie »
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Documents -
Angélus : «
L’Eucharistie est le centre
propulseur de toute l’action
évangélisatrice »
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Rome
Rosaire :
Benoît XVI appelle à mettre en pratique l’enseignement de Jean-Paul
II
Allocution du pape à l’angélus
ROME, Dimanche 2 octobre 2005 (ZENIT.org)
– Le pape Benoît XVI invite les fidèles à mettre en pratique les
indications de Jean-Paul II sur la prière du rosaire.
A l’angélus qui a suivi la messe d’ouverture du synode sur
l’Eucharistie, ce dimanche, à midi, le pape Benoît XVI s’est adressé
aux milliers de visiteurs présents place Saint-Pierre pour expliquer
la raison de la convocation d’un synode sur le thème de
l’Eucharistie, un thème « apparemment évident ».
Recevoir, vivre, transmettre la foi dans le mystère de l’Eucharistie
à la communauté ecclésiale « d’une façon nouvelle et adaptée aux
époques »: c’est la raison de la convocation d’un synode sur ce
thème, explique le pape.
« L’Eucharistie pourrait être considérée aussi comme une « lentille
» à travers laquelle vérifier continuellement le visage et la marche
de l’Eglise que le Christ a fondée pour que tout homme puisse
connaître l’amour de Dieu et y trouver la plénitude de vie »,
soulignait le pape.
Benoît XVI a précisé que l’année de l’Eucharistie « voulue par
Jean-Paul II », et le synode s’achèveront le 23 octobre, en la
Journée missionnaire mondiale, et il a insisté sur le lien entre
eucharistie et évangélisation.
« L’Eucharistie est en effet, disait-il, le centre propulseur de
toute l’action évangélisatrice de l’Eglise, un peu comme le cœur
dans le corps humain ».
Benoît XVI citait à ce propos saint François Xavier, mort aux portes
de la Chine, et sainte Thérèse de Lisieux deux exemples de saints
qui, façonnés par l’Eucharistie, ont rendu témoignage à l’Evangile,
même derrière la grille d’un cloître.
Le pape poursuivait : « Invoquons leur protection sur les travaux du
synode ainsi que celle des Anges gardiens, dont nous faisons
aujourd’hui mémoire. Prions avec confiance surtout la Bienheureuse
Vierge Marie, que nous allons vénérer le 7 octobre prochain sous le
titre de Vierge du Rosaire ».
Et le pape d’insister : « Cette antique prière est en train de
connaître, grâce à Dieu, une nouvelle floraison providentielle,
grâce aussi à l’exemple et à l’enseignement du bien-aimé pape
Jean-Paul II. Je vous invite à relire sa Lettre apostolique «
Rosarium Virginis Mariae » et à mettre en pratique les indications,
au niveau personnel, familial et communautaire ».
« Confions à Marie, concluait le pape, les travaux du synode : que
ce soit elle qui conduise l’Eglise entière à une conscience toujours
plus claire de sa propre mission au service du Rédempteur réellement
présent dans le sacrement de l’Eucharistie ».
ZF05100201
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Diocèse de Rome : Mission
populaire auprès des jeunes par les jeunes
ROME, Dimanche 2 octobre 2005 (ZENIT.org)
– Benoît XVI encourage la seconde édition de la mission populaire
auprès des jeunes par les jeunes lancée dans son diocèse, à Rome.
Le thème de cette mission est « Jésus au centre ».
La mission commence ce dimanche soir dans le centre historique de la
Ville éternelle, et elle s’achèvera samedi prochain, 8 octobre, par
une procession eucharistique solennelle de la Place du Peuple à la
Place Navone.
ZF05100202
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Benoît XVI évoque la
prochaine béatification de Frère Charles de Foucauld
ROME, Dimanche 2 octobre 2005 (ZENIT.org)
– Benoît XVI souhaite que Frère Charles de Foucauld, qui sera
béatifié à Rome le 13 novembre prochain devienne pour tous « un
modèle d’abandon spirituel entre les mains du Seigneur ».
