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N° Ensei 13

Unesco: « Déclaration universelle de bioéthique 

et des droits  humains »

 
     
 
 
 

  Tout sur Joseph Alois Ratzinger- Benoît XVI

Jeudi 13 octobre 2005

 


Spécial synode
L’Eglise catholique de Chine : une !
Validité de l’Eucharistie, catholique et orthodoxe
L’intervention de Benoît XVI au synode: un « pasteur »
« Eduquer le peuple de Dieu à la foi dans l'Eucharistie » par le card. Scola
La communion eucharistique des personnes handicapées
Avec Charles de Foucauld: « Exposition du saint Sacrement et vie exposée »
L’Eucharistie fait la vie consacrée, par sr Yvonne Coly
Restitution du Cénacle à la Custodie de Terre Sainte ?

International

Unesco: « Déclaration universelle de bioéthique et des droits humains »

- Documents -
Défis en France : famille, accueil des étrangers, respect de l’identité humaine

- Documents web -
Interventions au Synode des évêques mercredi matin 12 octobre

 

Revue de Presse autre que Zénit

La Revue de presse que je vous présente n'est pas ici pour salir la religion catholique. Elle est pour savoir ce que l'on pense en dehors de l'Église. À nous d'analyser et au besoin de protester.  Vous remarquerez que très souvent la Presse est obligée d'admettre la réalité de Jésus-Christ !
Papy pour vous Servir.

 
 

Spécial synode


L’Eglise catholique de Chine : une !
15e congrégation : de l’Eglise en Chine au célibat sacerdotal

ROME, Jeudi 13 octobre 2005 (ZENIT.org) – L’Eglise de Chine que l’on considère souvent comme divisée en deux communautés l’une « clandestine » l’autre « officielle » se veut au contraire unie au pape : la 15e congrégation générale du synode des évêques, du 12 octobre au matin, a mis en lumière cette réalité.

Cette assemblée a été également l’occasion de souligner la désaffection de nombreux catholiques par rapport à la messe dominicale et de proposer comme remède la « formation ». Elle a aussi été l’occasion d’aborder la question du célibat sacerdotal.

Une seule Eglise de Chine
Mgr Zen Ze-Kiun, évêque de Hong Kong, a été salué par des applaudissements lorsqu’il a expliqué devant l’assemblée synodale qu’après de longues années de séparation forcée, la grande majorité des évêques de l’Eglise soi-disant « officielle » de Chine continentale a été « légitimée » par le pape et que les évêques, reconnus par le gouvernement ou non, ont toujours voulu être « unis au Successeur de Pierre ». Les soi-disant « deux » Eglises n’en forment qu’une, a-t-il souligné.

Cette congrégation a été l’occasion de 18 interventions des évêques et de celle de 4 auditeurs.

Cependant les quatre évêques invités par Benoît XVI sont toujours attendus à Rome : leurs quatre fauteuils sont laissés libres dans la salle du synode. Mgr Zen Ze-Kiun regrette cette « occasion manquée » de normaliser les relations entre le Saint-Siège et la Chine.

L’antique tradition du célibat sacerdotal
En début de matinée, le cardinal australien George Pell, archevêque de Sidney – qui doit accueillir la prochaine Journée mondiale de la Jeunesse, en 2008, avait abordé la question du célibat sacerdotal, affirmant qu’il considérerait comme une « erreur » de renoncer à cette « antique tradition ». Il soulignait que cette mesure n’apporterait aucun remède au déclin des vocations sacerdotales enregistré en Océanie, surtout en Australie et en Nouvelle Zélande. Il a invité le synode à s’exprimer clairement sur le rôle des ministres spéciaux de l’Eucharistie pour bien marquer la différence avec la liturgie eucharistique présidée par le prêtre.

Les « abus » ou « omissions » en matière liturgique ont également été mentionnés dans différentes interventions.

L’intervention d’un évêque polonais, Mgr Kiernikowski était dans ce sens emblématique de différentes interventions de cette première partie de l’assemblée synodale. Il citait par exemple le rite de la fraction du pain, parfois accomplie de façon « superficielle ». Différents aspects de la liturgie eucharistique sont ainsi en quelque sorte « maltraités », soulignait l’évêque polonais. Il déplorait un manque de « préparation » de la part des fidèles qui assistent en spectateurs plus qu’en acteurs de la liturgie.

Marie, « Mère de l’Eucharistie »
Le préposé général des Passionistes, le P. Ottaviano D’Egidio, a pour sa part rappelé l’urgence de redonner vie aux communautés paroissiales et missionnaires grâce à des catéchèses simples et claires, sur le concept sacrificiel du mystère de l’Eucharistie. Il encourageait aussi les prêtres à améliorer leurs homélies par des cours d’éloquence sacrée. Il soulignait également le rôle de la Vierge Marie dans la liturgie eucharistique, et demandait que l’on puisse s’adresser à elle comme la « Mère de l’Eucharistie ».

Pour ce qui est de la formation des fidèles, l’archevêque ivoirien de Gagnoa, Mgr Jean-Pierre Kutwa, qui se réjouissait de la forte participation de ses fidèles à la messe, regrettait cependant qu’elle demeure souvent trop extérieure. Parmi les causes de cette situation, Mgr Kutwa identifiait le manque de connaissance de la Parole de Dieu, à laquelle il faudrait remédier par « l’apostolat biblique » dans les paroisses de façon à donner aux fidèles l’habitude d’une fréquentation régulière du texte sacré.

