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28 août 2005
Rome
Incendie meurtrier à Paris : Message de Benoît XVI
JMJ de Cologne : L’adoration n’est pas « un luxe mais
une priorité ».
« Ne laissez pas la flamme s’éteindre », appel du pape
aux jeunes
Kuweit, Bahreïn, Yémen, Qatar : Mgr El-Hachem nonce
apostolique
International
Cracovie : 70.000 personnes autour de Mgr Dziwisz
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L’expérience vécue à Cologne :
Paroles de Benoît XVI avant l’angélus
Rome
Incendie meurtrier à
Paris : Message de Benoît XVI
Le pape « s’associe par la prière à la peine des
familles endeuillées »
ROME, Dimanche 28 août 2005 (ZENIT.org)
– Le pape Benoît XVI a fait parvenir un message de condoléances à
l’archevêque de Paris, Mgr André Vingt-trois à la suite du tragique
incendie qui a fait 17 victimes dans un immeuble du Boulevard Auriol,
dans le 13e arrondissement.
Ce télégramme du cardinal Angelo Sodano, secrétaire d’Etat dit : «
Apprenant le tragique incendie survenu à Paris, qui a fait de nombreuses
victimes, pour la plupart des enfants, le Saint-Père s’associe par la
prière à la peine des familles endeuillées, et il confie les victimes à
la miséricorde de Dieu, le priant de les accueillir dans sa paix et dans
sa lumière ».
« Il demande au Seigneur, ajoute le télégramme, de soutenir les familles
qui ont perdu des proches, particulièrement des enfants, afin qu’elles
gardent courage et trouvent le soutien nécessaire pour traverser cette
épreuve, et il exprime sa profonde sympathie aux blessés ainsi qu’aux
sauveteurs dont il salue le travail courageux. De grand cœur, le pape
demande au Tout-Puissant de faire descendre sur tous l’abondance de ses
bénédictions ».
« France : Un immeuble brûle à Paris, dix sept émigrés meurent »,
titrait samedi 27 août, à la une, L’Osservatore Romano en italien.
Le bilan de la tragédie fait état de 14 enfants (dont un bébé), une
femme enceinte et deux hommes tués. La Croix-Rouge a signalé qu'une mère
de famille africaine a perdu quatre de ses six enfants dans l'incendie,
et qu'un cinquième enfant a été blessé. L’incendie a fait également 30
blessés dont deux graves.
Plus de 130 personnes, dont une centaine d'enfants, originaires du Mali,
du Sénégal, de Côte d'Ivoire, de Gambie, logeaient dans l'édifice de 7
étages des années 20, en attendant un logement définitif.
Ces familles avaient été logées dans cet immeuble, dont le dernier étage
était muré, par des organisations caritatives. Ils sont actuellement
hébergés dans un gymnase en attendant un logement définitif. Une famille
aurait déjà retrouvé un logement.
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JMJ de Cologne :
L’adoration n’est pas « un luxe mais une priorité ».
Le message des jeunes à leurs pasteurs
ROME, Dimanche 28 août 2005 (ZENIT.org)
– « L’adoration n’est pas «un luxe mais une priorité» », déclare Benoît
XVI.
A Cologne, les jeunes ont lancé un message à leurs pasteurs, a souligné
le pape Benoît XVI dans son allocution avant l’angélus de midi de ce
dimanche dans la cour du palais apostolique de Castelgandolfo, en
présence de milliers de pèlerins de différents pays.
« L’expérience vécue à Cologne à l’occasion de la Journée mondiale de la
Jeunesse, la semaine dernière, a vraiment été une expérience ecclésiale
extraordinaire, avec la participation d’un très grand nombre de jeunes
de toutes les parties du monde, accompagnés de nombreux évêques,
prêtres, religieux et religieuses. Cela a été, a déclaré le pape, un
événement providentiel de grâce pour l’Eglise entière ».
« En parlant avec les évêques d’Allemagne, un peu avant mon retour en
Italie, je disais que les jeunes ont lancé à leurs pasteurs, et d’une
certaine façon à tous les croyants, un message qui est en même temps une
demande : «Aidez-nous à être des disciples et des témoins du Christ.
Comme les Mages, nous sommes venus pour le rencontrer et pour l’adorer»,
a poursuivi l’évêque de Rome.
Le pape Benoît XVI soulignait les difficultés sur le chemin des jeunes :
« De Cologne, les jeunes sont repartis vers leurs villes et leurs
nations, animés d’une grande espérance, sans cependant perdre de vue les
nombreuses difficultés, les obstacles et les problèmes qui, à notre
époque accompagnent la recherche authentique du Christ, et la fidèle
adhésion à son Evangile ».
