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Enseignement du Saint Père

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Enseignement du Saint Père 

N° Ensei 12

Puiser à l’Eucharistie, « source de vie divine » :

 invitation de Benoît XVI

 
     
 
 
 

  Tout sur Joseph Alois Ratzinger- Benoît XVI

 

Mercredi 12 octobre 2005

 

Rome
Psaume 121 : « La religion biblique, ferment de justice et de solidarité »
Puiser à l’Eucharistie, « source de vie divine » : invitation de Benoît XVI
Mois du rosaire : Benoît XVI invite les familles à prier le chapelet
Benoît XVI propose en modèle les bienheureux Jan Beyzym et Jean XXIII

Spécial synode
Comment se déroule une journée du synode des évêques ?
Le prochain synode consacré aux Eglises d’Orient ?
« Eucharistie et unité ecclésiale » par le card. Sodano
Le « rapport entre Eucharistie et paix », par le card. Martino
L'Année de l'Eucharistie, « rampe de lancement », par le card. Ouellet
La communion eucharistique dans l’Eglise orthodoxe russe

International
Italie : Le comité de bioéthique se prononce pour l’alimentation et l’hydratation artificielles
Migration et asile : Les évêques demandent de « respecter les Droits humains »

- Documents -
Interventions au Synode des délégués fraternels et pères synodaux mardi après-midi 11 octobre
Psaume 121 : Catéchèse de Benoît XVI en italien
Psaume 121 : Catéchèse de Benoît XVI en français
Ouragan au Guatemala: Message de solidarité du synode
Séisme au Pakistan : Message de solidarité du synode

- Documents web -
Interventions des pères du synode du mardi 11 octobre

Revue de Presse autre que Zénit

 

Un livre du pape Benoît XVI ses discours aux JMJ de Cologne
Le Vif - Bruxelles,Belgium
CITE DU VATICAN 11/10 (BELGA/AG) = Le premier livre du pape Benoît XVI, qui rassemble ses discours aux Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) de Cologne ...

Le premier livre de Benoît XVI sort en Italie
Nouvel Observateur - Paris,France
... nouveaux pays. Intitulé "La révolution de dieu", le premier livre du pape Benoît XVI, est sorti mardi 11 octobre en Italie. L ...

Dossier : la personnalité de Benoît XVI
Radio Vatican - The Vatican
Une attention d'autant plus grande que ce synode se déroule en présence d'un nouveau pape… Benoît XVI qui a déjà indiqué ses priorités et dont on ...

 
 





Rome


Psaume 121 : « La religion biblique, ferment de justice et de solidarité »
Catéchèse de Benoît XVI

ROME, Mercredi 12 octobre 2005 (ZENIT.org) – « La religion biblique n’est ni abstraite, ni intimiste, mais ferment de justice et de solidarité », affirme Benoît XVI qui a commenté ce matin, lors de l’audience générale du mercredi place Saint-Pierre, le Psaume 121 que l’Eglise latine chante aux vêpres, le dimanche de la quatrième semaine liturgique.

« Avec les mots du Psaume 121, disait le pape en français, les pèlerins qui se sont mis en marche vers Jérusalem célèbrent joyeusement leur arrivée dans la cité sainte. Ils louent cette «ville où tout ensemble ne fait qu’un», symbole de sécurité, de stabilité et d’unité, lieu central de leur foi et de leur culte, unique sanctuaire légitime et parfait ».

Il commentait ainsi le tableau brossé par le psaume: « Ce portrait idéal de Jérusalem, «siège du droit, siège de la maison de David», montre que la religion biblique n’est ni abstraite, ni intimiste, mais ferment de justice et de solidarité. La communion avec Dieu appelle nécessairement la communion entre les frères ».

Et d’expliquer de que signifie le mot « paix, « shalom » dans la Bible : « Jérusalem, «cité de la paix», porte en elle la parole « shalom », la paix messianique, qui dit dans un même élan la joie, la prospérité, l’abondance, le bien. Cette paix et ce bien sont invoqués sur le pèlerin qui aime la cité sainte, sur le peuple de Jérusalem tout entier, ainsi que sur ses frères et sur ses amis. La ville sainte demeure pour le pèlerin qui s’en retourne chez lui un foyer d’harmonie et de paix ».

Aux pèlerins de langue française, le pape adressait ensuite cette salutation : « Je salue cordialement les pèlerins francophones présents ce matin. Que le Christ vous accompagne chaque jour, pour que vous répondiez avec générosité à ses appels et pour que vous soyez des pierres vivantes de son Église ! »

Puis le pape a résumé sa catéchèse italienne également en anglais, espagnol, et allemand, avant de prononcer des salutations en 8 langues : portugais, polonais, lituanien, hongrois, tchèque, slovaque, croate, et de nouveau en italien.
ZF05101201

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Puiser à l’Eucharistie, « source de vie divine » : invitation de Benoît XVI
Il s’adresse en particulier aux paroisses

ROME, Mercredi 12 octobre 2005 (ZENIT.org) – Puiser à l’Eucharistie, « source de vie divine » : c’est l’invitation lancée par le pape Benoît XVI à la fin de l’audience du mercredi, lors des salutations en différentes langues.

En slovaque, le pape disait notamment : « Le Christ est le chemin qui conduit au Père, et dans l’Eucharistie, il s’offre à chacun de nous comme source de vie divine. Allons y puiser avec persévérance ».

En croate, le pape insistait : « Approchez-vous du Christ Eucharistie afin qu’avec la force de la foi et de l’amour vous puissiez servir le Créateur et votre chère patrie ».

En italien, Benoît XVI s’adressait en particulier aux paroisses: « En conclusion de cette année consacrée à l’Eucharistie, je vous souhaite, ainsi qu’à vos communautés paroissiales, de continuer à contempler avec une intensité spéciale le mystère du Pain vivant descendu du ciel pour notre salut ».
ZF05101202

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Mois du rosaire : Benoît XVI invite les familles à prier le chapelet


ROME, Mercredi 12 octobre 2005 (ZENIT.org) – Le pape Benoît XVI invite les familles catholiques à prier ensemble le rosaire.

Le pape a renouvelé cette invitation lors de l’audience générale de ce mercredi, en s’adressant dans leur langue aux pèlerins de Hongrie, mais il a aussi insisté sur ce mois « consacré au rosaire » dans sa salutation en lituanien.

« En ce mois d’octobre dédié au rosaire, disait le pape en hongrois, je vous invite à prier ensemble, dans vos familles, le saint rosaire ».
ZF05101203

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Benoît XVI propose en modèle les bienheureux Jan Beyzym et Jean XXIII


ROME, Mercredi 12 octobre 2005 (ZENIT.org) – Benoît XVI propose comme modèles aux fidèles les bienheureux Jan Beyzym, sj, missionnaire, et Jean XXIII, pape.

Benoît XVI a en effet évoqué ces deux figures de sainteté du XXe siècle lors des salutations en différentes langues à la fin de l’audience générale du mercredi.

En polonais, le pape saluait « tous les Polonais » présents et il soulignait : « Aujourd’hui, en Pologne, on célèbre la mémoire liturgique du bienheureux Jan Beyzym, missionnaire à Madagascar, qui, par amour du Christ, a consacré sa vie aux lépreux. Demandons à Dieu, par son intercession, de nouvelles vocations missionnaires ».

Rappelons que le synode s’achèvera le 23 octobre prochain, en la Journée mondiale des Missions.

Pour ce "Serviteur des lépreux", l'évangélisation allait en effet de pair avec la garantie des droits fondamentaux de la personne humaine, dont celui de vivre dans des conditions « dignes de l'homme et d'un fils de Dieu », soulignait Jean-Paul II le jour de sa béatification, en 2001.

Jan Beyzym (1850-1912) avait fait ses études au lycée de Kiev, avant d’entrer au noviciat des Jésuites à Stara Wies, près de Brzozów. Et c'est à Cracovie qu'il fut ordonné prêtre en 1881. Pendant de nombreuses années, il fut formateur et protecteur des jeunes au collège de la Compagnie de Jésus à Tarnopol et à Chyrów.

Mais à 48 ans, son vœu fut exaucé: ses supérieurs l'envoyèrent à Madagascar où il se mit « au service des lépreux », jour et nuit. Sur l'Ile Rouge, il créa une œuvre pionnière, qui fit de lui un précurseur des méthodes modernes de soin. Grâce aux dons recueillis principalement par ses compatriotes, il fit construire à Marana, près de Fianarantsoa, un hôpital de 150 lits. L'hôpital, dédié à la Vierge de Czestochowa, existe encore aujourd'hui.

Epuisé par une tâche qui dépassait ses forces, le P. Beyzym mourut le 12 octobre 1912, entouré d'une auréole d'héroïsme et de sainteté, mais sans avoir réalisé un autre vœu: se rendre à Sakhaline, comme missionnaire auprès des déportés.

En italien, Benoît XVI a également proposé en modèle aux fidèles, lors de l’audience de ce mercredi, le bienheureux pape Jean XXIII.

Il disait : « Enfin, ma pensée se tourne vers les malades, les jeunes mariés et les jeunes, spécialement les élèves de la Fondation "Marri-Santa Umiltà" de Faenza. Je vous souhaite à tous d’imiter l’exemple du bienheureux Jean XXIII, dont nous avons célébré hier la mémoire : efforcez-vous, comme lui de vivre votre vocation chrétienne de façon authentique ».

En effet, dans certains diocèses, le bienheureux Jean XXIII est fêté non pas le jour de sa « naissance au ciel », c’est-à-dire, pour le martyrologe romain le 3 juin, mais au jour anniversaire de l’ouverture de sa grande œuvre : le concile Vatican II, inauguré solennellement le 11 octobre 1963.

On se souvient peut-être que le pape Jean-Paul II avait applaudi lui-même par trois fois au cours de la présentation de la vie du bienheureux Angelo Giuseppe Roncalli, Jean XXIII, par le cardinal Camillo Ruini, vicaire du pape pour Rome, au début de la messe de béatification du 3 septembre 2000. Cet enthousiasme de Jean-Paul II était aussi celui de la foule (cf. ZF000903).

Le pape polonais a souligné d’emblée la bonté du pape Roncalli « qui frappait le monde par son affabilité », où « transparaissait la singulière bonté de son âme ». « Le visage souriant et les bras grands ouverts pour embrasser le monde » : deux images de Jean XXIII inscrites dans le souvenir de Jean-Paul II. « Combien de personnes, s'exclame-t-il, ont été conquises par la simplicité de son âme, jointe à une ample expérience des hommes et des choses! »

Il insistait sur le « coup de vent de nouveauté » apporté par le pape Jean. Pas tant dans la doctrine que dans la « façon de l'exposer ». « Son style était nouveau dans sa façon de parler et d'agir, nouvelle, la charge de sympathie avec laquelle il abordait les personnes simples et les puissant de la terre ».

C'est dans cet esprit, continuait Jean-Paul II qu'il convoqua le Concile œcuménique Vatican II: « une nouvelle page de l'histoire de l'Eglise »! « Les chrétiens se sont sentis appelés à annoncer l'Evangile avec un courage renouvelé et une plus grande attention aux « signes des temps » » soulignait le pape polonais pour qui le concile « a vraiment été une intuition prophétique de ce pontife âgé qui a inauguré, même au milieu de grandes difficultés, une saison d'espérance pour les chrétiens et l'humanité ». Comme testament, concluait Jean-Paul II, il laissait à l'Eglise: « Ce qui compte le plus dans la vie, c'est Jésus-Christ, béni soit-il, sa sainte Eglise, son Evangile, la vérité et la bonté ».
ZF05101204

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Spécial synode


Comment se déroule une journée du synode des évêques ?