Le « baume » de l’adoration eucharistique
Pour le cardinal Attilio Nicora, président de l’Administration du patrimoine du Siège apostolique (APSA), il est regrettable de perdre l’habitude de faire célébrer des messes pour les vivants ou pour les morts. L’offrande au prêtre qui accompagne cette pratique a une « valeur authentiquement spirituelle », a souligné car elle sert à « soutenir l’Eglise, le clergé, et les missions », par un geste de privation personnelle. Il s’agit, soulignait le cardinal italien d’« une forme de participation eucharistique à retrouver et à défendre, en étant vigilant, contre d’éventuelles logiques contractuelles ou commerciales ».

Parmi les interventions des auditeurs, on remarquait celle de sœur Elvira Petrozzi, fondatrice de la communauté « Cenacolo » (« Cénacle »), qui vient au secours des jeunes drogués. Elle disait avoir découvert le « baume » que constitue pour eux l’adoration eucharistique, en particulier dans la nuit du samedi au dimanche : une nuit de prière pour soutenir la désintoxication (cf. ci-dessous).
ZF05101301

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Validité de l’Eucharistie, catholique et orthodoxe
Interventions de 9 délégués fraternels

ROME, Jeudi 13 octobre 2005 (ZENIT.org) – Les neuf représentants du monde orthodoxe ont unanimement reconnu la validité de l’Eucharistie qui unit l’Eglise catholique et les Eglises orthodoxes.

Onze délégués fraternels sont intervenus au cours de la 14e congrégation générale, le 11 octobre après-midi (cf. ZF051012) avant la reprise des interventions de 4 évêques.

Le représentant du patriarcat de Constantinople, le métropolite de Pergame, Zizioulas Johannis, a souligné que l’Eglise ne peut rien offrir de meilleur au monde que l’Eucharistie. Il soulignait que tandis que de nombreuses choses séparent encore catholiques et orthodoxes, la théologie eucharistique en revanche les unit et peut les aider à surmonter mille ans de séparation.

La « diaconie spéciale » de l’évêque
Les représentants du patriarcat de Moscou et de celui de Roumanie disaient partager la préoccupation des catholiques pour une catéchèse « mystagogique » qui permette d’approfondir le sens de la divine liturgie et l’importance de la communion avant la communion.

Le représentant de l’Eglise de Grèce auprès de la Communauté européenne, l’archimandrite Sotiriadis Ignatios a souligné que la mise en valeur théologique de la divine liturgie était étroitement liée à « l’expérience de foi vécue » et avec la « foi » dans le mystère de l’Eglise et la « diaconie spéciale » de l’évêque.

Il expliquait : « Le sommet de la manifestation de l’unité dans le Corps du Christ est la participation des fidèles à la Sainte Eucharistie, que l’évêque célèbre comme service pour la gloire du Christ et pour sa manifestation indivisible et unique dans le monde comme Rédempteur. Ce service est une responsabilité pour chaque chrétien à contribuer, à la place qu’il occupe selon la bonté divine, afin qu’il soit accompli de la manière la plus complète possible ».

Il concluait : « Notre prière en ce moment est que nous arrivions tous à la compréhension de cette responsabilité avec la plénitude que donne la grâce de l’Esprit Saint. Que l’Esprit de Vérité inspire les travaux de cet important Synode, afin que la vie dans l’Église de chaque fidèle soit, par la grâce de Notre Seigneur Jésus-Christ, une force constante (He 7, 16), sans détours dans la foi (2 Tm 1, 5), avec l’espérance qui ne déçoit point (Rm 5, 5 ) et parfaite dans l’amour (cf. Jn 4, 18) ».

« Le Sacrement des Sacrements »
Mgr Barnaba El Soryany, évêque général de l’Église Copte Orthodoxe en Italie, participant au synode en tant que représentant du patriarcat copte orthodoxe d’Alexandrie d’Égypte, soulignait que l’Eucharistie « est considérée par l’Église Copte Orthodoxe comme “le Sacrement des Sacrements” et, en tant que tel, il est donné également aux enfants le jour de leur Baptême comme nourriture de vie divine ».

« Les dommages causés par le monde contemporain, les horreurs auxquelles nous assistons au quotidien ne peuvent que nous pousser toujours davantage à rechercher dans la Communion du Christ une source de salut et l’espérance d’un monde meilleur (…). Chaque jour davantage, accablés par mille dangers et par des problèmes de différente nature, nous éprouvons le besoin de nous approcher de la Communion pour trouver en elle la nourriture et la force nouvelle qui nous permettent d’affronter avec sérénité les embûches de la vie de tous les jours », ajoutait l’évêque.

Il concluait en « espérant que ce Sacrement agisse comme moteur sur le chemin commun vers l’unité de tous les chrétiens ».

S. Exc. Mor Severius Malke Mourad, du patriarcat Syro-Orthodoxe, en Syrie, rappelait pour sa part la « Déclaration Commune de Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II, de vénérable mémoire, et de Sa Sainteté le Patriarche Ignatius Zakka I Iwas, signée en 1984, dans laquelle, au paragraphe 9, ils indiquèrent: “Nous autorisons (nos fidèles)... lorsqu’ils en ont besoin, de demander les sacrements de la Pénitence, de l’Eucharistie et de l’Onction des Malades aux prêtres légitimes de l’une ou l’autre de nos deux Églises soeurs ( l’Église Catholique Romaine et l’Église Syro-orthodoxe) ».