Après l’angélus de midi, le pape a en effet salué les petites sœurs
de Jésus présentes place Saint-Pierre à l’occasion de leur chapitre
général.
« Je vous salue cordialement, chers pèlerins de langue française,
disait le pape en français, et tout particulièrement les membres du
chapitre général des Petites Sœurs de Jésus, appelées à poursuivre
l’annonce de l’Évangile dans l’esprit du Frère Charles de Foucauld,
qui sera prochainement béatifié. Puisse-t-il être pour les Instituts
qui sont nés de son intuition et pour tous les chrétiens un modèle
d’abandon spirituel entre les mains du Seigneur ».
ZF05100203
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Tanzanie :
Le pape a reçu le président William Mkapa
ROME, Dimanche 2 octobre 2005 (ZENIT.org)
– Le pape Benoît XVI a reçu en audience au Vatican samedi matin le
président de la Tanzanie, Benjamin William Mkapa, sa femme et leur
suite.
Il a également reçu des évêques mexicains en visite ad limina, le
nonce apostolique au Bénin et au Togo, Michael A. Blume, et sa
famille, et l’archevêque Paul Josef Cordes, président du Conseil
pontifical "Cor Unum".
L’après-midi, le pape a reçu le cardinal Giovanni Battista Re,
préfet de la Congrégation pour les évêques.
ZF05100204
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Spécial synode
Un
synode qui « vive » de l’Eucharistie: le vœu de Benoît XVI
Homélie de la messe d’ouverture
ROME, Dimanche 2 octobre 2005 (ZENIT.org)
– Un synode qui « vive » de l’Eucharistie et pas seulement de «
belles paroles » sur ce mystère: tel est le vœu exprimé par
Benoît XVI dans son homélie, lors de la messe d’ouverture du
synode, ce dimanche 2 octobre, en la basilique Saint-Pierre.
« Bannir Dieu de la vie n’est pas de la tolérance, mais une
hypocrisie », a également fait observer le pape.
Benoît XVI a présidé, à 9 h 30, en la basilique Saint-Pierre, la
messe d’ouverture du XIe synode entouré de 320 évêques du monde
entier, dont 55 cardinaux, 7 patriarches. Et parmi les 256 pères
synodaux, 216 sont élus par les conférences épiscopales ou
participants de droit, 40 délégués sont de nomination
pontificale, auxquels s’ajoutent une trentaine d’experts et
d’auditeurs. Ils représentent les cinq continents et 118 nations
et cultures.
Le pape a encouragé les membres de ce synode à faire
l’expérience de la force qui jaillit de ce sacrement, qui parle
de « sacrifice » et « d’amour », de « mort » et de « vie ».
Commentant la première lecture de la liturgie de ce dimanche
(Isaïe 5), le pape évoquait le « vin » de la présence aimante de
Dieu, payé du prix de la mort de son fils, et laissé à
l’humanité comme un don « indestructible », et à travers lui,
dans l’Eucharistie, plutôt que dans « le vinaigre » de l’auto-suffisance,
du conflit, de l’indifférence, de qui est tenté de réduire Dieu
à une « simple expression dévote ».
Dieu, soulignait le pape, a créé l’homme à son image et donc,
dans l’homme, « brille » un peu de l’amour divin. Mais l’homme
en est-il conscient ?
« Dieu nous attend, répondait le pape. Il veut être aimé de nous
: un tel appel ne devrait-il pas toucher notre cœur ? A cette
heure même où nous célébrons l’Eucharistie, où nous inaugurons
le synode sur l’Eucharistie, il vient à notre rencontre, il
vient à ma rencontre. Trouvera-t-il une réponse ? Ou arrive-t-il
avec nous comme avec la vigne dont Dieu dit en Isaïe : « Il
attendait qu’il produise du raisin mais elle donna du raisin
sauvage » ? Notre vie chrétienne n’est-elle pas beaucoup plus
vinaigre que vin ? Auto-commisération, conflit, indifférence ? »
L’opposition entre les deux types de raisins – le bon, symbole
de justice et le sauvage, emblème de la violence – se fait plus
éclatant dans l’Evangile, continuait le pape.