ROME, Mercredi 12 octobre 2005 (ZENIT.org) – Le synode des évêques sur l’Eucharistie, qui s’est ouvert le 3 octobre et s’achèvera le 23 octobre, constitue la première réelle opportunité pour Benoît XVI de bénéficier d’une vision globale de la vie de l’Eglise dans les cinq continents, et ceci grâce aux contacts directs chaque jour avec les évêques venus des quatre coins du monde, présents au synode.

Benoît XVI a dû renoncer à certaines congrégations synodales à cause de ses engagements de travail mais il fait tout son possible pour participer à l’ensemble des travaux.

La dernière session, qui a lieu entre 18.00 et 19.00 est un temps d’interventions libres au cours duquel chacun prend la parole pendant trois minutes sur l’un des thèmes du synode. C’est aussi l’occasion pour le pape de prendre le pouls de la vie de l’Eglise et de découvrir les différents points de vue des évêques.

Le pape participe également à la prière du matin immédiatement suivie de la première session qui est interrompue par une pause café (10.30-11.00). Une autre pause café est prévue en début d’après-midi. Pendant la pause du matin le pape profite pour s’entretenir personnellement avec les évêques divisés par groupes de travail linguistiques (« circoli minores »). C’est aussi l’occasion pour les évêques de retrouver des amis, de faire la connaissance des évêques nommés récemment, d’échanger des points de vue sur les thèmes traités au cours du synode.

Le porte-parole du synode pour les journalistes de langue espagnole, Isidro Catela, a précisé à Zenit que la rencontre des évêques avec le pape pendant la pause du matin a lieu dans une salle proche de la salle Paul VI où ont lieu les audiences générales. Une quarantaine de personnes sont en général présentes. Le pape ne rencontre pas que les évêques. Tous les participants au synode sont invités à le saluer et à s’entretenir brièvement avec lui.

« Le pape se soucie de chacun, de sa vie. Il consacre toute son attention à chaque personne », précise Isidro Catela qui, de même que les autres porte-parole, a également participé à ces rencontres.

Pendant les moments libres entre les congrégations, les pères synodaux qui le souhaitent peuvent bénéficier d’une connexion à Internet. Dix ordinateurs sont mis à leur disposition près de la salle du synode. « Ils vont très certainement lire ce que vous avez écrit » déclarait le père John Bartunek, L.C., avec un sourire, lors d’un briefing pour les journalistes anglophones.

Chaque évêque possède par ailleurs un casier où les participants du synode peuvent lui déposer des messages.

Pendant les moments de pause, les évêques ont également à disposition deux points de vente de photographies sur les sessions de travail du synode ou des célébrations telles que la messe d’ouverture présidée par le pape dans la Basilique Saint Pierre.

Le seul journal distribué au synode est « L’Osservatore Romano », le quotidien du Saint-Siège.

Lorsqu’un évêque intervient dans la salle du synode, son nom apparaît sur grand écran ainsi qu’une carte du monde indiquant son diocèse.

Quatre autres écrans, plus petits, rediffusent l’image de l’évêque qui parle, afin que tous puissent le voir clairement.

Les pères du synode peuvent prendre la parole en italien, français, espagnol, anglais, allemand ou latin. Un service de traduction simultanée est assuré.

Pendant les temps de pause, des projections audiovisuelles sont proposées aux pères du synode comme par exemple sur les Journées mondiales de la Jeunesse de Cologne ou sur les voyages de Jean-Paul II.

A la demande de l’assemblée synodale, le Saint-Sacrement est exposé pendant une heure le matin, et une heure l’après-midi, dans une chapelle située dans le même immeuble que la salle du synode.

La plupart des participants sont logés à la Maison sainte Marthe (là où logeaient les cardinaux pendant le conclave), ou à l’Institut « Santa Maria Bambina », tous deux situés sur le territoire du Vatican.

Les quatre fauteuils des évêques chinois invités par Benoît XVI, mais qui n’ont pu venir au synode, sont inoccupés. Un total de 252 pères synodaux participent à cette assemblée sur l’Eucharistie.

Les sessions de travail par groupes linguistiques devraient commencer demain jeudi. Les pères du synode auront pour tâche de commencer à rédiger les premières ébauches de « proposiciones ». Après avoir été discutées et corrigées par l’assemblée générale, celles-ci devront recueillir les conclusions du synode.

Elles seront ensuite présentées au pape et pourront servir de base pour la rédaction de la lettre apostolique post-synodale. Le synode se terminera le dimanche 23 octobre, Journée mondiale des Missions.
ZF05101205

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Le prochain synode consacré aux Eglises d’Orient ?
Une proposition du card. Husar

ROME, Mercredi 12 octobre 2005 (ZENIT.org) – Le cardinal Lubomyr Husar, archevêque majeur de Lvov des Ukrainiens, propose que le prochain synode des évêques soit consacré aux Eglises catholiques orientales, « pour grandir dans la communion intra ecclésiale catholique ».

Rappelons que ces Eglises de rite byzantin dépendent à Rome d’une congrégation spécifique, dont le préfet est le cardinal Ignace Moussa Ier Daoud, d’origine syrienne.

Le cardinal Husar, qui est aussi président du synode de l’Eglise gréco-catholique d’Ukraine est intervenu lors de la 11e congrégation générale du synode, à propos du thème commun aux catholiques et aux orthodoxes : « l’Eucharistie, source et sommet de la mission ».

« Pour croître également dans la communion inter-ecclésiale catholique, je voudrais proposer que le prochain Synode soit justement consacré aux Églises orientales », a déclaré le cardinal Husar.

Il affirmait par ailleurs à propos de la « concélabration » avec les orthodoxes: « Il ne peut subsister aucun doute sur le fait que l’Eucharistie est source et sommet de la vie et de la mission de l’Église. Mais cela est vrai également pour les Églises orthodoxes!
- Si la Liturgie est « regula fidei » (lex orandi, lex credendi),
- si la Divine Liturgie célébrée, et par les Églises orientales en communion avec le Siège de Rome, et par les Églises orthodoxes ou apostoliques, est exactement la même,
- si la reconnaissance de la Succession Apostolique des Évêques et, par conséquent, des prêtres qui la célèbrent, est réciproque,
alors ma question est la suivante: que faut-il de plus pour l’unité?
Existe-t-il, peut-être, une autre « fons » ou un autre « culmen » plus grands que l’Eucharistie?
Et s’il n’en existe pas d’autre, pourquoi la concélébration n’est-elle pas permise? »
ZF05101206

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« Eucharistie et unité ecclésiale » par le card. Sodano
Eucharistie, « un agent d’unité »

ROME, Mercredi 12 octobre 2005 (ZENIT.org) – L’Eucharistie est « un agent d’unité ». Le cardinal Sodano souligne la force d’unité de l’Eucharitie : « Eucharistie et unité ecclésiale » a en effet été le thème de l’intervention du cardinal secrétaire d’Etat Angelo Sodano au synode, le 11 octobre.

« Je voudrais, en premier lieu, disait-il, mettre en évidence le fait que la liturgie eucharistique tout entière nous amène à renforcer entre nous les liens d’unité. Pour cela, la prière pour le Pape, qui est présente dans toute Sainte Messe, est importante. Importante est aussi la prière pour l’Évêque, Pasteur de l’Église particulière où l’Eucharistie est célébrée; important est le geste de paix entre les présents, pour soigner toutes les éventuelles blessures faites à l’unité, qui peuvent exister dans les communautés locales. Souvent, les divisions existent aussi entre nous, les ministres du Seigneur, au sein même des instituts religieux, et dans les diocèses comportant différents groupes ethniques. L’Eucharistie est toujours une invitation à l’unité de tous les disciples du Christ; ou mieux encore, c’est toujours un agent d’unité de par la grâce unifiante qu’elle nous communique ».

A propos de la participation à l’Eucharistie des « frères séparés », il rappelait qu’afin de « favoriser l’unité avec les frères séparés, nous ne devons pas nous diviser entre nous ».

« Or, le moyen le plus sûr pour ne pas nous diviser est de rester fidèle à la discipline en vigueur de l’Église », soulignait le cardinal Sodano, citant « Ecclesia de Eucharistia » (n. 44) et « Ut unum sint ».

Il citait particulièrement ce passage de EE (n. 45) : « S'il n'est en aucun cas légitime de concélébrer lorsqu'il n'y a pas pleine communion, il n'en va pas de même en ce qui concerne l'administration de l'Eucharistie, dans des circonstances spéciales, à des personnes appartenant à des Églises ou à des Communautés ecclésiales qui ne sont pas en pleine communion avec l'Église catholique. Dans ce cas en effet, l'objectif est de pourvoir à un sérieux besoin spirituel pour le salut éternel de ces personnes, et non de réaliser une intercommunion, impossible tant que ne sont pas pleinement établis les liens visibles de la communion ecclésiale. »

Et d’expliquer : « Dans ce passage de l’Encyclique, le Magistère pontifical utilise le mot ‘intercommunion’ qui doit être, bien sûr, expliqué, mais qui, s’il est bien interprété, peut faire comprendre le caractère extraordinaire de la communion donnée à celui qui n’est pas catholique. Notre “Instrumentum laboris” a résolu le problème en mettant entre guillemets le mot “intercommunion” à la fin du n° 86! En conclusion, je voudrais dire que la fidélité à la discipline de l’Église sur ce point délicat est une garantie d’unité entre nous, en attendant que se réalise la prière du Christ: “Ut unum sint” (Jn 17, 21) ».
ZF05101207

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Le « rapport entre Eucharistie et paix », par le card. Martino
Pour un texte du pape dans ce domaine

ROME, Mercredi 12 octobre 2005 (ZENIT.org) – Le cardinal Martino souhaiterait une intervention du pape dans le domaine du rapport entre Eucharistie et paix : c’était en effet l’objet de l’intervention au synode du cardinal Renato Raffaele Martino, président du conseil pontifical "Justice et Paix".

Le grand texte actuel du magistère sur la paix demeure l’encyclique de Jean XXIII « Pacem in Terris », dont Jean-Paul II avait voulu souligner l’anniversaire en 2003.

Le cardinal Martino suggérait que « ce Synode propose au Saint-Père de rendre publique une intervention d’ensemble, fruit de son haut magistère, sur les nouvelles questions qui touchent à la paix dans la charité, l’engagement pour la paix, le juste rapport entre Eucharistie et paix, et la spiritualité de la paix ».

Il soulignait le lien entre Eucharistie et charité, en référence aux plus pauvres: « Il faudrait approfondir le lien étroit entre Eucharistie et charité, en mettant en évidence toutes les énormes potentialités qu’il recèle pour donner un sens et une consistance au témoignage chrétien dans le cadre des réalités sociales et politiques de notre temps. Je me réfère en particulier à la situation dramatique d’extrême pauvreté qui pèse sur des millions d’hommes et de femmes et sur des peuples entiers, bien que la richesse continue à augmenter sur notre planète mondialisée, une situation qui prend de jour en jour les proportions d’une véritable question sociale mondiale ».

Le cardinal Martino soulignait également le lien « entre Eucharistie et usage des biens de la terre que l’Église considère comme étant destinés à tous depuis le commencement ».

« Mettre en lumière le rapport entre Eucharistie et charité sociale et politique ne signifie pas, bien entendu, ajoutait le cardinal Martino, vouloir politiser nos Eucharisties de façon indue, mais plutôt promouvoir la pleine vérité du Mystère eucharistique dans toute son inépuisable richesse, capable aussi d’inspirer et de promouvoir la dimension sociale et politique de la charité ».

