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Enseignement du Saint Père

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Enseignement du Saint Père 

N° Ensei 3

Lundi 3 octobre 2005

Enseignement du Saint Père 

 
     
 
 
 

   

 Tout sur Joseph Alois Ratzinger- Benoît XVI

 

Lundi 3 octobre 2005

 

 
Spécial synode
Le synode aborde la question de la communion pour les chrétiens d’autres confessions
L’ordination des hommes mariés n’est pas la réponse au manque de prêtres
Les divorcés remariés et la communion eucharistique
Homélie de Benoît XVI lors de la messe d’ouverture du synode
Signification et nouveautés dans le déroulement du synode, par Mgr Nikola Eterović
Calendrier des travaux du synode
Qu’est-ce que le synode des évêques et à quoi sert-il ?
Prière pour le synode des évêques

Entretien
Le cardinal Péter Erdö dévoile le visage de l’Eglise en Hongrie (I)

International
Centre des Volontaires de la Souffrance : Faire de la douleur un chemin de sainteté

- Documents web -
Rapport avant le débat général, par le cardinal Scola

 




 

 

 
   
 
 

Spécial synode



Le synode aborde la question de la communion pour les chrétiens d’autres confessions
Intercommunion et hospitalité eucharistique

ROME, Lundi 3 octobre 2005 (ZENIT.org) – Parmi les thèmes abordés ce lundi par le synode figurait la question de l’ « intercommunion », c’est-à-dire la possibilité pour des chrétiens non catholiques de recevoir la communion eucharistique. C’est ce qu’a précisé le rapporteur général du synode, le cardinal Angelo Scola.

Dans son «Rapport avant le débat général » («relatio ante disceptationem»), le patriarche de Venise a reconnu qu’il s’agit d’un « problème pastoral plutôt délicat », qui permet de mieux comprendre « l’inséparable lien entre l’Eucharistie et l’Église ».

« La causalité de l’Eucharistie dans l’Église (l’Eucharistie fait l’Église) est essentielle et prioritaire par rapport à celle de l’Église sur l’Eucharistie (l’Église fait l’Eucharistie) », a-t-il expliqué.

Rappelant que de nombreuses études ont été réalisées dans ce domaine, il a souligné « souligner la substantielle communion de foi entre l’Église catholique et les Églises orthodoxes en matière d’Eucharistie et de sacerdoce. Une communion qui, à travers un approfondissement réciproque plus important de la Célébration Eucharistique et de la Divine Liturgie, est destinée à s’accroître ».

« Il faut, en outre, saluer positivement le nouveau climat concernant l’Eucharistie dans les communautés ecclésiales nées de la Réforme. À des degrés différents et à quelques exceptions près, même ces communautés soulignent toujours plus l’importance décisive de l’Eucharistie comme élément clef dans le dialogue et dans la pratique œcuménique », a reconnu le patriarche.

Pour cette raison, a-t-il ajouté, « on peut comprendre pourquoi, même après les déclarations du Magistère à ce propos, la question suivante ne cesse d’être posée: l’«intercommunion» des fidèles appartenant aux différentes Églises et communautés ecclésiales peut-elle constituer un instrument adéquat dans le but de favoriser le chemin vers l’unité des chrétiens ? ».

« La réponse dépend d’une considération attentive de la nature de l’action eucharistique dans toute sa plénitude de mysterium fidei. La célébration eucharistique, en effet, est de par sa nature, profession de foi intégrale de l’Église », a-t-il répondu.

« Seulement dans la mesure où elle réalise la pleine profession de foi apostolique dans ce mystère, l’Eucharistie fait l’Eglise. Si c’est l’Eucharistie qui assure la véritable unité de l’Eglise, une célébration ou une participation à l’Eucharistie, qui n’implique pas le respect de l’ensemble des facteurs qui concourent à sa plénitude, finirait, au-delà de toute bonne intention, par diviser ultérieurement et à l’origine la communion ecclésiale. L’intercommunion n’apparaît donc pas comme un moyen adéquat pour atteindre l’unité des chrétiens », a poursuivi le cardinal Scola.

« Cette affirmation concernant l’intercommunion n’exclut pas qu’en des circonstances tout à fait spéciales et dans le respect de conditions objectives, l’on puisse admettre à la communion eucharistique, en tant que ‘panis viatorum’, des personnes appartenant à des Églises ou à des communautés ecclésiales qui ne sont pas en pleine communion avec l’Église catholique », a déclaré le cardinal Scola.

« Dans ce cas, une rigueur nécessaire exige que l’on parle d’hospitalité eucharistique, a-t-il souligné. Nous sommes en présence de la sollicitude pastorale (historique et salvifique) de l’Église qui vient à la rencontre de la circonstance particulière représentée par le besoin d’un fidèle baptisé ».

« Dans ces cas-ci, l’Église Catholique admet à la communion eucharistique un fidèle non catholique s’il le demande spontanément, manifeste une adhésion à la foi catholique concernant le sacrement eucharistique et se trouve spirituellement bien disposé », a-t-il poursuivi.

« Les problématiques concernant l’inadéquate catégorie d’“intercommunion” et la pratique de l’hospitalité eucharistique exigent une ultérieure réflexion à partir du lien intrinsèque entre Eucharistie et Église, sur le rapport entre communion eucharistique et communion ecclésiale. En ce sens, il pourrait être utile que l’Assemblée Synodale revienne sur cet argument », a précisé le cardinal italien.

Toutefois, « ne pas pouvoir accéder à la concélébration eucharistique ni à la communion eucharistique de la part des chrétiens de différentes Églises et communautés ecclésiales, et le caractère exceptionnel de l’hospitalité eucharistique, ne peuvent être seulement une source de douleur; elles doivent plutôt représenter une incitation permanente à l’approfondissement continu et commun du ‘mysterium fidei’ qui exige, de la part de tous les chrétiens, l’unité dans l’intégrale profession de foi », a conclu le cardinal Scola.
ZF05100301

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L’ordination des hommes mariés n’est pas la réponse au manque de prêtres

Déclarations du rapporteur du synode

ROME, Lundi 3 octobre 2005 (ZENIT.org) – L’Eglise pourrait-elle, pour faire face à la pénurie de prêtres, ordonner des fidèles mariés ? Le rapporteur du synode, le cardinal Angelo Scola a présenté cette question, que certains se posent, au synode des évêques réuni ce lundi pour sa première session.

Le cardinal Scola a précisé que certains, « guidés par le principe ‘salus animarum suprema lex’ [le salut des âmes est la loi suprême, ndlr], avancent la requête que soient ordonnés des fidèles mariés, de foi et de vertu sûres, les viri probati ».

« La demande est souvent accompagnée par la reconnaissance positive de la bonté de la discipline séculaire du célibat sacerdotal, explique le cardinal Scola dans son « Rapport avant le débat général ».

Ces mêmes personnes affirment toutefois, explique-t-il que « cette loi ne devrait pas empêcher de doter l’Eglise d’un nombre adéquat de ministres ordonnés, au cas où la pénurie de candidats au sacerdoce célibataire atteindrait des proportions extrêmement graves ».