Il ajoutait : « Non seulement les jeunes, mais aussi les communautés et
les pasteurs doivent prendre toujours plus conscience d’un fait
fondamental pour l’évangélisation : là où Dieu n’occupe pas la première
place, là où il n’est pas reconnu et adoré comme le Bien suprême, la
dignité de l’homme est mise en danger ».
Le pape en tirait cette conséquence : « Il est donc urgent d’amener
l’homme d’aujourd’hui à «découvrir» le visage authentique de Dieu, qui
s’est révélé à nous en Jésus Christ. L’humanité de notre époque aussi
pourra ainsi, comme les Mages, se prosterner devant lui et l’adorer ».
« En parlant avec les évêques allemands, confiait le pape, je rappelais
que l’adoration n’est pas «un luxe mais une priorité». Chercher le
Christ doit être l’incessante aspiration des croyants, des jeunes, et
des adultes, des fidèles et de leurs pasteurs ».
Il insistait : « Cette recherche doit être encouragée, soutenue, guidée.
La foi n’est pas simplement l’adhésion à un complexe en soi complet de
dogmes, qui éteindrait la soif de Dieu présente dans l’âme humaine. Au
contraire, elle projette l’homme, cheminant dans le temps, vers un Dieu
toujours nouveau dans son infini. Le chrétien est pour cela de façon
contemporaine quelqu’un qui cherche et quelqu’un qui trouve ». Et c’est
justement cela qui rend l’Eglise jeune, ouverte à l’avenir, riche
d’espérance pour toute l’humanité ».
« Saint Augustin, dont nous faisons mémoire aujourd’hui, a des
réflexions étonnantes à l’invitation du Psaume 104 : «Quaerite faciem
eius semper – Cherchez toujours sa face». Il fait remarquer que cette
invitation ne vaut pas seulement pour cette vie ; elle vaut aussi pour
l’éternité. La découverte du « visage de Dieu » ne s’épuise jamais. Plus
nous entrons dans la splendeur de l’amour divin, plus il est beau de
progresser dans la recherche, si bien que «amore crescente inquisitio
crescat inventi – dans la mesure où l’amour grandit, grandit aussi la
recherche de Celui qui a été trouvé» (Enarr. in Ps. 104,3: CCL 40, 1537)
».
« Telle est l’expérience à laquelle nous aspirons au plus profond de
notre cœur. Que nous l’obtienne l’intercession du grand évêque d’Hippone
; que nous l’obtienne l’aide maternelle de Marie, l’Etoile de
l’Evangélisation, que nous invoquons aujourd’hui dans la prière de
l’Angélus », a conclu le pape.
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« Ne laissez pas
la flamme s’éteindre », appel du pape aux jeunes
Message du pape après l’angélus
ROME, Dimanche 28 août 2005 (ZENIT.org)
– « Ne laissez pas la flamme s’éteindre », a lancé le pape aux
jeunes de langue allemande, après la prière de l’angélus de midi, à
Castelgandolfo.
Le pape disait en effet : « Je salue de tout cœur les pèlerins et
les visiteurs de langue allemande ici présents à Castelgandolfo. Je
suis encore ému de la louange enthousiaste de si nombreux jeunes de
la XXe Journée mondiale de la Jeunesse 2005 à Cologne ».
Il ajoutait : « A eux tous et à vous tous ici présents, je veux
lancer cet appel : ne laissez pas la flamme s’éteindre, et emportez
la lumière du Christ dans le monde : par le témoignage de votre foi,
de votre amour et de votre espérance. Que le Seigneur, qui nous a
fait des cadeaux si abondants, vous fortifie sur le chemin de la vie
! Je vous souhaite un dimanche béni ! »
Aux jeunes de langue française, le pape disait : « Je salue
cordialement les pèlerins de langue française. Je vous invite à
répondre généreusement à l’appel de l’Évangile, heureux de suivre le
Christ sans réserve et d’être ses témoins chaque jour! Je vous
souhaite un bon dimanche ».
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Kuweit, Bahreïn,
Yémen, Qatar : Mgr El-Hachem nonce apostolique
Et délégué apostolique dans la péninsule arabique
ROME, Dimanche 28 août 2005 (ZENIT.org)
– Le pape Benoît XVI a nommé Mgr Mounged El-Hachem, Libanais, comme
nonce apostolique au Kuweit, Bahreïn, Yémen et Qatar et délégué
apostolique dans la péninsule arabique.
Le pape a en effet accepté la démission à ce poste, pour limite
d’âge, de Mgr Giuseppe De Andrea.