Pour ce qui est du rapport entre Eucharistie et paix, il citait la lettre de Jean-Paul II pour l’année de l’Eucharistie « Mane Nobiscum Domine »: « L'image de notre monde déchiré, qui a inauguré le nouveau millénaire avec le spectre du terrorisme et la tragédie de la guerre, appelle plus que jamais les chrétiens à vivre l'Eucharistie comme une grande école de paix », loin de toute ingérence mondaine et politique indue.
ZF05101208

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L'Année de l'Eucharistie, « rampe de lancement », par le card. Ouellet
Pour une pratique assidue de la messe en famille

ROME, Mercredi 12 octobre 2005 (ZENIT.org) – « L'Année de l'Eucharistie est une rampe de lancement pour un mouvement eucharistique à long terme qui permettra d'évangéliser la culture à partir de la famille, église domestique », a affirmé ce matin au synode le cardinal archevêque de Québec, Marc Ouellet.

« Au Canada et plus particulièrement au Québec, nous vivons un temps difficile de sécularisation rapide et radical, a expliqué le cardinal Ouellet. La famille et la jeunesse sont devenues des réalités pratiquement étrangères à la vie de l’Eglise. Notre société vit une crise non seulement morale et sacramentelle, mais bien anthropologique. La nouvelle loi qui permet un pseudo « mariage » entre personnes de même sexe le démontre en révélant que le sens de la différence sexuelle se perd dans la culture. On assiste à une exculturation de l’anthropologie biblique au profit d’une vision égalitariste qui détruit le tissu social et ecclésial ».

« L’urgence d’une nouvelle évangélisation éclate donc de toutes parts et des signes d’espérance et de renaissance se multiplient avec les Journées mondiales de la jeunesse de Toronto et de Cologne, de même qu’avec la préparation du prochain Congrès eucharistique international à Québec en 2008 », a-t-il poursuivi.

« Je crois qu’un moyen concret d’évangéliser serait de promouvoir davantage, avec persévérance et vision, la messe dominicale en famille, a ajouté le cardinal Ouellet. L’eucharistie dominicale communique à la communauté croyante le sens de son identité et de sa mission comme l’Eglise, Corps du Christ ressuscité. Elle est la source et le sommet de la participation de l’humanité à la communion trinitaire. Elle seule peut redonner sens et vie à nos sociétés en fortifiant le tissu social par les valeurs propres de la famille chrétienne ».

« Jean Paul II nous a laissé un riche héritage doctrinal sur l’homme à la lumière du Christ. Conscient des ravages causés para le collectivisme et l’individualisme, il a su retrouver l’anthropologie authentique dans la famille, icône de la Trinité, à l’image de la Sainte Famille de Nazareth. Il voyait dans la famille la voie privilégiée de la nouvelle évangélisation pour construire une culture de la vie et une civilisation de l’amour ».

« Je crois personnellement qu’il a puisé dans le témoignage de Saint Maximilien Kolbe une lumière particulière pour son pontificat. N’oublions pas que dans l’enfer d’Auschwitz, le saint franciscain a donné sa vie pour un père de famille », a expliqué le cardinal Ouellet.
ZF05101209

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La communion eucharistique dans l’Eglise orthodoxe russe
Premières interventions des « délégués fraternels »

ROME, Mercredi 12 octobre 2005 (ZENIT.org) – Les premières interventions des « délégués fraternels » ont eu lieu au synode lors de la 14e congrégation générale du synode, le 11 octobre : le délégué de l’Eglise orthodoxe russe a souligné notamment les exigences de la préparation à la communion eucharistique dans l’Eglise orthodoxe russe.

Rév. Hiéromoine Filippo Vasyltsev, du patriarcat de Moscou, a entre autres fait observer qu’« il ne faut cependant pas oublier que, dans l’Église orthodoxe russe, la préparation à la communion comprend non seulement la préparation intérieure, mais aussi la Règle (un jeûne strict de trois jours, une visite à l’église pendant ces trois jours, des prières pour la communion, un jeûne eucharistique spécial après minuit) et la confession obligatoire ».

« D’ailleurs, ces règles strictes, expliquait-il, l’Église les voit non pas comme une obligation, mais comme l’application à soi-même d’une pratique qui s’est formée historiquement selon les traditions. Comme le montre l’expérience des prêtres confesseurs, il faudrait amener celui qui communie rarement et fréquente peu l’église à suivre précisément cette Règle et, grâce à elle, à “réveiller”, toucher son âme, car pour beaucoup de chrétiens non pratiquants le chemin de l’Église passe par “l’extériorité” et leur apparaît dans les hymnes et les rites, alors que les vrais chrétiens donnent plus d’importance à la vie intérieure ».

Il ajoutait : « Incontestablement, cette approche générale des règles extérieures ne peut ni ne doit être comprise au sens absolu. En ce sens, les confesseurs influent beaucoup sur la vie eucharistique de l’Église, car ils ont la possibilité d’indiquer la direction en se basant sur la situation concrète de chaque personne, en prenant en considération la tradition moderne de l’Église ».

« Nous pouvons donc dire que la conscience ecclésiale suit le chemin de la recherche des normes, en se basant sur les anciennes traditions. La règle n° 80 du Sixième Conseil Oecuménique (de Trull) dit: “Si quelqu’un ne fait pas la communion trois dimanches de suite, il se sépare de l’Église” », a conclu le délégué fraternel orthodoxe russe.
ZF05101210

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International


Italie : Le comité de bioéthique se prononce pour l’alimentation et l’hydratation artificielles

 

Un italien sort du coma après deux ans

ROME, Mercredi 12 octobre 2005 (ZENIT.org) – En Italie, le comité de bioéthique s’est prononcé la semaine dernière pour l’alimentation et l’hydratation artificielles des patients réduits à l’état végétatif persistant. Mgr Elio Sgreccia, président de l’Académie pontificale pour la vie, a commenté cette décision au micro de Radio Vatican, au moment où un Italien se réveillait du coma après deux ans.

Dans le cas de patients réduits à l’état végétatif persistant, les pratiques d’alimentation et d’hydratation artificielles ne doivent pas être suspendues, a tranché le comité d’éthique italien, le 5 octobre, dans un document spécifique sur ce sujet dont Terry Schiavo a été un exemple tragique aux Etats-Unis.

Le comité soutient que ces pratiques ne sont pas des actes médicaux et ne peuvent pas être considérées comme de « l’acharnement thérapeutique ».

Le texte a été publié au moment où un jeune homme d’une trentaine d’année s’est réveillé après un coma de deux ans, en Sicile, à Catane. Il avait été victime d’un accident de la route.

Mgr Elio Sgreccia explique : « Le malade dans un état végétatif persistant n’est pas mort : il ne peut s’exprimer et il n’a pas de contact avec le monde extérieur parce que la partie du cerveau qui « dirige » la vie de relation, qui est le cortex cérébral, est compromise. Mais pour ce qui est du reste, son cœur bat, et souvent, il n’a pas besoin d’assistance mécanique. Il a seulement besoin d’être alimenté artificiellement parce qu’autrement il mourrait de faim ».

Il précise : « L’alimentation et l’hydratation ne sont pas de l’acharnement thérapeutique dans la mesure où il ne s’agit pas d’une thérapie. C’est un soutien vital qui doit être donné à toute personne en vie ».

A propos du jeune qui s’est réveillé et de l’espérance que cela suscite pour d’autres personnes dans le même état, Mgr Sgreccia ajoute : « L’espérance est un devoir qu’il faut tenir présent à l’esprit, même pour les médecins, pour des malades de ce type mais aussi d’autres malades. Il est vrai qu’il y a des cas où le coma végétatif persistant ne semble pas ouvert à l’espérance clinique. Mais, comme le mystère du corps humain n’est jamais « lu » suffisamment, il faut avoir ce type d’attention. Et de toute façon, même si tous les signes cliniques étaient contraires, tant qu’il y a de la vie, même si elle ne s’exprime pas, on a le devoir de l’assister ».

Cet exemple sicilien est la preuve, fait observer Mgr Sgreccia, « que dans le cas de Terry Schiavo aussi on aurait dû continuer l’assistance, l’hydratation alimentaire ».
ZF05101211

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Migration et asile : Les évêques demandent de « respecter les Droits humains »
Au lendemain des évènements de Ceuta et Melilla

ROME, Mercredi 12 octobre 2005 (ZENIT.org) – Au lendemain des évènements qui se sont produits à Ceuta et Melilla, les évêques catholiques d’Europe demandent à l’Union Européenne de « respecter les Droits de l’Homme qu’elle chérit », en matière de droit d’asile et de migration.

La Commission des évêques de la communauté européenne (COMECE) indique en effet dans un communiqué (http://www.comece.org/upload/pdf/mig_JHA_051012_EN.pdf) : « En réaction aux abus flagrants en matière de Droits de l’Homme dans les îles de Ceuta et Melilla, six Églises et organisations chrétiennes ont adressé une lettre au Conseil ‘Justice et Affaires intérieures’ qui se réunira le 12 octobre, afin de réclamer que l’Union Européenne respecte sa rhétorique sur les Droits de l’Homme et qu’elle la mette en application dans sa politique de migration et d’asile »

« Dans cette lettre, explique la COMECE, les six organisations travaillant dans le domaine de la migration et de l’asile [Caritas Europe, La Commission des Eglises auprès des Migrants en Europe (CCME), le Secrétariat de la Commission des Épiscopats de la Communauté européenne (COMECE), la Commission Catholique Internationale de la Migration (ICMC), Le Service Jésuite des Réfugiés (JRS Europe) et le Conseil Quaker pour les Affaires européennes] soulignent la situation de plus en plus désespérante à laquelle sont confrontés les hommes et les femmes, qu’ils soient migrants ou demandeurs d’asile, lorsqu’ils tentent d’entrer sur le territoire de l’UE. Abattre des personnes non armées aux frontières de l’UE est déplorable et une enquête judiciaire approfondie doit être menée afin d’examiner les évènements qui se sont produits sur Ceuta et Melilla ».

Les évêques d’Europe commentent : « Une fois encore, ces six organisations réaffirment la dignité inaliénable de TOUS les êtres humains et les droits humains qui en découlent. L’UE a le devoir de respecter ces droits, quels que soient ses actes dans ce domaine, et en particulier lorsqu’elle négocie des accords de réadmission avec un pays tiers ou qu’elle renforce les partenariats avec les pays de transit ou d’origine. Les êtres humains qui tentent d’entrer sur le territoire de l’UE illégalement ne doivent pas être criminalisés, surtout si l’on considère que certains d’entre eux peuvent se réclamer du statut de réfugié comme le prévoit la Convention de Genève relative au statut des réfugiés de 1951 ».

Ils protestent au nom de ce qui constitue le fondement de l’Union et invitent à une nouvelle politique d’asile: « En se définissant elle-même comme une communauté de justice, l’Union Européenne doit développer une approche de sa politique d’asile et de la migration basée sur les droits de l’homme si elle veut assurer une solution à long terme dans ce domaine. Les solutions offertes par les propositions actuelles visant à adopter de politiques restrictives et à augmenter le financement ne sont ni durables, ni humaines ».
ZF05101212

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Interventions au Synode des délégués fraternels et pères synodaux mardi après-midi 11 octobre


ROME, Mercredi 12 octobre 2005 (ZENIT.org).- Nous publions ci-dessous les résumés des interventions des délégués fraternels et des pères du synode qui ont pris la parole mardi après-midi 11 octobre, lors de la quatorzième congrégation générale.