Le patriarche de Venise estime qu’il « n’est pas nécessaire d’insister ici sur les raisons théologiques profondes qui ont amené l’Eglise latine à unir l’attribution du sacerdoce ministériel au charisme du célibat ».

« Mais une question s’impose, affirme-t-il : ce choix et cette pratique sont-ils viables sur le plan pastoral même dans des cas extrêmes comme ceux que l’on vient de mentionner ? »

« Etant strictement lié à l’Eucharistie, a expliqué le cardinal Scola, le sacerdoce ordonné participe de sa nature de don et ne peut être l’objet d’un droit. S’il est un don, le sacerdoce ordonné doit être sans cesse demandé. Il est alors très difficile d’établir le nombre idéal de prêtres au sein de l’Eglise, puisqu’il ne s’agit pas d’une “entreprise” qui aurait besoin d’un certain nombre de “cadres”! »

« Sur le plan pratique, l’urgence impérative du ‘salus animarum’ pousse à réaffirmer avec vigueur, surtout ici, la responsabilité que chaque Eglise particulière a, à l’égard de l’Eglise universelle, et par conséquent à l’égard de toutes les autres Eglises particulières. Les propositions qui seront présentées à cette Assemblée synodale en vue d’identifier les critères pour une distribution plus adéquate du clergé dans le monde seront d’une grande utilité. A ce sujet, il semble que le chemin à accomplir soit encore long », a souligné le rapporteur du synode.

« Il convient peut-être de rappeler aussi que, au cours de l’histoire, la Providence a appuyé la valeur prophétique et éducative du célibat, a conclu le cardinal Scola, en demandant entre autres une disponibilité spéciale pour le ministère sacerdotal dans les différentes formes de vie consacrée, dans le respect de leur charisme et de leur histoire. On peut citer ici la pratique de l’ordination des moines dans les Eglises orientales ou dans la tradition bénédictine ».
ZF05100302

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Les divorcés remariés et la communion eucharistique

Propositions du rapporteur général du synode des évêques

ROME, Lundi 3 octobre 2005 (ZENIT.org) – Dans son « Rapport avant le débat général », présenté ce lundi, le rapporteur général du synode, le cardinal Angelo Scola, a évoqué la question délicate de l’accès à la communion eucharistique pour les divorcés remariés.

« Personne n’ignore la tendance diffuse chez les divorcés remariés à la communion eucharistique, malgré l’enseignement de l’Église en la matière », a déclaré le cardinal Scola.

Le patriarche de Venise reconnaît qu’à la base de cette tendance « il n’y a pas simplement de la superficialité ».

Il explique que « de nombreux baptisés se sont unis en mariage sacramentel par une adhésion mécanique à la tradition ».

« Parmi ces derniers, nombreux sont ceux qui divorcent et se remarient. Mettant en pratique la vie chrétienne, certains manifestent un grave malaise et souvent une grande douleur face au fait que l’union contractée à la suite du mariage leur empêche une pleine participation à la réconciliation sacramentelle et à la communion eucharistique », poursuit-il.

Rappelant les enseignements de Jean-Paul II dans « Familiaris consortio », le cardinal explique qu’« il faut que toute la communauté chrétienne soutienne les divorcés remariés dans la conscience de ne pas être exclus de la communion ecclésiale. La participation à la célébration eucharistique permet, en tout cas, cette communion spirituelle qui, si elle est bien vécue, fait écho au sacrifice même de Jésus Christ ».

« L’enseignement du Magistère ne tend pas seulement à éviter la propagation d’une mentalité contraire à l’indissolubilité du mariage et le scandale du peuple de Dieu. Il nous met, au contraire, en face de la reconnaissance du lien objectif qui unit le sacrement de l’Eucharistie à l’ensemble de la vie du chrétien et, en particulier, au sacrement du mariage », ajoute le cardinal Scola.

« L’unité de l’Église, qui est toujours un don de Son Époux, découle en effet de façon permanente de l’Eucharistie (cf. 1Cor 10, 17), souligne-t-il. Ainsi, dans le mariage chrétien, en vertu du don sacramentel de l’Esprit, le lien conjugal, dans sa nature publique, fidèle, indissoluble et féconde, est intrinsèquement lié à l’unité eucharistique entre le Christ époux et l’Église épouse (cf. Ef 5, 31-32). De telle façon, le consensus réciproque que le mari et la femme s’échangent en le Christ et qui les constituent en communauté de vie et d’amour conjugal a, pour ainsi dire, une forme eucharistique.

Le cardinal italien reconnaît que « dans cette Assemblée, il faudra toutefois approfondir ultérieurement les modalités objectives afin de vérifier l’hypothèse de nullité du mariage canonique, tout en prêtant une grande attention aux cas différents et complexes qui se présentent ».

« La reconnaissance de la nullité du mariage doit impliquer une instance objective qui ne peut se réduire à la simple conscience des époux, même si cette dernière est soutenue par l’avis d’un guide spirituel illuminé », précise le rapporteur général du synode.

« C’est justement pour cela qu’il est indispensable de continuer dans l’œuvre de réflexion sur la nature et l’action des tribunaux ecclésiastiques afin qu’ils représentent toujours plus une expression de la vie pastorale normale de l’Église locale », poursuit le cardinal Scola.

« Outre la vigilance continue sur les temps et les coûts, on pourra prévoir des figures et des procédures juridiques plus simples et qui puissent répondre plus efficacement au soin pastoral. À ce propos, on ne manque certes pas de significatives expériences dans de nombreux diocèses. Dans cette Assemblée, les Pères synodaux auront l’occasion d’en faire connaître d’autres », souligne le cardinal.

Le patriarche de Venise insiste sur la préparation au mariage qui « reste de toute façon définitive », « tout comme un accompagnement quotidien de la vie des familles au sein de la grande demeure ecclésiale ».

« Enfin, le soin et la valorisation des nombreuses initiatives vouées à accompagner les divorcés remariées à vivre au sein de la communauté chrétienne avec sérénité le sacrifice lié objectivement à leur condition, revêt une importance tout à fait particulière », conclut le cardinal Scola.
ZF05100303

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Homélie de Benoît XVI lors de la messe d’ouverture du synode


ROME, Lundi 3 octobre 2005 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le texte intégral de l’homélie que le pape Benoît XVI a prononcée lors de la messe d’ouverture du synode qui s’est déroulée dimanche matin 2 octobre en la basilique Saint Pierre.