La liturgie eucharistique, véritable catéchèse
L’évêque arménien de Lyon, Norvan Zakarian, rappelait que « la liturgie eucharistique est pour le croyant une véritable catéchèse ».Il expliquait : « Cette longue prière chantée par le célébrant, les diacres, le chœur a lieu le dimanche et lors des grandes fêtes. Elle nourrit pleinement le fidèle ».

Il soulignait le lien avec la mission : « La cérémonie terminée, ce dernier est envoyé en mission car Jésus a versé son sang pour «la multitude». Il nous faut, alors, témoigner de tout ce que nous avons reçu: paix, amour, joie. Notre liturgie a subi très peu de modifications au cours des siècles et nous ne prenons aucune liberté par rapport au rite. Les textes, les gestes sont les mêmes dans toutes les églises d'Arménie et de la Diaspora. Les Arméniens disséminés partant se retrouvent avec joie pour célébrer l'Eucharistie en un rassemblement communautaire ».

L’évêque Nareg (Manoug) Alemezian, responsable œcuménique de la Grande Maison de Cilicie des Arméniens évoquait « l’expérience arménienne du martyria, portant dans l’obéissance la croix jusqu’au point extrême de la négation de soi (cf Mt 16, 24) afin d’obtenir, par grâce, la couronne du juste (cf. 2 Tm 2, 4. 7-8) et pour que soit manifestée la vie de Jésus dans notre corps (cf. 2Co 4, 6-11) ».

Il recommandait, en vue de l’unité « d’étudier l’ecclésiologie eucharistique, qui place l’unité de l’Église dans la célébration locale de la Sainte Eucharistie présidée par l’Évêque en communion avec ses frères dans l’épiscopat. A cet égard, le rôle distinctif de l’Évêque est souligné: c’est celui qui prend soin du troupeau que le Bon Pasteur lui a confié (cf. Jn 10, 11), s’occupant de lui avec amour, un amour qui trouve son expression la plus pleine dans le partage eucharistique de l’unique Pain (cf. 1Co 10, 17), en vue d’une communion spirituelle et universelle dans le corps mystique du Christ (cf. 1Co 12, 27) ».

Jeûne eucharistique
L’archevêque Abuna Samual, de l’Église Orthodoxe d’Éthiopie soulignait que dans la tradition de son Eglise, « Les célébrants, les concélébrants, les prêtres, les diacres et tous ceux qui communient doivent jeûner pendant au moins neuf heures avant de recevoir la Sainte Eucharistie et doivent demander pardon pour leurs fautes ».

Et il ajoutait que « tous ceux qui communient, hommes et femmes, tout comme les enfants, s’approchent de la Sainte Table vêtus d’habits blancs à la gloire de l’Eucharistie ». « Cette tradition, disait-il, rappelle les deux anges portant des vêtements blancs assis sur le lieu où avait été déposé le corps de Jésus (cf. Jn 20, 12). Tous les fidèles de l’Église Orthodoxe d’Éthiopie sont reconnaissants au Seigneur Jésus pour avoir donné à l’Église un sacrement aussi merveilleux ».

Pour S. G. John Hind, évêque de Chichester (Angleterre et Pays de Galles), qui transmettait les salutations de l’archevêque de Canterbury et sa demande « de prier pour les Anglicans en ce moment si difficile pour eux ».

L’évêque émérite de l’Église luthérienne de Norvège, S. Exc. Per Lonning, et représentant la Fédération luthérienne mondiale, interrogeait : « Si nous croyons vraiment que la présence du Christ Sauveur est liée au mystère de la Sainte Communion, comment pouvons-nous rester avec nos autels divisés et ne pas écouter la question dure que l’apôtre nous adresse: “Est-ce que le Christ a été divisé?”. »
ZF05101302

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L’intervention de Benoît XVI au synode: un « pasteur »
Conférence de presse de la « mi-temps »

ROME, Jeudi 13 octobre 2005 (ZENIT.org) – Les membres du synode ont été frappés par l’intervention spirituelle et « d’abondance du cœur » de Benoît XVI devant l’assemblée: un vrai « pasteur ».

C’est en quelque sorte la mi-temps pour le synode des évêques sur l’Eucharistie et une conférence de presse a permis aux pères du synode de faire le point sur l’état d’avancement de leurs travaux au moment où ils commencent leurs rencontres en groupes linguistiques pour étudier les « propositions » à soumettre au pape Benoît XVI.

La communion des personnes divorcées et remariées, le célibat sacerdotal, la crise occidentale, la perte du sens du sacré, l’incompréhension du mystère de l’Eucharistie: le cardinal Francis Arinze, préfet de la congrégation pour la liturgie (congrégation pour le Culte divin et la discipline des sacrements), les cardinaux présidents délégués des assemblées , Juan Sandoval Iñiguez, archevêque mexicain de Guadalajara et Toppo et Mgr John Foley, président du conseil pontifical pour les Communications sociales ont présenté à la presse certains thèmes abordés au synode.

Une grande sagesse
Le cardinal Sandoval a souligné l’attitude de Benoît XVI qui a voulu lui aussi parler devant l’assemblée, donnant la « première réflexion spirituelle » lundi dernier, 10 octobre: « une très belle réflexion, d’abondance du cœur, sans texte… Elle nous a laissés à tous une saveur spirituelle très profonde ».

