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Enseignement du Saint Père

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La Porte du Ciel

Enseignement du Saint Père 

N° 9

21 août 2005

 

 
     
 
 
 

21 août 2005

 

Spécial JMJ 2005
Benoît XVI envoie les jeunes en mission dans un monde qui oublie Dieu
Card. Meisner : A Marienfeld ce dimanche, le Christ était « tangible », « audible », « visible »
Les JMJ 2008 auront lieu à Sydney, en Australie
Benoît XVI demande aux évêques allemands de se laisser provoquer par les jeunes
Le pape a vu en Allemagne une Eglise jeune, pleine d’imagination et de courage
Jamais Cologne n’avait vu une telle manifestation de foi !
La cloche de la cathédrale de lumière porte le nom de Jean-Paul II

- Documents -
Homélie de Benoît XVI prononcée lors de la messe de clôture des JMJ
Paroles du pape à la fin de la messe de clôture des JMJ
Discours du pape aux évêques allemands
Benoît XVI prend congé de sa patrie
 

REVUE DE PRESSE

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Spécial JMJ 2005



Benoît XVI envoie les jeunes en mission dans un monde qui oublie Dieu

Messe de clôture des JMJ

COLOGNE, Dimanche 21 août 2005 (ZENIT.org) – Le pape Benoît XVI a demandé ce dimanche aux jeunes présents à Marienfeld – ils étaient plus d’un million – de devenir les nouveaux missionnaires dans un monde qui oublie Dieu.

« Qui a découvert le Christ se doit de conduire les autres vers Lui. On ne peut garder pour soi une grande joie. Il faut la transmettre », a déclaré le pape dans son homélie.

La messe de ce matin s’est précisément terminée par la remise de la croix aux jeunes et le nouveau mandat missionnaire aux jeunes des cinq continents : 193 pays étaient représentés aux JMJ.

Les jeunes « sont prêts à partir de Cologne comme de jeunes apôtres du troisième millénaire », a déclaré l’archevêque Stanislaw Rylko, président du Conseil pontifical pour les Laïcs, dans son allocution prononcée au début de la messe.

« Dans de vastes parties du monde, il existe aujourd’hui un étrange oubli de Dieu, a constaté le pape dans son homélie. Il semble que rien ne change même s’il n’est pas là. Mais, en même temps, il existe aussi un sentiment de frustration, d’insatisfaction de tout et de tous ».

« On ne peut alors que s’exclamer: Il n’est pas possible que ce soit cela la vie! Non vraiment. Et alors conjointement à l’oubli de Dieu, il existe comme un "boom" du religieux », explique le pape.

« La religion devient presque un produit de consommation. On choisit ce qui plaît, et certains savent aussi en tirer un profit. Mais la religion recherchée comme une sorte de "bricolage", en fin de compte ne nous aide pas. Elle est commode, mais dans les moments de crise, elle nous abandonne à nous-mêmes », poursuit-il.

« Aidez les hommes à découvrir la véritable étoile qui nous indique la route: Jésus Christ ! », s’est exclamé le pape.

« Nous aussi, nous cherchons à le connaître toujours mieux pour pouvoir conduire les autres vers lui de manière convaincante », a-t-il souligné.

Comme moyen pour découvrir et annoncer le Christ, le pape indique la participation active dans la messe du dimanche, le sacrement de réconciliation, la méditation des Saintes Ecritures, la lecture du « Catéchisme de l’Eglise catholique » et de son « Compendium » qui vient d’être publié.

« Formez des communautés fondées sur la foi ! a poursuivi Benoît XVI. Au cours des dernières décennies sont nés des mouvements et des communautés dans lesquelles la force de l’Évangile se fait sentir avec vigueur. (…) La spontanéité des nouvelles communautés est importante, mais il est aussi important de conserver la communion avec le Pape et avec les Évêques. Ce sont eux qui garantissent qu’on ne recherche pas des sentiers privés, mais au contraire qu’on vive dans la grande famille de Dieu que le Seigneur a fondée avec les douze Apôtres ».

Certes discret et réservé, le pape n’a pas manqué toutefois d’exprimer sa profonde joie d’être ce matin en présence des jeunes à Marienfeld. Au début de la messe il les a remerciés chaleureusement. « Je suis heureux de faire ce pèlerinage », a-t-il dit.

« J’aimerais vous saluer tous, un par un », a-t-il poursuivi, ajoutant que cela était malheureusement impossible.

« Le Seigneur nous voit » a-t-il rappeler aux jeunes ; le Seigneur « qui va se donner à nous dans l’Eucharistie ».

La plupart des jeunes venaient de passer une nuit difficile sur l’esplanade – la nuit a été froide – , après la rencontre d’hier avec le pape. Mais la fatigue et le froid n’ont pas atténuer leur enthousiasme à l’arrivée du pape et tout au long de la messe.
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Card. Meisner : A Marienfeld ce dimanche, le Christ était « tangible », « audible », « visible »

Mot de bienvenue au pape

COLOGNE, Dimanche 21 août 2005 (ZENIT.org) – Le Christ était présent à Marienfeld ce dimanche matin. Il était « tangible, audible, forcément visible », a déclaré avec force le cardinal de Cologne, au début de la messe présidée par le pape.

Le cardinal a adressé un mot de bienvenue particulièrement chaleureux au pape. « Vous appartenez à la jeunesse et la jeunesse vous appartient », a-t-il déclaré.

Pour insister sur la réalité de la présence du Christ à Marienfeld, le cardinal Meisner a rappelé une parole de Jésus reprise par l’Evangile de Matthieu (18, 20) : « Que deux ou trois soient réunis en mon nom, je suis là au milieu d'eux ».

« Mais lorsque un million de personnes sont réunies en son nom comme c'est le cas ici sur le terrain de Marienfeld, et de surcroît accompagnées de presque 800 évêques et de notre Saint-Père, le Pape Benoît XVI que nous estimons tant, alors le Christ devient pour nous tangible, audible, forcément visible », s’est exclamé le cardinal allemand.

Rappelant la promesse du Christ à Pierre : « J’ai prié pour toi… toi donc, affermis tes frères et tes sœurs », le cardinal Meisner a demandé à Benoît XVI d’affermir la foi des fidèles. « Opérez cela sur nous et faites-le pour nous en célébrant avec nous la sainte Eucharistie et en nous faisant don de votre parole », a-t-il déclaré.

« Nous remercions Dieu que vous soyez là aujourd’hui », a-t-il conclu.
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Les JMJ 2008 auront lieu à Sydney, en Australie

Benoît XVI met en garde contre l’avancée de la sécularisation dans certains pays

COLOGNE, Dimanche 21 août 2005 (ZENIT.org) – En choisissant Sydney, la capitale de l’Australie, comme lieu d’accueil des prochaines Journées mondiales de la Jeunesse, en 2008, Benoît XVI lance un véritable défi d’évangélisation aux sociétés tentées de vivre comme si Dieu n’existait pas.

A la fin de la messe de clôture des JMJ à Cologne, le pape a déclaré :
« En ce moment où la présence vivante du Christ ressuscité au milieu de nous nourrit notre foi et notre espérance, je suis heureux d’annoncer que la prochaine rencontre mondiale de la jeunesse aura lieu à Sydney, en Australie, en 2008 ».

« Confions à la garde maternelle et prévenante de la très sainte Vierge Marie le chemin futur des jeunes du monde entier », a-t-il demandé.