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- S. Exc. JOHANNIS (Zizioulas), Métropolite de Pergame; Président émérite de l’Académie d’Athènes (GRÈCE)
- Rév. Hiéromoine Filippo VASYLTSEV, Patriarcat de Moscou (RUSSIE)
- S. Exc. (Marsilianul) SILUAN, Évêque auxiliare du Siège métropolitain d’Europe occidentale de l’Église orthodoxe roumaine (ROUMANIE)
- Rév. P. Sotiriadis IGNATIOS, Représentant de l’Église de Grèce auprès de l’Union européenne
- S. Exc. Amba BARNABA, Évêque de l’Église Copte Orthodoxe à Rome (ITALIE)
-S. Exc. Mor SEVERIUS MALKE MOURAD, Patriarcat Syro-Orthodoxe (SYRIE)
- S. Exc. Norvan ZAKARIAN, Évêque arménien de Lyon (FRANCE)
- S. Exc. NAREG (Manoug) ALEMEZIAN, Évêque; Ecumenical Officer of the Great House of Cilicia (ARMÉNIE)
- S. Exc. Abuna SAMUEL, Archevêque de l’Église Orthodoxe d’Éthiopie (ÉTHIOPIE)
- S. G. John HIND, Évêque de Chichester (GRANDE-BRETAGNE - ANGLETERRE ET PAYS DE GALLES)
- S. Exc. PER LØNNING, Évêque émérite de l’Église luthérienne de Norvège (NORVÈGE)

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- S. Exc. JOHANNIS (Zizioulas), Métropolite de Pergame; Président émérite de l’Académie d’Athènes (GRÈCE)

C’est un grand honneur pour moi d’avoir l’opportunité de m’adresser à ce vénérable Synode des Évêques et de lui apporter les salutations fraternelles et les meilleurs voeux de la part du Patriarche Oecuménique Bartolomée et de l’Église de Constantinople. L’invitation faite à notre Église à envoyer un délégué fraternel à ce Synode est un geste d’une grande importance oecuménique. Nous y répondons avec gratitude et amour.
Nous, les Orthodoxes, sommes profondément gratifiés par le fait que votre Synode considère, lui aussi, l’Eucharistie comme la source et le sommet de la vie et de la mission de l’Église. Il est de la plus haute importance que les Catholiques romains et les Orthodoxes puissent le dire d’une seule voix. Il existe peut-être encore certaines choses qui séparent nos deux Églises, mais nous croyons, ensemble, que l’Eucharistie est le coeur de l’Église. C’est sur cette base que nous pouvons poursuivre le dialogue théologique officiel entre nos deux Églises, qui entre maintenant dans une nouvelle phase. L’ecclésiologie eucharistique peut nous guider dans nos efforts pour surmonter mille années de séparation. Aussi, il est dommage d’avoir la même conviction sur l’importance de l’Eucharistie mais de ne pas être capable de la partager à la même Table.
L’ecclésiologie de communion, promue par le Concile Vatican II et ultérieurement approfondie par d’éminents théologiens catholiques romains, ne peut avoir une signification que si elle a sa source dans la vie eucharistique de l’Église. L’Eucharistie n’appartient pas seulement au bene esse mais à l’esse de l’Église. La vie tout entière, parole et structure de l’Église, est eucharistique dans son essence.

[Texte original: anglais]

- Rév. Hiéromoine Filippo VASYLTSEV, Patriarcat de Moscou (RUSSIE)

Aujourd’hui, j’ai le grand honneur de parler devant de hautes personnalités et de représenter l’Église orthodoxe russe du Patriarcat de Moscou. Le thème du Synode de l’Église catholique romaine nous concerne de près, et il est très actuel aussi dans notre Église. L’Eucharistie est au centre de la vie de l’Église, et de celle de chaque chrétien. C’est pourquoi l’affaiblissement de la conscience eucharistique mène à une baisse de la conscience ecclésiale, à un déplacement des accents, et à des erreurs dans la compréhension des valeurs chrétiennes.
Dans ses prédications, S. Ém. le Métropolite Cyrille a dit à maintes reprises que nous, l’Église catholique et l’Église orthodoxe, sommes porteurs du même paradigme de valeurs spirituelles, et que, de ce point de vue, l’expérience spirituelle des uns et des autres peut être réciproquement précieuse et importante.
Nous serions très heureux si notre expérience, historique et actuelle, de la vie eucharistique pouvait être utile et aider l’Église catholique romaine.
La renaissance de l’Église dans la Russie d’aujourd’hui est un fait bien connu de tous. Ce fait concerne tous les aspects de la vie de l’Église, mais l’événement qui nous donne le plus de joie est la renaissance de la conscience eucharistique, qui a subi de profonds changements au cours de ces dernières années. Au milieu du XIXème siècle, le saint Métropolite Filaret de Moscou écrivait dans son bref catéchisme: “Celui qui veut mener une vie chrétienne dévote doit faire la communion quatre fois par an”, selon le nombre des principaux jeûnes: le Carême, le jeûne avant la Nativité du Christ, le jeûne avant la Dormition et le jeûne avant la Fête des Saints Apôtres Pierre et Paul. Dans les conditions actuelles, recevoir la communion au moins une fois par mois fait maintenant partie de la pratique chrétienne. Cette pratique a certainement commencé à se former pendant la période des persécutions. Saint Serafim Zvezdinsky, l’Évêque auxiliaire de Moscou, écrivit dans les années 1920 que le chrétien doit vivre de telle façon qu’il soit toujours prêt à recevoir la communion. Dans la période de l’après-guerre, la communion fréquente était pratiquée dans les monastères et encouragée par de célèbres confesseurs comme l’Archimandrite Tavrion Batossky et d’autres.
Il ne faut cependant pas oublier que, dans l’Église orthodoxe russe, la préparation à la communion comprend non seulement la préparation intérieure, mais aussi la Règle (un jeûne strict de trois jours, une visite à l’église pendant ces trois jours, des prières pour la communion, un jeûne eucharistique spécial après minuit) et la confession obligatoire. D’ailleurs, ces règles strictes, l’Église les voit non pas comme une obligation, mais comme l’application à soi-même d’une pratique qui s’est formée historiquement selon les traditions. Comme le montre l’expérience des prêtres confesseurs, il faudrait amener celui qui communie rarement et fréquente peu l’église à suivre précisément cette Règle et, grâce à elle, à “réveiller”, toucher son âme, car pour beaucoup de chrétiens non pratiquants le chemin de l’Église passe par “l’extériorité” et leur apparaît dans les hymnes et les rites, alors que les vrais chrétiens donnent plus d’importance à la vie intérieure.
Incontestablement, cette approche générale des règles extérieures ne peut ni ne doit être comprise au sens absolu. En ce sens, les confesseurs influent beaucoup sur la vie eucharistique de l’Église, car ils ont la possibilité d’indiquer la direction en se basant sur la situation concrète de chaque personne, en prenant en considération la tradition moderne le l’Église.
Nous pouvons donc dire que la conscience ecclésiale suit le chemin de la recherche des normes, en se basant sur les anciennes traditions. La règle n° 80 du Sixième Conseil Oecuménique (de Trull) dit: “Si quelqu’un ne fait pas la communion trois dimanches de suite, il se sépare de l’Église”.
En conclusion, je remercie encore une fois Votre Sainteté, les Très Révérends membres du Synode et l’Église catholique romaine pour la possibilité qui m’a été donnée de participer avec vous aux réunions du Synode ouvert, dédié au Sacrement de l’Eucharistie, et pour avoir pu prononcer ces paroles sur l’expérience eucharistique de l’Église orthodoxe.

[Texte original: italien]

- S. Exc. (Marsilianul) SILUAN, Évêque auxiliare du Siège métropolitain d’Europe occidentale de l’Église orthodoxe roumaine (ROUMANIE)

Le thème de l’Eucharistie est central également dans la Tradition de l’Église Orthodoxe. La préoccupation de l’Église Catholique rejoint celle de notre Église sur beaucoup de points et en particulier les suivants:
1. La préoccupation particulière pour une catéchèse mystagogique qui permette aux fidèles d’approfondir le vécu de la Divine Liturgie.
2. La préparation en vue de la communion au Corps et au Sang du Christ. La place de la confession et le rôle du jeûne avant la communion, etc.
Les bénéfices qui en résultent sont des plus significatifs autant au niveau personnel qu’au niveau ecclésial:
1. La prise de conscience de l’importance de la communion dans sa propre vie, tout en mettant en évidence, dans un premier temps, la division d’avec les autres chrétiens, fait naître une souffrance authentiquement évangélique qui va de paire avec le désir de l’unité voulue par le Christ lui-même.
2. La naissance d’une conscience communautaire enracinée dans la communion au même Pain et au même Calice, qui remplace celle de piété individuelle égocentrique; d’une mentalité véritablement eucharistique et non plus de contentement de soi.
3. La centralité de l’Eucharistie donne le sens véritable au Sacerdoce et donc à l’épiscopat, par l’ancrage d’en haut, ouvrant la perspective à une autorité charismatique qui a du mal à transparaître parfois à travers les structures administratives. Elle renforce le rapport sacramentel à l’intérieur de la hiérarchie, faisant de l’évêque non seulement le président de l’assamblée eucharistique, mais aussi le père spirituel de la communauté.
4. Le vécu authentique de l’Eucharistie peut et doit porter un témoignage de grande importance et nécessité pour la société actuelle, en ce qui concerne l’orientation de la vie vers “les réalité d’En-Haut”, vers le Royaume des cieux qui “n’est pas de ce monde” (cf. Jn 18, 36).

[Texte original: français]

- Rév. P. Sotiriadis IGNATIOS, Représentant de l’Église de Grèce auprès de l’Union européenne

L’Église de Grèce salue cordialement ce XI Synode des Évêques de l’Église Catholique, le premier après l’intronisation de Sa Sainteté le Pape Benoît XVI. Chaque occasion d’expression synodale de l’Église constitue une bénédiction et une source de joie pour les membres du Corps du Christ. Participant à cette joie en tant que délégué fraternel de l’Église de Grèce, j’exprime le souhait que ses résultats soient excellents et portent des fruits tant pour les fidèles de l’Église Catholique que pour le dialogue de la charité entre les chrétiens!
Le thème du Synode est important pour la vie de l’Église en tant que service, et encore plus particulièrement en ce moment que le dialogue théologique entre Catholiques et Orthodoxes reprend ses travaux, en mettant l’accent sur la question de l’Église et le rôle de l’évêque. La valorisation théologique de la Sainte Eucharistie est étroitement liée à l’expérience vécue, à la foi au mystère de l’Église, et à la diaconie spéciale de l’évêque. Le sommet de la manifestation de l’unité dans le Corps du Christ est la participation des fidèles à la Sainte Eucharistie, que l’évêque célèbre comme service pour la gloire du Christ et pour sa manifestation indivisible et unique dans le monde comme Rédempteur. Ce service est une responsabilité pour chaque chrétien à contribuer, à la place qu’il occupe selon la bonté divine, afin qu’il soit accompli de la manière la plus complète possible. Notre prière en ce moment est que nous arrivions tous à la compréhension de cette responsabilité avec la plénitude que donne la grâce de l’Esprit Saint. Que l’Esprit de Vérité inspire les travaux de cet important Synode, afin que la vie dans l’Église de chaque fidèle soit, par la grâce de Notre Seigneur Jésus-Christ, une force constante (He 7, 16), sans détours dans la foi (2 Tm 1, 5), avec l’espérance qui ne déçoit point (Rm 5, 5 ) et parfaite dans l’amour (cf. Jn 4, 18).

