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Tout
sur Joseph Alois Ratzinger-
Benoît XVI
Mardi
11 octobre 2005
Revue de Presse autre que Zénit Benoît
XVI interdit la prêtrise aux homosexuels
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Rome
Les 12 discours de Benoît XVI à Cologne : « avant
tout une prière »
Spécial synode
Pour une « re-éducation à l'Eucharistie », par le
patriarche Sabbah
L’Eucharistie et le défi des sectes en Afrique
« La dimension mystique du mystère eucharistique »,
en présence des anges
L’eschatologie un peu « laissée dans l’ombre »
par l’Instrumentum Laboris
La « joie » chrétienne, un « impératif », par le
card. Herranz
International
Cachemire : Une journée de salaire en faveur des
victimes
Guatemala : Appel du card. Quezada Toruño à la «
solidarité sans frontières »
France : Indemnisation de Reims, réactions scandalisées
- Documents web -
Interventions des pères du synode du vendredi 7 après-midi
jusqu’au lundi 10 octobre
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Rome
Les
12 discours de Benoît XVI à Cologne : « avant tout une prière »
La « Révolution de Dieu »
ROME, Mardi 11 octobre 2005 (ZENIT.org)
– Les 12 discours de Benoît XVI à Cologne constituent « avant
tout une prière », et même une forme d’adoration eucharistique,
a affirmé le cardinal Ruini.
Le cardinal Camillo Ruini, vicaire du pape pour Rome et président
de la conférence épiscopale italienne (CEI), et Mgr Stanislas
Rylko, président du conseil pontifical pour les Laïcs, ont présenté
ce matin au Vatican le volume en italien intitulé « La revoluzione
di Dio » (« La révolution de Dieu », Libreria editrice Vaticana
et éditions San Paolo) qui rassemble les 12 discours de Benoît XVI
à Cologne, en août dernier.
C’était en effet la première du pape bavarois dans sa patrie,
son premier voyage apostolique hors d'Italie. Le volume reprend également
le texte de l'audience générale du mercredi du 24 août, où Benoît
interprète lui-même le sens des riches jours de Cologne.
Pour le cardinal Ruini, qui a rédigé l'introduction du livre, ce
volume constitue « avant tout une prière ».
Il expliquait : « Cette prière, l'adoration du Christ
eucharistique, a été le thème dominant de la XXe Journée
mondiale de la jeunesse.
Pour Mgr Rylko, le pape offre dans ces discours « les éléments
importants d’un programme pastoral précis qui s'inspire de
l'aventure spirituelle des rois Mages ». Il est en outre «
construit autour de trois mots clefs: chercher, rencontrer, adorer
le Christ, rédempteur de l'homme ».
Il ne s’agit donc pas, soulignait l’archevêque polonais de
publier un « livre souvenir », mais de présenter à tous un «
manuel », un « guide » à « consulter régulièrement », de façon
à « fortifier sa foi » et « apprendre à annoncer le Christ dans
le monde d'aujourd'hui ».
« Du livre, comme de la Journée, transparaît la joie pour la
beauté de la foi, pour la beauté du Christ et de la vie dans le
Christ », précisait le cardinal Ruini.
ZF05101101
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Spécial synode
Pour
une « re-éducation à l'Eucharistie », par le patriarche Sabbah
« À Jérusalem, l'Eucharistie fut instituée »
ROME, Mardi 11 octobre 2005 (ZENIT.org)
– « À Jérusalem, l'Eucharistie fut instituée », rappelait ce
matin, lors de la 13e congrégation générale du synode, le
patriarche latin de Jérusalem, Michel Sabbah, président de la conférence
épiscopale des Pays arabes. Il recommandait « une re-éducation à
l'Eucharistie ».
C’est en effet du Cénacle, qu’en l’an 2000, Jean-Paul II a
adressé aux prêtres du monde entier sa lettre du Jeudi Saint : le
pape l’avait signée à l’issue de la célébration
eucharistique, exceptionnelle. En effet le lieu, autrefois transformé
en mosquée, était devenu un musée fermé à quelque culte que ce
soit.
« À Jérusalem, disait le patriarche en français, l'Eucharistie
fut instituée, et à Jérusalem tout le mystère de la Rédemption
eut lieu. Aujourd'hui, l'Eucharistie, la présence réelle, est bien
là dans tous les sanctuaires, dans toutes les églises paroissiales
dans les villes et villages. Mais au Cénacle même, depuis des siècles,
la présence Eucharistique n'y est pas ».
« De plus, la Terre Sainte aujourd'hui, et depuis de longues années,
est terre de conflit, de haine, de mort, terre de sang répandu et
de dignité humaine violée. Elle est en même temps à la recherche
de la paix et à la recherche de Dieu, unique source de la paix véritable.
Mais en attendant, c'est le pouvoir arbitraire de l'homme qui fait
violence à lui-même et à son prochain en faisant de la terre de
Dieu une terre des hommes seulement », déplorait le patriarche
latin.
Le patriarche latin abordait aussi la question de « la dimension
sociale de l'Eucharistie », en disant : « L'Eucharistie est
nourriture de l'âme et source de force et de présence chrétienne
active dans la société ».
Pour une « re-éducation à l'Eucharistie pour dire au chrétien de
Terre Sainte que l'adoration, la messe, la communion, ne sont pas
des exercices de piété, mais une vie de communion avec la paroisse
et, au-delà de la paroisse, avec toute la ville ou le village et
avec tout le pays ».
Il expliquait : « Une re-éducation qui sort le chrétien, surtout
parce qu'il est minoritaire de son complexe de petit et de
minoritaire et d'une piété refuge à une piété qui l'envoie en
mission. Il faut des adorateurs qui rentrent dans leur monde, pour
contribuer à sa construction, pour y devenir des bâtisseurs, pour
ne pas y rester des faibles pleins seulement de réclamations et de
plaintes et des mineurs demandant protection ».