 

* * *



La lecture tirée du prophète Isaïe et l’Évangile de ce jour mettent sous nos yeux l’une des grandes images de l’Ecriture Sainte: l’image de la vigne. Le pain représente dans l’Écriture Sainte tout ce dont l’homme a besoin dans sa vie quotidienne. L’eau donne à la terre la fertilité: c’est le don fondamental, qui rend possible la vie. Le vin, en revanche, exprime la délicatesse de la création, il nous offre la fête dans laquelle nous dépassons les limites du quotidien: le vin “réjouit le cœur”. Ainsi le vin et avec lui la vigne sont-ils également devenus des images du don de l’amour, dans lequel nous pouvons faire dans une certaine mesure l’expérience de la saveur du Divin. Et ainsi la lecture du prophète, que nous venons d’écouter, commence-t-elle comme un cantique d’amour: Dieu s’est créé une vigne - c’est là une image de son histoire d’amour avec l’humanité, de son amour pour Israël, qu’Il s’est choisi. Le premier enseignement des lectures d’aujourd’hui est donc celui-ci: à l’homme, créé à son image Dieu a insufflé sa capacité d’aimer et donc la capacité de L’aimer Lui aussi, son Créateur. À travers le cantique d’amour du prophète Isaïe, Dieu veut parler au cœur de son peuple - ainsi qu’à chacun de nous. “Je t’ai créé à mon image et ressemblance”, dit-il à chacun de nous. “Moi-même, je suis l’amour, et tu es mon image dans la mesure où, en toi, brille la splendeur de l’amour, dans la mesure où tu me réponds avec amour”. Dieu nous attend. Il veut être aimé de nous: un semblable appel ne devrait-il donc pas toucher notre cœur? En cette heure précisément où nous célébrons l’Eucharistie, où nous inaugurons le Synode sur l’Eucharistie, Il vient à notre rencontre, il vient à ma rencontre. Trouvera-t-il une réponse? Ou arrive-t-il avec nous ce qu’il se passe avec la vigne, à propos de laquelle Dieu dit à Isaïe: “Il attendait de beaux raisins: elle donna des raisins sauvages”? Notre vie chrétienne n’est-elle donc pas plus souvent du vinaigre que du vin? Commisération sur nous-même, conflit, indifférence?

Nous sommes ainsi naturellement arrivés au deuxième enseignement fondamental des lectures d’aujourd’hui. Celles-ci parlent avant tout de la bonté de la création de Dieu et de la grandeur de l’élection à travers laquelle Il nous recherche et Il nous aime. Mais elles parlent également de l’histoire qui a eu lieu ensuite - de l’échec de l’homme. Dieu avait planté des vignes d’excellente qualité et, toutefois, du raisin sauvage a mûri. En quoi consiste ce raisin sauvage? Le bon raisin que Dieu attendait - dit le prophète - aurait dû consister dans la justice et dans la rectitude. Le raisin sauvage, ce sont en revanche la violence, le sang répandu et l’oppression, qui font gémir les peuples sous le joug de l’injustice. Dans l’Évangile, l’image change: la vigne produit du bon raisin, mais les vignerons le gardent pour eux. Ils ne sont pas disposés à le remettre au propriétaire. Ils battent et ils tuent les messagers qu’il a envoyés et ils tuent son Fils. Leur motivation est simple: ils veulent devenir eux-mêmes les propriétaires; ils prennent possession de ce qui ne leur appartient pas. Dans l’Ancien Testament, on trouve au premier plan l’accusation de violation de la justice sociale, du mépris de l’homme de la part de l’homme. En arrière plan, toutefois, apparaît que, à travers le mépris de la Torah, du droit donné par Dieu, c’est Dieu lui-même qui est méprisé; l’on veut seulement jouir de son propre pouvoir. Cet aspect est pleinement mis en évidence dans la parabole de Jésus: les vignerons ne veulent pas avoir de propriétaire - et ces vignerons constituent également pour nous un miroir. Nous les hommes, auxquels la création est pour ainsi dire confiée en gestion, nous l’usurpons. Nous voulons en être les propriétaires au premier chef et tous seuls. Nous voulons posséder le monde et notre propre vie de manière illimitée. Dieu nous est une entrave. Ou bien on Le réduit à une simple phrase pieuse ou bien Il est nié totalement, mis au ban de la vie publique, au point de perdre toute signification. La tolérance, qui admet pour ainsi dire Dieu comme une opinion privée, mais lui refuse le domaine public, la réalité du monde et de notre vie, n’est pas tolérance, mais hypocrisie. Mais là où l’homme se fait le seul propriétaire du monde et propriétaire de lui-même, la justice ne peut pas exister. Là, ne peut dominer que l’arbitraire du pouvoir et des intérêts. Bien sûr, l’on peut chasser le Fils hors de la vigne et le tuer, pour goûter de manière égoïste, tous seuls, les fruits de la terre. Mais alors, la vigne se transforme bien vite en un terrain inculte piétiné par les sangliers, comme nous dit le Psaume responsorial (cf. Ps 79, 14).

Nous parvenons ainsi au troisième élément des lectures de ce jour. Le Seigneur, dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testament, annonce le jugement à la vigne infidèle. Le jugement qu’Isaïe prévoyait s’est réalisé au travers des grandes guerres et des exils pratiqués par les Assyriens et les Babyloniens. Le jugement annoncé par le Seigneur Jésus se réfère surtout à la destruction de Jérusalem en l’an 70. Mais la menace de jugement nous concerne nous aussi, l’Église en Europe, l’Europe et l’Occident en général. Par cet Évangile, le Seigneur crie jusque dans nos oreilles les paroles qu’il adresse dans l’Apocalypse à l’Église d’Éphèse: “Si tu ne te repens, je vais venir à toi pour changer ton candélabre de son rang” (2,5). À nous aussi, la lumière peut être enlevée et nous faisons bien si nous laissons résonner cet avertissement en notre âme avec tout son sérieux, en criant dans le même temps au Seigneur: “Aide-nous à nous convertir! Donne à chacun de nous la grâce d’un véritable renouvellement! Ne permets pas que la lumière qui est au milieu de nous s’éteigne! Renforce notre foi, notre espérance et notre amour afin que nous puissions porter de bons fruits!”.

Dès lors, se pose à nous cette question: “Mais n’y a-t-il aucune promesse, aucune parole de réconfort dans la lecture et dans la page d’évangile de ce jour? La menace serait-elle le dernier mot?” Non! La promesse existe et c’est elle qui constitue le dernier mot, le mot essentiel. Nous l’entendons dans le verset de l’Alléluia, tiré de l’Évangile de Jean: “Je suis la vigne; vous, les sarments. Celui qui demeure en moi, et moi en lui, celui-là porte beaucoup de fruit” (Jn 15, 5). Par ces paroles du Seigneur, Jean nous illustre la fin dernière et véritable de l’histoire de la vigne de Dieu. Dieu ne faillit pas. À la fin, il remporte la victoire, l’amour sort vainqueur. Une allusion voilée à cette victoire se trouve déjà dans la parabole de la vigne proposée par l’Évangile d’aujourd’hui et dans ses paroles conclusives. Même à ce moment-là, la mort du Fils ne constitue pas la fin de l’histoire, même si elle n’est pas directement racontée. Mais Jésus exprime cette mort par le biais d’une nouvelle image tirée du Psaume: “La pierre qu’avaient rejetée les bâtisseurs c’est elle qui est devenue pierre de faîte...” (Mt 21, 42; Ps 117, 22). De la mort du Fils surgit la vie, un nouvel édifice se forme, une nouvelle vigne. Lui, qui à Cana, changea l’eau en vin, a transformé son sang dans le vin du véritable amour et transforme ainsi le vin en son sang. Dans le cénacle, il a anticipé sa mort et l’a transformée en don de soi, en un acte d’amour radical. Son sang est don, il est amour, et pour cette raison, il est le vrai vin que le Créateur attendait. De cette manière, le Christ même est devenu la vigne et cette vigne porte toujours du bon fruit: la présence de son amour pour nous, qui est indestructible.