Même si le raisin est bon, ce sont les vignerons qui sont
injustes et cruels, car ils prétendent retenir le fruit de la
vendange : cette image est grave, souligne le pape, car c’est
Dieu lui-même qui est méprisé, un peu comme il arrive dans le
monde d’aujourd’hui.
« Nous, les hommes, auxquels la création est pour ainsi dire
confiée pour la gérer, nous l’usurpons. Nous voulons en être les
maîtres, en première personne et tout seuls. Nous voulons
posséder le monde et notre vie même sans limite. Dieu est un
obstacle. Ou l’on fait de lui une simple phrase dévote ou Il est
nié tout à fait, banni de la vie publique, de façon à perdre
toute signification. La tolérance, qui admet pour ainsi dire
Dieu en tant qu’opinion privée, mais le refuse dans le domaine
public, dans la réalité du monde et de notre vie, n’est pas
tolérance mais hypocrisie. Là où l’homme se fait le seul maître
du monde et propriétaire de soi même la justice ne peut plus
exister. Là peut seul dominer l’arbitrage du pouvoir et des
intérêts ».
Ainsi, continuait en substance le pape, le jugement dur auquel
Dieu soumet la « vigne infidèle », est une lecture de ce qui est
advenu historiquement avec la destruction de Jérusalem, en 70
après Jésus-Christ. Mais, observait-il : « La menace d’un
jugement nous concerne également, nous, l’Eglise en Europe,
l’Europe et l’Occident en général. Avec cet Evangile, le
Seigneur crie aussi à nos oreilles les paroles que dans
l’Apocalypse il adresse à l’Eglise d’Ephèse : « Si tu ne te
convertis pas, je viendrai à toi et j’ôterai ton candélabre de
sa place » (2, 5). A nous aussi, la lumière peut être enlevée,
et nous faisons bien de laisser raisonner cet avertissement dans
nos âmes dans tout son sérieux, en criant en même temps au
Seigneur : « Aide-nous à nous convertir ! Donne à nous tous la
grâce d’un vrai renouveau ! ».
Faisant écho à la prophétie d’il y a 2700 ans, l’avertissement -
la « menace » - qui résonne dans la voix du pape n’est pas
cependant « le dernier mot », souligne Benoît XVI : le dernier
mot, c’est la « promesse » que « l’amour est vainqueur ».
C’est cet amour qui, avec Jésus au Cénacle, deviendra l’un des
mystères ineffables de la vie chrétienne, continuait le pape. De
la mort du Christ, « jaillit la vie », et c’est lui la preuve
que « l’amour a vaincu la mort ».
« Dans la sainte Eucharistie », faisait observer le pape, Jésus,
« de la croix, nous attire à lui et nous fait devenir les
sarments de la vigne qui est lui-même ».
« Si nous restons unis à lui, alors nous porterons du fruit nous
aussi, alors de nous ne viendra plus le vinaigre de l’auto-suffisance,
du mécontentement de Dieu, et de sa création, mais le bon vin de
la joie en Dieu et de l’amour envers le prochain. Prions le
Seigneur de nous donner sa grâce afin que pendant les trois
semaines du synode que nous sommes en train de commencer nous ne
disions pas seulement de belles choses sur l’Eucharistie, mais
que surtout nous vivions de sa force ».
ZF05100205
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Nomination d’évêques chinois au synode: « Nous ne cessons pas
d’espérer »
Rencontre de Mgr Etarovic avec la presse
ROME, Dimanche 2 octobre 2005 (ZENIT.org)
– « Nous ne cessons pas d’espérer dans la possibilité de
recevoir de bonnes nouvelles », a déclaré Mgr Eterovic, à propos
de la nomination de quatre évêques de Chine continentale au
synode. Il souligne qu’il s’agit d’une manifestation de «
respect envers le peuple chinois ».