« Il y avait aussi le soir une heure libre, de six à sept, pour intervenir en levant la main, et le pape a voulu lui aussi y participer, pour mettre en lumière certains points, avec une grande sagesse, comme s’il était l’un de nous. Il nous est apparu comme un homme en chair et en os, comme un « pasteur ». »

Responsables devant Dieu
Pour sa part, le cardinal Arinze a abordé la position de l’Eglise sur la communion des personnes divorcées et remariées: « Nous ne voyons pas cela comme une loi de l’Eglise mais comme une loi de Dieu. La question est: si deux personnes sont mariées, et si ce mariage est valide devant Dieu et devant l’Eglise, mais que ce mariage ne réussit pas, eh bien, nous n’avons pas le pouvoir de dissoudre un mariage qui est valide devant Dieu et devant l’Eglise. Que faire? Une chose est d’avoir de la compassion pour ceux qui souffrent, une autre de dire qu’ils peuvent trouver un autre mari ou une autre femme et vivre ensemble et recevoir la communion. Parce que leur situation ne reflète plus cette image du mariage que nous enseigne la foi. Ils sont membres de l’Eglise mais dans cette situation, ils ne peuvent plus accéder à la communion avec une vérité de vie. Nous ne sommes que des ministres, et nous devons répondre devant Dieu : voilà le problème ».

L’ordination d’homme mariés, pas un remède
Pour ce qui concerne le célibat sacerdotal, l’évêque ukrainien, Sofron Stefan Mudry, a souligné la situation de son pays, faisant état « de graves difficultés sociales » et de problèmes pratiques rencontrés par les hommes mariés ordonnés: manque de logement, impossibilité de se déplacer d’une paroisse à une autre à cause, par exemple, des enfants en âge scolaire: autant de situations qui sont en contradiction avec le dévouement que requiert le ministère ».

L’évêque ukrainien précisait: « C’est un problème et pas une solution. Vous savez que dans les Eglises orientales catholiques il y a des prêtres mariés: les 3/4 des pères de ces Eglises sont intervenus en disant que malgré la possibilité d’ordonner des hommes mariés, il y a aussi une crise des vocations, les prêtres n’ont pas le temps d’étudier, ils doivent travailler beaucoup pour leur femme et leurs enfants; parfois, ils divorcent, parfois, ils demandent que l’évêque entretienne le prêtre, sa femme et ses enfants (…) ».

Pour ce qui est de la question – posée par un journaliste, de la restriction des expressions du folklore local dans la liturgie, le cardinal Arinze a souligné que l’on ne peut parler de « restriction » que dans la mesure où il s’agit d’empêcher que la liturgie soit « moitié récréation, moitié messe », mais qu’en revanche, il est « juste » que les rites liturgiques aient « la saveur de la culture du peuple » qui les célèbre.

Pour l’intériorisation
Pour le cardinal Sandoval Iñiguez, l’inculturation doit susciter « non pas le divertissement mais l’intériorisation ».

L’inculturation « est exigeante » reprenait le cardinal Arinze, et nécessite une étude « interdisciplinaire » qui va de la théologie à l’ethnologie.

Pour ce qui concerne les relations avec la tradition orientale, le cardinal Arinze a mis en garde contre la « tentation de copier des éléments d’un rite et de les transférer » par exemple de la liturgie orientale à la liturgie latine.

« Ce qui importe, ajoutait le cardinal nigérian, c’est de comprendre justement le rite et de le vivre et de le célébrer avec fidélité, foi et dévotion ».
ZF05101303

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« Eduquer le peuple de Dieu à la foi dans l'Eucharistie » par le card. Scola
« Rapport après le dialogue général »

ROME, Jeudi 13 octobre 2005 (ZENIT.org) – « Eduquer le peuple de Dieu à la foi dans l'Eucharistie » : c’est l’un des aspects des interventions des évêques, à mi-parcours, après une semaine et demi de synode. Il soulignait aussi la « gratitude » des membres du synode pour les fruits de la réforme liturgique du concile.

La 16e congrégation générale du synode des évêques s’est déroulée sous la présidence du cardinal Télesphore Placidius Toppo, en présence de 239 pères synodaux. Le cardinal Angelo Scola, rapporteur général, a présenté son « rapport après le dialogue général », la fameuse « Relatio post disceptationem ».

Il ne s’agit pas, soulignait le cardinal Scola, d’une « synthèse » mais d’une « confrontation des interventions », thèmes et sensibilités différentes étant prises en compte.

Eduquer le peuple de Dieu au mystère de l’Eucharistie
Le cardinal a rassemblé une première série d’interventions sous le titre : « Eduquer le peuple de Dieu à la foi dans l'Eucharistie ». Le rapporteur y souligne tout d’abord les « difficultés » signalées par les pères conciliaires rencontrées par les fidèles pour la « foi » et la « célébration » de l’Eucharistie, ainsi que la « grave responsabilité des pasteurs » pour l’évangélisation.

Il exposait ensuite les « contenus essentiels » de ce grand mystère, à propos desquels l’éducation des fidèles est nécessaire.

Et, dans un troisième chapitre, il souligne l’importance donnée par les exposés du synode à la relation entre l’Eucharistie et l’ensemble des sept sacrements.

Le chapitre 4 souligne le rapport entre l’Eucharistie et les fidèles laïcs, « peuple sacerdotal », rassemblé en Eglise, le « Jour du Seigneur », mais il aborde aussi le rôle et la responsabilité de l’évêque, du prêtre, des diacres permanents, des ministres extraordinaires de la communion eucharistique, des différentes communautés, des personnes consacrées, de la famille, des jeunes.