Ainsi, ces paraboles débouchent à la fin sur le mystère de l’Eucharistie, dans laquelle le Seigneur nous donne le pain de la vie et le vin de son amour et nous invite à la fête de l’amour éternel. Nous célébrons l’Eucharistie bien conscients que son prix fut la mort du Fils - le sacrifice de sa vie, qui, en elle, reste présent. Chaque fois que nous mangeons ce pain et buvons à cette coupe, nous annonçons la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’il vienne, nous dit saint Paul (cf. Co 11, 26). Mais nous savons également que, de cette mort provient la vie, parce que Jésus l’a transformée en un geste oblatif, en un acte d’amour, en la modifiant ainsi profondément: l’amour a vaincu la mort. Dans la sainte Eucharistie, Il nous attire tous à Lui depuis la croix (Jn 12, 32) et nous fait devenir des sarments de la vigne qu’Il est lui-même. Si nous demeurons unis à Lui, alors nous porterons du fruit nous aussi, alors, nous aussi, nous ne produirons plus le vinaigre de l’autosuffisance, du mécontentement de Dieu et de sa création, mais le bon vin de la joie de Dieu et de l’amour du prochain. Nous prions le Seigneur de nous donner sa grâce, afin que, dans les trois semaines du Synode que nous débutons, nous ne disions pas seulement de belles choses à propos de l’Eucharistie, mais surtout que nous vivions de sa force. Nous invoquons ce don par l’intercession de Marie, chers Pères synodaux, que je salue avec tant d’affection, ainsi que les Communautés desquelles vous provenez et que vous représentez ici, afin que, dociles à l’action de l’Esprit Saint, nous puissions aider le monde à devenir dans le Christ et avec le Christ la vigne féconde de Dieu. Amen.

[Traduction de l’italien distribuée par le secrétariat général du synode des évêques]
ZF05100304

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Signification et nouveautés dans le déroulement du synode, par Mgr Nikola Eterović

Texte intégral de l’intervention du secrétaire général du synode, samedi 1er octobre

ROME, Lundi 3 octobre 2005 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le texte de l’intervention de samedi dernier, 1er octobre, du secrétaire général du synode des évêques, Mgr Nikola Eterovic, sur la signification et le développement de l’assemblée synodale.

 

* * *



Demain 2 Octobre, débutera la XI Assemblée Générale Ordinaire du Synode des Évêques sur le thème: L’Eucharistie: source et sommet de la vie et de la mission de l’Église. Le Synode des Évêques commence par la Messe, présidée par Sa Sainteté Benoît XVI et concélébrée par près de 350 pères synodaux et autres participants à la réunion synodale. Il est significatif que le Synode des Évêques, qui a pour thème l’Eucharistie, commence par la célébration de la Messe. Par ce geste, les pères synodaux, élus au sein de l’épiscopat de l’Église Catholique et donc, le Peuple de Dieu présent dans le monde entier, rendent louange à Dieu le Père qui est aux cieux et invoquent la grâce de l’Esprit Saint, don du Seigneur Jésus Christ ressuscité et présent au milieu des siens, en particulier dans le sacrement de l’Eucharistie. C’est dans une telle perspective de foi, d’espérance et de charité eucharistique que se dérouleront les travaux synodaux.

La célébration de la XI Assemblée Générale Ordinaire du Synode des Évêques a lieu lors du 40ème anniversaire de son institution, le 15 Septembre 1965, de la part du Serviteur de Dieu, le Pape Paul VI, avec motu proprio Apostolica sollicitudo. Il n’est donc pas surprenant qu’au cours de la prochaine assemblée, une session soit consacrée à la commémoration de cet important événement ecclésial. Le Synode des Évêques, un des fruits prometteurs du Concile Vatican II, a démontré, au cours des quatre dernières décennies, qu’il constituait un instrument très valable en vue de l’exercice de la collégialité épiscopale et de l’approfondissement de la communion ecclésiale. Dans la Lettre Apostolique Apostolica sollicitudo que nous avons déjà mentionnée, ont été indiquées clairement tant la nature que la finalité du Synode des Évêques. Ces caractéristiques propres ont ensuite été recueillies et exprimées en termes juridiques dans les canons 342 à 348 du Code de Droit canonique. Peut-être n’est-il pas inutile de rappeler qu’outre à renforcer les liens d’union entre les Évêques et entre ceux-ci et le Saint-Père, Évêque de Rome, le Synode a pour but d’assister et de conseiller le Souverain Pontife dans la sauvegarde et le renforcement de la foi et des moeurs, ainsi que dans l’observance et la consolidation de la discipline ecclésiastique. En outre, il relève de la mission du Synode d’étudier les problèmes relatifs à l’activité de l’Église dans le monde et de suivre avec une attention particulière l’activité missionnaire de l’Église.

Depuis son institution, voici 40 ans, le Synode des Évêques a apporté une contribution notable à la promotion du caractère synodal de l’Église Catholique, lié à des questions d’importance fondamentale pour la vie de la communauté des fidèles, questions qui correspondent, en grande partie, aux thèmes des différentes réunions synodales. Dans cette œuvre, un rôle particulier a été revêtu par les Conseils ordinaires, extraordinaires ou spéciaux de la Secrétairerie du Synode des Évêques au travers de nombreuses réunions de préparation et d’application, en étroite union avec le Saint-Père, Chef du Corps épiscopal et Président du Synode des Évêques. L’expression privilégiée de cet aspect synodal, caractérisé par sa dimension collégiale, a été atteint au cours de 20 Assemblées synodales, dont 10 Ordinaires, deux Extraordinaires et huit Spéciales. Avec cette prochaine XI Assemblée Générale Ordinaire, le nombre des Assemblées synodales s’élèvera à 21. Sachant que son existence remonte à 40 ans, il en résulte qu’un Synode des Évêques a eu lieu tous les 19 mois au sein de l’Église Catholique.

Quelques données relatives à la prochaine réunion synodale

Au prochain Synode des Évêques, participeront 256 pères synodaux provenant de 118 pays. Il s’agit du plus grand nombre de participants à une réunion synodale. Par exemple, le Synode de 2001 avait compté 247 pères synodaux.

Au nombre de ces 256 pères synodaux, 177 ont été élus, 39 participent ex officio, 40 sont nommés par le Saint-Père. Parmi eux, se trouvent entre autres 55 Cardinaux, 8 Patriarches, 82 Archevêques, 123 Évêques, 36 Présidents de Conférences épiscopales et 12 Religieux.

Les pères synodaux proviennent de tous les continents. En particulier, 50 proviennent d’Afrique, 59 d’Amérique, 44 d’Asie, 95 d’Europe et 8 d’Océanie.

Sont par ailleurs présents 32 Experts et 27 Auditeurs provenant des cinq continents. Une contribution importante au déroulement des travaux est par ailleurs fournie par les Assistants et, naturellement, par les traducteurs dans les 6 langues du Synode: latin, italien, français, espagnol, anglais et allemand.