[Texte original: italien]

- S. Exc. Amba BARNABA, Évêque de l’Église Copte Orthodoxe à Rome (ITALIE)

Je souhaite avant tout adresser mes salutations chaleureuses à vous tous, en vous remerciant des connaissances qui ont émergé de cette occasion de rencontre. Je suis Mgr Barnaba El Soryany, Évêque général de l’Église Copte Orthodoxe en Italie et j’ai l’honneur de participer à ce Synode en tant que représentant du Patriarcat Copte Orthodoxe d’Alexandrie d’Égypte.
Le thème de l’Eucharistie, traité au cours de cette rencontre, représente, pour tous les fidèles chrétiens, un élément essentiel de la vie. Les fidèles coptes en particulier expriment leur profession de foi dans l’Eucharistie, dans la présence réelle du Corps et du Sang du Christ, au cours de la Sainte Messe et proclament leur religiosité en considérant l’Eucharistie comme le centre de la vie spirituelle, l’expression du Règne de Dieu et la source de salut éternel. Elle est considérée par l’Église Copte Orthodoxe comme “le Sacrement des Sacrements” et, en tant que tel, il est donné également aux enfants le jour de leur Baptême comme nourriture de vie divine.
Les dommages causés par le monde contemporain, les horreurs auxquelles nous assistons au quotidien ne peuvent que nous pousser toujours davantage à rechercher dans la Communion du Christ une source de salut et l’espérance d’un monde meilleur. On ne peut passer sous silence que ce Sacrement représente déjà aujourd’hui un emblème de la foi dans le Christ Sauveur qui unit et distingue toutes les Communautés chrétiennes. Chaque jour davantage, accablés par mille dangers et par des problèmes de différente nature, nous éprouvons le besoin de nous approcher de la Communion pour trouver en elle la nourriture et la force nouvelle qui nous permettent d’affronter avec sérénité les embûches de la vie de tous les jours.
En espérant que ce Sacrement agisse comme moteur sur le chemin commun vers l’unité de tous les chrétiens, je souhaite à tous les Pères synodaux ici rassemblés de réaliser un travail fructueux durant les jours à venir et de parvenir à des résultats justes et efficaces pour l’avenir de l’Église.

[Texte original: italien]

-S. Exc. Mor SEVERIUS MALKE MOURAD, Patriarcat Syro-Orthodoxe (SYRIE)

Dans notre Église Syro-orthodoxe, nous célébrons la Divine liturgie en syro-araméen, la langue de Notre Seigneur Jésus; et durant la Divine liturgie, nous récitons exactement les mêmes mots que ceux prononcés par Jésus au Cénacle. Et le prêtre qui célèbre ce sacrement doit le faire seul. Je suis fier de vivre dans le Monastère de Saint Marc dans la Vieille Ville, à Jérusalem, où Jésus a participé à sa Dernière Cène.
Sa Sainteté le Patriarche Ignatius Zakka I Iwas, dans son livre sur la Sainte Eucharistie, s’est basé sur les enseignements de Saint Ephrem, de Jacques de Saroug et de Bar Hebreaus: “Selon le dogme de notre Église, la consécration des deux éléments du pain et du vin et leur transsubstantiation en Corps et Sang du Christ durant la Sainte Eucharistie ont lieu et s’accomplissent par la prière d’invocation du Saint-Esprit, et non pas uniquement par les paroles de Notre Seigneur que le prêtre célébrant récite de manière à rappeler Son annonce, et qu’il doit dire avec déférence, avec crainte de Dieu et avec trépidation, tout en méditant sur sa signification et sur le grand sacrifice que Notre Seigneur Jésus a offert en s’immolant sur la Croix pour le salut de l’humanité. Et le Saint-Esprit est celui qui consacre tous les sacrements célébrés par l’Église et qui sanctifie les églises et les autels. La substance du sacrement de la Sainte Eucharistie est constituée de pain et de vin, un pain avec du levain fait de blé appelé “Lahmo” dans notre Bible; nous n’offrons pas de pain sans levain. De même, nous offrons du vin rouge vieilli, fait avec le fruit de la vigne mélangé avec de l’eau. Il n’est pas permis, non plus, de consentir à recevoir seulement le Pain Bénit. Depuis longtemps, il est d’usage dans notre Église d’imbiber le Corps dans le Sang et de le donner ensuite aux fidèles, de cette manière ils reçoivent en même temps le Corps et le Sang”.
La présence du Christ dans la Sainte Eucharistie ne se limite pas seulement à sa présence corporelle, Il est présent dans toute sa plénitude humaine et divine. Ainsi, le Seigneur Jésus est présent dans chacune des parties des deux éléments. Avant de s’approcher pour recevoir la Sainte Communion, le fidèle devrait observer le sacrement de la Pénitence, avec la confession individuelle. Récemment, notre Église a autorisé les confessions collectives pour les fidèles.
Saint Paul Apôtre exhorte le croyant à se préparer spirituellement avant de recevoir la Sainte Communion avec foi, respect et une conscience pure; il devrait purifier son corps et observer le jeûne de minuit précédant le rite de la communion. Il était de coutume, chez nous, de donner le sacrement de la Sainte Communion aux enfants tout de suite après avoir reçu le sacrement du Saint Baptême, le Chrisme.
Nous devons rappeler la Déclaration Commune de Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II, de vénérable mémoire, et de Sa Sainteté le Patriarche Ignatius Zakka I Iwas, signée en 1984, dans laquelle, au paragraphe 9, ils indiquèrent: “Nous autorisons (nos fidèles)... lorsqu’ils en ont besoin, de demander les sacrements de la Pénitence, de l’Eucharistie et de l’Onction des Malades aux prêtres légitimes de l’une ou l’autre de nos deux Églises soeurs ( l’Église Catholique Romaine et l’Église Syro-orthodoxe)”.

[Texte original: anglais]

- S. Exc. Norvan ZAKARIAN, Évêque arménien de Lyon (FRANCE)

J'ai le plaisir de transmettre à Sa Sainteté le Pape Benoît XVI et vous tous ici réunis, les cordiales et fraternelles salutations de Sa Sainteté le Catholicos Karékine II qui souhaite à cette XI Assemblée Générale Ordinaire du Synode des Évêques un travail fructueux. Avant d'entrer en agonie, avant d'être arrêté comme un vulgaire malfaiteur et de mourir sur la croix, Jésus institue l'Eucharistie, ce repas sacramentel qui, par le moyen de signes visibles, nous communique l'amour de Dieu en Jésus Christ, l'amour dont Jésus aima les siens «jusqu'à l'extrême» (Jn 13, 1). L'Eucharistie est le sacrement du sacrifice unique du Christ, toujours vivant pour intercéder en notre faveur, mémorial de tout ce que Dieu a fait pour le salut du monde. Le célébrant invoque Dieu afin qu'Il envoie son Esprit sur le pain (trois fois), puis sur le vin (trois fois), enfin sur les deux espèces (trois fois). La consécration, l'Eucharistie, englobe aussi le peuple de Dieu, c'est-à-dire son Église. En ce qui concerne la communion, le prêtre trempe l'hostie dans le vin; ensuite, à genoux sur l'estrade de l'autel, il rompt l'hostie en petits morceaux ayant la forme d'un grain de blé et donne la communion directement dans la bouche des fidèles, lesquels se trouvent debout, face à l'autel. Tout au long de la célébration, les prières sont adressées au Père, au Fils, à l'Esprit qui est «source de vie». La liturgie eucharistique est pour le croyant une véritable catéchèse. Cette longue prière chantée par le célébrant, les diacres, le chœur a lieu le dimanche et lors des grandes fêtes. Elle nourrit pleinement le fidèle. La cérémonie terminée, ce dernier est envoyé en mission car Jésus a versé son sang pour «la multitude». Il nous faut, alors, témoigner de tout ce que nous avons reçu: paix, amour, joie. Notre liturgie a subi très peu de modifications au cours des siècles et nous ne prenons aucune liberté par rapport au rite. Les textes, les gestes sont les mêmes dans toutes les églises d'Arménie et de la Diaspora. Les Arméniens disséminés partant se retrouvent avec joie pour célébrer l'Eucharistie en un rassemblement communautaire.

[Texte original: français]

- S. Exc. NAREG (Manoug) ALEMEZIAN, Évêque; Ecumenical Officer of the Great House of Cilicia (ARMÉNIE)

Après avoir transmis les salutations du Chef de son Église, Sa Sainteté le Catholicos Aram Ier, S. Exc. Alemezian a fait part d’une expérience eucharistique historique, qui a eu comme base un événement héroïque survenu en 451. Il a ensuite indiqué ses attentes vis-à-vis de l’étude de l’ecclésiologie eucharistique de la part de la chrétienté en général et a rappelé la visite faite, en 1967, par le Catholicos Khoren Ier au Pape Paul VI, motivée par l’esprit décrit dans la première Lettre aux Corinthiens (10,16).
L’expression arménienne utilisée pour indiquer la Sainte Eucharistie est Surp Patarag, ce qui signifie Saint Sacrifice. Dans la vie liturgique de l’Église, nous sommes au service de Dieu (liturgie) et nous offrons le sacrifice d’action de grâce (Eucharistie) pour les dons que nous avons reçus de Lui.
La Sainte Eucharistie est centrée sur le don sacrificiel de notre Sauveur et produit une communion d’amour avec Dieu et avec nos frères au travers de la puissance de l’Esprit Saint. Elle joue ainsi un rôle important dans la diffusion de la foi chrétienne comme continuation de la présence incarnée de notre Seigneur crucifié et ressuscité pour la transformation de notre vie aujourd’hui et dans le Royaume des Cieux.
Cette réalité est soutenue par l’expérience arménienne du martyria, portant dans l’obéissance la croix jusqu’au point extrême de la négation de soi (cf Mt 16, 24) afin d’obtenir, par grâce, la couronne du juste (cf. 2 Tm 2, 4. 7-8) et pour que soit manifestée la vie de Jésus dans notre corps (cf. 2Co 4, 6-11).
En 451, au cours de l’insurrection héroïque destinée à protéger leur foi chrétienne et leur dignité humaine, les Arméniens participèrent à la célébration du Saint Sacrifice, reçurent le précieux Corps et Sang de l’Agneau de Dieu et proclamèrent: “Nous reconnaissons la Sainte Bible comme notre Père et l’Église universelle comme notre Mère”.
En évaluant le rôle constructif des dialogues oecuméniques bilatéraux et multilatéraux, et en discutant le thème de “l’Église comme communion”, j’encourage nous tous à étudier l’ecclésiologie eucharistique, qui place l’unité de l’Église dans la célébration locale de la Sainte Eucharistie présidée par l’Évêque en communion avec ses frères dans l’épiscopat.
A cet égard, le rôle distinctif de l’Évêque est souligné: c’est celui qui prend soin du troupeau que le Bon Pasteur lui a confié (cf. Jn 10, 11), s’occupant de lui avec amour, un amour qui trouve son expression la plus pleine dans le partage eucharistique de l’unique Pain (cf. 1Co 10, 17), en vue d’une communion spirituelle et universelle dans le corps mystique du Christ (cf. 1Co 12, 27).

[Texte original: anglais]

- S. Exc. Abuna SAMUEL, Archevêque de l’Église Orthodoxe d’Éthiopie (ÉTHIOPIE)

Je souhaite transmettre à vous tous les salutations de Sa Sainteté Abune Paulos, Patriarche d’Éthiopie, Archevêque d’Axum et Echegue auprès du Saint-Siège de Saint Teklehaimanot. L’Église Orthodoxe d’Éthiopie est l’une des Églises Orthodoxes Orientales. Je suis très heureux de pouvoir présenter quelques traditions de l’Église Orthodoxe d’Éthiopie relatives à la Sainte Eucharistie. L’Église Orthodoxe d’Éthiopie, fidèle au commandement du Seigneur “buvez-en tous”, distribue, à ceux qui communient, tant le pain que le vin consacrés. L’Église Orthodoxe d’Éthiopie ne mélange pas le Corps et le Sang de Notre Seigneur Jésus-Christ, sauf dans les cas d’urgence, comme les maladies terminales. Le Corps et le Sang sont distribués séparément comme notre Seigneur Jésus-Christ nous a commandé de le faire. Dans la tradition orthodoxe d’Éthiopie, le jeûne eucharistique est rigoureusement observé. Les célébrants, les concélébrants, les prêtres, les diacres et tous ceux qui communient doivent jeûner pendant au moins neuf heures avant de recevoir la Sainte Eucharistie et doivent demander pardon pour leurs fautes. Il n’est pas permis aux diacres de distribuer la Sainte Eucharistie, mais ils distribuent le Sang avec des cuillères en forme de croix. Les laïcs ne peuvent pas recevoir le Pain eucharistique dans leurs mains, c’est pourquoi le célébrant distribue la communion dans la bouche. Dans la tradition orthodoxe d’Éthiopie, un prêtre ne peut célébrer la Sainte Eucharistie qu’une seule fois par jour. Toutefois, deux, trois prêtres voire plus encore peuvent célébrer simultanément sur des autels différents ou au même autel, récitant ensemble toutes les prières. C’est ce qui se produit à Noël, à Pâques et à l’occasion de la Fête de Marie, Mère de Dieu. Tous ceux qui communient, hommes et femmes, tout comme les enfants, s’approchent de la Sainte Table vêtus d’habits blancs à la gloire de l’Eucharistie. Cette tradition rappelle les deux anges portant des vêtements blancs assis sur le lieu où avait été déposé le corps de Jésus (cf. Jn 20, 12). Tous les fidèles de l’Église Orthodoxe d’Éthiopie sont reconnaissants au Seigneur Jésus pour avoir donné à l’Église un sacrement aussi merveilleux.