Mgr Nikola Eterovic, secrétaire général du synode a évoqué les
spécificités de la XIe assemblée ordinaire du synode des
évêques, lors d’une rencontre avec la presse, samedi matin, 1er
octobre, en la salle de presse du Vatican.
Au terme de sa présentation à la presse, Mgr Eterovic a déclaré,
à propos de l’invitation faite par Benoît XVI à quatre évêques
de Chine continentale : « Par ces nominations, le Saint-Père
entendait manifester la communion existant entre le saint-Siège
et l’Eglise catholique en Chine et aussi manifester du respect
envers le peuple chinois. Nous ne cessons pas d’espérer dans la
possibilité de recevoir de bonnes nouvelles à ce sujet. Nous
attendons leur présence. Nous avons de l’espérance. Les évêques
ont déjà commencé depuis quelque temps à faire les démarches
pour pouvoir venir à Rome. Je vous invite vous aussi, les
journalistes, à prier afin que leur désir puisse se réaliser.
Nous restons ouverts à les recevoir ici, même le dernier jour du
synode. Ils seront très bien accueillis, comme de véritables
frères ».
Il rappelait que, selon l’Instrument de travail, « l’Instrumentum
laboris », du synode, les thèmes qui seront abordés seront le
rapport entre eucharistie et pénitence, la perte du sens du
sacré, le pourcentage élevé de qui va à la messe seulement le
dimanche, la distance entre foi professée par les chrétiens dans
le sacrement, et la dimension morale vécue dans le quotidien, et
ce que l’Eucharistie représente et proclame depuis son
institution : la mort et la résurrection du Christ, sa victoire
sur la mort, l’unité de l’Eglise, l’amour de Dieu pour l’homme.
Le synode a été institué par le pape Paul VI il y a quarante ans
: l’anniversaire sera célébré les prochains jours, a annoncé Mgr
Erterovic.
Pour ce qui est des nouveautés voulues par le pape Benoît XVI
pour ces assises, Mgr Eterovic signalait surtout une heure
d’interventions libres chaque jour, entre 18 et 19 heures, de
façon à permettre aux pères synodaux d’exposer certaines
situations ou convictions personnelles avec plus de spontanéité,
et moins de contraintes formelles que dans les interventions du
matin, d’ailleurs réduites de 8 à 6 minutes. Le synode lui même
est en effet plus court que les assemblées précédentes : 3 au
lieu de 4 semaines.
Une autre nouveauté introduite sera celle du vote électronique,
pour lequel la salle du synode a été spécialement équipée. On en
a également amélioré l’éclairage et la ventilation.
Les langues officielles restent 5, dont le latin : italien,
français, anglais, espagnol, allemand.
Lors de la conclusion du synode, les membres de l’assemblée
publieront un message, a encore annoncé Mgr Eterovic : pour sa
rédaction, une commission spéciale sera composée de 8 pères
synodaux élus et de 4 nommés par le pape.
Le pape recueillera le fruit des travaux du synode dans une
exhortation apostolique post-synodale, selon la tradition.
Mgr Eterovic mentionnait le fait qu’en 1999 le cardinal Joseph
Ratzinger avait publié, sous le titre : « Introduction à
l’esprit de la liturgie », une « contribution », écrivait-il,
pour une « compréhension renouvelée » de cet ensemble de signes
et d’expressions du culte à travers lesquels « le Christ
continue à devenir contemporain au milieu de nous, à faire
irruption dans notre vie ».
Lors de l’échange avec les journalistes, Mgr Eterovic a répondu
à une question sur la communion des personnes divorcées et
remariées : « Il résulte de l’Instrument de travail que la
question des personnes remariées civilement qui ne peuvent
recevoir la communion sera discutée et approfondie. Evidemment,
il existe déjà des prises de position du magistère et l’on
cherchera à étudier ensemble comment traiter ces frères qui sont
vraiment dans une situation difficile. Je crois, par exemple,
que comme catholiques, nous devons, y compris dans des cas
semblables, par exemple avec des personnes âgées qui ne peuvent
communier, redonner de la valeur à la communion spirituelle des
personnes et des communautés. Je ne veux pas anticiper le débat
des pères du synode, pour un thème signalé par différentes
parties, et d’actualité, et je pense qu’il sera probablement
approfondi ».