Le patriarche latin de Jérusalem insistait : « Par l'Eucharistie
et l’adoration, les chrétiens atteignent la « taille du Christ»
et c’est en étant de véritables adorateurs qu'ils prennent une
place que personne d'autre ne pourra leur donner. Par son adoration
et sa foi en la présence réelle, le chrétien rend Dieu présent
dans sa société et dans le conflit. Et, avec la présence de Dieu,
tous, grands et petits, forts et faibles, auront des rapports égaux
comme personnes humaines toutes également objet de l’amour de
Dieu, Créateur et Rédempteur, et tous ensemble retrouveront les
voies qui conduisent à la paix et à la réconciliation ».
ZF05101102
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L’Eucharistie
et le défi des sectes en Afrique
Une « source d’énergie »
ROME, Mardi 11 octobre 2005 (ZENIT.org)
– « La spiritualité eucharistique est une source d’énergie
que les jeunes ne peuvent pas trouver dans tous les parcours
spirituels que leur proposent les églises dites de réveil ou
sectes », affirme Mgr Makaya Loembe, évêque de Pointe-Noire, en République
démocratique du Congo.
Plusieurs évêques africains présents au synode sont intervenus
lors des deux congrégations de lundi et la congrégation de mardi
matin, comme Mgr Jean-Claude Makaya Loembe, évêque de Pointe-Noire
(RDC), Mgr Frédéric Rubwejanga, évêque de Kibungo, au Rwanda, -
qui évoquait le sens de la célébration eucharistique après le génocide
-, et Mgr François-Xavier Yambandje, évêque de Bossangoa, président
de la conférence épiscopale de la République centrafricaine, qui
évoquait le défi des sectes. Mgr John Olorunfemi Onaiyekan, archevêque
d'Abuja évoquait même le prochain synode pour l’Afrique.
« Depuis 1992, expliquait l’évêque de Pointe-Noire, les jeunes
de l’Afrique centrale vivent de manière pénible l’éclatement
des structures sociales garantes de leur éducation et le fait que
la région et l’ethnie dans leurs pays sont devenues des prétextes
de repli sur soi et d’exclusion des autres. Devant l’éclatement
de leurs pays, provoqué par la violence et la délinquance
entretenues par les adultes, certains jeunes se sont livrés à la
drogue, l’alcool, la prostitution, la violence... La conséquence
évidente chez les jeunes a été la perte des repères moraux et
spirituels. C’est ainsi que de nombreux jeunes se sont tournés
vers les sectes où ils espèrent trouver des solutions faciles à
leurs problèmes matériels et spirituels ».
La spiritualité eucharistique est une source d’énergie
« Les jeunes ont besoin, comme le dit le n°79 de l’Instrumentum
Laboris “de construire une société où prévalent la communion,
la solidarité, la liberté, le respect des personnes, l’espérance
et la confiance en Dieu” », soulignait l’archevêque.
Il affirmait cette position des évêques de son pays : « Au sein
de notre Conférence épiscopale du Congo, nous pensons que la
Spiritualité eucharistique est une source d’énergie que les
jeunes ne peuvent pas trouver dans tous les parcours spirituels que
leur proposent les églises dites de réveil ou sectes ».
Il ajoutait, toujours à propos de l’éducation des jeunes : « En
comprenant que la Spiritualité eucharistique répond à la culture
de la vie, nos jeunes peuvent apprendre à réfléchir sereinement
sur leurs relations garçons et filles, sur leur sexualité et ses
exigences ».
L’évêque concluait sur le thème de la JMJ 2005 : « Nos jeunes
sont capables de vivre une relation profonde avec le Christ dans un
élan d’adoration et de vivre des fruits obtenus dans cet accueil
de la présence du Christ. Nous espérons que ce Synode réservera
un paragraphe où seront consignées quelques indications précises
sur cette Spiritualité eucharistique dont ils ont déjà eu un
avant-goût dans le thème développé pendant les JMJ de
Cologne:“Nous sommes venus l’adorer”. »
Pour sa part, Mgr Rubwejanga, évêque de Kibungo (Rwanda),
soulignait comment l’eucharistie est un « remède au péché ».
il faisait observer que « la culture post-moderne sécularisée, se
refuse à regarder en face et à intégrer dans sa vision du monde,
l'expérience quotidienne de la souffrance et de la mort ».
L'Eucharistie, remède au péché
Il expliquait : « Ces deux réalités sont occultées par les découvertes
techniques extraordinaires dont l'homme se glorifie, mais elles résistent
à ce genre de traitement superficiel.
La même expérience de souffrance et de mort est vécue différemment
chez l'homme moins avancé en technologie; chez lui, elle est acceptée
comme une réalité, parfois même comme une fatalité. Le Concile
Vatican II parle d'un déséquilibre qui, finalement, s'explique par
le péché de l'homme ».
« L'Eucharistie, comprise comme l'actualisation du sacrifice de la
Croix, est le remède tout indiqué à ce péché et à la mentalité
d'où il surgit, affirmait l’évêque rwandais. Dans ces
conditions, nous ne pouvons pas célébrer tranquillement la mort
salvifique de Jésus sans nous laisser interpeller par des
situations dramatiques de tant d'hommes et de femmes ».
Puis il en tirait les conséquences sociales : « Le Mystère pascal
que le sacrement de l'Eucharistie nous fait vivre intensément
devrait nous rendre continuellement sensibles à la misère
d'autrui. On a cité ici l'interpellation de Saint Jean Chrysostome
qui montre le paradoxe de soigner le Corps du Christ en ornant
l'autel, mais sans prendre soin des pauvres. Il fallait faire l'un
sans oublier l'autre ».