Le chapitre 5 traite de la relation entre Eucharistie et mission: un thème souligné par le pape Benoît XVI et par le fait que le synode s’achève le 23 octobre, Journée mondiale des Missions. « Pour être missionnaire, l'Eglise doit être également profondément eucharistique », souligne le rapport du cardinal Scola.

La gratitude pour la réforme liturgique de Vatican II
« L’action eucharistique », c’est le thème du second volet de son rapport, en quatre chapitre. Le premier souligne la « gratitude » exprimée par les membres du synode pour « l'influence bénéfique pour la vie de l'Eglise de la réforme liturgique mise en place à partir du Concile Vatican II ». Il rappelle la structure de la célébration liturgique. En même temps, souligne le cardinal Scola, les membres du synode réclament de façon « urgente » une plus grande attention à « l’art de célébrer ».

Le Scola affirme en conclusion que le travail qui attend désormais l'ensemble des membres du synode demeure la partie la plus « délicate » : il doit aboutir aux « propositions à présenter au « au discernement propre du charisme du Successeur de Pierre ».
ZF05101304

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La communion eucharistique des personnes handicapées
par Marie-Hélène Mathieu

ROME, Jeudi 13 octobre 2005 (ZENIT.org) – La communion des personnes porteuses d’un handicap mental a été évoquée par Mme Mathieu devant l’assemblée synodale: elle invitait à s’inspirer de la pratique de l’Eglise orientale.

Auditrice au synode, Mme Marie-Hélène Mathieu, coordinatrice internationale du mouvement « Foi et Lumière » a évoqué « le lien entre le Christ présent dans l’Eucharistie et le Christ présent dans les personnes handicapées, physiques, sensorielles, psychiques ou mentales (qui représentent 20 à 25 % de la population) ».

Mme Mathieu a souligné que les personnes qui ont un handicap mental, lorsqu’elles ne peuvent s’exprimer par la parole, peuvent montrer par leurs attitudes qu’elles distinguent le corps du Christ de la nourriture ordinaire, et peuvent être préparées à le recevoir.

Or, faisait-elle observer: « Des prêtres, en se référant au canon 913, hésitent à donner l’Eucharistie aux personnes très profondément handicapées qui paraissent privées de relations ».

Mais, interrogeait-elle, « ne peut-on alors considérer le grand désir et la joie de Jésus de se donner aux plus démunis de ses fidèles? Les pratiques des Églises d'Orient concernant les trois sacrements de l’Initiation Chrétienne pourraient-elles aider l’Église à approfondir sa réflexion sur ce sujet? »

Mme Mathieu déplorait tout d’abord que l’attitude de la société, malgré tous les progrès accomplis soit encore souvent méprisante et « rejetante ». (Par exemple, des lois sur l'avortement prévoient la suppression de l'enfant handicapé jusqu'à la veille de sa naissance).

Elle faisait remarquer qu’ « aux antipodes de ces mœurs, Jésus manifeste un amour de prédilection à l’égard de toutes les personnes handicapées », et elle soulignait: « outre le trésor de sa présence dans l’Eucharistie, Jésus nous assure de sa présence dans la personne pauvre et faible ».

« Jean-Paul II, parlant à des personnes handicapées mentales, leur a dit: “Prenez place au cœur de l’Église”, rappelait Mme Matthieu. Comment les paroisses peuvent-elles les aider à mieux trouver cette place? Les aménagements spéciaux peuvent y contribuer, mais plus importante est la qualité de l’accueil qui permet à chacun de se sentir aimé, appelé à aimer, à être utile ».

“L’Église demande aux parents le respect inconditionnel de la vie sacrée de leur enfant dès sa conception. Comme il est essentiel en même temps, qu’elle les éclaire, les soutienne, les assure de sa présence à leurs côtés dans la croissance humaine et spirituelle de leur petit enfant!”, recommandait la coordinatrice de “Foi et Lumière”.
ZF05101305

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Avec Charles de Foucauld: « Exposition du saint Sacrement et vie exposée »

Les Petits frères de Jésus, contemplatifs au milieu des pauvres

ROME, Jeudi 13 octobre 2005 (ZENIT.org) – « L’exposition du saint Sacrement et une vie exposée » constituent une seule et même attitude eucharistique pour les disciples de celui qui sera proclamé bienheureux le 13 novembre prochain, le serviteur de Dieu Charles de Foucauld. Il invitait à un regard positif sur le monde actuel et l’instauration d’un « vrai dialogue ».

Fr. Marc Hayet, responsable général des frères de Jésus partait en effet de « l’expérience de nos fraternités contemplatives insérées au milieu des pauvres ».