Lors d’une rencontre avec les prêtres du diocèse d’Aoste, au nord de l’Italie, le 25 juillet dernier, au cours de ses vacances d’été, le pape avait affirmé comprendre la souffrance de nombreux prêtres, surtout dans les pays où l’on « voit que les grandes Eglises apparaissent comme moribondes ».

« Surtout en Australie mais aussi en Europe, un peu moins aux Etats-Unis » avait-il déclaré, soulignant les endroits de la planète où le phénomène de la sécularisation était particulièrement important.

Les 2.500 jeunes Australiens venus à Cologne accompagnés par le cardinal George Pell, archevêque de Sydney, et les autres évêques australiens, jubilaient à l’annonce faite par le pape. Ils ont immédiatement déployé une banderole souhaitant la bienvenue aux jeunes du monde à Sydney.

« Sydney est une belle ville et l’Australie est un pays formidable ; j’ai hâte d’accueillir le pape Benoît XVI et les jeunes du monde pour la Journée mondiale de la Jeunesse 2008. Tous sont les bienvenus », a affirmé le cardinal Pell peu après l’annonce du pape.

« Notre offre reflétait l’important travail de préparation que nous avons réalisé avant de prendre la décision de proposer Sydney comme ville d’accueil des JMJ, a ajouté le cardinal. Plusieurs personnes dans l’archidiocèse et le gouvernement ont travaillé extrêmement dur pour analyser la faisabilité du projet ainsi que l’organisation ».

« Je suis particulièrement reconnaissant pour l’important soutien des gouvernements fédéraux et de l’Etat, ainsi que du Conseil de la ville. Le partenariat avec les gouvernements a vraiment été un facteur clé dans le succès de l’offre », a conclu le cardinal.

Le site du diocèse de Sydney précise que les JMJ auront lieu dans la capitale australienne en juillet 2008.
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Benoît XVI demande aux évêques allemands de se laisser provoquer par les jeunes
Il rencontre ses compatriotes au séminaire de Cologne

COLOGNE, Dimanche 21 août 2005 (ZENIT.org) – Benoît XVI a invité les évêques allemands à se laisser provoquer par les jeunes, afin que les Journées mondiales de la Jeunesse de Cologne, aient un impact durable dans le pays.

Au cours de sa rencontre avec les prélats allemands, ce dimanche après-midi, dans le séminaire de Cologne, le pape a invité les évêques à « trouver des chemins nouveaux pour rejoindre les jeunes et pour leur annoncer le Christ ».

« Les jeunes constituent pour l’Église, et en particulier pour les pasteurs, pour les parents et pour les éducateurs, un appel vivant à la foi et à l’espérance », a affirmé le pape.

« L’expérience de ces vingt années nous a enseigné que chaque Journée mondiale de la Jeunesse constitue, en un sens, un nouveau commencement pour la pastorale des jeunes du pays qui l’a accueillie », a rappelé Benoît XVI.

« La préparation de l’événement mobilise des personnes et des ressources, et sa célébration apporte avec elle un vent d’enthousiasme, qu’il faut favoriser du mieux possible », a-t-il ajouté.

« C’est un potentiel énorme d’énergie, qui peut davantage s’accroître en se répartissant sur le territoire. Je pense aux paroisses, aux associations, aux mouvements; je pense aux prêtres, aux religieux, aux catéchistes, aux animateurs engagés avec les jeunes », a-t-il déclaré.

L’évêque de Rome a expliqué que les Journées précédentes ont été, comme le disait Jean-Paul II, un « laboratoire vocationnel », « parce que, au cours de ces journées, le Seigneur n’aura pas manqué de faire résonner avec force son appel dans le cœur d’un grand nombre de jeunes ».

« Tenant compte du manque de prêtres et de religieux qui désormais même en Allemagne devient dramatique, je vous invite, chers Frères, à promouvoir avec un élan renouvelé une pastorale des vocations qui puisse rejoindre les paroisses, les centres éducatifs, les familles », a exhorté Benoît XVI.
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Le pape a vu en Allemagne une Eglise jeune, pleine d’imagination et de courage
Discours à l’aéroport de Cologne-Bonn

COLOGNE, Dimanche 21 août 2005 (ZENIT.org) – Avant de quitter sa patrie, le pape Benoît XVI a reconnu que les centaines de milliers de jeunes qui ont participer aux JMJ lui ont donné l’image d’une Eglise jeune et pleine d’imagination et de courage.

Le pape a prononcé son dernier discours avant de quitter Cologne, après le discours d’adieu particulièrement chaleureux du président de la République Fédérale allemande, Horst Köhler.

« Les jeunes de tous les continents et de toutes les cultures, se serrant avec foi autour de leurs Pasteurs et du Successeur de Pierre, ont rendu visible une Église jeune, qui, avec imagination et courage, veut dessiner le visage d’une humanité plus juste et plus solidaire », a souligné le pape.

« Ils vont repartir pour leurs contrées et pour leurs villes, afin de témoigner de la lumière, de la beauté et de la force de l’Évangile, dont ils ont fait une expérience renouvelée », a-t-il ajouté.

Benoît XVI a remercié tous ceux qui ont participé à l’organisation de ces journées. « Mon souhait est que cet événement ecclésial reste gravé dans la vie des catholiques d’Allemagne et qu’il soit un encouragement pour un nouvel élan spirituel et apostolique », a-t-il déclaré.

« Nous sommes tous conscients du mal venu de notre patrie au vingtième siècle, et nous le reconnaissons avec honte et douleur », a souligné Benoît XVI.

« Mais en ces jours, grâce à Dieu, on a pu découvrir amplement qu’existait et existe aussi l’autre Allemagne – un pays aux ressources humaines, culturelles et spirituelles singulières. Je souhaite que ces ressources, grâce aussi à l’événement de ces jours, se répandent de nouveau dans le monde !», a-t-il poursuivi.

Le pape est monté à bord d’un avion A321 de la Lufthansa. L’atterrissage était prévu à 21.15 heure de Rome, à l’aéroport de Ciampino, au sud de la capitale italienne. De là, le pape devait se rendre directement à la résidence pontificale de Castelgandolfo.
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Jamais Cologne n’avait vu une telle manifestation de foi !

Allocution de Mgr Rylko

COLOGNE, Dimanche 21 août 2005 (ZENIT.org) – « Felix Colonia ! … Felix Europa ! … Felix Ecclesia ! », ces trois béatitudes ont été prononcées au terme de la messe de Marienfeld, par Mgr Stanislas Rylko, polonais, président du Conseil pontifical pour les Laïcs, et, en tant que tel, responsable de l’organisation des Journées mondiales de la jeunesse. Pour Mgr Rylko, comme pour le pape, c’était une première JMJ « aux commandes » : il a été nommé après Toronto. Jamais, disait-il, Cologne, n’a vu une telle manifestation de foi !

« Voici vos jeunes, Sainteté », lançait Mgr Rylko, auquel répondaient les acclamations, les
applaudissements, les balancements énergiques des drapeaux, surtout de ce beau drapeau à damier bleu ciel et blanc du Land de Bavière.

Le pape souriait, et de bonne grâce se levait pour répondre avec affection à cette acclamation, les bras étendus, il saluait.