Il évoquait le génocide de 1994 et ses « massacres inouïs », en
rappelant que « les médias ont diffusé ces événements et le
monde en fut ému » et que le pays a « bénéficié assez
largement de l'aide du Saint-Siège, de la Caritas Internationalis
et des Caritas des Églises sœurs du Nord ».
Mgr Rubwejanga exprimait ainsi sa gratitude, en particulier envers
le pape Jean-Paul II : « Nous en sommes profondément
reconnaissants. Surtout l'intervention courageuse et pertinente du
Pape Jean-Paul II a été appréciée. Le Pape a été le premier à
tirer la sonnette d'alarme, pour dire les choses par leur nom et dénoncer
ouvertement le génocide qui se commettait. La Communauté
Internationale hésitait à parler de génocide pour ne pas devoir
intervenir. Nous avons dans cette intervention du Pape Jean-Paul II
un modèle de sensibilité ecclésiale que la célébration
eucharistique devrait nous pousser à imiter ».
L’eucharistie rejoint le drame où les innocents ont péri
Parmi les conséquences du génocide, il faisait également observer
: « Par ailleurs, il s'est fait que certaines personnes ont été
tuées dans nos églises. Après un temps de consternation, il a été
question de célébrer encore l'Eucharistie en ces églises profanées.
Mais des voix se sont élevées pour s'y opposer. Car, disait-on,
ces lieux rappelaient des choses horribles. Avec la délicatesse
voulue, nous les responsables, avons amené les fidèles à
comprendre que la célébration eucharistique, loin de briser le
deuil, le soutenait et l'éclairait. Car, en célébrant la mort de
l'Innocent Jésus, on rejoignait le drame où les innocents ont péri
».
L’évêque rwandais faisait observer que « ces célébrations
eucharistiques ont bien repris progressivement et deviennent
aujourd'hui plus importantes qu'avant le génocide. Il y a eu certes
quelques défections, et les défis ne manquent pas, notamment celui
de la réconciliation, mais la grande majorité des survivants du
drame national a compris, mieux que jamais, la nécessité du
sacrement de l’Eucharistie qui rassemble et scelle les liens de
fraternité rompus. Parmi le signes prometteurs, il y a
l'accroissement de la dévotion à Notre Dame de Kibeho, dont les
apparitions ont été reconnues par l'évêque du lieu, voici quatre
ans. Le message central de ces apparitions fut la conversion pendant
qu’il est encore temps. Après le génocide ce message a été
compris comme une prémonition que la Mère du Verbe nous a adressée,
douze ans avant la catastrophe. Ainsi, la Vierge Marie est toujours
auprès de son Fils qui se donne en sacrifice pour le salut des
hommes, ses frères ».
Le danger des sectes était également souligné par Mgr Yambandje,
évêque de Bossangoa. Il faisait observer que d’une part les célébrations
eucharistiques sont, en Centre Afrique, « des moments de fête, de
retrouvailles où le sens du sacré donne de la profondeur à ce qui
est vécu ainsi ».
D’autre part, il déplorait qu’une « catégorie de fidèles »
ne puisse « communier parfaitement à la source de cette vie, même
s'ils en gardent le souvenir merveilleux qui les soutient encore
dans leur engagement chrétien ».
Il regrettait que « les sectes et autres cherchent toujours parmi
nos meilleurs chrétiens en difficulté de vie, leurs adeptes
futurs. Il est peut-être temps de penser un chemin pastoral pour
les préserver de l'irréparable ».
« Que leur faim de pain de vie inassouvie ne les pousse pas à
chercher ailleurs ce qu'ils ne peuvent plus espérer trouver chez
nous », concluait l’évêque centre-africain.
Des propositions pour le synode africain
Pour sa part, Mgr John Olorunfemi Onaiyekan, archevêque d'Abuja, président
de la conférence épiscopale du Nigeria et président du symposium
des conférences épiscopales d'Afrique et de Madagascar
(S.E.C.A.M.), abordait la question de l’inculturation et des rites
liturgiques, puis les aspects sociaux de la communion eucharistique,
et il proposait des thèmes pour le prochain synode pour
l’Afrique.
Il disait en particulier : « À l'occasion de la célébration du
Synode Africain (Synode Spécial pour l'Afrique), déjà annoncé
par le Pape Benoît XVI, les questions très importantes comme les
suivantes, devraient figurer à l'ordre du jour:
- Inculturation du culte divin et Liturgie en Afrique
- Contexte général actuel de la «Mondialisation» et Mission de
l'Église
- Solidarité inter-ecclésiale. Échanges et entraides.
- Situation et avenir des Instituts Missionnaires et des Congrégations
Religieuses.
- Développement général de l'Afrique et engagements de l'Église.
- Défis de la Mission et voies de recherche théologique en Afrique
».
ZF05101103
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« La dimension
mystique du mystère eucharistique », en présence des anges
par le cardinal Dias et Mgr Tesfamariam
ROME, Mardi 11 octobre 2005 (ZENIT.org)
– Le cardinal Ivan Dias, archevêque de Bombay, en Inde,
recommandait que « la dimension mystique du mystère
eucharistique » soit « rendue présente chaque fois qu’un prêtre
célèbre la Messe ». Il évoquait la présence invisible des
anges et des saints. Une évocation présente également dans
l’intervention de Mgr Menghisteab Tesfamariam, M.C.C.I., évêque
d'Asmara, en Erythrée, et celle de Mgr Karl-Heinz Wiesemann, évêque
auxiliaire de Paderborn, en Allemagne, qui soulignait la
dimension « sponsale » de l’Eucharistie.
Lorsqu’il célèbre, soulignait le cardinal Dias, le prêtre
« est entouré d’une myriade de témoins invisibles
lorsqu’il renouvelle le sacrifice suprême de Jésus sur la
croix ».
