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Enseignement du Saint Père

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Enseignement du Saint Père 

N° 7

du 8 septembre 2005

 

 
     
 
 
 


du 8 septembre 2005


Rome
Quatre évêques de Chine populaire nommés au synode
Autres nominations au synode : les 5 continents représentés
Jérusalem : l’archevêque de Tunis coadjuteur du patriarche latin
Le recteur du séminaire de Beit Jala devient archevêque de Tunis
Mexique : Les pauvres et les indigènes, priorité pour Benoît XVI

Entretien
Lorsqu’il y a des témoins héroïques de la foi, la société ne peut pas rester la même

International
175 ans des apparitions de la Vierge Marie à sainte Catherine Labouré
Estonie : Premier évêque ordonné depuis 60 ans, Mgr Jourdan

 


 

 
   
 

 

Rome



Quatre évêques de Chine populaire nommés au synode
« Quelque chose a changé »

ROME, Jeudi 8 septembre 2005 (ZENIT.org) – Quatre évêques de Chine populaire ont été nommés par Benoît XVI comme membres du prochain synode des évêques sur l’Eucharistie (2-23 octobre). « Quelque chose a changé », estiment les observateurs.

On se souvient que lors de l’ouverture du synode des évêques pour l’Asie, en 1998 (19 avril-14 mai 1998), le pape Jean-Paul II avait invité publiquement deux évêques chinois, mais le gouvernement ne leur avait pas donné le droit de sortir du pays : à savoir l’évêque Matthias Duan Yinming, évêque de Wanxian, et son coadjuteur l’évêque Joseph Xu Zhixuan, pourtant de l’Eglise officielle, même si le premier avait été nommé par Pie XII, en 1949 : il était le dernier évêque chinois vivant en Chine continentale à avoir été nommé avant la prise du pouvoir par les communistes. Deux fauteuils vides avaient été disposés dans la salle du synode.

Or, sept ans plus tard, parmi les 36 évêques de nomination pontificale pour le nouveau synode, on lit les noms de Mgr Antoine Li Du’an, évêque de Xi’an, dans la province du Shaanxi, et Mgr Louis Jin Luxian, évêque de Shanghai, tous deux connus par le gouvernement. Mais l’agence « Eglises d’Asie », des Missions étrangères de Paris (eglasie.mepasie.org), rappelle aujourd’hui que leur qualité épiscopale a été reconnue par le Saint-Siège, et qu’ils ont récemment reçu des évêques auxiliaires pour les aider dans leur mission pastorale.

EDA ajoute que, âgé de 78 ans, Mgr Li Du’an souffre d’un cancer du foie. Agé de 89 ans et affaibli par la maladie, Mgr Jin Luxian a dû pour sa part être hospitalisé à plusieurs reprises ces derniers mois. « Ces dernières semaines, la nomination de ces évêques auxiliaires a retenu l’attention dans la mesure où elles avaient été reconnues par le pape et approuvées par le gouvernement chinois », souligne la même source.

Les deux autres évêques sont, explique EDA, « des personnalités bien connues de l’Eglise « clandestine » et ont régulièrement eu affaire à la Sécurité publique et à l’administration des Affaires religieuses, qui exercent des pressions sur les catholiques « clandestins » dans le but de les voir rejoindre les structures de l’Association patriotique ».

Le troisième évêque est en effet Mgr Joseph Wei Jingyi, évêque de Qiqihar, dans la province du Heilongjiang, non reconnu par le gouvernement. EDA précise que, consacré évêque du diocèse de Fengxiang en 1980, Mgr Luc Li, âgé de 85 ans, anime une communauté catholique qui présente la particularité d’être entièrement « clandestine » : « la trentaine de prêtres, la trentaine de religieuses et les 20.000 fidèles de ce diocèse refusent en effet de rejoindre les structures de l’Eglise « officielle », en dépit des campagnes lancées en ce sens par les autorités locales. De ce fait, la cathédrale, les églises, le séminaire et les différentes organisations de ce diocèse sont certes « clandestines » mais bien visibles aux yeux de tous ».