Mgr Rylko précisait, toujours en Allemand : « Des jeunes fiers d’être chrétiens, c’est-à-dire des disciples de Jésus, leur Maître ! Voilà devant vous l’Eglise jeune, une Eglise pleine d’espérance, et d’élan missionnaire. « C’est la race de ceux qui cherchent Dieu » (cf. Ps 24) : les mots du psalmiste décrivent ces jeunes de la façon la plus belle et la plus complète. De tous les coins de la terre, ils se sont mis en route sur les traces des Rois Mages pour
rencontrer et adorer le Christ, ici, à Cologne, dans le cœur de l’Europe ».

Justement à propos de Cologne, Mgr Rylko s’exclamait : « Felix Colonia ! Tu es vraiment bénie aujourd’hui, toi, l’Europe, qui, au cours de ta longue histoire n’avais encore jamais assisté à une telle manifestation de foi, aussi importante par sa ferveur et par son enthousiasme ! »

« Felix Europa ! Tu es vraiment bénie aujourd’hui, toi, l’Europe, qui, à travers ces jeunes, retrouve la mémoire des racines dont tu es née, des racines qui ont tissé ton identité la plus profonde et qui sont la garantie de ton avenir », ajoutait aussitôt Mgr Rylko avec des accents qui rappellent son compatriote, le pape Wojtyla.

« Felix Ecclesia !, renchérit Mgr Rylko. Tu es vraiment bénie aujourd’hui, Eglise – notre Mère et notre Maîtresse – qui, à travers tes enfants montre au monde ton visage toujours jeune ».

Au pape Benoît XVI, Mgr Rylko adressait ensuite ces remerciements avec beaucoup de chaleur et d’enthousiasme dans la voix: « Débordant de joie, nous tous ici présents nous avons le désir profond, de vous exprimer notre filiale et vive gratitude, très Saint Père. Merci d’avoir présidé cette journée mondiale ! Merci pour vos paroles qui ont touché le cœur des
jeunes qui y ont participé ! »

« Unis à Votre Sainteté, rassemblés autour de la personne du nouveau Successeur de Pierre, nous voulons aujourd’hui redire notre merci à l’inoubliable serviteur de Dieu, le pape Jean-Paul II, qui a donné à l’Eglise les Journées mondiales de la Jeunesse (applaudissements et hurlement des jeunes, geste de la tête et communion du pape), et dont nous avons senti
ces jours-ci la présence vivante au milieu de nous » (mêmes réactions redoublées).

Enfin, Mgr Rylko concluait : « Très Saint Père, le moment est venu, tant attendu et important de l’envoi missionnaire. A la conclusion de la JMJ 2005, les jeunes qui sont là devant vous brûlent du désir d’être envoyés par Votre Sainteté dans le monde entier pour rendre témoignage du Christ, Rédempteur de l’humanité. Tous sont prêts à partir de Cologne comme les jeunes apôtres du IIIe millénaire. Bénissez-nous, Saint Père ».

Symboliquement les cinq éléments du logo de la JMJ 2005 ont été remis un à un par Mgr Koch – coordinateur allemand de la JMJ – et par le cardinal Meisner à un jeune de chaque continent, à commencer par l’étoile jaune à un jeune Africain, mais aussi les deux tours
rouges symbolisant la cathédrale de Cologne, avec la mission que les jeunes des JMJ soient des pierres vivantes dans leur Eglise locale, les arcs bleus du monde à évangéliser, et la croix rouge du Christ : toute la célébration de la veillée et de la messe ont mis en lumière la Croix glorieuse du Christ, lumière sur la route de ces jeunes baptisés, fortifiés dans leur foi par le Successeur de Pierre.
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La cloche de la cathédrale de lumière porte le nom de Jean-Paul II

L’inventeur des JMJ

COLOGNE, Dimanche 21 août 2005 (ZENIT.org) – L’inventeur des JMJ, Jean-Paul II, a donné son nom à la cloche monumentale qui a été bénie samedi soir par le pape Benoît XVI sur la colline de Marienfeld au cours de la veillée des JMJ.

Comme toute cathédrale, cette cathédrale temporaire qui rassemblait sous ses arches invisibles plus de quatre cent mille jeunes, a désormais et jusqu'à demain une cloche.

En la bénissant, Benoît XVI, qui a annoncé le nom choisi, a créé la surprise : on donne souvent le nom d’un saint à une cloche. Le pape Jean-Paul II, quasi réduit au silence, les derniers jours de sa vie, donne son nom à cette cloche chargée non seulement « d’annoncer la louange du Seigneur », mais de signaler l’heure du rassemblement des fidèles pour l’Eucharistie.

Le son profond de la cloche a ouvert la veillée et accompagné la bénédiction du Saint-Sacrement sur la colline de la nuée lumineuse.

Elle mesure 2,20 m de haut et pèse environ 6, 2 tonnes. Elle a été fondée par l’entreprise « Petit & Edelbrock », à Gescher.

Jean-Paul II, le pape Benoît l’a nommé dans le passage de son homélie en français, et les applaudissements, les acclamations des jeunes l’ont arrêté. Il a repris en ajoutant à son texte écrit que Jean-Paul II était présent ce soir à Marienfeld.

C’est une idée du curé de la paroisse Christoph Biskupek, et une fois approuvée par le cardinal Meisner et le Vatican, il a rassemblé des donateurs anonymes et récolté les 71.000 Euro nécessaires.

Après la JMJ, la cloche sera donnée à l’église des Apôtres – Aposteln Kirche – du centre de Cologne, confiée à la famille spirituelle de la bienheureuse Mère Teresa de Calcutta. Il reste à réaliser le campanile ad hoc : il sera achevé en septembre.
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- Documents -



Homélie de Benoît XVI prononcée lors de la messe de clôture des JMJ


COLOGNE, Dimanche 21 août 2005 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous l’homélie que Benoît XVI a prononcée ce dimanche lors de la messe de clôture des XXe Journées mondiales de la Jeunesse de Cologne, qui s’est déroulée à Marienfeld, à un peu moins de 30 kilomètres de Cologne.

 

* * *



[En allemand]

Chers jeunes!

Devant la sainte Hostie, dans laquelle Jésus s’est fait pour nous pain qui soutient et nourrit notre vie de l’intérieur (cf. Jn 6, 35), nous avons commencé hier soir le cheminement intérieur de l’adoration. Dans l’Eucharistie, l’adoration doit devenir union. Dans la Célébration eucharistique, nous nous trouvons en cette "heure" de Jésus dont parle l’Évangile de Jean. Grâce à l’Eucharistie son "heure" devient notre heure, sa présence au milieu de nous. Avec ses disciples, Il a célébré la cène pascale d’Israël, le mémorial de l’action libératrice de Dieu qui avait conduit Israël de l’esclavage à la liberté. Jésus suit les rites d’Israël. Il récite sur le pain la prière de louange et de bénédiction. Mais ensuite, se produit quelque chose de nouveau. Il ne remercie pas Dieu seulement pour ses grandes œuvres du passé; il le remercie pour sa propre exaltation, qui se réalisera par la Croix et la Résurrection, et il s’adresse aussi aux disciples avec des mots qui contiennent la totalité de la Loi et des Prophètes: "Ceci est mon Corps donné pour vous en sacrifice. Ce calice est la Nouvelle Alliance en mon Sang". Il distribue alors le pain et le calice, et en même temps il leur confie la mission de redire et de refaire toujours de nouveau en sa mémoire ce qu’il est en train de dire et de faire en ce moment.