Il insistait : « À chaque célébration de la Messe, le célébrant
et son assemblée doivent être conscients de la “communion
des saints” qui unit tous les membres de l’Église
universelle dans la foi, l’espérance et l’amour: la foi en
attente du peuple de Dieu sur la terre, l’espérance des âmes
saintes du purgatoire et l’amour de ceux qui entourent le trône
du Dieu tout-puissant. Le saint sacrifice de la Messe mêle
ainsi le Magnificat de la Bienheureuse Vierge Marie à l’Alléluia
et l’Hosanna des anges et des saints au ciel, au Kyrie eleison
des âmes saintes du purgatoire et au Maranatha de tous les fidèles
sur terre ».
L’adoration du Saint-Sacrement « accessible à tous »
« L’adoration du Saint-Sacrement est accessible à tous, même
aux Catholiques qui, pour une raison ou une autre, ne peuvent
pas recevoir Jésus dans la Sainte Communion et aux fidèles des
autres religions », soulignait en outre le cardinal Dias.
L’adoration est une réponse aux « ombres » présentes dans
l’Eglise d’aujourd’hui, expliquait le cardinal indien: «
Dans les sessions du Synode, parmi les nombreuses ombres constatées
dans l’Église d’aujourd’hui, on a mentionné le nombre
toujours plus restreint de ceux qui vont à l’église, le désintérêt
croissant vis-à-vis du Sacrement de la Réconciliation et le
manque de catéchèse. Ces problèmes ont toujours existé au
sein de l’Église, quoique sous différentes formes. D’autre
part, l’Église a aussi compté dans ses rangs des personnes
qui ont affronté ces situations d’une façon qui peut encore
nous inspirer aujourd’hui. Nous connaissons tous la sainteté
du Curé d’Ars, et celle du grand apôtre du confessionnal,
Jean-Marie Vianney, ainsi que celle de l’archevêque Fulton
Sheen, le brillant orateur qui a touché des milliers de
personnes par ses émissions de radio et de télévision. Le
secret de leur succès retentissant est dû aux nombreuses
heures qu’ils passaient en prière devant le Saint-Sacrement.
Ils peuvent donc représenter un modèle pour les prêtres et
les évêques d’aujourd’hui ».
Au lieu de maudire l’obscurité, allume donc une bougie
« Il y a un proverbe chinois qui dit: Au lieu de maudire
l’obscurité, allume donc une bougie. Alors que nous sommes
plongés dans l’obscurité des maux moraux et spirituels qui
nous entourent, ne serait-il pas merveilleux si les évêques et
les prêtres du monde entier passaient chaque jour une heure en
prière et en adoration devant le Saint-Sacrement, en intercédant
pour eux-mêmes, pour les fidèles confiés à leur charge
pastorale et pour les besoins de l’Église universelle? Leur
troupeau serait certainement édifié et encouragé en voyant
leur pasteur mettre en pratique ce qu’il prêche à propos de
la dévotion à la Sainte Eucharistie. Le Pape Paul VI a déclaré
avec raison que “nos contemporains écoutent plus volontiers
les témoins que les maîtres, et s’ils écoutent les maîtres,
c’est parce qu’ils sont aussi des témoins” », concluait
l’archevêque de Bombay.
Insistance sur la mystique aussi du côté de l’évêque érythréen,
Mgr Menghisteab Tesfamariam, M.C.C.I., Évêque d'Asmara.
L’évêque témoignait : « Je viens d’une région d’Afrique
de l’Est avec une tradition chrétienne où, parmi les non-
catholiques, la célébration quotidienne de l’Eucharistie, la
réception fréquente de la sainte Communion, la réserve des
saintes Espèces dans le tabernacle et l’adoration
eucharistique en dehors de la Sainte Messe ne sont pas pratiquées.
Cela signifie-t-il qu’on y célèbre moins les Saints Mystères?
Ou que, dans ces Églises, il y a moins d’adoration?
Certainement pas. Il y a seulement une approche différente et
une autre sensibilité théologique. Comme minorité catholique,
nous suivons toutes les pratiques traditionnelles de l’Église
latine indiquées ci-dessus, mais nous éprouvons le besoin de
mieux les intégrer dans la spiritualité chrétienne orientale
».
« Dans l’action liturgique des Églises orientales, la célébration
et l’ adoration sont deux actions intrinsèquement unies,
soulignait l’évêque. Ce sont deux aspects de la même réalité,
tout comme la table et la parole, et le Corps et le Sang du
Christ sont deux parties du même Banquet eucharistique. La célébration
et l’adoration vont de pair. L’une ne suit pas l’autre. La
première souligne l’aspect festif, la seconde la Grandeur et
la Sainteté de Dieu. D’une part, nous célébrons les grandes
choses que Dieu a faites pour nous par son Fils unique, notre
Seigneur et Rédempteur Jésus Christ. Nous nous sentons si
proches de lui et si intimes que nous chantons Alleluia! Dans
notre tradition, on ne célèbre que la grand Messe, entièrement
chantée, avec la participation de tous: prêtres, diacres et laïcs.
Les danses liturgiques préparent les fidèles avant la messe.
Dieu est devenu l’un de nous et il a donné sa vie pour nous.
Il est l’Emmanuel, le Dieu-avec-nous! »
Il insistait sur la présence invisible des anges et des saints
: « D’autre part, nous adorons le Seigneur dans la Gloire
avec les anges et les archanges, les chérubins et les séraphins.