Le quatrième évêque de Chine continentale est Mgr Luc Li Jingfeng, évêque de Fengxiang, dans le Shaanxi. Il a été reconnu depuis peu par le gouvernement. Mgr Joseph Wei Jingyi appartient en effet « à cette génération de jeunes prêtres qui accède aux responsabilités dans l’Eglise de Chine ».

Agé de 48 ans, Mgr Wei est né, explique EDA, en mai 1958 dans une famille originaire de Baoding, dans le Hebei, qui avait fui la famine consécutive au « Grand Bond en avant » en partant s’installer dans le Nord-Est chinois. Il a été formé à la prêtrise au début des années 1980 alors que l’Eglise catholique commençait tout juste à se relever après la Révolution culturelle (1966-1976).

Ordonné prêtre en 1985, il est arrêté en 1987 à Qiqihar pour avoir fait imprimer des livres religieux sans autorisation préalable. Emprisonné sans avoir été jugé, il est libéré en 1989 puis tente d’organiser avec son évêque, Mgr Guo Wenzhi, une Conférence épiscopale « clandestine », dont il devient le secrétaire général. Arrêté en 1990, ainsi que tous ceux qui avaient pris part à une réunion de cette conférence clandestine, il est condamné à trois ans de rééducation par le travail puis sort de camp au bout de deux ans, en 1992. Son évêque étant très âgé et malade, il est nommé, en accord avec le Saint-Siège, évêque coadjuteur de Qiqihar en 1995.

Depuis le retrait de Mgr Guo, il est l’évêque en titre du diocèse de Qiqihar. Très actif, il est régulièrement interpellé par la police. Sa dernière arrestation remonte au mois de mars 2004 : il avait alors été rapidement libéré, après dix jours de détention, le Saint-Siège ayant publiquement protesté contre son arrestation, toujours selon la même source.

Le Vatican espère qu’il leur sera permis à tous les quatre de venir participer au synode. En Chine, rappelons-le, le gouvernement permet la pratique religieuse avec un clergé reconnu et inscrit dans l’Association patriotique, et dans des lieux également enregistrés par le Bureau des Affaires religieuses, et sous le contrôle de l’Association patriotique. Les fidèles qui cherchent à échapper à ce contrôle constituent l’Eglise non-officielle, considérée comme une organisation illégale.

Le choix de 4 évêques représentant les différentes tendances de l’Eglise chinoise manifeste la perception du Saint-Siège de « l’unité » de l’Eglise de Chine, souligne « Asia News » qui précise: « Au moins 85 % des évêques de l’Eglise officielle ont demandé à se réconcilier avec Rome. De plus, ces derniers mois, le pape a nommé à Shanghai et à Xian des évêques pour lesquels le gouvernement a donné son assentiment ».

Cette quadruple nomination constitue, estime-t-on à Rome un signal « chaleureux et amical » au gouvernement chinois en vue du dialogue avec Rome. On se souvient en effet que, dans son discours au Corps diplomatique du 12 mai dernier (Zenit, 12 mai), le pape avait souhaité établir des relations diplomatiques avec les pays qui n’avaient pas encore de relations avec le Saint-Siège.

Et pour sa part, Mgr Giovanni Lajolo, secrétaire du Saint-Siège pour les rapports avec les Etats, avait déclaré que les difficultés pour parvenir à la normalisation des relations diplomatiques entre le Saint-Siège et la République populaire n’étaient pas « insurmontables ».

Pour sa part, EDA analyse ainsi l’événement : « Premièrement, du fait du contexte de division au sein de l’Eglise catholique de Chine, entre « officiels » et « clandestins », Rome a toujours pris soin de ne pas prendre parti pour l’une ou l’autre des composantes de cette Eglise (…). Avec les nominations qui viennent d’être rendues publiques, Benoît XVI replace publiquement l’Eglise de Chine au sein de l’Eglise universelle et, tous les évêques nommés avant 1950 étant aujourd’hui décédés, il choisit d’inviter quatre évêques représentatifs des différents visages de l’Eglise catholique en Chine ».