Qu’est ce qui est en train de se passer? Comment Jésus peut-il donner son Corps et son Sang? Faisant du pain son Corps et du vin son Sang, il anticipe sa mort, il l’accepte au plus profond de lui-même et il la transforme en un acte d’amour. Ce qui de l’extérieur est une violence brutale, devient de l’intérieur l’acte d’un amour qui se donne totalement. Telle est la transformation substantielle qui s’est réalisée au Cénacle et qui visait à faire naître un processus de transformations, dont le terme ultime est la transformation du monde jusqu’à ce que Dieu soit tout en tous (cf. 1 Co 15, 28). Depuis toujours, tous les hommes, d’une manière ou d’une autre, attendent dans leur cœur un changement, une transformation du monde. Maintenant se réalise l’acte central de transformation qui est seul en mesure de renouveler vraiment le monde: la violence se transforme en amour et donc la mort en vie. Puisque cet acte change la mort en amour, la mort comme telle est déjà dépassée au plus profond d’elle-même, la résurrection est déjà présente en elle. La mort est, pour ainsi dire, intimement blessée, de telle sorte qu’elle ne peut avoir le dernier mot. Pour reprendre une image qui nous est familière, il s'agit d’une fission nucléaire portée au plus intime de l’être – la victoire de l’amour sur la haine, la victoire de l’amour sur la mort. Seule l’explosion intime du bien qui vainc le mal peut alors engendrer la chaîne des transformations qui, peu à peu, changeront le monde. Tous les autres changements demeurent superficiels et ne sauvent pas. C’est pourquoi nous parlons de rédemption: ce qui du plus profond était nécessaire se réalise, et nous pouvons entrer dans ce dynamisme. Jésus peut distribuer son Corps, parce qu’il se donne réellement lui-même.

[En anglais]
Cette première transformation fondamentale de la violence en amour, de la mort en vie, entraîne à sa suite les autres transformations. Le pain et le vin deviennent son Corps et son Sang. Cependant, la transformation ne doit pas s’en arrêter là, c'est plutôt à ce point qu'elle doit commencer pleinement. Le Corps et le Sang du Christ nous sont donnés afin que, nous-mêmes, nous soyons transformés à notre tour. Nous-mêmes, nous devons devenir Corps du Christ, consanguins avec Lui. Tous mangent l’unique pain, mais cela signifie qu’entre nous nous devenions une seule chose. L’adoration, avons-nous dit, devient ainsi union. Dieu n’est plus seulement en face de nous, comme le Totalement autre. Il est au-dedans de nous, et nous sommes en Lui. Sa dynamique nous pénètre et, à partir de nous, elle veut se propager aux autres et s’étendre au monde entier, pour que son amour devienne réellement la mesure dominante du monde. Je trouve une très belle allusion à ce nouveau pas que la dernière Cène nous pousse à faire dans les différents sens que le mot "adoration" a en grec et en latin. Le mot grec est proskynesis. Il signifie le geste de la soumission, la reconnaissance de Dieu comme notre vraie mesure, dont nous acceptons de suivre la règle. Il signifie que liberté ne veut pas dire jouir de la vie, se croire absolument autonomes, mais s’orienter selon la mesure de la vérité et du bien, pour devenir de cette façon, nous aussi, vrais et bons. Cette attitude est nécessaire, même si, dans un premier temps, notre soif de liberté résiste à une telle perspective. Il ne sera possible de la faire totalement nôtre que dans le second pas que la dernière Cène nous entrouvre. Le mot latin pour adoration est ad-oratio – contact bouche à bouche, baiser, accolade et donc en définitive amour. La soumission devient union, parce que celui auquel nous nous soumettons est Amour. Ainsi la soumission prend un sens, parce qu’elle ne nous impose pas des choses étrangères, mais nous libère à partir du plus profond de notre être.

[En français]
Revenons encore à la dernière Cène. La nouveauté qui s’y est produite, résidait dans la nouvelle profondeur que prenait l’ancienne prière de bénédiction d’Israël, qui devient alors la parole de la transformation et nous donne à nous de participer à l’heure du Christ. Jésus ne nous a pas donné la mission de répéter la Cène pascale, qui, du reste, en tant qu’anniversaire, ne peut pas se répéter à volonté. Il nous a donné la mission d’entrer dans son "heure". Nous y entrons grâce à la parole qui vient du pouvoir sacré de la consécration – une transformation qui se réalise par la prière de louange, qui nous met en continuité avec Israël et avec toute l’histoire du salut, et qui en même temps nous donne la nouveauté vers laquelle cette prière tendait par sa nature la plus profonde. Cette prière – appelée par l’Église "prière eucharistique" – constitue l’Eucharistie. Elle est parole de pouvoir, qui transforme les dons de la terre de façon tout à fait nouvelle en don de soi de Dieu et qui nous engage dans ce processus de transformation. C’est pourquoi nous appelons cet événement Eucharistie, traduction du mot hébraïque beracha – remerciement, louange, bénédiction, et ainsi transformation à partir du Seigneur: présence de son "heure". L’heure de Jésus est l’heure où l’amour est vainqueur. En d’autres termes: c’est Dieu qui a vaincu, parce qu’il est l’Amour. L’heure de Jésus veut devenir notre heure et elle le deviendra, si nous-mêmes, par la célébration de l’Eucharistie, nous nous laissons entraîner dans ce processus de transformations que le Seigneur a en vue. L’Eucharistie doit devenir le centre de notre vie. Ce n’est ni positivisme ni soif de pouvoir, si l’Église nous dit que l’Eucharistie fait partie du dimanche. Au matin de Pâques, les femmes en premier, puis les disciples, eurent la grâce de voir le Seigneur. Depuis lors, ils surent que désormais le premier jour de la semaine, le dimanche, serait son jour à Lui, le jour du Christ. Le jour du commencement de la création devenait le jour du renouvellement de la création. Création et rédemption vont ensemble. C’est pour cela que le dimanche est aussi important. Il est beau qu’aujourd’hui, dans de nombreuses cultures, le dimanche soit un jour libre ou, qu’avec le samedi, il constitue même ce qu’on appelle le "week-end" libre. Ce temps libre, toutefois, demeure vide si Dieu n’y est pas présent. Chers amis! Quelquefois, dans un premier temps, il peut s’avérer plutôt mal commode de devoir prévoir aussi la Messe dans le programme du dimanche. Mais si vous en prenez l’engagement, vous constaterez aussi que c’est précisément ce qui donne le juste centre au temps libre. Ne vous laissez pas dissuader de participer à l’Eucharistie dominicale et aidez aussi les autres à la découvrir. Parce que la joie dont nous avons besoin se dégage d’elle, nous devons assurément apprendre à en comprendre toujours plus la profondeur, nous devons apprendre à l’aimer. Engageons-nous en ce sens – cela en vaut la peine! Découvrons la profonde richesse de la liturgie de l’Église et sa vraie grandeur: nous ne faisons pas la fête pour nous, mais c’est au contraire le Dieu vivant lui-même qui prépare une fête pour nous. En aimant l’Eucharistie, vous redécouvrirez aussi le sacrement de la Réconciliation, dans lequel la bonté miséricordieuse de Dieu permet toujours un nouveau commencement à notre vie.