Pendant la célébration eucharistique, le ciel et la terre sont
à l’unisson: ils se prosternent en adoration devant la majesté
du Dieu Un et Trine, le totalement Autre. La doxologie chantée
au cours de la Messe est l’expression de l’expérience
intense de la présence du Très-Haut qui inspire une crainte révérencielle:
“Saint! Saint! Saint! Le Seigneur, Dieu de l’Univers! Le
ciel et la terre sont remplis de ta gloire. Hosanna au plus haut
des cieux”. »
« La célébration et l’adoration sont deux actions inséparables
du peuple de Dieu rassemblées autour de la table de la Parole
et du Corps et Sang du Christ, insistait l’évêque. Ces deux
actions unissent le ciel et la terre. Pendant un court instant,
le ciel descend parmi les hommes et devient tangible. C’est un
peu comme l’expérience vécue sur le mont Tabor par les
disciples de Jésus, Pierre, Jean et Jacques. L’Eucharistie
est le Mystère de la foi: un Mystère qui ne peut être célébré
vraiment sans un sentiment profond du sacré. Un acte
d’adoration qui ne serait pas accompagné d’une sensation
d’émerveillement et d’étonnement ne peut qu’inspirer la
peur et le désespoir. C’est pourquoi nous devons mettre
l’accent sur l’unité qui existe entre la célébration et
l’adoration. Nous devons encourager nos fidèles à devenir
une communauté adorante et célébrante, que ce soit pendant la
Messe ou en dehors de celle-ci ».
« Mystique » aussi dans l’intervention de Mgr Karl-Heinz
Wiesemann, évêque auxiliaire de Paderborn.
« Malgré la sécularisation, notre temps est empli d’une
profonde nostalgie mystique, faisait observer l’évêque. Mais
sommes-nous capables de célébrer l’Eucharistie de telle façon
que les hommes en recherche soient attirés par le mystère
eucharistique? »
« La manifestation la plus haute de la Présence du Seigneur,
que nous définissons de la manière la plus adéquate par les
concepts de Présence réelle et de Transsubstantiation, se révèle
pour saint Thomas dans le célèbre hymne « Adoro te devote,
latens deitas », dans l’acte lui-même, comme la forme la
plus élevée du secret sacramentel. Cela n’a rien à voir
avec le scepticisme du monde moderne, c’en est même l’exact
contraire: l’ouverture de la dialectique sponsale du
“chercher pour trouver” et du “trouver pour chercher”
qui, précisément à travers le moment qui chaque fois se cache
et se soustrait, suscite à nouveau la soif de la “dégustation”suprême
de la “viso beata” comme but éternel de ce chercher et
trouver, voiler et dévoiler, cacher et se donner », continuait
l’évêque allemand.
Et d’insister : « Cette dimension mystique doit pouvoir
s’exprimer aussi dans notre façon de parler de l’Eucharistie
et de la célébrer. Ainsi seulement l’Eucharistie pourra
montrer son efficacité comme unique vraie réponse à la
nostalgie mystique de notre temps, car elle introduit l’homme
à une profonde relation d’amour avec le Christ et au mystère
du Dieu Un et Trine, en le rendant participant de celui-ci.
Ainsi nous devons donner plus d’importance aux gestes et aux
formes liturgiques qui expriment aussi ce qui est caché,
perceptible seulement dans le silence et qui se soustrait à
notre compréhension ».
ZF05101104
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L’eschatologie un peu
« laissée dans l’ombre » par l’Instrumentum Laboris
Eucharistie et résurrection de la chair par le P. Pantaloni
ROME, Mardi 11 octobre 2005 (ZENIT.org)
– Le rapport entre Eucharistie et résurrection de la chair
doit être davantage souligné, a fait observer le Père Andrea
Pantaloni, abbé général de la congrégation bénédictine
Silvestrine : il faisait observer que « dans tout l’Instrumentum
Laboris, l’eschatologie est un peu laissée dans l’ombre ».
Il souhaite qu’elle soit présente dans les « propositions »
et dans le message du synode.
« Pour moi, disait d’emblée l’abbé bénédictin, il est nécessaire
de réaffirmer que le mystère eucharistique trouve son origine
et son fondement dans la Passion, la Mort et la Résurrection du
Christ. C’est un fait historique. Je suggère que le Synode réaffirme
la certitude de foi de la résurrection de la chair pour les fidèles
qui mangent le Corps du Seigneur et qui boivent son Sang: “Qui
mange ce pain vivra à jamais” (Jn 6,58). Convaincus de cela,
les Pères de l’Église se sont exprimés à ce sujet. Saint
Cyril d’Alexandrie, dans son Commentaire à l’Évangile de
Jean, livre 10, dit: “Le Sauveur a dit: ‘Qui mange ma chair
et boit mon sang demeure en moi et moi en lui’ (Jn 6,56). La
portée de cette œuvre est digne d’attention: le Christ dit
qu’il ne viendra pas seulement en nous pour avoir une certaine
relation affective, mais aussi pour participer à notre nature.
Comme si on faisait fondre ensemble sur le feu deux morceaux de
cire pour en faire un seul, ainsi, ainsi, en communiant au corps
du Christ et à son sang précieux, nous devenons une seule
chose, il est en nous et nous en lui. Ce qui, par nature, est
corruptible ne peut être vivifié autrement qu’en étant uni
corporellement au Corps de celui qui, par nature, est la vie,
autrement dit le Fils Unique”. »
C’est pourquoi il faisait observer : « Les saints vivaient le
mystère eucharistique avec l’idée de la Résurrection.
“Dilectus Domini Benedictus, corpore et sanguine Dominico
munitus... erectis in ceolum manibus, inter verba orationis
spiritum efflavit...”. C’est par la prière et l’action de
grâce que les 40.000 femmes et hommes qui suivent encore
aujourd’hui la Règle de saint Benoît dans le monde
s’adressent à Dieu chaque jour ».
« Aux numéros 68 et 69 et dans tout l’Instrumentum Laboris,
précisait l’abbé Pantaloni, l’eschatologie est un peu
laissée dans l’ombre. Il y a bien le titre “Attente du
Seigneur”, mais ensuite il n’est pas question de la mort
comme passage vers l’éternité; du Viatique comme gage de la
résurrection future de la chair. Le n°9 traite du “sens chrétien
de la vie”, mais ensuite il n’est pas fait allusion à la résurrection
de la chair pour le croyant. Je considère donc que l’Instrumentum
Laboris n’a pas suffisamment développé l’eschatologie au n°68.