Douze Églises et communautés ecclésiales ont également été invitées à envoyer leurs représentants au Synode des Évêques, et dix d’entre elles ont, pour l’heure, indiqué le nom de leurs représentants. Les Délégués fraternels participent aux travaux et peuvent intervenir mais ne peuvent pas voter. Cette prérogative appartient en effet aux 256 pères synodaux.

Pour la préparation de l’assemblée synodale, les membres de la Secrétairerie générale, équipe réduite quant au nombre mais dynamique, et à qui vont mes plus sincères remerciements, ont effectué un excellent travail, souvent même de façon silencieuse et en toute abnégation.

Nouveautés en termes de méthodologie synodale

Sur la base du calendrier des travaux, il est facile de constater que sont prévues 23 Congrégations générales et 7 sessions pour les Carrefours.

Le Saint-Père Benoît XVI a bien volontiers approuvé certaines nouveautés quant à la méthodologie synodale, nouveautés qui ont pour but de rendre la réunion synodale plus souple, de permettre une plus grande participation, et par conséquent une collégialité encore plus grande.

Étant donné que le Synode aura une durée de trois et non pas de quatre semaines, et que le nombre des participants est très élevé, il a été nécessaire de réduire la durée des interventions des pères synodaux de huit à six minutes et de diminuer le nombre de sessions des Carrefours.

Les pères synodaux sont priés de suivre un certain ordre en matière de prises de parole, en suivant les quatre parties de l’Instrumentum laboris. Cette suggestion, par ailleurs déjà présente dans l’Ordo Synodi, devrait faciliter la concentration de la réflexion qui connaîtra un moment privilégié au cours des discussions libres dans la salle du Synode, au terme des Congrégations générales quotidiennes, à savoir de 18 à 19 heures.

Afin de favoriser une plus importante participation, les pères synodaux éliront huit membres de la Commission pour le Message qui sera approuvé par l’Assemblée et publié au terme des travaux. Quatre autres membres de cette même Commission seront nommés par le Saint-Père.

Pour des raisons pratiques, le vote électronique sera introduit ad experimentum pour des décisions de moindre importance.

La salle du Synode a été modernisée, en particulier en ce qui concerne l’éclairage, l’air conditionné et les services vidéo.

Il s’agit d’un certain nombre d’innovations méthodologiques, qui s’inscrivent bien dans l’histoire de l’institution synodale. En effet, en quarante ans, la méthode des travaux synodaux a connu différentes modifications visant, en fin de compte, à favoriser l’approfondissement de la collégialité épiscopale, en offrant des conseils valides au Saint-Père dans l’exercice du primat pétrinien pour le bien de l’Église Universelle.

Il est probable qu’aucune Assemblée synodale n’a été célébrée, comme celle-ci, dans une telle atmosphère de prière si fervente et de participation religieuse de millions de fidèles qui, en cette Année de l’Eucharistie, invoquent du Seigneur la grâce de trouver Celui qu’ils ont déjà rencontrés dans la célébration de la Messe, mémorial de la Passion, mort et résurrection du Seigneur Jésus, re-présentation de son sacrifice, participation personnelle et communautaire au banquet des noces de l’Agneau immolé. Cette atmosphère de religieuse attente et de participation offre l’espérance fondée que la prière chorale de l’Église sera écoutée par Dieu, Un et Trine, et que, du Synode des Évêques, pourra découler un élan renouvelé dans l’annonce de l’Évangile, bonne nouvelle pour l’homme contemporain, nouvelle évangélisation centrée sur le mystère eucharistique, dont les conséquences ne manqueront pas de favoriser une renaissance de la vie de foi, d’espérance et de charité, que les fidèles ouverts à l’inspiration de l’Esprit Saint, ne manqueront pas de traduire, dans le cadre d’une créativité caritative adaptée, en de nombreuses œuvres de promotion humaine.

[Traduction de l’italien distribuée par le secrétariat général du synode des évêques]
ZF05100305

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Calendrier des travaux du synode



ROME, Lundi 3 octobre 2005 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le calendrier des travaux du synode, distribué par le secrétariat général du synode des évêques.

Dimanche 2 octobre

9.30
Inauguration solennelle avec concélébration de la Sainte Messe en la Basilique Patriarcale de Saint-Pierre

Lundi 3 octobre

9.00 - 12.30
1ère Congrégation générale
Salutation du Président Délégué
Rapport du Secrétaire Général
Rapport avant le débat général

16.30 - 19.00
2ème Congrégation générale
Début de la discussion génerale

18.00 - 19.00
Interventions libres

Mardi 4 octobre

9.00 - 12.30
3ème Congrégation générale
Élection de la Commission du message - I
Continuation de la discussion générale

16.30 - 19.00
4ème Congrégation générale
Continuation de la discussion générale

18.00 - 19.00
Interventions libres

Mercredi 5 octobre

9.00 - 12.30
Carrefours (Ie Session)
Élection des Modérateurs et des Rapporteurs
Discussion sur le thème du Synode

16.00
Réunion des Modérateurs et des Rapporteurs
16.30 - 19.00
5ème Congrégation générale
Continuation de la discussion générale

18.00 - 19.00
Interventions libres

Jeudi 6 octobre

9.00 - 12.30
6ème Congrégation générale
Élection de la Commission du message - II
Continuation de la discussion générale

16.30 - 19.00
7ème Congrégation générale
Continuation de la discussion générale

18.00 - 19.00
Interventions libres

Vendredi 7 octobre

9.00 - 12.30
8ème Congrégation générale
Continuation de la discussion générale

16.30 - 19.00
9ème Congrégation générale
Continuation de la discussion générale

18.00 - 19.00
Interventions libres

Samedi 8 octobre

9.00 - 12.30
10ème Congrégation générale
Continuation de la discussion générale

16.30 - 19.00
Commémoration du XLº Anniversaire de l’Institution du Synode des Évêques

Dimanche 9 octobre

Repos
Lundi 10 octobre

9.00 -12.30
11ème Congrégation générale
Continuation de la discussion générale

16.30 - 19.00
12ème Congrégation générale
Continuation de la discussion générale

18.00 - 19.00
Interventions libres

Mardi 11 octobre

9.00 - 12.30
13ème Congrégation générale
Continuation de la discussion générale
Audition des Auditeurs (I)

16.30 - 19.00
14ème Congrégation générale
Continuation de la discussion générale
Audition des Délégués fraternels

18.00 - 19.00
Interventions libres

Mercredi 12 octobre

9.00 - 12.30
15ème Congrégation générale
Continuation de la discussion générale
Audition des Auditeurs (II)

l6.30 -19.00
16ème Congrégation générale
Rapport après le débat général

Jeudi 13 octobre

9.00 - 12.30
Carrefours (IIe Session)
Préparation des Propositions

16.30 - 19.00
Carrefours (IIIe Session)
Préparation des Propositions

Vendredi 14 octobre

9.00 - 12.30
Carrefours (IVe Session)
Préparation des Propositions

16.30 - 19.00
17ème Congrégation générale
Présentation en Salle des Rapports des Carrefours

19.00
Remise des Propositions à la Secrétairerie Générale

Samedi 15 octobre

9.00 - 12.30
18ème Congrégation générale
Élection du Conseil (I)
Présentation du schéma du Message
Discussion du Message