[Texte original: anglais]

- S. G. John HIND, Évêque de Chichester (GRANDE-BRETAGNE - ANGLETERRE ET PAYS DE GALLES)

Je vous transmets les salutations de l’Archevêque de Canterbury et sa demande de prier pour les Anglicans en ce moment si difficile pour eux. Voici quelques points relatifs au thème de ce Synode.
Les questions concernant l’inculturation mettent en évidence le besoin d’approfondir le débat sur la diversité et l’unité à l’intérieur de l’Église.
Quand est-il opportun de partager la Sainte Communion? Comment devons-nous interpréter la communion donnée publiquement à un protestant tel que le Frère Roger Schutz?
L’Eucharistie n’est pas essentiellement une question, un rite ou un cérémonial, c’est avant tout vivre la nouvelle vie dans le Christ. Si nous voulons être de véritables chrétiens, nous devons avoir des critères pour nous reconnaître les uns les autres et, ce qui n’est pas moins important, voir dans quelle mesure nous nous tolérons les uns les autres.
Quelle est la dynamique de l’Eucharistie donnée par Dieu? La culture qui provient de l’Incarnation affirme que notre humanité est donnée par Dieu, y compris dans sa diversité culturelle, mais constitue également un défi pour toute culture humaine. C’est seulement par le dialogue entre l’Incarnation et les différentes cultures que nous pouvons identifier le véritable catholique.
L’ARCIC a affirmé que, dans l’Eucharistie, “nous entrons dans le mouvement du Christ qui s’offre lui-même”. L’offrande du Christ a été tout à la fois un sacrifice au Père en notre faveur et le fait de “sacrifier sa vie pour ses amis”. L’anamnèse de ce sacrifice est donc tournée tant vers Dieu que vers l’humanité.
Trois points fondamentaux relatifs à l’Eucharistie sont ainsi établis:
a) dans l’Eucharistie, on ne célèbre pas notre amitié mais plutôt notre réconciliation avec Dieu qui crée notre amitié.
b) En outre, c’est le Christ lui-même qui est le Seigneur de l’Eucharistie. Si son Incarnation, sa Mort, sa Résurrection et sa Venue dans la gloire sont des mystères, si l’Eucharistie elle-même est “Mysterium fidei”, alors il doit s’ensuivre que notre amitié ou notre communion dans l’Église est également un misterion, c’est-à-dire que nous parlons de quelque chose que nous ne pouvons pas comprendre seulement par le biais de la raison.
c) Enfin, être unis au Christ qui s’offre lui-même nous oriente non seulement vers Dieu mais également vers chacun de nos frères et soeurs dans leur merveilleuse diversité, frères et soeurs pour lesquels le Fils de Dieu a donné sa vie. L’“Ite, missa est” représente tant l’affirmation de la plénitude de l’oeuvre du Christ que le rappel de notre devoir de la poursuivre.

[Texte original: anglais]

- S. Exc. PER LØNNING, Évêque émérite de l’Église luthérienne de Norvège (NORVÈGE)

Je vous remercie chaleureusement de la part de la Fédération luthérienne mondiale, de l’Église de la Norvège et personnellement, pour m’avoir invité en tant que délégué fraternel et pour m’avoir accueilli avec autant d’ouverture d’esprit et de fraternité!
Pour les Luthériens, la Sainte Eucharistie était et demeure une question fondamentale. L’accent que nous mettons sur la présence réelle du Seigneur nous a conduits, pendant des siècles, à nier la fraternité eucharistique avec les Églises de la tradition réformée.
Pour entrer dans le thème de cette Assemblée, je voudrais raconter quelques expériences de promesses et de douleurs que j’ai faites en matière de fraternité eucharistique en relation avec l’Église catholique romaine!
En 1971, j’ai été invité pour la première fois à prêcher au cours d’une Messe catholique romaine, à Anvers, en Belgique. Dans la sacristie, le célébrant, jeune et engagé sur le plan oecuménique, me demanda: “Préparez-vous, bien sûr, à recevoir la Sainte Communion?”. Je me retournai immédiatement vers l’évêque présent, qui avait environ 30 ans de plus que moi: “Dites-moi, n’est-ce pas contraire aux règles de l’Église catholique?”. L’évêque hocha de la tête, et je poursuivis: “En tant qu’invité, je ne ferai certainement rien qui aille à l’encontre des règles de mon hôte”. “Merci pour votre compréhension”, répondit le vieil évêque. Et que s’est-il passé? Durant toute la liturgie, il resta assis près de moi dans le choeur, s’abstenant même de recevoir, lui aussi, le sacrement. À la fin, il dit: “Venez, frère, allons à l’autel et donnons ensemble la bénédiction!”. Quelle expérience d’authentique oecuménisme!
En 1975, Abbaye de St. John, Minnesota. Durant une conférence sur “L’état actuel de l’oecuménisme”, j’avais exprimé la crainte que de nombreuses années auraient dû encore s’écouler avant de pouvoir établir formellement une fraternité oecuménique. Par la suite, il s’avéra qu’en ce même lieu les étudiants protestants s’approchaient, déjà depuis quelques années, de la table de la communion sans en avoir été invités d’une manière explicite. “Nous avons dû arriver à un accord”, dit le Père bénédictin, “et cela en était le résultat: Qui sommes-nous, pour censurer l’oeuvre du Saint-Esprit?”. La semaine suivante, j’entendis la même réflexion de la part de l’aumônier catholique du Collège Luther en Iowa. Ses étudiants avaient commencé à participer à la communion: “Je ne suis pas autorisé à les dissuader de le faire, mais, alors que je suis assis ici à les observer, je regrette une chose: qu’en tant qu’ambassadeur catholique officiel je ne puisse pas me joindre à eux”.
Dix ans plus tard, dans une cathédrale catholique de l’hémisphère sud, je demandais à l’archevêque officiant: “Je suppose qu’ici vous suivez les règles officielles, et donc que je doive rester assis durant la sainte communion?”. “Frère, il y a bien longtemps que l’on n’entend plus rien de semblable ici - répliqua-t-il. Vous viendrez et recevrez le sacrement tout de suite après moi...”.
J’en viens au point capital de mon intervention: Les paragraphes 86 et 87 de votre Instrumentum laboris m’ont rendu plutôt triste, surtout parce que je sais qu’ils affligeront aussi un grand nombre de mes frères catholiques: évêques, professeurs, responsables de monastères. En effet, les conclusions sont présentées et soutenues de manière logique, mais sans aucune référence à ce qui s’est passé et à ce qui se passe dans votre propre Église. On ne prête aucune attention aux opinions qui ne sont pas moins fondées sur la Bible que celle qui domine. Au cas où celle-ci serait publiée comme la voix officielle de l’Église catholique romaine, fera-t-elle avancer le progrès oecuménique actuel?
Si nous croyons vraiment que la présence du Christ Sauveur est liée au mystère de la Sainte Communion, comment pouvons-nous rester avec nos autels divisés et ne pas écouter la question dure que l’apôtre nous adresse: “Est-ce que le Christ a été divisé?”.

[Texte original: anglais]

* * *




Sont ensuite intervenus les Pères suivants:

- S. Exc. Mgr. Paul Kouassivi VIEIRA, Évêque de Djougou (BÉNIN)
- S. Exc. Mgr. Vittorino GIRARDI STELLIN, M.C.C.I., Évêque de Tilarán (COSTA RICA)
- S.Em. Le Card. Geraldo Majella AGNELO, Archevêque de São Salvador da Bahia, Président de la Conférence Épiscopale (BRÉSIL)
- S. Exc. Mgr. Basil Myron SCHOTT, O.F.M., Archevêque Métropolite de Pittsburg des Byzantins, Président du Conseil de l'Église Ruthène (ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE)

Nous publions ci-dessous le résumé des interventions:

* * *




- H.E. Most. Rev. Paul Kouassivi VIEIRA, Bishop of Djougou (BENIN)

«C’est au bout de l’ancienne corde, qu’on tresse la nouvelle». Par ce proverbe africain, je voudrais d’abord, devant cette auguste assemblée synodale, rendre hommage à nos vaillants missionnaires, en l’occurrence les Pères des Missions Africaines de Lyon, qui célèbrent bientôt le 150ème anniversaire de leur Fondation. C’est grâce à eux que nous avons été formés et éduqués à l’authentique foi de l’Église catholique en ce qui concerne l’Eucharistie. Ce que nous vivons aujourd’hui, et qui veut être l’essentiel de cette communication, nous le leur devons entièrement. Il n’y a pas de génération spontanée en ce qui concerne l’Eucharistie. «Je vous ai transmis ce que moi-même j’ai reçu», disait l’apôtre Paul! Notre ancêtre, Mgr Louis PARISOT, le dernier Archevêque français de Cotonou, avant la hiérarchie autochtone, résumait la foi catholique en cette trilogie «Crux HostiaVirgo ». C’est l’essentiel de notre foi, c’est l’essentiel de l’Église.
Je fais référence à cette histoire particulière pour relever, premièrement, notre responsabilité actuelle à l’égard non seulement de l’Église d’aujourd’hui, mais aussi des générations à venir. Deuxièmement, pour nous proposer la ténacité et le dévouement de ces missionnaires qui n’étaient pas plus aisés que nous quant au nombre, quant aux moyens, et qui pourtant n’ont rien épargné ni de leur temps, de leur vie, de leur personne, pour que l’Eucharistie soit célébrée, connue, aimée et désirée parce qu’ils y croyaient comme le cœur de tout. Enfin pour apprendre de leur praxis que l’Eucharistie bien célébrée, même dans des communautés catéchuménales, est la première et meilleure catéchèse sur elle-même. C’est certainement de cet héritage que l’Église du Bénin vit aujourd’hui de façon vraiment édifiante.
Pour compenser la carence de la pleine célébration eucharistique le Dimanche, les prêtres parcourent à tour de rôle les villages et communautés au cours de la semaine afin qu’aucun ne demeure longtemps sans messe. Il ne semble pas que les célébrations en l’absence du prêtre soient un problème pour nos fidèles ou engendrent quelque confusion! D’ailleurs les schémas proposés excluant toute prière eucharistique, et donc, tout récit de l’Institution, préviennent ce risque ou ce dérapage. Dans cette atmosphère de bienveillance et très favorable à l’Eucharistie, trois sont les points d’attention et d’insistance de la part des pasteurs du Pays.
1. L’Eucharistie comme Sacrifice de l’alliance nouvelle. Dans une culture traditionnelle qui connaissait la pratique du sang par lequel 2 personnes ou plusieurs contractent une alliance vitale, on ne peut que souligner cette dimension de l’alliance réalisée entre le Christ et l’homme, entre le Christ et son peuple.
2. Sur le plan catéchétique et de la formation cette dimension de l’alliance nous aide à ne pas faire de l’Eucharistie un simple rite, mais une alliance qui veut se poursuivre par les implications dans tous les domaines de la vie humaine, afin que chaque chrétien puisse dire comme Saint Paul «ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi» dans un contexte de forte éclosion des vocations sacerdotales (le Bénin à cette rentrée académique compte 500 grands séminaristes) et de vocation à la vie consacrée, cette dimension devient un critère de discernement vigilant et soigné. Elle aide aussi à vivre le précepte dominical avec plus d’amour, sans en faire un simple fardeau, mais comme une nécessité naturelle de l’alliance.
3. Sur le plan de la nation, l’Eucharistie devient pour nous la voie de la vraie unité: comme l’avaient affirmé les Pères du Synode Spécial pour l’Afrique, nous essayons de faire comprendre combien le sang du Christ seul peut réaliser l’unité d’une nation qui compte plus de 50 ethnies, prêtes à s’opposer et à rentrer en conflit surtout quand elles sont manipulées par des hommes politiques à des fins électorales:
L’Eucharistie est le vrai sacrement de l’Espérance pour tout homme. Nous remercions le Pape Jean-Paul II de nous l’avoir indiqué comme la lumière à projeter sans cesse sur notre identité et notre mission. Ecclesia de Eucharistia, Redemptionis Sacramentum et Mane Nobiscum nous aident à veiller au grain et à combattre déjà les petits abus qui se glissent dans la façon de faire de certains prêtres (comportement, habillement, disproportions trop graves de certains éléments, etc.)