Il soulignait: « L’Eucharistie est le chemin habituel de notre prière. Mais, comme on l’a écrit de Charles de Foucauld, le Seigneur nous a fait joindre “l’exposition du saint Sacrement et une vie exposée”. Une vie exposée à la vue des pauvres qui savent que nous avons un travail et une vie semblable aux leurs et que nous partageons les mêmes soucis pour une existence plus juste et digne. Une vie exposée ainsi à cette autre présence du Seigneur: sa présence au côté des pauvres. La vie des gens ne nous quitte pas; elle habite notre prière. Ce partage de la vie nous fait découvrir le visage du Dieu de tendresse qui chemine humblement avec nous, comme le signifie l’Eucharistie. »

Il faisait en outre observer: « Parler de notre monde principalement en termes de “culture de mort”, n’est-ce pas manquer de respect à tous ces gens qui essayent de vivre leur foi en Dieu ou leur foi en l’homme en se donnant pour le service de la vie – depuis le père ou la mère de famille jusqu’aux personnes engagées dans la politique ou le social? Ce monde, c’est aussi le lieu de toutes les générosités et de tous les engagements, parfois au prix de la vie; et c’est ce monde-là, mélangé, et pas un autre, que le Père aime, pour lequel il donne son Fils (l’Eucharistie nous le rappelle) et que travaille son Esprit ».

Il préconisait un « vrai dialogue »: « La sécularisation nous a dépouillés de l’influence que nous avions. Nous avons du mal à l’accepter, continuait Fr Hayet. Les hommes et les femmes d’aujourd’hui ne peuvent entendre la parole de l’Évangile que si nous la leur présentons comme une proposition adressée à leur liberté, dans un vrai dialogue où nous respectons leur recherche et où nous acceptons de recevoir de leur compétence et de leur expérience de vie, y compris celle des plus pauvres, riche en humanité. Peut-être que l’humble signe du pain et du vin, accessible à tous et compréhensible par tous, nous invite à ce dialogue ».
ZF05101306

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L’Eucharistie fait la vie consacrée, par sr Yvonne Coly

Le « merci » des consacrés, actifs et cloîtrés des pays les moins favorisés

ROME, Jeudi 13 octobre 2005 (ZENIT.org) – Le « merci » des consacrés, actifs et cloîtrés des pays les moins favorisés a été exprimé par sr Yvonne Coly, avec ce langage imagé de la sagesse africaine. Elle rappelait que « l’Eucharistie fait la vie consacrée ».

Sœur Yvonne Coly, formatrice du centre "Mater Christi" de Bobo-Dioulasso, au Sénégal, a en effet exprimé ces remerciements: « Au nom de tous les consacrés, actifs et cloîtrés des pays les moins favorisés je remercie le Saint Père, ses collaborateurs et les Églises particulières pour les subventions accordées, soit pour la formation ou pour créer des instituts de formation dans nos pays ».

D’emblée, elle expliquait: « Chez nous lorsque les femmes sont convoquées ou se rassemblent parce que la Vie est à promouvoir ou parce que la vie “est menacée”, chacune va à la rencontre avec sa calebasse. Puisqu’il s'agit de l’Eucharistie: Pain de Vie Éternelle, il s’agit de la Vie à accueillir, et à promouvoir, car l’Eucharistie elle-même porte son projet nous a dit notre Pape Jean-Paul II. Alors c'est “sérieux” car il n’y a rien de plus grand - et c’est «grave» puisque sa perte serait le pire qui puisse nous arriver ».

« Religieuse africaine, témoignait sr Yvonne, je viens à vous avec ma calebasse particulière: au nom de la Vie. Calebasse de notre vie ouverte aux dons du Père qu’il faut recevoir vivre et transmettre. Par la foi, (perles blanches) l’Esprit nous fait passer de la mort (perles noires) à la vie dans la générosité de l’Amour vécu jusqu’au bout (perles rouges) dans la joie (les cauris); il s’agit de la calebasse d’offrande de communion et de partage. Si “L’Eucharistie fait l’Église” je peux dire aussi que “l’Eucharistie fait la vie consacrée”. Cet aspect a été présenté avec clarté et profondeur par S. Exc. Mgr Rodé ».

Elle proposait ces cinq réflexions:
« - La Vie grandit: dans les partages d’expériences des Églises que de belles réalités vécues autour de l’Eucharistie! Nous nous en réjouissons et rendons grâce à notre Dieu.
« - La vie est menacée : les témoignages nous le confirment. Le peuple a faim, le peuple a soif! De Sens, de dignité, de raisons et de moyens pour vivre: la faim, le SIDA, l'exploitation de la femme, des enfants, les problèmes d'écologie. . .
« - La vie doit se développer et être entretenue. “Dieu nous a donné l’Eucharistie pour que nous ne soyons ni stériles, ni ingrats” (Saint Irénée cite par Mgr. A. Sanon) Seule une foi éclairée peut adorer, louer, rendre grâce, servir en “esprit et en vérité”.
« - Plusieurs ont insisté sur la nécessité d’une catéchèse à tous les niveaux- pour les séminaristes, comme pour nous les consacrés, surtout pour les femmes Une formation tant doctrinale -liturgique -pastorale spirituelle mais aussi culturelle, et en psycho- pédagogie de la transmission et de la communication.
« - Favoriser chez les prêtres, une formation au sens et à la mission de la vie consacrée, à l’accompagnement spirituel afin de nous aider à vivre nos rencontres dans les sacrements d’Eucharistie et de Pénitence comme chemin de conversion, de communion mais aussi de croissance et de maturation spirituelle, que nous soyons capables de vivre “les passages” de la mort à la vie inhérents à notre condition de pécheurs, aux difficultés de la vie commune et apostolique ».
ZF05101307

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Restitution du Cénacle à la Custodie de Terre Sainte ?
L’occasion du synode?