16.30
Audience du Souverain Pontife avec les enfants de la Première Communion

16.30-19.00
Pas de Congrégation

Réunification des Propositions par le Rapporteur Général, le Secrétaire Spécial et les Rapporteurs des Carrefours

Dimanche 16 octobre

Repos

Réunification des Propositions par le Rapporteur Général, le Secrétaire Spécial et les Rapporteurs des Carrefours

Lundi 17 octobre

9.00 - 12.00
Pas de Congrégation

Réunification des Propositions par le Rapporteur Général, le Secrétaire Spécial et les Rapporteurs des Carrefours
16.30 - 19.00
Pas de Congrégation

Réunification des Propositions par le Rapporteur Général, le Secrétaire Spécial et les Rapporteurs des Carrefours

Mardi 18 octobre

9.00 - 12.30
19ème Congrégation générale
Présentation de la Liste unifiée des Propositions

16.30 - 19.00
Carrefours (Ve Session)
Préparation des Amendements aux Propositions

Mercredi 19 octobre

9.00 - 12.30
Carrefours (VIe Session)
Préparation des Amendements aux Propositions

16.30 - 19.00
Carrefours (VIIe Session)
Préparation des Amendements aux Propositions

19.00
Remise des Amendements collectifs à la Secrétairerie Générale

Jeudi 20 octobre

9.00 - 12.30
Pas de Congrégation

Étude des Amendements collectifs aux Propositions par le Rapporteur Général, le Secrétaire spécial et les Rapporteurs des Carrefours

16.30 - 19.00
Pas de Congrégation

18.00
Concert Symphonique

Étude des Amendements collectifs aux Propositions par le Rapporteur Général, le Secrétaire spécial et les Rapporteurs des Carrefours
Vendredi 21 octobre

9.00 - 12.30
20ème Congrégation générale
Élection du Conseil (II)
Présentation et approbation du Message

Étude des Amendements collectifs aux Propositions par le Rapporteur Général, le Secrétaire spécial et les Rapporteurs des Carrefours

17.30 - 19.00
21ème Congrégation générale
Présentation des Propositions amendées

Samedi 22 octobre

9.00 - 12.30
22ème Congrégation générale
Vote des Propositions: Placet - Non Placet

13.00
Repas fraternel avec le Saint-Père

17.30 - 19.00
23ème Congrégation générale
Résultat du vote des Propositions
Conclusion - Salutations

Dimanche 23 octobre

10.00
Concélébration solennelle de la Sainte Messe en conclusion du Synode en la Basilique Patriarcale de Saint-Pierre

Cité du Vatican, le 14 Septembre 2005

Nikola Eterović
Archevêque titulaire de Sisak
Secrétaire Général

[Traduction de l’original en latin distribuée par le secrétariat général du synode des évêques]
ZF05100306

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Qu’est-ce que le synode des évêques et à quoi sert-il ?


ROME, Lundi 3 octobre 2005 (ZENIT.org) – « Le Synode des Évêques est une institution permanente établie par le Pape Paul VI, le 15 septembre 1965, en réponse au désir exprimé par les Pères du Concile Vatican II de maintenir vivant l'esprit engendré par l'expérience conciliaire », explique un document distribué par le secrétariat général du synode des évêques.

« Le mot «synode» vient de deux mots grecs: syn qui signifie «ensemble», et hodos qui signifie «chemin» ou «marcher ensemble» ».

« Le Synode se définit, généralement, comme une assemblée d’évêques représentant l’épiscopat catholique, et ayant le devoir d’aider le Pape à gouverner l’Église universelle en remettant leurs avis. Le Pape Jean-Paul II a désigné le Synode comme “une expression particulièrement féconde et un instrument de la collégialité des évêques” (Discours au Conseil de la Secrétairerie du Synode des Évêques, le 30 avril 1983: L’Osservatore Romano, 1º mai 1983) ».

Le cardinal Silvio Oddi, alors archevêque et Pro-Nonce apostolique en République Arabe Unie (Égypte), proposait, le 5 novembre 1959, d’établir « un corps consultatif ». Il déclarait: « On se plaint, en beaucoup d’endroits dans le monde, de ce que l’Église n’ait pas, en plus des Congrégations Romaines, un organisme consultatif permanent. Aussi, une sorte de ‘Concile en miniature’ devrait-il être établi, comprenant des représentants de toute l’Église qui se réunirait périodiquement, ne fut-ce qu’une fois par an, pour discuter des problèmes majeurs, et pour suggérer de nouvelles pistes possibles dans les tâches s’imposant à l’Église ».

Le 22 décembre 1959, le cardinal Bernardus Alfrink, archevêque d’Utrecht, écrivait: « En termes clairs, le Concile proclame que le gouvernement de l’Église universelle est, de droit, exercé par le collège des évêques avec le Pape à sa tête. Il s’ensuit qu’en un sens chaque évêque pris individuellement est responsable du soin de l’Église universelle, et que, par ailleurs aussi, tous les évêques participent au gouvernement de l’Église universelle. Cela peut se faire non seulement par la convocation d’un Concile oecuménique, mais aussi par la création d’institutions nouvelles. Peut-être un conseil permanent d’évêques particulièrement qualifiés, choisis dans toute l’Église, pourrait-il remplir une fonction législative en union avec le Souverain Pontife et les cardinaux de la Curie Romaine. Les Congrégations Romaines ne garderaient alors qu’un pouvoir consultatif et exécutif ».

« Finalement, à la fin du discours inaugural de la dernière Session du Concile Vatican II (14 septembre 1965), Paul VI lui-même rendit publique son intention d’établir le Synode des Évêques, en ces termes: « Cela Nous est une joie d’annoncer que va être institué, selon le souhait de ce Concile, un ‘Synode des Évêques’, constitué d’évêques nommés en majorité par les Conférences épiscopales, avec notre approbation. Ce Synode sera convoqué par le Souverain Pontife, selon les besoins de l’Église, afin d’apporter ses avis et son concours, quand le bien général de l’Église paraîtra l’exiger ».

Le lendemain matin, le 15 septembre 1965, à l'ouverture de la 128ème Assemblée Générale, Mgr Pericle Felici, Secrétaire Général du Concile, annonçait la promulgation du Motu proprio Apostolica sollicitudo qui instituait officiellement le Synode des Évêques.

« La caractéristique principale du Synode des Évêques est d’être au service de la communion et de la collégialité des évêques du monde avec le Saint-Père. Il n’est pas un simple organisme avec une compétence limitée comme c’est le cas pour les Congrégations et les Conseils de la Curie Romaine. Au contraire, il a une compétence entière pour traiter de n’importe quel sujet en accord avec la procédure fixée par le Saint-Père dans la lettre de convocation ».

« Le Synode des Évêques, avec la Secrétairerie Générale qui en est sa structure permanente, ne fait pas partie de la Curie Romaine et ne dépend pas d’elle ; il est subordonné directement et uniquement au Saint-Père, avec lequel il est associé dans le gouvernement universel de l’Église ».