Cette insuffisance met encore plus en relief la nécessité de
faire de la proclamation de la Résurrection et de la certitude
de foi dans notre propre résurrection l’un des points
centraux du Synode. Manger la chair du Christ et boire son Sang
“dignement”, comme le dit saint Paul , est le gage, le
principe et le germe certain de la résurrection de notre chair.
La mission de l’Église est d’annoncer la résurrection de
la chair: tout le reste se réduit à bien peu de chose, et ne
sera jamais Évangile ».
L’abbé insistait également sur el lien entre création et
eucharistie en disant : « Non seulement l’homme, mais toute
la création, attendent les cieux nouveaux et la terre nouvelle,
ainsi que la récapitulation de toute chose, y compris les
choses terrestres, dans le Christ. Je considère que le problème
le plus pressant pour les hommes d’aujourd’hui est de savoir
ce qui se passera après leur mort! Or tel est précisément le
proprium du Christianisme: la résurrection de la chair, que
l’Eucharistie proclame et offre ».
« Si on ne comprend pas la relation entre Eucharistie et Résurrection
de la chair, avertissait l’abbé Pantaloni, on risque de
tomber dans une dévotion superficielle et repliée sur elle-même,
ou dans une philanthropie qui a bien peu à voir avec l’évangélisation
véritable - la bonne nouvelle de la vie qui ne meurt pas - et
qui a donc très peu ou pas du tout d’élan missionnaire et évangélisateur.
“Sauver” les autres veut dire faire en sorte qu’ils
connaissent et croient à la vie qui ne finit pas, qu’ils
croient en Celui que le Père a envoyé afin que nous ayons la
vie et que nous l’ayons en abondance. Le but principal de l’Eucharistie
est d’annoncer l’Évangile de la Résurrection de la chair
et le faire vivre dès à présent. Si l’on n’offre pas cet
Évangile aux personnes, soit l’Eucharistie ne les intéresse
pas, soit elle devient de la magie, soit encore elle se réduit
à une dévotion sentimentale stérile. Mais l’Évangélisation
doit aller plus loin, et ce plus loin promouvra avec force l’Eucharistie
comprise, crue, reçue et vécue, comme germe de la vie éternelle,
de l’immortalité ».
Il proposait finalement que l’eschatologie fasse l’objet
d’une ou de plusieurs “propositions” finales et qu’elle
soit citée dans le message final du synode.
ZF05101105
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La
« joie » chrétienne, un « impératif », par le card.
Herranz
Avec la « perfection » et la « correction fraternelle »
ROME, Mardi 11 octobre 2005 (ZENIT.org)
– La « joie » chrétienne constitue un « impératif », a
fait observer le cardinal Julián Herranz, président du conseil
pontifical pour les Textes Législatifs, qui revenait sur
l’intervention de Benoît XVI au synode. Le deuxième impératif,
tiré lui aussi de l’épître de Paul au Corinthiens, était :
« soyez parfaits », le troisième touchant la « correction
fraternelle ».
« Le Saint-Père, disait-il, dans sa touchante méditation du
premier jour du synode commentait les 5 impératifs de saint
Paul aux Corinthiens. Je souhaiterais en rappeler deux en
relation au droit fondamental des fidèles à la Très Sainte
Eucharistie, et un en relation à notre devoir correspondant de
Pasteurs ».
Il expliquait : « Le premier impératif était: “Gaudete”,
parce que - comme le rappelait le Pape - “le Seigneur est
proche de chacun de nous. Pour chacun de nous sont vraies les
paroles de l’Apocalypse: je frappe à ta porte, entends-moi,
ouvre-moi”. Quelle joie pour l’âme de recevoir, comme suprême
manifestation de cet amour divin, l’inestimable don de l’Eucharistie!
Bien sûr, on ne peut pas confondre un don avec un droit. Les
hommes n’ont aucun droit vis-à-vis de Dieu à recevoir l’Eucharistie,
précisément parce que celle-ci est un acte d’infinie générosité
et de miséricorde. Mais une fois que Dieu a donné à l’Église
les sacrements pour le bien de son peuple, tous les fidèles
jouissent (“gaudere”) du droit suivant formulé au can. 213
du Code de Droit canonique reprenant les mots de la Constitution
“Lumen Gentium”, n°37: “Les laïcs ont droit de recevoir
en abondance des pasteurs sacrés les ressources qui viennent
des trésors spirituels de l’Église, en particulier les
secours de la Parole de Dieu et des sacrements”. Et en ce qui
concerne concrètement la Sainte Eucharistie, le can. 912
affirme: “Tout baptisé qui n’en est pas empêché par le
droit peut et doit être admis à la sainte communion”. »
Le cardinal Herranz insistait également sur les « exigences »
et le droit: « Comme l’on voit, il s’agit d’un don
fondamental, mais non absolu comme certains le pensent. Il
existe, en effet, des exigences touchant à la personne qui
limitent ce droit. La nécessité de l’état de grâce pour
recevoir la Sainte Communion (cf. 1Co 11, 27; CEC, can. 916),
dont doit juger l’intéressé, a également certaines
manifestations extérieures qui requièrent l’intervention des
saints Pasteurs. Ce sont les cas - rappelés dans le can. 915 et
dans l’Enc. Ecclesia de Eucharistia - d’un “comportement
extérieur gravement, manifestement et durablement contraire à
la norme morale” (n°37), qui empêche l’admission à la
Communion eucharistique. Cette norme concerne une grande
diversité de situations irrégulières: toutefois, toutes sont
à suivre avec une patience pleine d’amour et de sollicitude
pastorale, pour tenter de les rendre régulières et pour éviter
qu’aucun fidèle ne s’éloigne de l’Église, voire ne se
considère comme excommunié, du seul fait de ne pas pouvoir
recevoir la Communion. Cette réflexion évoque le deuxième impératif
“perfecti estote” commenté par le Saint-Père: “[parfois]
notre âme apparaît [...] comme un instrument de musique dont
malheureusement quelque corde est cassée, et donc la musique de
Dieu qu’il devrait interpréter au plus profond de notre âme
ne peut pas bien résonner. [...] Ainsi, cet impératif peut également
être une invitation à un examen de conscience régulier, [...]