Mgr Mounged El-Hachem était jusqu’ici évêque de Baalbek - Deir
El-Ahmar des Maronites. Le pape lui accorde la dignité d’archevêque,
avec le siège titulaire de Darni.
Mgr Mounged El-Hachem est né à El-Akoura (Libana), en 1934. Il a été
ordonné prêtre en 1959 et incardiné dans le diocèse d’Antioche des
Maronites.
Il est titulaire d’une licence canonique en théologie. Il a
travaillé à ce qui était alors la Commission pontificale des
communications sociales de 1970 à 1978, année de sa mutation à la
secrétairerie d’Etat, section des Affaires générales.
Le 30 octobre 1993, il a été nommé Chef de la section des Affaires
générales de la Secrétairerie d’Etat. Le 10 juin 1995, il a été
nommé évêque de Baalbek - Deir El-Ahmar des Maronite, et il a reçu
l’ordination épiscopale le 13 septembre de la même année.
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International
Cracovie :
70.000 personnes autour de Mgr Dziwisz
Intronisation du nouvel archevêque
ROME, Dimanche 28 août 2005 (ZENIT.org)
– Le nouvel et 73e archevêque de Cracovie, nommé par Benoît XVI
le 3 juin dernier, Mgr Stanislas Dziwisz, a été intronisé samedi
à Cracovie dans un grand enthousiasme, entouré de 70.000
personnes. Radio Vatican souligne l’événement.
Mgr Stanislas Dziwisz, a été pendant plus de 26 ans secrétaire
particulier du pape Jean-Paul II, et il succède au cardinal
Franciszek Macharski, qui avait lui-même succédé à Karol Wojtyla,
archevêque de Cracovie pendant 15 ans de 1963 à 1978. Une
intronisation qui correspond aussi aux célébrations pour le 25e
anniversaire de la fondation du syndicat polonais Solidarnosc.
Quelque 70.000 personnes, 800 prêtres, une centaine d’évêques et
une trentaine de cardinaux, dont l’archevêque émérite, le
cardinal Franciszek Macharski, le vicaire du pape pour Rome, le
cardinal Camillo Ruini, les cardinaux Giovanni Battista Re,
préfet de la Congrégation pour les évêques, et Crescenzio Sepe,
préfet de la Congrégation pour l’Evangélisation des Peuples.
Etaient également présentes de hautes personnalités de la
société civile, dont le président polonais, M. Aleksander
Kwasniewski.
Le cardinal Macharski a transmis son bâton pastoral, qui
appartenait auparavant à l’archevêque Wojtyla, à Mgr Dziwisz,
installé sur sa cathèdre.
A plusieurs reprises, sous le soleil de Cracovie, le nom de
Jean-Paul II a été scandé et applaudi, près de cette historique
cathédrale du Wawel si chère au défunt pontife, et qui abrite,
entre autres, le tombeau de saint Stanislas.
Une longue procession avec les reliques de saint Stanislas s’est
déroulée vers la Place du Marché où le podium avait été dressé.
Les applaudissements ont salué le traditionnel son de la
trompette à l’arrivée des deux archevêques.
Le cardinal Macharski a rendu hommage à son successeur en
soulignant qu’il pourra compter sur la protection de son saint
patron, Stanislas, mais aussi sur celle d’un autre « patron »,
Jean-Paul II.
Applaudissements et clameurs ont accompagné son discours, ainsi
que la demande renouvelée : « Santo Subito » entendue pour la
première fois le jour des funérailles du pape polonais, le 8
avril dernier.
Le nonce apostolique en Pologne, Mgr Jozef Kowalczyk, a salué
dans le nouvel archevêque en effet un « témoin autorisé de
Jean-Paul II », et « un pasteur responsable de l’avenir de
l’Eglise de Cracovie », appelé par Benoît XVI à écrire « un
nouveau chapitre » de l’histoire millénaire de cette Eglise.
Pour sa part, Mgr Dziwisz a rappelé ces quasi 27 ans passés à
Rome, aux côtés du « Pierre de notre temps », et il a exprimé sa
gratitude à Benoît XVI pour la nouvelle responsabilité
pastorale. Il s’est confié à la prière des fidèles afin d’être,
comme Jean-Paul II le disait de lui-même, un « maillon fort »
dans la longue tradition épiscopale de Cracovie initiée en l’an
mille.
L’évêque Stanislas a en effet, affirmait Mgr Dziwisz, « donné
l’orientation à tout le premier millénaire du christianisme en
Pologne. Pour le second millénaire, Dieu a choisi Jean-Paul II,
un pape à cheval sur deux millénaires significatif pour notre
temps ».