[Texte original: français]

- H.E. Most. Rev. Vittorino GIRARDI STELLIN, M.C.C.I., Bishop of Tilarán (COSTA RICA)

Nous pouvons contempler le Mystère eucharistique comme don et sacrement de la relation: en effet, l’Eucharistie établit une relation d’une part avec le Mystère salvifique de la Pâque, et de l’autre avec la vie de l’Église et de l’humanité tout entière. Elle est contemplée en relation au Christ qui l’institue et l’offre, et en relation avec l’Église qui vit de celle-ci. Tout ce qui est créé, généré par la Parole éternelle (cf. Jn 1, 1-2) retourne à Dieu en étant racheté, recréé par le Verbe fait Chair (cf. Jn 1, 14). De ce point de vue, toute célébration eucharistique est toujours “Messe sur le monde” et point de convergence de toute la création; elle est toujours l’acte liturgico-missionnaire par excellence.
En relation avec l’Église, l’Eucharistie est un don et une grâce qui la construit, rend possible sa durée dans le temps et soutient son engagement missionnaire et le témoignage du Royaume, comme tâche “à la fois exaltante et difficile qui exige un dévouement total, allant même jusqu’au martyre” (n. 89).
Le Cénacle eucharistique est le Cénacle de la Pentecôte, d’où les apôtres sont sortis en disant: “Nous ne pouvons pas taire ce que nous avons vu et entendu”
Tout ce qui a été dit précédemment est vrai, mais il y a une conviction que je considère importante mais que je n’ai pas trouvée dans l’Instrumentum laboris. Je veux parler de la priorité de la mission en relation à l’Église, et dans ce cas à l’Eucharistie. Autrement dit, la mission naît de l’action du Christ et de son Esprit, car elle trouve son origine dans l’amour du Père (AG 2). L’amour “exagéré” (jusqu’à l’extrême) que le Christ nous manifeste dans l’Eucharistie est l’amour du Père qui l’a envoyé dans le monde, comme Jésus l’a dit à Nicodème: “Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique” (Jn 3, 16). La mission n’est donc pas seulement le moyen par lequel l’Église-Eucharistie porte la foi aux peuples qui ne connaissent pas encore le Christ et par lequel elle se fait présente là où elle ne l’est pas encore (AG 6), mais c’est sa façon concrète de se mettre à la disposition de son Fondateur et de son Esprit. La mission ne commence pas avec l’Église, mais celle-ci se met à la disposition de la mission, elle se fait mission. L’Église est mission!
Dans cette perspective, l’Église-Eucharistie est tout à la fois fruit et réalisation du mouvement missionnaire qui a en Dieu Trinité la raison de son dynamisme, et héraut responsable de celui-ci jusqu’aux extrémités de la terre.

[Texte original: espagnol]

- H. Em. Card. Geraldo Majella AGNELO, Archbishop of São Salvador da Bahia, President of the Episcopal Conference (BRAZIL)

Je me réfère au n°33 de l’“Instrumentum laboris” où l’on parle de la réception du mystère eucharistique parmi les fidèles, et où l’on rappelle le “sens spirituel très profond des souffrances des chrétiens en ce monde”.
Nous savons comment, dès les premiers siècles du christianisme, une attention spéciale a été accordée aux fidèles qui ne pouvaient pas participer à la célébration du sacrifice eucharistique, raison pour laquelle a été instituée la conservation de l’Eucharistie pour pouvoir répondre aux diverses motivations d’un tel empêchement.
Chaque personne est, un jour ou l’autre, appelée, à faire l’expérience d’une souffrance. Je désire mettre en évidence la situation des malades, des prisonniers et des personnes âgées qui ont des difficultés à se déplacer de manière autonome.
Je voudrais insister ici sur l’opportunité et la nécessité de préparer des fidèles laïcs à promouvoir la visite du prêtre pour la réconciliation sacramentelle et à continuer ensuite les soins pastoraux en portant la communion eucharistique.
De nombreuses personnes se sentent seules aujourd’hui, n’ayant pas de parents proches, parce qu’elles sont laissées en permanence dans des établissements de soins de longue durée, ou en raison de limites de déambulation autonome, ce qui les oblige à garder le lit sans la possibilité de recevoir la visite des membres de leur famille ou d’amis, ou même rejetées parce que improductives.
Dans un monde qui dispose d’autant de moyens de communication, très souvent, les personnes, même si elles ne sont pas malades, ont tendance à vivre dans l’isolement et le silence.
Dans les moments de souffrance, cependant, elles éprouvent le besoin de rencontrer la manifestation de la bonté et de la miséricorde de Dieu. Aussi, Dieu a besoin de nos bras et de notre témoignage pour qu’elles puissent faire l’expérience de son amour.

[Texte original: italien]

- H.E. Most. Rev. Basil Myron SCHOTT, O.F.M., Metropolitan Archbishop of Pittsburg of Byzantines, President of the Council of the Ruthene Church (UNITED STATES OF AMERICA)

Je souhaiterais faire quelques réflexions sur trois sujets: les ombres, l’œcuménisme et le ministère des prêtres dont il est question aux numéros 23 et 86.
Dans une perspective orientale, le chemin pour arriver à la lumière passe à travers et au-delà de l’obscurité des ombres. Il y aura toujours des ombres tant que le Christ ne sera pas revenu. Cela fait partie de la condition humaine. Pour notre part, nous devons avoir le courage de regarder en face les ombres pour y apporter la lumière du Christ. C’est effectivement ce qui est en train d’avoir lieu dans les Églises orientales des États-Unis, qui conduisent en ce moment un processus d’authentique renouvellement des pratiques liturgiques tel que l’a indiqué et sollicité le Pape Jean-Paul II. L’élimination des pratiques liturgiques ou des ombres qui ne sont pas authentiques selon la théologie et la tradition des Églises orientales, la réintroduction du triptyque d’initiation: Baptême, Confirmation et Eucharistie, le développement de rencontres de catéchèses, comme celles du “Dieu-avec-nous” pour ceux qui appartiennent à la tradition byzantine, et la mise en place desrencontres pour ceux de tradition syro-antiochienne.
Aux États-Unis, on compte 17 éparchies de tradition byzantine, d’Antioche, chaldéenne et arménienne. Quatre sont byzanthino-ruthènes, quatre byzantino-ukrainienne, une byzantino-melkite, une byzanthino-roumaine, deux maronites, deux chaldéennes, une syrienne, une syro-malabare, une arménienne, chacune avec sa propre hiérarchie et ses structures éparchiques. Il y a également des fidèles et des prêtres des Églises syro-malankare, éthiopienne, et copte-catholique sans hiérarchie. Il existe par ailleurs des éparchies de nos frères des Églises orthodoxes ayant la même tradition. Il s’agit d’une situation ecclésiale unique au monde, qui est source de bénédictions particulières. Cela nous offre un terrain fertile au dialogue œcuménique, formel ou informel, avec nos frères et sœurs des Églises orthodoxes. Du point de vue pratique, nous prions souvent ensemble, notamment en assistant aux célébrations eucharistiques les uns des autres. Il demeure toutefois, lors de ces célébrations, la douleur de ne pas pouvoir partager l’Eucharistie.
Je voudrais enfin parler du clergé. Cet aspect paraît manquer dans l’Instrumentum Laboris. Ce sont les personnes à travers lesquelles l’Eucharistie parvient au Peuple de Dieu. Il faut être patients, soutenir et apprécier les prêtres du monde entier et, en ce qui me concerne, les prêtres des États-Unis. Le manque de vocation est problème crucial, tout comme une inculturation appropriée pour les prêtres provenant des pays d’origines des différentes Églises orientales. Ce dont notre clergé, marié ou célibataire, a besoin, c’est de vivre une authentique vie de sainteté. Ils doivent être des modèles de l’Évangile vécu selon leurs traditions orientales respectives. Ils ont besoin d’une formation biblique et théologique solide sur les théologies des Pères orientaux, et enfin, puisque l’Eucharistie est le centre de notre vie, ils doivent être un peuple de prière dans l’authentique tradition de l’Orient.

[Texte original: anglais]

* * *




En conclusion des interventions en Salle, le Président délégué du jour, S. Ém. le Card. Juan SANDOVAL ÍÑIGUEZ, Archevêque de Guadalajara (Mexique) a donné lecture du message suivant:

À S. Ém. le Cardinal Rodolfo Quezada Toruño, Archevêque de Guatemala
Télégramme à ceux qui souffrent des conséquences de l’ouragan
Ayant appris la nouvelle dramatique de l’ouragan et des inondations au Guatemala et en Amérique centrale, en union avec le Saint-Père Benoît XVI, les Pères de la XIème Assemblée Générale Ordinaire du Synode des Évêques font parvenir à S. Exc. le Président de la Conférence épiscopale l’expression de leur vive émotion et, par l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie, ils assurent des prières pour les défunts et pour la consolation des vivants, affirment la solidarité de l’Église catholique et souhaitent celle des chrétiens et de tous les hommes de bonne volonté.
Pour les Pères synodaux
Le Card. Francis Arinze, Président délégué
Le Card. Juan Sandoval Íñiguez, Président délégué
Le Card. Telesphore Placidus Toppo, Président délégué

* * *




Ensuite, le Président délégué, S. Ém. le Card. Telesphore Placidus TOPPO, Archevêque de Ranchi (Inde) a donné lecture du message suivant:

Télégramme aux rescapés du tremblement de terre
À S. Exc. Mgr Lawrence J. Saldanha, Archevêque de Lahore et Président de la Conférence épiscopale catholique du Pakistan
En apprenant la nouvelle tragique du tremblement de terre au Pakistan, les Pères synodaux de la XIème Assemblée Générale Ordinaire du Synode des Évêques, réunis avec le Saint-Père Benoît XVI, adressent leurs salutations sincères à S. Exc. en qualité de Président de la Conférence épiscopale catholique du Pakistan et, avec des sentiments de compassion, assurent leurs prières, par l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie, pour ceux qui ont perdu la vie et pour le réconfort des vivants, comme gage de solidarité de l’Église catholique. Ils invitent par ailleurs les chrétiens et toutes les personnes de bonne volonté à s’unir aux efforts humanitaires.
Pour les Pères synodaux
Le Card. Francis Arinze, Président délégué
Le Card. Juan Sandoval Íñiguez, Président délégué
Le Card. Telesphore Placidus Toppo, Président délégué

[Texte original: anglais]

[Traductions distribuées par le secrétariat général du synode des évêques]
ZF05101231

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Psaume 121 : Catéchèse de Benoît XVI en italien
Texte intégral

ROME, Mercredi 12 octobre 2005 (ZENIT.org) – Voici la traduction de la catéchèse de Benoît XVI en italien sur le Psaume 121, lors de l’audience générale de ce mercredi matin.