une invitation au Sacrement de la Réconciliation, à travers
lequel Dieu lui-même répare cet instrument”. »
Enfin, il disait : « Le troisième impératif était
“exhortamini invicem”. Le Saint-Père nous a dit, en référence
à notre responsabilité de gouvernement pastoral: “Corriger
son frère est une œuvre de miséricorde”. Peut-être, très
chers frères, devrions-nous être plus sensibles aux justes
requêtes des fidèles qui expriment leur “faim d’Eucharistie”.
Beaucoup d’entre eux, en effet, se plaignent de ne presque
jamais réussir à trouver de confesseurs - et ce, même si
l’on ne manque pas de prêtres dans les paroisses - ; ils
signalent des abus liturgiques et des banalités désacralisantes
dans les célébrations eucharistiques; ils souffrent parce que,
contrairement aux normes canoniques sur le culte public, les églises
sont toujours fermées en dehors des célébrations
communautaires et ils ne peuvent demeurer en adoration devant le
Saint Sacrement, et ainsi de suite. »
Le cardinal Herranz concluait : « Puisque la justice consiste
à donner à chacun ce à quoi il a droit (“unicuique suum
tribuere”), nous demandons à la Sainte Vierge - Speculum
Iustitiae - de nous aider à garantir à nos frères laïcs
l’exercice de leurs droits: pour le bien de leurs âmes, mais
également pour la vigueur apostolique de tout le Peuple de Dieu
».
ZF05101106
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International
Cachemire
: Une journée de salaire en
faveur des victimes
Fides souligne la solidarité
de l’Eglise du Pakistan
ROME, Mardi 11 octobre 2005
(ZENIT.org)
– La solidarité de l’Eglise
du Pakistan après le
tremblement de terre au
Cachemire est soulignée par
l’agence vaticane Fides
qui cite cet exemple : « Le
salaire d’un jour pour les
victimes du tremblement de
terre ». La Caritas envoie
des volontaires sur place,
tandis que la communauté
catholique est unie en prière
autour du président de la
conférence épiscopale.
« Nous sommes sous le choc
et traumatisés par cette
tragédie. Le nombre des
victimes ne cesse
d’augmenter, et les dégâts
sont très importants. On
parle de 40.000 morts et
d’un nombre de blessés
plus élevé encore. Jamais
jusqu’à présent nous
n’avons dû faire face à
une telle urgence et à une
catastrophe de ce genre.
Nous exprimons toutes nos
condoléances aux familles
des victimes, et nous les
assurons de notre aide et de
notre prière » : c’est
la déclaration faite par
Mgr Lawrence Saldanha,
archevêque de Lahore et président
de la conférence épiscopale
du Pakistan, commentant le séisme
de 7,8° sur l’échelle de
Richter, qui a touché le 8
octobre le Cachemire
pakistanais et indien, en détruisant
des villages entiers et en dévastant
la capitale Islamabad.
L’archevêque a poursuivi
: « Hier, 9 octobre, nous
avons prié pour cette
catastrophe dans nos messes
célébrées dans toutes les
églises. Comme Conférence
Episcopale, nous avons
demandé la pleine solidarité
des fidèles et leur
mobilisation, au plan matériel
et spirituel. Nous avons déjà
recueilli plus de 500.000
roupies pakistanaises,
destinées au Comité pour
les secours. Et nous avons
demandé à tous les
catholiques, mais aussi à
tous les citoyens, de donner
le montant d’une journée
de travail en signe de
solidarité. Le 11 octobre,
nous aurons une rencontre de
prières pour les victimes
de la tragédie ».
La Caritas du Pakistan
coordonne les secours. Mgr
Saldanha explique : « Nous
envoyons surtout des
volontaires pour aider les réfugiés,
et des médecins pur soigner
les blessés qui sont très
nombreux. Les organismes chrétiens
de solidarité font de leur
mieux et travaillent sans
relâche, pour intervenir en
faveur des populations
sinistrées qui sont
musulmanes en grande majorité.
Nous avons appris que des
catholiques étaient parmi
les victimes, mais un tout
petit nombre, car, dans
cette région, la présence
chrétienne est très réduite.
Parmi les dégâts, il y a
aussi des instituts chrétiens,
des écoles et des églises.
Mais les nouvelles sont
encore incertaines et
fragmentaires. Nous en
saurons plus dans les jours
à venir ».
ZF05101107
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Guatemala
: Appel du card. Quezada
Toruño à la « solidarité
sans frontières »
Le pays affronte une « tragédie
immense »
ROME, Mardi 11 octobre 2005
(ZENIT.org)
– Le Guatemala affronte
une « tragédie immense »,
déplore l’agence vaticane
et missionnaire Fides qui
indique que des milliers de
personnes sont restées
sans-abri après le passage
de l’ouragan Stan. Ainsi,
dans le village de Panabaj,
on compte 1.400 morts. Le
cardinal Quezada Toruño
lance un appel à la «
solidarité sans frontières
»
Le Guatemala vient d’être
frappé par des pluies
torrentielles au début de
la semaine dernière sur le
pays, causant des éboulements
de terrain qui ont laissé
des milliers de sans-abri et
de personnes disparues,
plusieurs centaines de
morts.