Il a eu, soulignait son successeur, « le courage de prendre
l’homme comme programme de son pontificat », et il a ainsi
contribué à l’écroulement des totalitarismes, en démontrant à
l’Europe que « les valeurs morales qui viennent de l’Evangile
doivent être un fondement de la construction sociale » du
continent et du monde.
Dans l’après-midi, le nouvel archevêque s’est rendu au
sanctuaire de la Miséricorde Divine, à Lagiewniki, consacré par
Jean-Paul II, et dû aux révélations du Christ à sainte Faustine
Kowalska, dont le centenaire de la naissance a été célébré le 25
août dernier (cf.
Zenit, 25 août).
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Documents -
L’expérience
vécue à Cologne : Paroles de
Benoît XVI avant l’angélus
ROME,
Dimanche 28 août 2005 (ZENIT.org)
– Voici la traduction des
paroles de Benoît XVI avant
l’angélus de ce dimanche, à
Castelgandolfo :
Chers frères et sœurs,
L’expérience vécue à Cologne
à l’occasion de la Journée
mondiale de la Jeunesse, la
semaine dernière a vraiment
été une expérience
ecclésiale extraordinaire,
avec la participation d’un
très grand nombre de jeunes
de toutes les parties du
monde, accompagnés de
nombreux évêques, prêtres,
religieux et religieuses.
Cela a été un événement
providentiel de grâce pour
l’Eglise entière.
En parlant avec les évêques
d’Allemagne, un peu avant
mon retour en Italie, je
disais que les jeunes ont
lancé à leurs pasteurs, et
d’une certaine façon à tous
les croyants, un message qui
est en même temps une
demande : « Aidez-nous à
être des disciples et des
témoins du Christ. Comme les
Mages, nous sommes venus
pour le rencontrer et pour
l’adorer.
De Cologne, les jeunes sont
repartis vers leurs villes
et leurs nations, animés
d’une grande espérance, sans
cependant perdre de vue les
nombreuses difficultés, les
obstacles et les problèmes
qui, à notre époque
accompagnent la recherche
authentique du Christ, et la
fidèle adhésion à son
Evangile.
Non seulement les jeunes,
mais aussi les communautés
et les pasteurs doivent
prendre toujours plus
conscience d’un fait
fondamental pour
l’évangélisation : là où
Dieu n’occupe pas la
première place, là où il
n’est pas reconnu et adoré
comme le Bien suprême, la
dignité de l’homme est mise
en danger.
Il est donc urgent d’amener
l’homme d’aujourd’hui à «
découvrir » le visage
authentique de Dieu, qui
s’est révélé à nous en Jésus
Christ. L’humanité de notre
époque aussi pourra ainsi,
comme les Mages, se
prosterner devant lui et
l’adorer.
En parlant avec les évêques
allemands, je rappelais que
l’adoration n’est pas « un
luxe mais une priorité ».
Chercher le Christ doit être
l’incessante aspiration des
croyants, des jeunes, et des
adultes, des fidèles et de
leurs pasteurs.
Cette recherche doit être
encouragée , soutenue,
guidée. La foi n’est pas
simplement l’adhésion à un
complexe en soi complet de
dogmes, qui éteindrait la
soif de Dieu présente dans
l’âme humaine. Au contraire,
elle projette l’homme,
cheminant dans le temps,
vers un Dieu toujours
nouveau dans son infini. Le
chrétien est pour cela de
façon contemporaine
quelqu’un qui cherche et
quelqu’un qui trouve ». Et
c’est justement cela qui
rend l’Eglise jeune, ouverte
à l’avenir, riche
d’espérance pour toute
l’humanité.
Saint Augustin, dont nous
faisons mémoire aujourd’hui,
a des réflexions étonnantes
à l’invitation du Psaume 104
: « Quaerite faciem eius
semper – Cherchez toujours
sa face ». Il fait remarquer
que cette invitation ne vaut
pas seulement pour cette vie
; elle vaut aussi pour
l’éternité. La découverte du
« visage de Dieu » ne
s’épuise jamais. Plus nous
entrons dans la splendeur de
l’amour divin, plus il est
beau de progresser dans la
recherche, si bien que «
amore crescente inquisitio
crescat inventi – dans la
mesure où l’amour grandit,
grandit aussi la recherche
de Celui qui a été trouvé »
(Enarr. in Ps. 104,3: CCL
40, 1537).
Telle est l’expérience à
laquelle nous aspirons au
plus profond de notre cœur.
Que nous l’obtienne
l’intercession du grand
évêque d’Hippone ; que nous
l’obtienne l’aide maternelle
de Marie, l’Etoile de
l’Evangélisation, que nous
invoquons aujourd’hui dans
la prière de l’Angélus.
[Texte original : italien
– Traduction réalisée par
Zenit]
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