« Le Synode des Évêques se réunit et entre en fonction uniquement quand le Saint-Père estime nécessaire ou opportun de consulter l’épiscopat qui, lors d’une Assemblée synodale exprime « son opinion sur des sujets très importants et sérieux » (Paul VI, Discours aux Cardinaux, 24 juin 1967) ».
ZF05100307

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P
rière pour le synode des évêques


ROME, Lundi 3 octobre 2005 (ZENIT.org) – Nous reprenons ci-dessous la prière pour le synode des évêques publiée par le secrétariat général du synode.

 

* * *



Seigneur Jésus Christ, que le Père nous a demandé d’écouter comme son Fils bien-aimé: illumine ton Église, afin que celle-ci n’ait rien de plus saint que d’entendre ta voix et venir à ta suite. Toi, qui es le Souverain Pasteur et Guide de nos esprits, tourne les yeux vers les Pasteurs de l’Église, qui se réunissent ces jours-ci avec le bienheureux Successeur de Pierre pour célébrer le Synode, et daigne les sanctifier dans la vérité et les confirmer dans la foi et dans l’amour.

Seigneur Jésus Christ, envoie ton Esprit d’amour et de vérité sur les Évêques qui célèbrent le Synode et sur ceux qui les assistent dans l’accomplissement de leurs fonctions. Concède-leur de percevoir avec foi dans leur âme le souffle que l’Esprit insuffle aujourd’hui dans les Églises et de recevoir de lui l’enseignement de la vérité; fais en sorte que les fidèles, purifiés et soutenus par leur engagement, adhèrent à l’Évangile du salut qui est ton oeuvre, en devenant oblation vivante au Dieu du ciel.

Que Marie, la Très Sainte Mère de Dieu et Mère de l’Église, assiste aujourd’hui les Évêques comme autrefois les Apôtres au Cénacle et intercède à travers son soutien maternel, afin qu’ils honorent la communion fraternelle, qu’ils aient la prospérité et la paix de jours sereins et, qu’en scrutant avec amour les signes des temps, ils célèbrent la majesté de Dieu, Seigneur miséricordieux de l’histoire, à la louange et gloire de la Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint Esprit. Amen.
ZF05100308

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Entretien



Le cardinal Péter Erdö dévoile le visage de l’Eglise en Hongrie (I)
Entretien avec le nouveau président de la Conférence épiscopale hongroise

ROME, Lundi 3 octobre 2005 (ZENIT.org) – A l’issue du mandat de président de Mgr Istvan Seregély, l’Assemblée ordinaire de la Conférence épiscopale hongroise s’est réunie du 6 au 8 septembre, et a élu son nouveau président, le cardinal Péter Erdö, archevêque d’Esztergom-Budapest, primat de Hongrie.

A quelques jours de son élection le cardinal Erdö a répondu pour Zenit aux questions de Viktoria Somogyi. Dans cet entretien le cardinal décrit la situation actuelle de l’Eglise dans son pays et les différents défis auxquels elle est confrontée. Nous publions ici la première partie de cet entretien.

Q : Après les années difficiles du totalitarisme et le sacrifice silencieux de nombreux religieux et laïcs, l’Eglise catholique en Hongrie bénéficie d’une plus grande liberté d’expression et d’évangélisation. Quelles sont les difficultés actuelles et les espoirs pour l’avenir ?

Card. Erdö : Pour pouvoir affronter les difficultés actuelles il faut d’abord réfléchir un peu sur les années difficiles du totalitarisme. A la fin de l’époque socialiste les problèmes les plus graves ne venaient certainement pas d’une persécution ouverte et directe. Bien sûr il existait une certaine répression mais il y avait déjà à cette époque une « déformation » de la société et des mentalités : je pense surtout à ce que l’on a appelé le « communisme goulasch », célèbre durant les dernières années du régime de Janos Kadar. Il a eu pour effet une conversion, même excessive, des personnes à l’individualisme, avec une concentration de l’attention sur le bien-être personnel, quelques fois de manière futile, et l’habitude de raisonner à brève échéance sans penser à un « avenir plus grand », puisqu’il n’y avait plus de grands idéaux.

Cet égoïsme de petite bourgeoisie a beaucoup freiné l’enthousiasme et l’idéalisme de la société. Ce type de « transformation » ou de « déformation » est présent aujourd’hui encore dans la société. On ne se libère pas facilement d’un tel poids, comme des problèmes, par exemple, causés par les limitations juridiques. Dans notre société le nombre d’avortements est encore très élevé et la natalité est la plus basse de toute l’Europe. Nous perdons chaque année 40.000 habitants, ce qui est une perte importante, pour un pays de dix millions de personnes. Il manque donc une vision d’ensemble de l’avenir ; tous les types d’« idéaux » sont absents et c’est aussi la raison pour laquelle la sensibilité à la religion est assez faible.

C’est de ce contexte qu’a émergé notre « liberté institutionnelle », mais l’Etat, pour ce qui est de ses compétences, ne peut, en premier lieu, changer que les conditions institutionnelles. Il faudra peut-être attendre plusieurs décennies avant que ces changements sociaux n’entraînent un changement psychologique et moral : un changement de comportement dans la société. A la grande liberté, au grand changement, certes présents et importants, vient s’opposer le poids encore conséquent de la mentalité générale auquel s’ajoutent les problèmes typiques de l’Occident, caractérisés par un sécularisme profond. Le développement institutionnel a certes été spectaculaire au cours des quinze dernières années surtout en ce qui concerne les écoles, les maisons de retraites, les institutions sociales et de bienfaisances.

Q : Comment l’Eglise fait-elle pour maintenir vivante sa tradition philosophique et morale dans les institutions culturelles – écoles primaires et secondaires, universités, centres de formation – et dans les secteurs de la société plus sensibles à l’accueil et à l’écoute de l’enseignement religieux ?

Card. Erdö : La religion à l’école ne fait pas partie du cursus en Hongrie. Les leçons sont données à l’école mais avec une séparation très nette des autres matières. Cet enseignement touche entre 25 et 30 % des jeunes ; alors qu’en vérité, la présence à la messe du dimanche atteint 10 à 12% des catholiques. Il est clair que l’enseignement de la religion à l’école se trouve dans une « situation missionnaire ». Malheureusement les résultats ne sont pas encourageants : parmi les jeunes qui reçoivent cette éducation, très peu trouvent ensuite le chemin de l’Eglise, de la communauté paroissiale, de la messe du dimanche et des sacrements.

Nous devons donc voir comment améliorer cet enseignement, également au niveau humain, sans toutefois en oublier le contenu. Cette « dépression générale » ne caractérise pas seulement notre société mais l’Occident tout entier où l’absence de notions claires est évidente et où l’on ressent une « déliquescence culturelle » telle que même les croyants ne connaissent pas leur foi en profondeur.

Les jeunes adultes et les adolescents – je fais naturellement référence à ceux qui viennent à l’Eglise –, ont aussi souvent des « choses étranges » dans la tête. Il est donc important que l’enseignement de la religion possède des contenus clairs et puisse présenter toute la richesse de notre foi, pas seulement des points particuliers. L’on ne doit pas se contenter de transmettre les différents sentiments positifs d’humanité, de fraternité ou de religiosité de manière générale, mais il faut transmettre le contenu de la foi.