ROME, Jeudi 13 octobre 2005 (ZENIT.org) – Les travaux du synode ont été l’occasion pour le patriarche latin de Jérusalem, Mgr Michel Sabbah, d’évoquer l’éventuelle remise à la custodie de la Terre Sainte l’édifice du Cénacle construite à l’époque byzantine à l’emplacement de la maison où le Christ a institué l’Eucharistie (cf. ZF051011): le Père David Jaeger a donné des précisions au micro de Radio Vatican.

Autrefois transformé en mosquée, c’est jusqu’ici un musée sous l’autorité du gouvernement israélien: il n’est pas ouvert au culte et la messe célébrée par Jean-Paul II en l’an 2000 était une exception.

Le bâtiment a été propriété des Franciscains à partir de 1342 et jusqu’en 1551, date de sa confiscation par le gouvernement turc.

L’entente à ce sujet entre le gouvernement israélien et le Saint-Siège pourrait survenir assez rapidement. Le Père Jaeger, de la custodie de Terre Sainte, participe aux négociations bilatérales.

Il précise: « L’Eglise universelle est au fond la propriétaire légitime du Cénacle depuis 1342, date de son achat par les rois de Naples, Roberto et Sancha, qui le donnèrent, avec l’approbation du pape, aux Franciscains, qui y établirent leur maison mère en Terre Sainte. En effet, le premier titre du supérieur franciscain en Terre Sainte est “Gardien de la sainte montagne de Sion”. Les experts des deux parties de l’Eglise catholique et de l’Etat d’Israël, dans le contexte des négociations bilatérales, ont depuis quelque temps élaboré le mécanisme juridique qui permettrait au gouvernement israélien, dans les conditions actuelles, de restituer la propriété du Cénacle à l’Eglise catholique par l’intermédiaire de la custodie franciscaine. Il suffit maintenant que le gouvernement d’Israël décide de le faire et l’occasion fournie par le synode serait un moment favorable ».
ZF05101308

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International


Unesco: « Déclaration universelle de bioéthique et des droits humains »

Par Mgr Follo

ROME, Jeudi 13 octobre 2005 (ZENIT.org) – Une « Déclaration universelle de bioéthique et des droits humains » a été approuvée, le 10 octobre, à l’UNESCO, à Paris. Mgr Francesco Follo, observateur permanent du Saint-Siège auprès de cette organisation de l’ONU pour l’éducation, la science et la culture, a participé à cette journée de travail (cf. ZF051010)et a évoqué la déclaration au micro de Radio Vatican.

Pour la première fois, cette charte a mis d’accord 197 pays sur des principes communs dans le domaine de la bioéthique: il a fallu 4 ans de travail pour aboutir à ce texte défini par les experts comme un « pas en avant ».

Mgr Follo confirme qu’on peut être « content » et il précise que « grâce aux experts » du Saint-Siège, « de nombreuses modifications ont été accueillies, signe de la nouvelle ouverture de différents pays de l’UNESCO et d’écoute vis-à-vis de l’Eglise catholique ».

Le document n’aborde pas, certes, des questions comme l’euthanasie ou l’acharnement thérapeutique, mais Mgr Follo explique: « Dans mon intervention à l’assemblée plénière, j’ai dit que si l’on parle de bioéthique, si l’on doit avoir une bioéthique, c’est pour des raisons éthiques qu’il faut le faire, et pas seulement pour des raisons politiques. Mais il y a une ouverture plus grande: le risque est que, lorsque l’on veut un consensus, on cherche seulement le consensus de la majorité, et que l’on descende à un niveau toujours plus bas. Mais c’est déjà un premier pas. Ce qui est important c’est que l’on ne peut pas tout résoudre par le consensus, surtout l’aspect éthique. Il faudrait le résoudre avec des arguments de raison, une raison bien informée, autrement le consensus . .. au niveau politique, entendu, mais au niveau éthique… je ne sais pas jusqu’à quel point c’est juste ».

Mais comment éviter que les manipulations ne réduisent l’homme à un « matériel biologique »? Mgr Follo répond: « Comme Jean-Paul II l’a enseigné et comme Benoît XVI continue de l’enseigner, l’Eglise catholique propose un humanisme nouveau et intégral. En somme, il n’est pas nécessaire d’avoir la foi, pour adhérer à des vérités de raison, parce qu’il faut seulement de l’intelligence ».
ZF05101309

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- Documents -


Défis en France : famille, accueil des étrangers, respect de l’identité humaine
Par Mgr Vingt-Trois

ROME, Jeudi 13 octobre 2005 (ZENIT.org) – L’archevêque de Paris, Mgr André Vingt-Trois, souligne que « la famille », « l’accueil des étrangers » et le « respect de l’identité humaine » parmi les « questions auxquelles nous serons nécessairement confrontés dans un proche avenir », lors de la messe de rentrée des responsables politiques français, à Paris, le 11 octobre (http://catholique-paris.cef.fr).

Messe de rentrée des responsables politiques

Mesdames et Messieurs les Parlementaires, chers amis,

Notre société connaît certainement les conditions de vie les plus favorables et les plus sécurisées que puisse imaginer la mémoire humaine, aussi bien à l’échelle de l’histoire de nos vies personnelles, qu’à celle de la mémoire collective. Et, en même temps, il semble que se répande un sentiment de crainte, voire d’anxiété, face à l’avenir. Alors que nous connaissons la paix et une prospérité économique réelle, nous voyons les événements, économiques ou naturels, déclencher des phénomènes d’affolement à la limite de la panique.