Lecture: Ps 121, 1-3.5.8-9

1. Quelle joie quand on m'a dit :
« Nous irons à la maison du Seigneur ! »

2. Maintenant notre marche prend fin
devant tes portes, Jérusalem !

3. Jérusalem, te voici dans tes murs :
ville où tout ensemble ne fait qu'un !

4. C'est là que montent les tribus,
les tribus du Seigneur,
là qu'Israël doit rendre grâce
au nom du Seigneur.

5. C'est là le siège du droit,
le siège de la maison de David.

6. Appelez le bonheur sur Jérusalem :
« Paix à ceux qui t'aiment !

7. Que la paix règne dans tes murs,
le bonheur dans tes palais ! »

8. A cause de mes frères et de mes proches,
je dirai : « Paix sur toi ! »

9. A cause de la maison du Seigneur notre Dieu,
je désire ton bien.

© AELF



1. Le Cantique que nous venons d'entendre et de goûter comme prière est l'un des plus beaux et des plus passionnés Cantiques des Ascensions. Il s'agit du Psaume 121, une célébration vivante et intense à Jérusalem, la ville sainte vers laquelle les pèlerins montent.

En effet, dès l'ouverture se fondent ensemble deux moments vécus par le fidèle: celui du jour où il accueillit l'invitation à « aller à la maison du Seigneur » (v. 1) et celui de l'arrivée joyeuse aux « portes » de Jérusalem (cf. v. 2); à présent, les pieds foulent finalement cette terre sainte et aimée. C'est précisément alors que les lèvres s'ouvrent en un chant festif en l'honneur de Sion, considérée dans sa plus profonde signification spirituelle.

2. « Ville où tout ensemble ne fait qu'un » (v. 3), symbole de sécurité et de stabilité, Jérusalem est le cœur de l'unité des douze tribus d'Israël, qui convergent vers elle comme centre de leur foi et de leur culte. C'est là, en effet, qu'elles montent pour « rendre grâce au nom du Seigneur » (v. 4), dans le lieu que la « loi d'Israël » (Dt 12, 13-14; 16, 16) a établi comme l'unique sanctuaire légitime et parfait.

A Jérusalem, il y a une autre réalité importante, elle aussi signe de la présence de Dieu en Israël: il s’agit du « siège de la maison de David » (cf. Ps 121, 5), c'est-à-dire que la dynastie de David gouverne, étant l'expression de l'action divine dans l'histoire, qui devait déboucher sur le Messie (2 Sm 7, 8-16).

3. Le « siège de la maison de David » est appelé dans le même temps « siège du droit » (cf. Ps 121, 5), car le roi était également le juge suprême. Ainsi Jérusalem, capitale politique, était également le siège judiciaire le plus élevé, où se résolvaient en dernière instance les controverses: voilà pourquoi, en sortant de Sion, les pèlerins juifs retournaient dans leurs villages en étant plus justes et pacifiés.

Le Psaume a ainsi tracé un portrait idéal de la ville sainte dans sa fonction religieuse et sociale, montrant que la religion biblique n'est ni abstraite, ni intimiste, mais qu'elle est ferment de justice et de solidarité. A la communion avec Dieu suit nécessairement celle des frères entre eux.

4. Nous arrivons à présent à l'invocation finale (cf. vv. 6-9). Celle-ci est entièrement rythmée par la parole hébraïque shalom, « paix », traditionnellement considérée à la base du nom même de la ville sainte Jerushalajim, interprétée comme « ville de la paix ».

Comme on le sait, shalom fait allusion à la paix messianique, qui rassemble en elle joie, prospérité, bien et abondance. Dans l'adieu final que le pèlerin adresse au temple, à la « maison du Seigneur notre Dieu », le « bien » s'ajoute même à la paix: « je désire ton bien » (v. 9). On a ainsi, sous une forme anticipée, le salut franciscain: « Paix et bien! ». Nous sommes tous un peu franciscains dans l'âme. C'est un souhait de bénédiction sur les fidèles qui aiment la ville sainte, sur sa réalité physique de murs et de palais dans lesquels frémit la vie d'un peuple, sur tous les frères et les amis. De cette façon Jérusalem deviendra un foyer d'harmonie et de paix.

5. Nous concluons notre méditation sur le Psaume 121 par une suggestion de réflexion inspirée par les pères de l'Eglise, pour lesquels la Jérusalem antique était le signe d'une autre Jérusalem, elle aussi, « construite comme une ville où tout ensemble ne fait qu’un ». Cette ville – rappelle saint Grégoire le Grand dans ses Homélies sur Ezéchiel – « a déjà ici un grand édifice dans les coutumes des saints. Dans un édifice, une pierre soutient l'autre, car l'on pose une pierre sur l'autre, et celui qui soutient un autre est à son tour soutenu par un autre. Il en est ainsi, précisément ainsi, dans la sainte Eglise où chacun soutient et est soutenu. Les plus proches se soutiennent mutuellement, et grâce à eux s'élève ainsi l'édifice de la charité. Voilà pourquoi Paul avertit, en disant: “Portez les fardeaux les uns des autres et accomplissez ainsi la Loi du Christ” (Ga 6, 2). Soulignant la force de cette loi, il dit: “La charité est donc la Loi dans sa plénitude” (Rm 13, 10). En effet, si je ne m'efforce pas de vous accepter tels que vous êtes, et que vous ne vous engagez pas à m'accepter tel que je suis, l'édifice de la charité ne peut pas s'élever entre nous, qui sommes pourtant liés par un amour réciproque et patient ». Et pour compléter l'image, il ne faut pas oublier qu'il « y a un fondement qui supporte tout le poids de la construction et il s'agit de notre Rédempteur, qui tout seul tolère dans leur ensemble nos comportements à tous. L'Apôtre dit de lui: “De fondement, en effet, nul n'en peut poser d'autre que celui qui s'y trouve, c'est-à-dire Jésus Christ” (1 Co 3, 11). Le fondement porte les pierres et n'est pas porté par les pierres; c'est-à-dire que notre Rédempteur porte le poids de toutes nos fautes, mais en lui il n'y a eu aucune faute à tolérer » (2, 1, 5: Œuvres de Grégoire le Grand, III/2, Rome 1993, pp. 27.29).

Et ainsi, le grand pape saint Grégoire nous dit ce que signifie le Psaume concrètement pour notre vie de tous les jours. Il nous dit que nous devons être dans l'Eglise d'aujourd'hui une véritable Jérusalem, c'est-à-dire un lieu de paix, « nous portant les uns les autres », tels que nous sommes: « nous portant ensemble », dans la certitude joyeuse que le Seigneur « nous porte tous ». Et ainsi, l'Eglise croît comme une véritable Jérusalem, un lieu de paix. Mais nous voulons également prier pour la ville de Jérusalem, afin qu'elle soit toujours plus un lieu de rencontre entre les religions et les peuples, qu'elle soit réellement un lieu de paix.

[Texte original : italien – Traduction réalisée par Zenit]
ZF05101213

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Psaume 121 : Catéchèse de Benoît XVI en français



ROME, Mercredi 12 octobre 2005 (ZENIT.org) – Voici le texte de la catéchèse de Benoît XVI en français sur le psaume 121, lors de l’audience générale de ce mercredi matin.

Chers Frères et Sœurs,

Avec les mots du Psaume 121, les pèlerins qui se sont mis en marche vers Jérusalem célèbrent joyeusement leur arrivée dans la cité sainte. Ils louent cette «ville où tout ensemble ne fait qu’un», symbole de sécurité, de stabilité et d’unité, lieu central de leur foi et de leur culte, unique sanctuaire légitime et parfait.

Ce portrait idéal de Jérusalem, «siège du droit, siège de la maison de David», montre que la religion biblique n’est ni abstraite, ni intimiste, mais ferment de justice et de solidarité. La communion avec Dieu appelle nécessairement la communion entre les frères.

Jérusalem, «cité de la paix», porte en elle la parole shalom, la paix messianique, qui dit dans un même élan la joie, la prospérité, l’abondance, le bien. Cette paix et ce bien sont invoqués sur le pèlerin qui aime la cité sainte, sur le peuple de Jérusalem tout entier, ainsi que sur ses frères et sur ses amis.

La ville sainte demeure pour le pèlerin qui s’en retourne chez lui un foyer d’harmonie et de paix.
ZF05101214

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Ouragan au Guatemala: Message de solidarité du synode


ROME, Mercredi 12 octobre 2005 (ZENIT.org) – Le président délégué du jour du synode des évêques, le 11 octobre, le cardinal Juan Sandoval Íniguez, archevêque de Guadalajara (Mexique) a donné lecture du télégramme suivant aux victimes de l’ouragan Stan au Guatemala:

À S. Ém. le Cardinal Rodolfo Quezada Toruño, Archevêque de Guatemala
Télégramme à ceux qui souffrent des conséquences de l’ouragan

Ayant appris la nouvelle dramatique de l’ouragan et des inondations au Guatemala et en Amérique centrale, en union avec le Saint-Père Benoît XVI, les Pères de la XIème Assemblée Générale Ordinaire du Synode des Évêques font parvenir à S. Exc. le Président de la Conférence épiscopale l’expression de leur vive émotion et, par l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie, ils assurent des prières pour les défunts et pour la consolation des vivants, affirment la solidarité de l’Église catholique et souhaitent celle des chrétiens et de tous les hommes de bonne volonté.

Pour les Pères synodaux
Le Card. Francis Arinze, Président délégué
Le Card. Juan Sandoval Íñiguez, Président délégué
Le Card. Telesphore Placidus Toppo, Président délégué
ZF05101215

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S
éisme au Pakistan : Message de solidarité du synode


ROME, Mercredi 12 octobre 2005 (ZENIT.org) – Le président délégué du synode des évêques, le 11 octobre, le cardinal Telesphore Placidus Toppo, archevêque de Ranchi (Inde) a donné lecture du télégramme suivant aux rescapés du tremblement de terre au Pakistan :

À S. Exc. Mgr Lawrence J. Saldanha, Archevêque de Lahore et Président de la Conférence épiscopale catholique du Pakistan

En apprenant la nouvelle tragique du tremblement de terre au Pakistan, les Pères synodaux de la XIème Assemblée Générale Ordinaire du Synode des Évêques, réunis avec le Saint-Père Benoît XVI, adressent leurs salutations sincères à S. Exc. en qualité de Président de la Conférence épiscopale catholique du Pakistan et, avec des sentiments de compassion, assurent leurs prières, par l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie, pour ceux qui ont perdu la vie et pour le réconfort des vivants, comme gage de solidarité de l’Église catholique. Ils invitent par ailleurs les chrétiens et toutes les personnes de bonne volonté à s’unir aux efforts humanitaires.

Pour les Pères synodaux
Le Card. Francis Arinze, Président délégué
Le Card. Juan Sandoval Íñiguez, Président délégué
Le Card. Telesphore Placidus Toppo, Président délégué
ZF05101216

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- Documents web -


Interventions des pères du synode du mardi 11 octobre


ROME, Mercredi 12 octobre 2005 (ZENIT.org) – Il est possible de consulter les résumés des interventions des pères du synode du mardi 11 octobre, dans la section Documents de la page web de Zenit.
ZF05101217

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