A une question sur la communion pour les fidèles d’autres
confessions chrétiennes, Mgr Eterovic répondait : « Nous avions
déjà une tradition qui nous met dans une situation beaucoup plus
facile, en ce qui concerne les Eglises orthodoxes, parce que
l’Eglise catholique reconnaît la validité des sacrements des
Eglises orthodoxes. Donc, là où il n’y a pas de paroisse
catholique, où il n’y a pas de prédicateur, nos fidèles peuvent
faire la confession et la communion dans les Eglises orthodoxes
qui ont aussi la validité de l’ordination sacerdotale. Dans
d’autres Eglises, il faut voir cas par cas. Mais pour communier
il faut avoir la foi catholique et croire à la présence réelle,
substantielle, de Jésus dans l’Eucharistie ».
Mgr Eterovic soulignait aussi que ce synode offre cette
caractéristique spéciale d’avoir été préparé par l’année de
l’Eucharistie et la « prière de millions de personnes ».
ZF05100206
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« Les
heures précieuses passées devant la Très Sainte Eucharistie »
par le card. Arinze
ROME, Dimanche 2 octobre 2005 (ZENIT.org)
– « Les heures que nous passons devant la Très Sainte
Eucharistie sont très précieuses » : déclare le cardinal Francis
Arinze, préfet de la Congrégation pour le Culte divin et la
Discipline des sacrements, en évoquant le développement de
l’année de l’Eucharistie, au micro de Radio Vatican : le synode
sur l’Eucharistie sera aussi l’occasion d’un bilan de l’année de
l’Eucharistie.
Le cardinal Arinze souligne que ce bilan est très différent
selon les lieux, les diocèses, les recteurs, les universités,
les séminaires, les abbés : il n’est pas égal partout. Mais en
général, fait-il remarquer, « nous pouvons louer Dieu parce
qu’aujourd’hui il y a une plus grande attention à l’eucharistie
et la manifestation de cette foi dans les célébrations
eucharistiques ».
Il précise : « Il y a aussi eu des journées d’étude, promues par
des universités et des grands séminaires, et les adorations
eucharistiques sont plus nombreuses, en dehors de la messe. Au
Nigeria (patrie du cardinal Arinze, ndlr), et ailleurs, par
exemple, j’ai vu des chapelles qui exposaient le Saint Sacrement
toute la journée et parfois même la nuit. Rendons grâce à Dieu
pour tout cela, car les heures que nous passons devant la Très
Sainte Eucharistie sont très précieuses ».
« Chacun aura ses attentes, fait-il observer. Mais je crois que
nous pouvons dire que le Peuple de Dieu attend du synode une
nouvelle affirmation de notre foi catholique sur l’Eucharistie,
sacrifice et sacrement et présence réelle. Certes, il ne s’agit
pas d’affirmer une nouvelle doctrine, mais de répéter la
doctrine de toujours. Mais on attend aussi que le synode
encourage la célébration eucharistique comme manifestation de la
plénitude de la foi. La foi se manifeste dans la célébration,
mais en même temps la célébration nourrit et manifeste aussi
notre foi. Les gens attendent en outre, un encouragement
concernant l’activité apostolique, l’activité de l’Eglise des
différents états de vie : les clercs, les religieux, les laïcs,
tous nourris de la très sainte Eucharistie, qui est source et
sommet de toute la vie de l’Eglise ».