D’après des sources
officielles, 421 communautés
ont été touchées, et
133.912 personnes sinistrées,
652 morts dénombrés. Mais
ces chiffres sont
provisoires car de nombreux
villages sont toujours isolés,
et les secours n’ont pu
encore y parvenir. Après
trois jours de pluies
torrentielles, une masse
impressionnante de terre
s’est détachée des
flancs du volcan Toliman, et
cette boue a enseveli le
village de Panabaj, faisant
1.400 morts, des gens
surpris dans leur sommeil.
« Il n’y a pas de
survivants. A Panabaj, tout
le monde est mort ; les gens
sont ensevelis sous douze mètres
de boue », déclare le
porte-parole du
gouvernement.
Dans de nombreuses régions,
d’après la protection
civile, il y a des milliers
de sinistrés, et l’on est
sans nouvelles de dizaines
de localités toujours isolées.
Avec le temps qui passe, la
préoccupation grandit pour
la sécurité sanitaire des
communautés touchées par
le sinistre ; on redoute les
épidémies à cause des
nombreux cadavres et des
animaux qui ont péri,
indique Fides.
L’ambassade du Guatemala
près le Saint-Siège déclare,
continue la même source,
que toute l’Eglise du
Guatemala s’est mobilisée
et que chacun apporte son
aide dans les 300 points
d’accueil dressés
jusqu’à présent pour
abriter les sinistrés. Le
cardinal Rodolfo Quezada
Toruño, dans l’homélie
de la messe du dimanche 9
octobre a lancé un appel à
la « solidarité sans
frontières ».
Les instituts religieux qui
se trouvent dans les régions
voisines accueillent dans
leurs maisons les personnes
qui ont tout perdu. Les étudiants
des écoles travaillent à
recueillir des aides. L’Eglise
du Guatemala, par l’intermédiaire
de la Caritas du Guatemala
avec son réseau de Caritas
diocésaines a organisé un
programme d’aides et
d’accueil des personnes
sinistrées. Les églises,
les places, les instituts
publics, les centres
militaires de tout le pays
ont été transformés en
centre de collecte
d’aliments, de médicaments,
d’eau potable, de vêtements,
de couvertures. La communauté
internationale s’est
mobilisée elle aussi ; de
nombreux pays ont envoyé
des aides.
Le directeur national des Œuvres
pontificales missionnaires
d’Espagne, Mgr Francisco
Perez, a exprimé, dans une
lettre envoyée à
l’agence Fides, sa
proximité à l’égard des
populations d’Asie touchées
par le tremblement de terre,
et des pays d’Amérique
centrale touchés par la
tempête Stan. Il lance un
appel à la solidarité
envers ces populations.
Face à la gravité de la
situation, le gouvernement
du Guatemala a déclaré
l’état de calamité
nationale : « La situation
que nous vivons avec ce désastre,
a pris des proportions
incalculables » a déclaré
le Président du Guatemala.
L’ouragan Stan a frappé
durement aussi le Salvador
(63 morts), le sud-est du
Mexique (24 morts), le
Nicaragua (11 morts), en y
faisant de grands dégâts.
ZF05101108
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France
: Indemnisation de Reims, réactions
scandalisées
Des indemnités pour la «
fratrie » d’un jeune
handicapé ?
ROME, Mardi 11 octobre 2005
(ZENIT.org)
– La revue de presse de la
fondation Jérôme Lejeune
fait état de « réactions
scandalisées » au
lendemain de ce que l’on
appelle déjà les «
indemnisations de Reims » (www.genethique.org)
: des indemnités pour la «
fratrie » d’un jeune
handicapé ?
La communication par le
tribunal de Reims de la décision
d'indemniser les frères de
7 et 11 ans d'une enfant
trisomique (cf. revue de
presse du 10 octobre 2005),
suscite de nombreuses réactions.
L'avocat des deux frères
avait sciemment décidé de
contourner la loi Kouchner
du 4 mars 2002, qui déclare
que "les parents ne
peuvent demander une
indemnité au titre de leur
seul préjudice.",
indique cette source.
Le sénateur Nicolas About,
qui a participé à la rédaction
de la loi Kouchner, appelée
aussi anti-arrêt Perruche,
est scandalisé « Il
n’est pas dans l’esprit
de la loi d’indemniser la
fratrie. Et cela doit être
vécu comme une violence
incroyable de savoir que
votre seule présence vaut
indemnisation. C’est
anti-familial. »
Me Antoine Beauquier, avocat
du Collectif contre l’handiphobie,
est indigné : « Ce
jugement est une violation
patente de la loi. Celle-ci
dit que la demande en réparation
d’un enfant né handicapé
est irrecevable. Si la
demande de celui qui subit
le préjudice principal est
irrecevable, celle des frères
et sœurs, qui subissent un
préjudice secondaire,
l’est aussi. Car elle
consiste à dire : “la
naissance d’autrui me
cause un préjudice”. Ce
que le législateur a
clairement refusé ».
Bertrand Mathieu, juriste,
professeur à l’université
de Paris I, s'inquiète de
la dérive éthique de cet
arrêt : «Cette décision
est dangereuse car elle
admet que la vie puisse être
un préjudice pour des
tiers. On touche là à la
question de la dignité au
sens propre, qui est de
considérer que certaines
personnes seraient moins
“personnes” que les
autres. On ne peut pas prétendre
d’un côté être une société
qui condamne l’eugénisme,
et de l’autre, avoir de
telles logiques
jurisprudentielles.»
Source : La Croix 11/10/05
ZF05101109
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-
Documents web -
Interventions
des pères du synode du
vendredi 7 après-midi
jusqu’au lundi 10 octobre
ROME, Mardi 11 octobre 2005
(ZENIT.org)
– Il est possible de
consulter les résumés des
interventions des pères du
synode du vendredi 7 après-midi
jusqu’au lundi 10 octobre,
dans la section Documents
de la page web de Zenit.
ZF05101110
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