« Deuxièmement, commente EDA, (…) à la suite de la querelle née de la canonisation de martyrs de l’Eglise de Chine, en 2000, les contacts entre les deux parties ont, semble-t-il, été gelés. Récemment, à l’initiative notamment de la communauté de Sant’Egidio, des échanges ont eu lieu peu avant le décès de Jean-Paul II et depuis l’élection de Benoît XVI (…). Sur la question de la nomination des évêques en Chine, les nominations d’évêques auxiliaires à Shanghai et à Xi’an indiquent qu’un certain modus operandi peut être trouvé, sans que les deux parties s’entendent pour autant au préalable. L’atmosphère a donc changé. Le pape nomme quatre évêques chinois à un synode qui se tiendra à Rome. Reste à savoir si les autorités chinoises délivreront ou non des passeports à ces quatre prélats ».
 

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Autres nominations au synode : les 5 continents représentés


ROME, Jeudi 8 septembre 2005 (ZENIT.org) – Voici la liste totale des 35 nominations pontificales à la XIe assemblée générale ordinaire du Synode des Evêques sur l’Eucharistie, publiée par la salle de presse du Saint-Siège. Les cinq continents sont représentés.

Cardinaux :
Joachim Meisner, archevêque de Cologne, organisateur de la JMJ de 2005
Miguel Obando Bravo, sdb, archevêque de Managua, au Nicaragua
Jozef Tomko, préfet émérite de la congrégation pour l’Evangélisation des Peuples, président du comité des congrès eucharistiques internationaux
Adrianus Johannes Simonis, archevêque d’Utrecht, aux Pays Bas
Edmund C. Szoka, président du gouvernatorat de la Cité du Vatican
Vinko Puljic, archevêque de Sarajevo, en Bosnie-Herzégovine
Paul Shan Kuo-hsi, évêque de Kaohsiung, à Taiwan, rapporteur général du synode des évêques pour l’Asie en avril-mai 1998
Ivan Dias, archevêque de Bombay, en Inde
Francisco Javier Errázuriz Ossa, archevêque de Santiago du Chili, président du Conseil épiscopal latino-américain (CELAM)
George Pell, archevêque de Sidney, en Australie, qui accueillera la JMJ de 2008
Marc Ouellet, archevêque de Québec, où aura lieu le congrès eucharistique international de 2008
Jorge Arturo Medina Estévez, préfet émérite de la congrégation pour le Culte divin et la discipline des sacrements
Jean-Louis Tauran, bordelais, archiviste bibliothécaire de la Sainte Eglise romaine, ancien « ministre » des Affaires étrangères de Jean-Paul II
Francesco Marchisano, archiprêtre de la basilique vaticane
Georges Cottier op, théologien de la Maison pontificale

Archevêques et évêques
Mgr Paul Verdzekov, archevêque de Bamenda, au Cameroun
Mgr Joseph Powathil, archevêque de Changanacherry, des syro-malabars, en Inde
Mgr Joseph M.Béchara, archevêque d'Antélias des Maronites
Mgr Francesco Cacucci, évêque de Bari-Bitonto, en Italie, qui a accueilli cette année le congrès eucharistique national italien
Mgr John Olorunfemi Onaiyekan, archevêque d'Abuja, au Nigeria, présidente du Symposium des Conférences épiscopale d'Afrique et de Madagascar (S.C.E.A.M.)
Mgr Stefan Soroka, archevêque de Philadelphie des Ukrainiens, aux Etats Unis
Mgr Oswald Thomas C. Gomis, archevêque de Colombo, au Sri Lanka, secrétaire général de la Fédération des Conférences épiscopales d’Asie (F.A.B.C.)
Mgr Cyrille Salim Bustros, archevêque-évêque de Newton des Grecs Melkites des Etats Unis d’Amérique
Mgr Denis G.Browne, évêque d'Hamilton, en Nouvelle Zélande, président de la Fédération des Conférence épiscopales d’Océanie
Mgr Amédée Grab, évêque de Coire, en Suisse, et président du Conseil des conférences des évêques d’Europe (CCEE)
Mgr Javier Echevarría Rodríguez, prélat de l'Opus Dei
Mgr Joseph Zen Ze-kiun, évêque de Hong Kong
Mgr Jean-Louis Bruguès, op, évêque d'Angers
Mgr Arthur Roche, évêque de Leeds, en Angleterre
Mgr Menghisteab Tesfamariam, MCCI, évêque d'Asmara, en Erythrée