Pour ce qui est des principales problématiques que le synode
devra affronter, le cardinal Arinze souligne que « chaque
participant a la liberté de parler de quatre points :
l’Eucharistie dans le monde d’aujourd’hui, la foi de l’Eglise
dans l’Eucharistie, l’Eucharistie et la vie de l’Eglise et,
enfin, l’Eucharistie mission de l’Eglise. Chacun aura la liberté
de choisir de parler sur un de ces thèmes. Certes, chaque
cardinal, et chaque évêque s’exprimera et choisira de mettre
l’accent sur tel ou tel point, mais je crois aussi que l’on ne
peut pas ne pas parler de la façon de célébrer, de ce que nous
appelons aujourd’hui l’ars celebrandi (l’art de célébrer) :
c’est-à-dire d’une façon de célébrer la sainte messe qui
manifeste la foi, nourrit la foi, devient vraiment la joie et
l’activité de l’Eglise. La célébration eucharistique n’est
certainement pas une chose privée. On abordera certainement
également le thème de la communion ecclésiale en lien avec
l’eucharistie : qui reçoit la sainte communion doit être
quelqu’un qui est en communion dans la foi, dans la vie de
l’Eglise, et donc en unité avec l’évêque et avec le pape. La
célébration eucharistique n’est pas une célébration œcuménique.
L’œcuménisme doit être promu mais l’eucharistie ne devient pas
un moyen – comme sil elle était une possession privée que nous
donnons à ceux qui sont nos amis. L’Eucharistie est la
célébration de l’Eglise déjà unie et non pas la célébration de
tous les chrétiens, avec des fois différentes sur ce que l’on
célèbre. Il est assez important de clarifier cela. Le thème de
la mission est aussi important parce que l’Eucharistie nous
envoie évangéliser. On ne peut pas ne pas aborder également cela
».
ZF05100207
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Documents -
Angélus : « L’Eucharistie
est le centre propulseur de
toute l’action
évangélisatrice »
Texte intégral de
l’allocution de Benoît XVI
ROME, Dimanche 2 octobre (ZENIT.org)
– Nous publions ci-dessous
le texte du discours que le
pape a prononcé à l’occasion
de la prière de l’Angélus,
ce dimanche à Saint Pierre,
à l’issue de la célébration
eucharistique d’ouverture du
synode sur l’Eucharistie.
AVANT L’ANGELUS
Chers frères et sœurs,
La célébration eucharistique
par laquelle nous avons
inauguré l’Assemblée
Générale Ordinaire du Synode
des Evêques vient de se
terminer. Les pères
synodaux, venant des quatre
coins du monde, avec des
experts et autres délégués,
vivront au cours des trois
prochaines semaines, avec le
successeur de Pierre, un
temps privilégié de prière,
en réfléchissant sur le
thème « Eucharistie : source
et sommet de la vie et de la
mission de l’Eglise ».
Pourquoi ce thème ? Ne
s’agit-il pas peut-être
d’une question évidente,
pleinement acquise ? En
réalité, la doctrine
catholique sur
l’Eucharistie, définie de
manière autorisée par le
Concile de Trente, demande à
être accueillie, vécue et
transmise par la Communauté
ecclésiale de façon toujours
nouvelle et adaptée aux
époques. L’Eucharistie
pourrait aussi être
considérée comme une «
lentille » à travers
laquelle vérifier
continuellement le visage et
la marche de l’Eglise, que
le Christ a fondée afin que
tout homme puisse connaître
l’amour de Dieu et y trouver
la plénitude de vie. Pour
cette raison, le bien-aimé
pape Jean-Paul II a voulu
consacrer à l’Eucharistie
une année entière, qui se
conclura précisément avec la
fin de l’Assemblée synodale,
le 23 octobre prochain, le
dimanche où nous célébrerons
la Journée mondiale des
Missions.