[En italien]
Qui a découvert le Christ se doit de conduire les autres vers Lui. On ne peut garder pour soi une grande joie. Il faut la transmettre. Dans de vastes parties du monde, il existe aujourd’hui un étrange oubli de Dieu. Il semble que rien ne change même s’il n’est pas là. Mais, en même temps, il existe aussi un sentiment de frustration, d’insatisfaction de tout et de tous. On ne peut alors que s’exclamer: Il n’est pas possible que ce soit cela la vie! Non vraiment. Et alors conjointement à l’oubli de Dieu, il existe comme un "boom" du religieux. Je ne veux pas discréditer tout ce qu’il y a dans cette tendance. Il peut y avoir aussi la joie sincère de la découverte. Mais dans ce contexte, la religion devient presque un produit de consommation. On choisit ce qui plaît, et certains savent aussi en tirer un profit. Mais la religion recherchée comme une sorte de "bricolage", en fin de compte ne nous aide pas. Elle est commode, mais dans les moments de crise, elle nous abandonne à nous-mêmes. Aidez les hommes à découvrir la véritable étoile qui nous indique la route: Jésus Christ! Nous aussi, nous cherchons à le connaître toujours mieux pour pouvoir conduire les autres vers lui de manière convaincante. C’est pourquoi il est si important d’aimer la Sainte Écriture et, par conséquent, de connaître la foi de l’Église qui nous ouvre le sens de l’Écriture. C’est l’Esprit Saint qui guide l’Église dans sa foi en croissance, et c’est Lui qui l’a faite et qui la fait pénétrer toujours plus dans les profondeurs de la vérité (cf. Jn 16, 13). Le Pape Jean-Paul II nous a donné une œuvre merveilleuse, dans laquelle la foi des siècles est expliquée de façon synthétique: le Catéchisme de l’Église catholique. Moi-même, récemment, j’ai pu présenter l’Abrégé de ce Catéchisme, qui a été élaboré à la demande du Pape défunt. Ce sont deux livres fondamentaux que je voudrais vous recommander à tous.

[En espagnol]
Évidemment, les livres à eux seuls ne suffisent pas. Formez des communautés fondées sur la foi! Au cours des dernières décennies sont nés des mouvements et des communautés dans lesquelles la force de l’Évangile se fait sentir avec vigueur. Cherchez la communion dans la foi en étant ensemble des compagnons de route qui continuent à suivre le chemin du grand pèlerinage que les Mages d’Orient nous ont indiqué les premiers ! La spontanéité des nouvelles communautés est importante, mais il est aussi important de conserver la communion avec le Pape et avec les Évêques. Ce sont eux qui garantissent qu’on ne recherche pas des sentiers privés, mais au contraire qu’on vit dans la grande famille de Dieu que le Seigneur a fondée avec les douze Apôtres.

[En allemand]
Encore une fois je dois revenir à l’Eucharistie. "Puisqu’il y a un seul pain, la multitude que nous sommes est un seul corps" dit saint Paul (1 Co 10, 17). En cela il entend dire: Puisque nous recevons le même Seigneur et que Lui nous accueille et nous attire en lui, nous sommes une seule chose aussi entre nous. Cela doit se manifester dans la vie. Cela doit se voir dans la capacité à pardonner. Cela doit se manifester dans la sensibilité aux besoins de l’autre. Cela doit se manifester dans la disponibilité à partager. Cela doit se manifester dans l’engagement envers le prochain, celui qui est proche comme celui qui est extérieurement loin, mais qui nous regarde toujours de près. Il existe aujourd’hui des formes de bénévolat, des modèles de service mutuel, dont notre société a précisément un besoin urgent. Nous ne devons pas, par exemple, abandonner les personnes âgées à leur solitude, nous ne devons pas passer à côté de ceux qui souffrent. Si nous pensons et si nous vivons dans la communion avec le Christ, alors nos yeux s’ouvriront. Alors nous ne nous contenterons plus de vivoter, préoccupés seulement de nous-mêmes, mais nous verrons où et comment nous sommes nécessaires. En vivant et en agissant ainsi, nous nous apercevrons bien vite qu’il est beaucoup plus beau d’être utiles et d’être à la disposition des autres que de se préoccuper seulement des facilités qui nous sont offertes. Je sais que vous, en tant que jeunes, vous aspirez aux grandes choses, que vous voulez vous engager pour un monde meilleur. Montrez-le aux hommes, montrez-le au monde, qui attend justement ce témoignage des disciples de Jésus Christ et qui, surtout par votre amour, pourra découvrir l’étoile que, comme croyants, nous suivons.
Allons de l’avant avec le Christ et vivons notre vie en vrais adorateurs de Dieu ! Amen !

[Traduction du texte plurilingue distribué par la salle de presse du Saint-Siège]
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Paroles du pape à la fin de la messe de clôture des JMJ


COLOGNE, Dimanche 21 août 2005 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous les paroles que Benoît XVI a adressées en différentes langues, aux groupes de jeunes présents à la messe de clôture des JMJ sur le terrain de Marienfeld.

 

* * *



Chers amis,

Nous sommes arrivés au terme de cette merveilleuse célébration, et aussi de la vingtième Journée mondiale de la Jeunesse. Je sens résonner fortement dans mon cœur une parole: «merci»! Je suis sûr qu’elle trouve un écho unanime en chacun de vous. C’est Dieu lui-même qui l’a imprimée dans nos cœurs et qui l’a scellée par cette Eucharistie, qui signifie justement «action de grâce». Oui, chers jeunes, la parole de gratitude qui naît de la foi s’exprime dans le chant de louange qui monte vers Dieu, Père, Fils et Esprit Saint, Lui qui nous a donné un nouveau témoignage de son immense amour.

Notre «merci», qui monte vers Dieu pour le don de cette rencontre inoubliable, s’étend à tous ceux qui se sont occupés de son organisation et de sa réalisation. Je renouvelle en particulier mes vifs remerciements au Conseil pontifical pour les Laïcs, présidé par l’Archevêque Mgr Stanislaw Rylko, efficacement assisté du Secrétaire, Mgr Josef Clemens, et à mes Confrères de l’épiscopat allemand, en premier lieu à l’Archevêque de Cologne, le Cardinal Joachim Meisner. Je remercie les Autorités politiques et administratives, qui ont rendu possible en ces jours le déroulement serein de toutes les manifestations; je remercie les nombreux volontaires venus des diocèses allemands et de diverses nations. Un merci cordial aussi aux nombreux monastères de vie contemplative, qui ont accompagné de leur prière la Journée mondiale de la Jeunesse.