Dont les quatre évêques de Chine continentale :
Mgr Antoine Li Du’an, évêque de Xi’an, dans la province chinoise du Shaanxi
Mgr Louis Jin Luxian, évêque de Shanghai
Mgr Luc Li Jingfeng, évêque de Fengxiang, dans le Shaanxi
Mgr Joseph Wei Jingyi, évêque de Qiqihar, dans le Heilongjiang

Autres
Le P. Peter-Hans Kolvenbach, Préposé général de la Compagnie de Jésus
L’abbé Julían Carrón, Président de la Fraternité « Communion et Libération »
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Jérusalem : l’archevêque de Tunis coadjuteur du patriarche latin


ROME, Jeudi 8 septembre 2005 (ZENIT.org) – A Jérusalem, Benoît XVI donne un coadjuteur au patriarche latin Michel Sabbah : il s’agit de Mgr Fouad Twal, évêque de Tunis et président de la conférence épiscopale régionale du Nord de l’Afrique, la « C.E.R.N.A ».

Le patriarche Michel Sabbah est né le 19 mars 1933, il a donc 72 ans : Mgr Twal sera donc à ses côtés jusqu’à sa retraite, à 75 ans.

Mgr Fouad Twal est né en Jordanie, à Madaba, en 1940. Il est entré au séminaire patriarcal de Beit-Jala en 1959 et il a été ordonné prêtre en 1966. En août de la même année, il est devenu vicaire à Ramallah, et à Irbed en juin1967, et en 1968 à Mahatta.

En septembre 1972, il a commencé des études de droit canon à l’université du Latran et il est entré à l’académie pontificale ecclésiastique en 1974, c’est-à-dire à l’école de la diplomatie vaticane.

Il a obtenu une maîtrise en droit canon en 1975. De 1977 à 1992, il a été au service de la diplomatie vaticane à la nonciature au Honduras, au conseil des affaires publiques de la Secrétairerie d’Etat, à la nonciature en Allemagne, puis au Pérou.

Il a été nommé évêque prélat de Tunis en 1992, et a été promu archevêque en 1995.
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Le recteur du séminaire de Beit Jala devient archevêque de Tunis
Nomination de Mgr Maroun Elias Lahham

ROME, Jeudi 8 septembre 2005 (ZENIT.org) – Pour succéder à Mgr Twal, le pape a nommé un palestinien, Mgr Maroun Elias Lahham, jusqu’ici recteur du séminaire patriarcal latin de Beit Jala, aux portes de Bethléem.

Comme Mgr Twal, Mgr Lahham est né en Jordanie, en 1948. De 1961 à 1972 il a fait sa formation philosophique et théologique au séminaire de Beit-Jala.

Il a été ordonné prêtre en 1972. Il a été vicaire paroissial à Amman (1972-1975) puis en Cis-jordanie (1975-1976); il a ensuite été prêtre Fidei Donum a Dubai, dans les émirats arabes unis (1976-1979); puis de nouveau vicaire à Amman (1979-1981); et curé à Madaba, toujours en Jordanie (1981-1988).