Cette coïncidence nous aide
à contempler le mystère
eucharistique dans la
perspective missionnaire. L’Eucharistie
est en effet le centre
propulseur de toute l’action
évangélisatrice de l’Eglise,
un peu comme le cœur dans le
corps humain. Sans la
célébration eucharistique,
dans laquelle elles se
nourrissent au double
banquet de la Parole et du
Corps du Christ, les
communautés chrétiennes
perdraient leur nature
authentique : celles-ci ne
peuvent transmettre le
Christ aux hommes, et pas
seulement des idées ou des
valeurs, même nobles et
importantes, qu’en tant que
communautés « eucharistiques
». L’Eucharistie a façonné
d’éminents apôtres
missionnaires, dans tous les
états de vie : évêques,
prêtres, religieux, laïcs,
saints de la vie active et
contemplative. Nous pensons
d’une part à saint François
Xavier, que l’amour du
Christ a poussé jusqu’en
extrême Orient pour annoncer
l’Evangile ; de l’autre, à
sainte Thérèse de Lisieux,
jeune carmélite, dont nous
avons fait mémoire
précisément hier. Celle-ci a
vécu dans la clôture son
ardent esprit apostolique,
méritant d’être proclamée
avec saint François Xavier,
patronne de l’activité
missionnaire de l’Eglise.
Invoquons leur protection
sur les travaux du synode
ainsi que celle des Anges
gardiens, dont nous faisons
aujourd’hui mémoire. Prions
avec confiance surtout la
Bienheureuse Vierge Marie,
que nous allons vénérer le 7
octobre prochain sous le
titre de Vierge du Rosaire.
Le mois d’octobre est dédié
au saint Rosaire, singulière
prière contemplative avec
laquelle, guidés par la Mère
céleste du Seigneur, nous
fixons le regard sur le
visage du Rédempteur, pour
être conformés à son mystère
de joie, de lumière, de
souffrance et de gloire.
Cette antique prière est en
train de connaître une
nouvelle floraison
providentielle, grâce aussi
à l’exemple et à
l’enseignement du bien-aimé
pape Jean-Paul II. Je vous
invite à relire sa Lettre
apostolique
Rosarium Virginis Mariae
et à mettre en pratique les
indications qu’elle
contient, au niveau
personnel, familial et
communautaire. Confions à
Marie les travaux du synode
: que ce soit elle qui
conduise l’Eglise entière à
une conscience toujours plus
claire de sa propre mission
au service du Rédempteur
réellement présent dans le
sacrement de l’Eucharistie.
APRES L’ANGELUS
Salutation en français :
Je vous salue cordialement,
chers pèlerins de langue
française, et tout
particulièrement les membres
du chapitre général des
Petites Sœurs de Jésus,
appelées à poursuivre
l’annonce de l’Évangile dans
l’esprit du Frère Charles de
Foucauld, qui sera
prochainement béatifié.
Puisse-t-il être pour les
Instituts qui sont nés de
son intuition et pour tous
les chrétiens un modèle
d’abandon spirituel entre
les mains du Seigneur.
Puis le pape a salué les
pèlerins en anglais, en
espagnol, en allemand, en
croate, et en polonais.
En italien, il a dit :
Je salue maintenant les
pèlerins de langue
italienne, en particulier
les jeunes de Rome qui, à
partir de ce soir, lanceront
dans le centre historique de
la ville, la deuxième
édition de la Mission
populaire des « jeunes aux
jeunes » ayant pour titre
significatif « Jésus au
centre », et qui s’achèvera
samedi prochain par une
procession eucharistique
solennelle de la place du
Peuple jusqu’à la place
Navone. J’assure mon
souvenir dans la prière aux
jeunes missionnaires et à
ceux qui, à différents
titres, participeront à
cette Mission. Je salue par
ailleurs les fidèles de
Besana Brianza, Seregno,
Monte San Giusto, Sambiase
di Lamezia Terme et les
participants au Congrès des
Laïcs « Giuseppini » venus
me rendre visite. Je salue
également ceux qui
participeront à la « Fête du
sportif – Esprit, Amitié,
Prière », qui se déroule à
Rome à l’Oratoire pontifical
de Saint Paul et au «
Laghetto » de l’Eur.
[Original : italien -
Traduction réalisée par
Zenit]
ZF05100208
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