En ce moment où la présence vivante du Christ ressuscité au milieu de nous nourrit notre foi et notre espérance, je suis heureux d’annoncer que la prochaine Rencontre mondiale de la jeunesse aura lieu à Sydney, en Australie, en 2008. Confions à la garde maternelle et prévenante de la très sainte Vierge Marie le chemin futur des jeunes du monde entier.
Angelus Domini…
[français]
Je salue avec affection les jeunes francophones. Je vous remercie, chers amis, pour votre participation et je vous souhaite de retourner dans vos pays, portant en vous, comme les Mages, la joie d’avoir rencontré le Christ, le Fils du Dieu vivant.
[anglais]
Aux jeunes de langue anglaise, provenant de toutes les parties du monde, j’adresse un chaleureux salut, au terme de ces inoubliables Journées. Que la lumière du Christ, que vous avez suivie pour venir à Cologne, resplendisse maintenant encore plus clairement et plus fortement dans votre vie!
[espagnol]
Chers jeunes de langue espagnole! Vous êtes venus adorer le Christ. Maintenant que vous l’avez rencontré, continuez à l’adorer dans vos cœurs, en étant toujours prêts à rendre compte de l’espérance qui est en vous (cf. 1 P 3, 15). Bon retour dans vos pays!
[italien]
Chers amis de langue italienne! La vingtième Journée mondiale de la Jeunesse arrive désormais à son terme, mais cette célébration eucharistique continue dans la vie: portez à tous la joie du Christ que vous avez rencontré ici !
[polonais]
Je vous salue affectueusement vous tous, jeunes polonais! Comme vous dirait le grand Pape Jean-Paul II, tenez vive la flamme de la foi dans votre vie et dans celle de votre peuple. Que Marie, Mère du Christ, guide toujours vos pas!
[portugais]
Je salue avec affection les jeunes de langue portugaise. Je vous souhaite, chers jeunes, de vivre toujours dans l’amitié avec Jésus, pour faire l’expérience de la vraie joie et pour la communiquer à tous, spécialement aux jeunes de votre âge qui sont le plus en difficulté.
[philippin]
Chers amis de langue philippine et vous tous, jeunes d’Asie! Comme les Mages, vous êtes venus d’Orient adorer le Christ. Maintenant que vous l’avez rencontré, retournez dans vos pays en portant dans votre cœur la lumière de son amour !
[swahili]
Un salut chaleureux à vous aussi, jeunes africains! Portez dans votre grand et bien-aimé continent l’espérance que le Christ vous a donnée. Soyez partout des semeurs de paix et de fraternité !
[allemand]
Chers amis qui me comprenez dans ma langue, je vous remercie pour l’affection avec laquelle vous m’avez soutenu en ces jours. Soyez proches de moi par la prière. Marchez dans l’unité ! Soyez toujours fidèles au Christ et à l’Église ! La paix et la joie du Christ soient toujours avec vous !

[Traduction du texte plurilingue distribué par la salle de presse du Saint-Siège]
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Discours du pape aux évêques allemands


COLOGNE, Dimanche 21 août 2005 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le discours que Benoît XVI a adressé ce dimanche aux évêques d’Allemagne lors de leur rencontre au séminaire de Cologne.

 

* * *



Chers frères dans l’épiscopat !

Je bénis le Seigneur qui me donne la joie de vous rencontrer ici, en terre allemande, au terme de cette vingtième Journée mondiale de la Jeunesse. Il me semble qu’on peut dire que la Providence par ses dispositions que nous avons pu reconnaître durant ces journées a voulu non seulement me donner un encouragement, à moi Successeur de Pierre, mais aussi offrir un signe d’espérance à l’Église qui vit en ce pays et surtout à vous qui en êtes les Pasteurs. À tous, je renouvelle de grand cœur mes plus vifs remerciements pour l’engagement dont vous avez fait preuve dans la préparation de cet événement; je remercie en particulier le Cardinal Joachim Meisner et ses Auxiliaires, ainsi que le Cardinal Karl Lehmann, Président de la Conférence épiscopale, et tous leurs collaborateurs.

Comme je l’ai dit ce matin au terme de la grande célébration eucharistique sur l’esplanade de Marienfeld, l’Allemagne a vu se réaliser en ces jours un imposant pèlerinage, et il ne s’agissait pas d’un pèlerinage quelconque, mais d’un pèlerinage de jeunes! Cet événement, que le diocèse de Cologne et vous tous avez contribué, non sans peine, à préparer, est maintenant sous nos yeux: quel motif de gratitude envers Dieu, de réflexion, d’engagement renouvelé! Le bien-aimé Pape Jean-Paul II, promoteur des Journées mondiales de la Jeunesse, se plaisait à affirmer qu’en ce genre de pèlerinage, les jeunes sont les protagonistes et le Pape, en un sens, les suit. Une observation amusante, qui contient cependant une profonde vérité: les jeunes, allant à la recherche d’une plénitude de vie, même avec leurs fragilités et leurs lacunes, conduisent les Pasteurs à écouter leurs questions et à s’engager pour que l’unique vraie réponse, celle du Christ, leur arrive de façon compréhensible. C’est donc à nous de mettre à profit ce don que Dieu a fait à l’Église en Allemagne, en en relevant le défi et en en valorisant les potentialités.

Il est important de souligner que cet événement, tout en étant exceptionnel, n’est pas isolé. La cathédrale de Cologne n’est pas – pour utiliser une façon de parler commune – «une cathédrale dans le désert». Je pense en effet aux nombreux dons qui sont la richesse de l’Église en Allemagne. Il m’est cher de les passer brièvement en revue avec vous, précisément dans l’esprit de louange et de reconnaissance qui a animé ces journées de grâce. Dans ce pays, de nombreuses personnes vivent leur foi de façon exemplaire, avec un grand amour pour l’Église, pour ses Pasteurs et pour le Successeur de Pierre. Nombreux sont ceux qui volontairement assument des responsabilités, même exigeantes, dans la vie diocésaine et paroissiale, dans les associations et dans les mouvements, en particulier en faveur des jeunes. De nombreux prêtres, religieux et laïcs accomplissent fidèlement leur service dans des situations pastorales souvent difficiles. Grande est aussi la générosité des catholiques allemands à l’égard des plus pauvres. Beaucoup de prêtres fidei donum et de missionnaires allemands sont engagés dans des pays lointains. À travers de multiples institutions, l’Église catholique est présente dans la vie publique. Le travail accompli par les nombreuses institutions caritatives est remarquable: de Misereor, Adveniat, Missio, Renovabis jusqu’aux Caritas diocésaines et paroissiales. L’œuvre éducative des écoles catholiques et des autres institutions et organisations catholiques en faveur de la jeunesse est vaste, elle aussi. Ce sont quelques aperçus, incomplets mais significatifs, qui dessinent, pour ainsi dire, le portrait d’une Église vivante, l’Église qui nous a engendrés dans la foi et que nous avons l’honneur et la joie de servir.

Nous savons que, sur le visage de cette Église, ne manquent pas, malheureusement, des rides et des ombres qui en obscurcissent la splendeur. Par amour et avec amour, nous voulons les évoquer, elles aussi, en ce moment de fête et d’action de grâce. Sécularisation et déchristianisation ne cessent de progresser. L’influence de l’éthique et de la morale catholiques est toujours moindre. Beaucoup de personnes abandonnent l’Église ou, si elles y restent, acceptent seulement une partie de l’enseignement catholique. La situation religieuse demeure préoccupante à l’Est, où la majorité de la population n’est pas baptisée et n’a aucun contact avec l’Église. Nous reconnaissons dans ces réalités autant de défis, et, vous-mêmes, vous en êtes bien conscients, comme cela ressort de votre Lettre pastorale du 21 septembre 2004, à l’occasion du 1250e anniversaire du martyre de saint Boniface. Citant le Père jésuite Alfred Delp, vous y affirmez: «Nous sommes devenus une terre de mission». Provenant de ce pays qui m’est si cher, je me sens particulièrement touché par ses problèmes et aujourd’hui je désire vous manifester mon affection et ma solidarité, ainsi que celles de l’ensemble du Collège épiscopal, vous encourageant à persévérer dans votre mission, dans l’unité et dans la confiance. L’Église en Allemagne doit devenir toujours plus missionnaire, s’engageant à trouver les moyens de transmettre la foi aux générations futures.