De 1988 à 1992 il a étudié à Rome, et a obtenu un doctorat en théologie pastorale à l’Université du Latran. A son retour il est devenu directeur des écoles du patriarcat latin (1992-1994). Il était recteur du séminaire de Beit Jala depuis 1994.
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Mexique : Les pauvres et les indigènes, priorité pour Benoît XVI
Premier groupe ad limina

ROME, Jeudi 8 septembre 2005 (ZENIT.org) – Le pape Benoît XVI indique le service des pauvres parmi les priorités pastorales du premier groupe des évêques du Mexique en visite ad limina, avec la « cohérence et le courage dans la foi » et « l’unité des croyants ». Et il invite à la « purification de la mémoire ».

Le pape a en effet reçu ce matin ensemble en sa résidence d’été de Castel Gandolfo, à 30 km de Rome, un groupe d’évêque de la région Nord Ouest du pays.

La foi authentique, déclarait en substance Benoît XVI, transforme la société par l’amour et non par la haine, et conduit les croyants à témoigner de l’Evangile avec cohérence et courage, en défendant les droits et la dignité des plus pauvres.

Benoît XVI encourage les évêques à continuer à éclairer de la lumière de l’Evangile « les aspirations profondes » de la population et à consolider les « institutions démocratiques, économiques, et sociales, qui reconnaissent les droits humains et les valeurs culturelles ».

Le Mexique, faisait remarquer le pape, est en train de vivre « une période de transition caractérisée par la présence de groupes qui, parfois de façon plus ou moins ordonnée, cherchent de nouveaux espaces de participation » : beaucoup d’entre eux soutiennent de façon particulièrement forte les revendications des pauvres et de ceux qui sont exclus par le développement, surtout les indigènes.

Citant le Message de la Journée mondiale de la Paix 1997 de Jean-Paul II, le pape rappelle que pour les individus et les peuples il faut une sorte de « purification de la mémoire » de façon à ce que les maux d’hier en se reproduisent pas. « Il ne s’agit pas, précisait-il, d’oublier ce qui s’est passé, mais de le relire avec des sentiments nouveaux, en apprenant justement des expériences souffertes que seul l’amour construit, alors que la haine produit dévastation et ruine ».

La société, soulignait encore le pape, « interpelle et observe l’Eglise en exigeant cohérence et courage dans la foi ».

Comme « signes visibles de crédibilité « , le pape indique « le témoignage de la vie, l’unité des croyants, le service des pauvres, et l’inlassable promotion de leur dignité ».

Ainsi, le pape invitait les chrétiens à assumer « l’engagement de transformer la société comme exigence fondamentale de la suite du Christ », en vivant l’Evangile dans les différentes dimensions de la vie : « seulement ainsi, nous pouvons rendre raison de notre espérance ».

Le pape a manifesté son souci pour les jeunes qui vivent dans « une société caractérisée par un pluralisme culturel et religieux croissant » : nombre d’entre eux arrêtent de fréquenter la communauté ecclésiale après avoir reçu les sacrements de l’initiation chrétienne et se retrouvent « seuls et comme désorientés », au milieu de courants de pensée « selon lesquels l’homme peut atteindre sa plénitude, sans que Dieu soit nécessaire ou même contre Dieu, grâce au pouvoir technologique, politique et économique ».

Le pape recommande donc aux familles et à l’Eglise un grand engagement dans le domaine de la formation des jeunes, mais, dit-il, « la seule connaissance des contenus de la foi ne pourra jamais se substituer à l’expérience de la rencontre personnelle du Seigneur ». Et c’est cette rencontre avec le Christ que les formateurs doivent transmettre, surtout par l’exemple et le témoignage, précisait en substance le pape.

Après avoir félicité l’Eglise du Mexique dans les domaines culturel et social, l’évangélisation et la promotion humaine, le pape a souligné que « l’Eglise mexicaine reflète le pluralisme de la société même, modelée par de nombreuses et diverses réalités, certaines très bonnes et prometteuses et d’autres plus complexes ».