Q : Il y a en Hongrie une présence importante d’instituts religieux et séculiers ainsi que de congrégations engagées dans différents domaines pastoraux. De quels espaces bénéficient actuellement les nouveaux mouvements ecclésiaux et comment peut-on les approcher ?

Card. Erdö : Il existe – et il existait, naturellement – des mouvements de spiritualité provenant surtout de l’Occident, du monde latin, notamment de France, d’Italie et d’Espagne, relativement actifs. Ceux-ci n’ont toutefois pas le même succès que dans d’autres pays, comme les pays slaves autour de nous, peut-être parce que notre société est plus fatiguée, ou, parce que les gens hésitent plus à s’engager dans les mouvements. De nombreux jeunes ont peur de faire un choix de vie – le mariage au bon moment, un travail, une vocation sacerdotale ou religieuse – et ils ont également peur de l’engagement dans le cadre d’un mouvement. Les mouvements ont donc de nombreux sympathisants mais assez peu de personnes s’engagent vraiment.

Q : Au lendemain des joyeuses images des JMJ de Cologne, auxquelles ont pris part des milliers de jeunes du monde entier, quelle est la relation entre l’Eglise et les jeunes en Hongrie ? De quelle manière s’effectue leur approche de la pratique religieuse et de l’engagement ecclésial ?

Card. Erdö : J’ai déjà répondu en partie dans la question précédente, mais je pourrais ajouter qu’il existe bien sûr, dans chacun de nos diocèses, des sections spécialisées dans le travail avec les jeunes. Il ne s’agit pas d’un travail avant tout culturel mais pastoral : la catéchèse, la pastorale du mariage ou de la préparation au mariage ont un rôle très important. Il existe en outre des groupes de jeunes ainsi que des rencontres diocésaines, régionales et nationales. Je suis heureux de citer, par exemple, la rencontre de Nagymaros qui se distingue depuis des décennies dans le cadre hongrois. Il y a aussi les pèlerinages pour les jeunes qui commencent à devenir un peu à la « mode ».

Les écoles catholiques et, bien sûr, l’université catholique, offrent le cadre institutionnel adapté pour la rencontre et le dialogue avec les jeunes. Toutefois, là aussi, il est nécessaire de réfléchir plus en profondeur que ce que nous avons fait jusqu’à présent, pour accroître l’efficacité de ces rencontres. Combien, parmi nos étudiants, nos élèves trouvent le chemin de la vie religieuse ? Il y a bien sûr des chapelles où l’on célèbre la messe et où se déroulent des fonctions liturgiques et pastorales, dans les universités et les différentes écoles. Mais il n’est pas facile d’en mesurer l’efficacité.

Il faut être optimiste ! Nous devons rencontrer les familles des jeunes pour offrir un nouveau chemin à toute la famille. Il n’est pas facile de trouver les instruments adaptés mais l’on note un grand engagement. Au niveau de la conférence épiscopale, il y a un évêque responsable du travail avec les jeunes et des équipes bien formées à l’organisation de ce type de travail, qui se sont fortement engagées pour les JMJ de Cologne. Ceux qui sont rentrés de Cologne sont remplis d’enthousiasme malgré les difficultés et le manque de confort auxquels ils ont été confrontés. Tous ont été impressionnés par les catéchèses auxquelles ils ont assisté, par la rencontre avec le Saint-Père, la liturgie et également par la cordialité personnelle des Allemands. L’ouverture des croyants d’Allemagne à été une surprise pour nos jeunes.

[Fin de la première partie]
ZF05100309

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International



Centre des Volontaires de la Souffrance : Faire de la douleur un chemin de sainteté
Association consacrée à l’accompagnement des personnes souffrantes

ROME, Lundi 3 octobre 2005 (ZENIT.org) – « La souffrance et la douleur ont un sens salvifique, au point que les personnes qui souffrent peuvent devenir des témoins actifs de l’évangélisation ». C’est la conviction de la Confédération internationale du Centre des Volontaires de la souffrance (CVS) qui a organisé sa première Assemblée, à Rome, du 15 au 20 septembre. La Confédération du CVS est un organisme de droit pontifical qui œuvre dans près de vingt pays.

La devise des CVS est : « Une association de personnes qui marchent auprès de chaque homme qui souffre et qui font de la douleur humaine un chemin de sainteté », et leur objectif est de faire en sorte que le malade développe son propre chemin vers la foi adulte.

C’est précisément dans cette optique que l’on a rappelé, au cours de l’Assemblée, que le malade ne doit pas être vu comme un problème pour les agents pastoraux, mais comme un sujet actif dans la catéchèse, pouvant même stimuler la foi des autres.

A l’issue des travaux de l’Assemblée, don Armando Afiero, qui a été élu président de la Confédération internationale du CVS, a proposé des directives d’intervention tant au plan pastoral que de l’organisation.

Prenant appui sur les enseignements du serviteur de Dieu, Mgr Luigi Novarese, fondateur du CVS, don Armando a expliqué : « Nous voudrions que notre slogan « placer l’Evangile dans la douleur », soit accueilli dans l’Eglise ».

« Dans Salvifici doloris il est dit que la voie de l’Eglise est l’homme qui souffre parce qu’à travers l’expérience de la douleur l’homme risque de s’éloigner de Dieu, a-t-il ajouté, vivant la douleur elle-même comme un problème, ne réussissant donc pas à voir la vie – en particulier sa vie – comme un mystère, certes, mais également comme un don de Dieu ».

Le nouveau président de la Confédération internationale du Centre des Volontaires de la souffrance a précisé que « le témoignage de la compréhension de la valeur de la vie et l’engagement réel à aider les autres à trouver leur place dans le dessein de Dieu et dans la société, partagés et vécus avec qui semble ne pouvoir faire autre que recevoir des aides des autres, ont été et sont encore, des points saillants de notre apostolat, irremplaçable et auquel on ne peut renoncer ».

« Nous nous rendons compte, a commenté Aufiero, que tout cela pourrait devenir un objectif impossible à atteindre si nous ne nous posions pas la question de savoir quelle doit être la méthode d’approche et ensuite d’accompagnement de la personne qui souffre ? ».

Une question à laquelle a répondu don Luciano Ruga, en qualité de responsable des Ouvriers silencieux de la croix (une association qui coordonne la Confédération internationale), affirmant que « la Confédération internationale du CVS a décidé d’intervenir précisément dans ce secteur (elle le fera en contactant toutes les conférences épiscopales) proposant sa propre dynamique apostolique, qui ne prévoit pas seulement l’individualisation des malades qui ont besoin de mûrir spirituellement, mais enseigne à les accompagner, enseigne à les écouter, à faire découvrir la chaleur de la parole de Dieu et la joie de la fraction du pain communautaire.
ZF05100310

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- Documents web -



Rapport avant le débat général, par le cardinal Scola
Texte intégral dans la page web de Zenit

ROME, Lundi 3 octobre 2005 (ZENIT.org) – Le « Rapport avant le débat général », présenté ce lundi matin à l’Assemblée du synode, par le cardinal Angelo Scola, patriarche de Venise et rapporteur général de cette Assemblée synodale, est disponible dans la page web de Zenit, dans la section « Documents ».
ZF05100311

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