Voici le panorama que la Journée mondiale de la Jeunesse ouvre devant nous: elle nous invite à projeter notre regard vers l’avenir. Les jeunes constituent pour l’Église, et en particulier pour les pasteurs, pour les parents et pour les éducateurs, un appel vivant à la foi et à l’espérance. En choisissant le thème de cette vingtième Journée – «Nous sommes venus l’adorer» (Mt 2, 2) – , mon vénéré Prédécesseur a implicitement confirmé cet appel. Il a tracé une orientation claire pour le chemin des jeunes: il les a stimulés à chercher le Christ en ayant les Mages comme modèles; il les a invités à suivre l’étoile, reflet du Christ dans le firmament de l’existence personnelle et sociale; il les a éduqués, par son exemple doux et fort, à se mettre à genoux devant Dieu fait homme, le Fils de la Vierge Marie, reconnaissant en lui le Rédempteur de l’homme. Ce même modèle, qu’il a indiqué aux jeunes, Jean-Paul II l’a offert aussi aux Pasteurs, pour orienter leur service parmi les nouvelles générations et dans toute la famille ecclésiale. En effet, le Chemin, la Vérité, la Vie que recherche chaque personne, et le jeune de façon emblématique, nous ont été confiés, à nous Pasteurs, par le Christ lui-même, qui a fait de nous ses témoins et les ministres de son Évangile (cf. Mt 28, 18-20). Par conséquent, nous ne devons ni entraver la recherche ni cacher la Vérité, mais maintenir la tension féconde qui existe entre ces deux pôles: c’est une tension qui répond profondément au tempérament de l’homme contemporain. Par la lumière et la force de ce don, c’est-à-dire de l’Évangile que l’Esprit Saint ne cesse de rendre vivant et actuel, nous pouvons annoncer sans crainte le Christ et nous pouvons inviter tous les hommes à ne pas avoir peur de lui ouvrir leur cœur, parce que nous sommes convaincus qu’Il est plénitude de vie et de bonheur.

Cela signifie être une Église ouverte à l’avenir, comme telle riche de promesses pour les nouvelles générations. Les jeunes, en fait, ne cherchent pas une Église juvénile, mais une Église jeune d’esprit; une Église transparente au Christ, Homme nouveau. C’est justement l’engagement que nous entendons assumer aujourd’hui, en un moment vraiment particulier, parce qu’il conclut un grand événement de la jeunesse qui nous pousse à nous pencher sur l’avenir de l’Église et de la société. C’est dans cette lumière positive et chargée d’espérance que nous pouvons aussi affronter avec confiance les questions plus difficiles qui interpellent la Communauté ecclésiale en Allemagne. Une fois encore les jeunes se révèlent être, pour nous Pasteurs, une provocation salutaire, parce qu’ils nous demandent d’être cohérents, unis, courageux. Pour notre part, nous devons les éduquer à la patience, au discernement, à un sain réalisme. Mais sans faux compromis, pour ne pas diluer l’Évangile.

Chers Frères, l’expérience de ces vingt années nous a enseigné que chaque Journée mondiale de la Jeunesse constitue, en un sens, un nouveau commencement pour la pastorale des jeunes du pays qui l’a accueillie. La préparation de l’événement mobilise des personnes et des ressources, et sa célébration apporte avec elle un vent d’enthousiasme, qu’il faut favoriser du mieux possible. C’est un potentiel énorme d’énergie, qui peut davantage s’accroître en se répartissant sur le territoire. Je pense aux paroisses, aux associations, aux mouvements; je pense aux prêtres, aux religieux, aux catéchistes, aux animateurs engagés avec les jeunes. J’imagine qu’en Allemagne très nombreux ont été ceux qui se sont engagés pour cet événement. Je prie pour que cela puisse marquer pour chacun d’eux une authentique croissance dans l’amour du Christ et de l’Église, et je les encourage tous à poursuivre ensemble, avec un esprit de service renouvelé, le travail pastoral parmi les nouvelles générations.

La plus grande partie des jeunes allemands vit dans de bonnes conditions sociales et économiques, mais les situations difficiles ne manquent pas. Dans toutes les catégories sociales le nombre des jeunes provenant de familles disloquées augmente. Le chômage des jeunes en Allemagne s'est malheureusement accru. En outre, beaucoup de garçons et de filles se retrouvent dans la confusion, privés de réponses valables aux demandes sur le sens de la vie et de la mort, sur leur présent et sur leur avenir. Beaucoup de propositions de la société moderne débouchent sur le vide et bien des jeunes finissent dans les «sables mouvants» de l’alcool et de la drogue, ou dans la spirale de groupes extrémistes. Une partie des jeunes allemands, surtout à l’Est, n’a jamais connu personnellement la Bonne Nouvelle de Jésus Christ. Même dans les zones traditionnellement catholiques, l’enseignement de la religion et la catéchèse ne réussissent pas toujours à faire naître des liens durables entre les jeunes et la Communauté ecclésiale. C’est pourquoi l’Église en Allemagne s’efforce de trouver des chemins nouveaux pour rejoindre les jeunes et pour leur annoncer le Christ. Aussi la Journée mondiale de la Jeunesse constitue-t-elle toujours, pour reprendre une parole chère au Pape Jean-Paul II, un exceptionnel «laboratoire». Un laboratoire qui est aussi vocationnel, parce que, au cours de ces journées, le Seigneur n’aura pas manqué de faire résonner avec force son appel dans le cœur d’un grand nombre de jeunes. Un appel qui demande naturellement à être écouté et intériorisé, pour s’enraciner en profondeur et porter ainsi des fruits bons et durables. Tant de témoignages de jeunes et de couples démontrent que l’expérience de ces Rencontres mondiales, quand elle se poursuit dans un chemin de foi, de discernement et de service ecclésial, débouche sur des choix mûrs de vie matrimoniale, religieuse, sacerdotale et missionnaire. Tenant compte du manque de prêtres et de religieux qui désormais même en Allemagne devient dramatique, je vous invite, chers Frères, à promouvoir avec un élan renouvelé une pastorale des vocations qui puisse rejoindre les paroisses, les centres éducatifs, les familles. La pastorale des jeunes et des vocations se relie inévitablement à celle de la famille. Je ne dis rien de nouveau en disant que la famille doit aujourd’hui affronter beaucoup de problèmes et de difficultés. Je vous exhorte chaleureusement à ne pas vous laisser décourager, mais à poursuivre avec confiance votre engagement en faveur de la famille chrétienne. Le but que nous visons est de faire en sorte que les époux soient en mesure de remplir pleinement leur mission, en particulier dans l’évangélisation des enfants et des jeunes.
Dans le monde des jeunes, les associations et les mouvements, qui constituent une richesse indubitable, jouent un rôle important. L’Église doit mettre en valeur ces réalités et en même temps elle doit les guider avec une sagesse pastorale, afin qu’elles contribuent le mieux possible, avec leurs divers dons, à l’édification de la communauté, ne se mettant jamais en concurrence les unes avec les autres, mais en se respectant et en collaborant pour susciter chez les jeunes la joie de la foi, l’amour pour l’Église et la passion pour le Règne de Dieu. Dans ce but, il est indispensable que ceux qui sont engagés avec les jeunes et pour eux soient eux-mêmes des témoins convaincus du Christ, fidèles à l’enseignement de l’Église. Un discours analogue vaut dans le domaine de l’éducation catholique et de la catéchèse: je suis certain que vous ne manquerez pas de porter une attention soutenue, afin que, pour les tâches d’enseignant de religion et de catéchiste, soient choisies des personnes compétentes et fidèles au magistère ecclésial. Dans cet engagement en faveur de la formation chrétienne des nouvelles générations, une aide valable vous sera sûrement donnée par l’Abrégé du Catéchisme de l’Église catholique, dans lequel sont rassemblés, de manière synthétique, tous les éléments essentiels de la foi et de la morale catholiques, exprimés sous une forme claire et accessible à tous.