Dans le respect des différentes réalités locales, le pape rappelle que dans l’Evangélisation « il faut être créatifs », mais « toujours dans la fidélité à la Tradition de l’Eglise et de son magistère ».

Il recommandait aux évêques de promouvoir « la communion » ecclésiale, la communion avec le Successeur de Pierre et la collégialité épiscopale, et d’unir les forces.

Enfin, Benoît XVI mentionnait le fête de la Nativité de la Vierge Marie, en confiant l’Eglise du Mexique aux soins maternels de la Mère de Dieu.
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Entretien



Lorsqu’il y a des témoins héroïques de la foi, la société ne peut pas rester la même
Entretien avec Mgr Javier Navarro Rodríguez, de San Juan de los Lagos, Mexique

ROME, Mercredi 7 septembre 2005 (ZENIT.org-El Observador) – Avec une proportion de 3.500 fidèles par prêtre, le diocèse de San Juan de los Lagos est particulièrement privilégié. Il s’agit d’une terre de martyrs, de pèlerinages (le pèlerinage à Notre Dame de San Juan de los Lagos est le deuxième plus important dans le pays), de vocations sacerdotales et de migration. Le 20 novembre prochain plusieurs martyrs « cristeros » y seront béatifiés.

Nous publions ci-dessous un entretien réalisé avec Mgr Javier Navarro Rodríguez dans le cadre de la visite « ad limina apostolorum » des évêques mexicains à Rome.

Q : Comment expliquez-vous le nombre important de martyrs dans le diocèse de San Juan de los Lagos ?

Mgr Navarro Rodríguez : Le pape Benoît XVI vient de me donner la réponse à cette question : à cause de la très grande dévotion mariale. La basilique actuelle, sanctuaire et cathédrale de San Juan de los Lagos a plus de 270 ans, et la Vierge plus de quatre siècles et demi. Elle a attiré des pèlerins de tout le Mexique et d’une bonne partie de l’Amérique. Cela explique tout.

Q : Que suscite la béatification de martyrs de « la Cristiada » ?

Mgr Navarro Rodríguez : D’abord, la joie. Par ailleurs, quatre des futurs bienheureux sont du diocèse et ils sont laïcs tous les quatre. Dans la cause antérieure (saint Cristóbal Magallanes et ses compagnons, en l’an 2000) tous les saints du diocèse étaient des prêtres. Le fait que les futurs bienheureux aient les mêmes noms et les mêmes prénoms que nous, est riche d’enseignements. Ce sera une occasion pour mieux assimiler ce qui a été la doctrine du magistère depuis des années, à savoir, que la sainteté est une vocation universelle.

Q : Parlez-nous du « chef » : Anacleto González Flores…

Mgr Navarro Rodríguez : C’est un grand exemple de laïc, d’origine humble, autodidacte, qui n’avait pas peur de l’effort, mais surtout qui avait le courage de défendre sa foi. La clarté de sa position durant la persécution religieuse et son pacifisme, montrent comment un laïc, père de famille, peut faire passer la gloire de Dieu, la défense du royaume du Christ Roi, avant ses intérêts personnels. Nous pouvons dire la même chose d’autres futurs bienheureux comme Emilio Gómez Losa.

Q : Y a-t-il un lien entre le passage à la démocratie, qui se fait de manière pacifique dans le pays, et le sang des martyrs versé en haine de la foi ?

Mgr Navarro Rodríguez : Il me semble évident qu’il existe effectivement un lien. Lorsqu’une personne est capable de tuer pour défendre son idéologie ou ses convictions, cela n’indique qu’une incapacité d’écoute, de dialogue. Mais lorsque une personne est capable de mourir pour défendre ses convictions, elle est authentique, elle sait écouter ; et une manière de se faire entendre est aussi de verser son sang. Pour en revenir à Anacleto : lorsque la force des mots ne suffit plus, le martyre est une expression très forte de quelqu’un qui veut exposer la vérité de la foi.