Certes, nous savons que notre prospérité n’est pas également répartie. Nous savons aussi que les précarités sociales ne sont pas seulement des effets économiques ou financiers et qu’elles se développent sur le terrain des fragilités éducatives et familiales. Nous savons aussi que l’effet de choc dont se nourrit la communication médiatisée amplifie et dramatise volontiers l’information.

Notre capacité d’analyser et de relativiser ces phénomènes n’empêche pas les réactions collectives et médiatisées, principalement commandées par des ressorts affectifs. La surenchère et le lobbying en sont des expressions habituelles. A celles et à ceux qui ont la lourde charge de légiférer ou d’exercer le pouvoir exécutif, il incombe, - et ce n’est pas facile, vous le savez mieux que moi !- de ne pas céder au mouvement des émotions, ni de les valider en y apportant une réponse, tout aussi affective et éphémère, hors de proportion avec la réalité.

Le risque de s’engager dans l’instant par une réponse immédiate à toute situation et de correspondre sans recul aux attentes et aux désirs supposés de la société n’est pas illusoire. Pas plus que le risque d’une riposte disproportionnée qui prend généralement la forme d’une loi nouvelle, chargée d’exprimer la prise au sérieux de toute situation.

A ces lois de circonstance, on demande souvent d’engager la société dans la protection ou la justification de catégories particulières de citoyens ou de conduites contestables. Qui ne voit que, à travers ces lois aux applications incertaines, et parfois impossibles, s’émousse peu à peu la force de la loi elle-même qui doit viser un bien général et tendre à une certaine universalité ?

En cédant à un processus de légitimation de mœurs partielles ou de besoins particuliers, le législateur épuise sa mission de formuler les moyens nécessaires à la vie sociale. Il se dépouille lui-même de sa fonction au service du bien de la société tout entière et de sa responsabilité à l’égard de l’avenir de cette société.

Pour vous qui êtes chrétiens, je sais que les préoccupations que je viens d’évoquer sont celles qui vous habitent quotidiennement. Je sais aussi les pressions auxquelles vous pouvez être exposés. La véritable laïcité ne suppose pas le renoncement à ses références majeures. La mission du parlementaire chrétien n’est pas de faire passer un message confessionnel, mais de s’appuyer sur ses forces spirituelles pour promouvoir une vision plus humaine de la vie.

Pour l’avenir de la dignité humaine dans notre société, je dois vous faire part de quelques questions auxquelles nous serons nécessairement confrontés dans un proche avenir.


◦ LA FAMILLE. Depuis quelques années, la multiplication des modèles de référence transpose le débat vers un sorte de tolérance indistincte. Le respect dû à chaque personne est confondu avec la reconnaissance légale de tous les choix particuliers comme modèles sociaux. Comme vous, je suis convaincu qu’une société qui renonce à définir clairement les modalités de la succession des générations et de l’éducation des enfants porte atteinte à la cohésion du tissu social.


◦ L’ACCUEIL DES ETRANGERS. Des images récentes et fortes ont frappé notre sensibilité. Elles nous invitent à veiller avec toujours plus d’attention au respect dû aux personnes, même quand on leur applique légitimement la rigueur des lois. Elles doivent surtout nous aider à affronter une question plus grave. Nous ne pouvons pas nous contenter de bons sentiments. Dans nos pays industrialisés, qui osera dire que l’accueil de l’étranger et l’aide au développement passent par un effort de solidarité qui inclut la remise en cause de nos modes de vie ?


◦ LE RESPECT DE L’IDENTITE HUMAINE. En quelques décennies, nous avons vu la recherche et la technologie médicales affiner leurs capacités d’atteindre les éléments constituants de l’individualité humaine. L’instrumentalisation de l’être humain à tous les stades de son existence, quelles que soient les intentions thérapeutiques qui veulent la justifier, met en question radicalement l’absolu du respect de la personne humaine. La volonté de guérir peut-elle se réaliser à n’importe quel prix ?

Sur ces questions, comme sur d’autres aussi importantes, la conscience humaine est sollicitée en deçà des croyances et des religions particulières. Ce n’est pas faire œuvre de prosélytisme que de le rappeler. Mais il va de soi que pour nous, chrétiens, ces exigences de la conscience humaine sont fortifiées et alimentées par notre référence aux commandements de Dieu et à l’enseignement du Christ.

La fidélité à ces commandements et à cet enseignement n’est pas une simple bigoterie pour esprits demeurés. Elle est le fondement même de notre engagement dans la vie sociale. Elle dépasse les moyens de la simple conviction personnelle. Elle s’inscrit dans la communion à la vie du Christ lui-même, telle qu’elle nous est offerte par le don de l’Esprit et la vie sacramentelle.

L’Esprit-Saint envoyé par Dieu après la mort et la résurrection de Jésus est, selon l’image de l’évangile de saint Jean, comme un fleuve d’eau vive qui apaise notre soif et qui nous constitue nous-mêmes comme source de vie pour nos semblables. C’est cet Esprit que nous invoquons pour éclairer notre jugement et fortifier notre résolution. AMEN


+ André VINGT-TROIS

Archevêque de Paris
ZF05101310

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- Documents web -


Interventions au Synode des évêques mercredi matin 12 octobre



ROME, Jeudi 13 octobre 2005 (ZENIT.org).- Il est possible de consulter les résumés des interventions des pères du synode et des auditeurs du mercredi matin 12 octobre, dans la section Documents de la page web de Zenit.
ZF05101331

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