Chers Frères dans l'Épiscopat, si Dieu le veut, nous aurons d’autres occasions d’approfondir les nombreuses questions qui interpellent votre sollicitude pastorale et la mienne. J’ai voulu recueillir aujourd’hui avec vous le message laissé par le grand pèlerinage des jeunes. Il me semble qu’au terme de cette expérience, ils nous adressent en résumé le message suivant: «Nous sommes venus l’adorer. Nous l’avons rencontré. Aidez-nous maintenant à devenir ses disciples et ses témoins». C’est un appel exigeant, mais infiniment consolant pour le cœur d’un Pasteur! Que le souvenir des journées vécues ici à Cologne sous le signe de l’espérance soutienne votre ministère, notre ministère! Je vous laisse mon affectueux encouragement, qui est en même temps une fervente demande fraternelle, à marcher et à travailler dans l’unité, en vous fondant sur une communion qui a dans l’Eucharistie son sommet et sa source intarissable. Je vous confie tous à Marie, Mère du Christ et de l’Église, et de tout cœur j’accorde à chacun de vous et à vos Communautés une particulière Bénédiction apostolique.

[Traduction de l’original allemand distribué par la salle de presse du Saint-Siège]
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Benoît XVI prend congé de sa patrie


COLOGNE, Dimanche 21 août 2005 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le discours que le pape Benoît XVI a prononcé avant de quitter l’Allemagne, à l’aéroport de Cologne-Bonn.

 

* * *



Au terme de ma première visite en terre allemande comme Évêque de Rome et Successeur de Pierre, je ressens encore une fois le désir d’exprimer ma vive reconnaissance pour l’accueil qui m’a été réservé, ainsi qu’à mes collaborateurs et aux nombreux jeunes venus à Cologne de tous les continents, à l’occasion de la Journée mondiale de la Jeunesse. Le Seigneur m’a appelé à succéder à notre bien-aimé Pape Jean-Paul II, génial initiateur des Journées mondiales de la Jeunesse. Avec joie, j’ai recueilli cet héritage et je remercie Dieu qui m’a permis de vivre avec de nombreux jeunes cette nouvelle étape de leur pèlerinage spirituel de continent en continent, en suivant la Croix du Christ.

Je remercie toutes les personnes qui se sont engagées avec efficacité, pour que toutes les étapes et tous les moments de cette rencontre extraordinaire se déroulent de manière ordonnée et avec sérénité. Les journées que nous avons passées ensemble ont permis à de nombreux jeunes, garçons et filles provenant du monde entier, de mieux connaître l’Allemagne. Nous sommes tous conscients du mal venu de notre patrie au vingtième siècle, et nous le reconnaissons avec honte et douleur. Mais en ces jours, grâce à Dieu, on a pu découvrir amplement qu’existait et existe aussi l’autre Allemagne – un pays aux ressources humaines, culturelles et spirituelles singulières. Je souhaite que ces ressources, grâce aussi à l’événement de ces jours, se répandent de nouveau dans le monde ! Maintenant les jeunes du monde entier peuvent repartir dans leurs pays, enrichis par les contacts et par l’expérience de dialogue et de fraternité qu’ils ont eus dans diverses régions de notre Patrie. Je suis certain que leur séjour, marqué par l’enthousiasme propre à leur âge, laisse aux populations qui les ont accueillis avec générosité un souvenir agréable, et que cela représente pour l’Allemagne un signe d’espérance. En effet, on peut dire que, au cours de ces journées, l’Allemagne a été le centre du monde catholique. Les jeunes de tous les continents et de toutes les cultures, se serrant avec foi autour de leurs Pasteurs et du Successeur de Pierre, ont rendu visible une Église jeune, qui, avec imagination et courage, veut dessiner le visage d’une humanité plus juste et plus solidaire. En suivant l’exemple des Mages, les jeunes se sont mis en route pour rencontrer le Christ, comme le rappelle le thème de cette Journée mondiale de la Jeunesse. Ils vont repartir pour leurs contrées et pour leurs villes, afin de témoigner de la lumière, de la beauté et de la force de l’Évangile, dont ils ont fait une expérience renouvelée.

J’éprouve la nécessité de remercier toutes les personnes qui ont ouvert leur cœur et leurs maisons à ces innombrables jeunes pèlerins. Je remercie les Autorités gouvernementales, les Responsables politiques et les différentes administrations civiles et militaires, ainsi que les services de sécurité et les multiples Organisations de volontaires qui, avec un grand dévouement, ont travaillé pour la préparation et pour le bon déroulement de toutes les initiatives et de toutes les manifestations de cette Journée mondiale de la Jeunesse. Je remercie toutes les personnes qui ont organisé les rencontres de réflexions et de prière, de même que les célébrations liturgiques, dans lesquelles nous ont été offerts des exemples éloquents de la vitalité joyeuse de la foi qui anime les jeunes de notre temps. En outre, je voudrais exprimer ma gratitude aux responsables des autres Églises et communautés ecclésiales, ainsi qu’aux représentants des autres Religions qui ont voulu être présents à cette importante rencontre, je souhaite que s’intensifie l’engagement commun pour transmettre aux jeunes générations les valeurs humaines et spirituelles qui se révèlent indispensables pour construire un avenir de liberté véritable et de paix.

Mon plus vif remerciement va au Cardinal Joachim Meisner, Archevêque de Cologne, diocèse qui a accueilli cette Rencontre Mondiale, à l’Épiscopat allemand, guidé par son Président, le Cardinal Karl Lehmann, aux prêtres, aux religieux et aux religieuses, aux communautés paroissiales, aux associations de laïcs et aux mouvements qui se sont mobilisés pour rendre le séjour des jeunes spirituellement fructueux. Mon remerciement spécial et affectueux va aux jeunes allemands, qui, de différentes manières, se sont rendus disponibles pour accueillir les jeunes de leur âge et qui, avec eux, ont partagé des moments de foi que l’on peut qualifier de mémorables. Mon souhait est que cet événement ecclésial reste gravé dans la vie des catholiques d’Allemagne et qu’il soit un encouragement pour un nouvel élan spirituel et apostolique. Que l’Évangile soit accueilli dans son intégralité et témoigné avec passion par tous les disciples du Christ, pour qu’il se révèle ainsi comme un ferment de renouveau authentique de toute la société allemande, grâce aussi au dialogue avec les différentes communautés chrétiennes et avec les membres des autres religions !

Mon salut déférent et mes remerciements vont enfin aux Autorités politiques, civiles, diplomatiques, qui ont voulu être présentes à ce rassemblement. À vous, Monsieur le Chancelier, j’exprime ma particulière reconnaissance et je vous confie le soin d’assurer de mes profonds sentiments le Président de la République, les membres du Gouvernement et tout le peuple allemand. Le cœur rempli d’émotion et des souvenirs de ces journées, je m’apprête à retourner à Rome, invoquant sur tous l’abondance des Bénédictions divines, pour un avenir de prospérité, de sérénité, de concorde et de paix.

[Traduction de l’original allemand distribué par la salle de presse du Saint-Siège]
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