Q : Y a-t-il d’autres exemples dans votre région de cette force de la foi ?

Mgr Navarro Rodríguez : Oui, heureusement, il y en a beaucoup. Dans tout l’Etat du Jalisco. Je fut évêque auxiliaire à Guadalajara, avec le cardinal Juan Jesús Posadas Ocampo [assassiné le 24 mai 1993]. Il s’agit d’une région dotée d’une identité catholique, qui possède des valeurs communes, un moule culturel, et surtout, des croyances. La racine de cette identité c’est la foi, et les témoignages héroïques sont ses ramifications dans le temps. Tepatitlán par exemple, est le pays de saint Tranquilino Ubiarco, prêtre et martyr de la persécution, et de Anacleto González Flores, futur bienheureux.

Q : Faut-il faire une distinction entre la popularité de saint Tranquilino et celle du futur bienheureux Anacleto ?

Mgr Navarro Rodríguez : Oui, je le pense. Saint Tranquilino Ubiarco fait partie des 25 saints que Jean-Paul II nous a offerts en l’an 2000. La figure de Anacleto pourrait toutefois avoir un plus grand impact en raison de sa condition de laïc. Sa béatification fera grandir la foi des laïcs et la projettera vers le monde temporel (politiques, économiques, sociales). Ce sera un gain merveilleux pour les laïcs dans le diocèse et au Mexique.

Q : Les béatifications de novembre vont-elles en quelque sorte féconder la démocratie, la paix sociale, les aspirations du peuple catholique mexicain ?

Mgr Navarro Rodríguez : Oui, certainement. Car dans la figure des martyrs il faut voir l’anxiété de changement vers la vérité et la liberté. Lorsqu’il y a des témoins héroïques de la foi, la société ne peut pas rester la même.
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International



175 ans des apparitions de la Vierge Marie à sainte Catherine Labouré
Jubilé de la « Médaille miraculeuse »

ROME, Jeudi 8 septembre 2005 (ZENIT.org) – La chapelle de la médaille miraculeuse, à Paris, fête ses 175 ans, de ce 8 septembre au 8 décembre 2005 par un jubilé des apparitions de la Vierge Marie à sainte Catherine Labouré, à Paris, en 1830.

La démarche jubilaire, indique le site de la chapelle (http://www.chapellenotredamedelamedaillemiraculeuse.com/FR/H219.asp), propose la préparation, par deux neuvaines, à deux fêtes : celle de sainte Catherine Labouré, le 28 novembre, et celle de l'Immaculée Conception le 8 décembre.

Cette préparation, suggère le site peut s’accompagner de différentes démarches :

1. Un pèlerinage à la Chapelle, seul, en famille, en paroisse, entre amis, en priant aux intentions du pape, de l’Église et du monde.

2. La célébration du sacrement de la réconciliation, en confessant ses péchés à un prêtre et en recevant le pardon de Dieu.

3. Participer à la messe et recevoir l’Eucharistie

4. Participer au chapelet - acte de consécration

5. Aimer son prochain en acte : réconciliation familiale, respect de l’autre au travail, en voiture, visite à un malade, aide matérielle aux plus pauvres, participation à des associations de charité et de solidarité...
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Estonie : Premier évêque ordonné depuis 60 ans, Mgr Jourdan
Une ordination sous le signe de l’œcuménisme

ROME, Jeudi 8 septembre 2005 (ZENIT.org) – Depuis soixante ans, c’est le premier évêque ordonné en Estonie : le P. Philippe Jourdan, prêtre français de l’Opus Dei sera en effet ordonné samedi 10 septembre à Tallinn, annoncent la nonciature apostolique à Tallinn et le service de presse de la Prélature (cf. www.opusdei.org). Une ordination sous le signe de l’œcuménisme.

Le nonce apostolique pour les Pays Baltes, Mgr Peter Zurbbrigen, sera le célébrant principal. Mgr Xavier Echevarria, prélat de l’Opus Dei, sera l’un des évêques consacrants, ainsi que l’archevêque de Moscou, Mgr Tadeusz Kondrusiewic.

Mgr Jourdan sera le seul évêque pour tout le pays, qui compte environ un million et demi d’habitants, dont 33 % de Russes et d’Ukrainiens. Il est majoritairement protestant, mais l’Estonie est fière de toujours se dire « terre mariale », grâce à un décret du pape Innocent II, de 1215. Et depuis le 1er mai 2004, l’Estonie fait partie de l’Union européenne.

Mgr Jourdan est le premier évêque depuis 1942, et le second depuis la Réforme luthérienne (XVIe siècle). Il a été nommé par le pape Jean-Paul II le 23 mars dernier, quelques jours avant sa mort, ce qui a particulièrement touché les fidèles catholiques d’Estonie. En tant qu’archevêque de Cracovie, Karol Wojtyla avait été administrateur apostolique d’Estonie, une administration érigée le 1er novembre 1924. Et L’ordination de Mgr Jourdan coïncidera avec le douzième anniversaire de la visite de Jean-Paul II dans le pays.

« Mgr Philippe Jourdan deviendra le deuxième évêque résidant en Estonie depuis la Réforme », souligne le communiqué de la nonciature.

Le premier évêque de Tallinn après la Réforme avait été nommé par le pape Pie XI en 1936 : Mgr Eduard Profittlich, sj, a été martyrisé en 1942 au camp de concentration soviétique de Kirov.

La cathédrale catholique étant un local aux dimensions réduites, « Isa » (« Père », en estonien) Philippe Jourdan sera ordonné au temple de Saint-Olaf, cédé par la communauté baptiste. La tour de Saint-Olaf, avec ses 150 mètres de hauteur, est l’édifice le plus élevé de la ville.

« Très reconnaissant, je suis touché par l’affection de mes amis du Conseil Estonien des Églises, et par le fait que des protestants de différentes origines, aient confirmé leur présence et offert leur église à Tallin, afin que la cérémonie de la consécration puisse ouvrir ses portes à une assistance qui ne tiendrait pas dans la petite cathédrale catholique », a déclaré Mgr Jourdan.

Selon des sources issues de l’Administration Apostolique de l’Estonie, l’on prévoit la présence du président de la République ainsi que celle de plusieurs ministres, d’autres cardinaux et évêques venant de Russie, Lettonie, Lituanie, d’Allemagne et des États-Unis et de plusieurs représentants de différents organismes allemands, de l’Église gréco-catholique ukrainienne et de la Conférence épiscopale de France.

Monseigneur Philippe Jourdan est né le 30 août 1960 à Dax. Il est l’aîné d’une famille de 3 garçons dont deux sont prêtres.

En classe préparatoire au Lycée Louis Le Grand, il est entré en 1979 à l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées. Après une expérience professionnelle dans le domaine de l’énergie, il est allé à Rome où il a suivi des études ecclésiastiques à l’Université pontificale de la Sainte-Croix. Il achève actuellement un doctorat en philosophie analytique.

Ordonné prêtre le 20 août 1988, incardiné dans la Prélature de l’Opus Dei, institution de l’Eglise catholique à laquelle il appartient depuis 1980. Il a été aumônier d’étudiants à Paris (1988-1992), prenant part, entre autres choses, à la préparation de diverses JMJ, avant de devenir directeur spirituel de la Prélature de l’Opus Dei en France (1992-1996).

Depuis 1996 il s’est établi en Estonie. Nommé vicaire général de l’administration apostolique d’Estonie, il y a exercé cette fonction de 1996 jusqu’à ce jour. Durant cette période, il a également été curé de la cathédrale St Pierre et St Paul à Tallinn (1999-2001). En 1997, il a été nommé représentant de l’Eglise catholique au sein du Conseil des Eglises d’Estonie, instance œcuménique dont il est vice-président depuis mars 2004.
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